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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #romance catégorie

Christmas Yulefest 2016 - 16 - À la Recherche de l'Esprit de Noël (2016)

Publié le 8 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

À la Recherche de l'Esprit de Noël (Every Christmas Has A Story) :

Peu portée sur les fêtes de fin d'année, Kate Harper (Lori Loughlin), une présentatrice tv, commet un impair devant les caméras, en avouant qu'elle n'aime pas Noël. Aussitôt, son public s'indigne, et Kate est envoyée par sa patronne à Hollyvale, une petite bourgade enneigée réputée pour être la "Ville la plus festive des USA". Là, en compagnie de Jack Brewster (Colin Ferguson), son producteur et ancien petit-ami, Kate doit désormais réaliser toute une série de reportages supposés lui rendre l'esprit de Noël. Mais Hollyvale cache un secret inattendu, que Kate va finir par découvrir un peu malgré elle...

Un téléfilm Hallmark assez frustrant, car il commence plutôt bien, et bénéficie d'un duo de têtes d'affiche particulièrement sympathique : Loughlin et Ferguson sont des vétérans du petit écran, et ils ont une alchimie très naturelle et crédible.

Le premier tiers du métrage s'avère ainsi plutôt dynamique et léger, ne se prenant jamais trop au sérieux, et, plus important, la romance est quasiment inexistante durant cette partie, qui se concentre plus sur les réactions de l'héroïne face à son environnement, à sa nouvelle mission, son arrivée à Hollyvale, et les débuts de son enquête, avec une distribution secondaire plutôt sympathique (notamment Bruce Harwood, ce cher Lone Gunman ; par contre, la jeune Bella Giannulli, qui joue la réceptionniste de l'hôtel, est assez mauvaise).

Le problème étant que l'enquête en question (et le mystère, dans son ensemble) sont particulièrement insipides et quelconques. Ce qui fait que le métrage perd progressivement de son intérêt dans le second tiers, alors qu'il passe lentement de "comédie de Noël légère et amusante" à "conspiration mystérieuse et capillotractée à résoudre", et qu'il vire, dans son dernier tiers, à du mélodrame un peu trop larmoyant, qui n'apporte pas grand chose aux personnages (si l'héroïne n'aime pas Noël, c'est que, ô surprise, elle a été traumatisée dans le passé, et a des problèmes avec son père, blablabla), et dont la résolution est un peu trop facile.

Et c'est assez agaçant, à vrai dire, car en lieu et place d'un téléfilm sympathique et plein d'autodérision, on finit par avoir un métrage bâtard, qui devient trop sérieux pour son propre bien dans son désir de rendre l'esprit de Noël à son héroïne. Dommage.

Ça commence comme du 4/6, ça finit comme du 2/6, donc un petit 3/6

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Christmas Yulefest 2016 - 12 - L'Héritage de Noël (2016)

Publié le 6 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Héritage de Noël (Christmas Cookies) :

Hannah (Jill Wagner), cadre dans une grande entreprise alimentaire, est envoyée dans la petite ville de Cookie Jar pour négocier le rachat d'une petite entreprise artisanale de cookies de Noël, réputée dans tout le pays. Sur place, elle rencontre Jake (Wes Brown), le séduisant propriétaire de l'entreprise, qui est bien décidé à ne pas délocaliser son usine, et mène la vie dure à Hannah...

Un téléfilm Hallmark qui peut se résumer en un mot : soporifique.

Contrairement à ce que ma note finale pourrait laisser entendre, ce n'est même pas mauvais (la réalisation et l'interprétation sont compétentes, le script n'est pas forcément mauvais, et Jill Wagner fait une protagoniste naturelle et sympathique), mais les enjeux sont tellement faibles et banals, le rythme tellement nonchalant, la photographie et les visuels tellement génériques, la distribution secondaire tellement quelconque, la romance tellement tiède... que rien ne ressort, rien n'est mémorable, et le tout n'est même pas terminé que l'on en a déjà oublié les trois quarts.

Insipide / 6 (2.25/6)

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Christmas Yulefest 2016 - 10 - Une Demande en Mariage pour Noël (2016)

Publié le 5 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, UpTV, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Demande en Mariage pour Noël (A Puppy For Christmas) :

Noelle (Cindy Busby), une journaliste, apprend à l'approche de Noël que son compagnon (Christopher Russell) ne veut plus d'elle, et la met à la porte. Seule avec son nouveau chiot Buster, Noelle trouve refuge chez Liam (Greyston Holt), un collègue grand reporter, qui l'invite à passer les fêtes dans la ferme familiale, en pleine nature... ce qui est plus simple à dire qu'à faire pour cette citadine assez douillette...

Le problème de ce Une Demande en Mariage pour Noël, diffusé aux USA sur UpTV, c'est qu'il est, faute d'un autre mot, bordélique.

Contrairement à son titre américain, le film n'a rien à voir avec Buster, le chien présent sur l'affiche : certes, l'animal est présent, et il est adorable (malgré son manteau ridicule), mais il n'a absolument aucune incidence sur le scénario et ses événements, et fait donc de la figuration ; quand au titre français, il n'a pas non plus grand chose à voir avec le script : ce n'est que parce qu'elle ne se produit pas au début du film que la "demande en mariage" en question est présente dans le film... et l'heure et demi qui suit n'a alors plus grand chose à voir avec cette demande.

Et ce manque de clarté et de pertinence se reflète dans tout le métrage : le scénario ne semble jamais vraiment savoir sur quel pied danser, ou quelle tonalité adopter.

D'un côté, on a les clichés habituels de la journaliste urbaine, soignée et précieuse, qui trouve l'amour et le sens de la simplicité en passant les fêtes dans une ferme, avec un collègue plus terre-à-terre ; de l'autre, on a toutes les scènes du chien, adorable mais anecdotique ; ensuite, on a tous les personnages secondaires, bien excentriques et caricaturaux : la cougar qui cherche l'amour, la lesbienne brute de décoffrage et assez lourde, qui passe son temps à faire des sous-entendus très clairs à l'héroïne (ça ne dépasse d'ailleurs jamais le stade du sous-entendu, tv américaine oblige), l'ex fourbe et manipulateur (mais aussi un peu stupide), le grand-père veuf et sage ; il y a aussi une histoire de ferme à sauver, et d'argent caché ; le love interest masculin passe tout le film à se lamenter en parlant de sa fiancée formidable qui n'arrive pas, sans que celle-ci n'apparaisse jamais à l'écran (alors que la maîtresse de l'ex de l'héroïne, inutile, a quant à elle deux lignes de dialogue)....

Bref, sans que ce Puppy for Christmas soit forcément mauvais (la production est compétente, on n'a pas le temps de s'ennuyer, ça fonctionne ponctuellement, et il y a suffisamment d'excentricité çà et là pour maintenir l'intérêt), on a constamment l'impression d'un premier jet de scénario, qui n'aurait pas été suffisamment travaillé ou élagué.

Et pour être franc, la distribution n'aide pas vraiment : le couple principal est peu marquant (sans toutefois être froid ou hors-sujet), les personnages secondaires sont interprétés de manière un peu outrée (surtout la lesbienne et l'ex), et l'héroïne ("Noëlle", le prénom le plus cliché et basique possible pour une héroïne de film de Noël, avec "Holly" et "Mary") est loin d'être attachante : outre son caractère urbain et précieux, elle est tour à tour colérique, capricieuse, impatiente, râleuse, fainéante, imprudente, critique, voire même un peu idiote, comme lorsqu'elle laisse instantanément tout tomber pour se remettre avec son ex, après que ce dernier se soit vaguement excusé de l'avoir mise à la porte quelques jours plus tôt.

Encore une fois, ce n'est pas forcément rédhibitoire, parce que l'actrice met du sien dans son personnage, et que le chiot agit comme une distraction qui permet de faire abstraction de ce caractère parfois antipathique, mais bon... entre ça, le script bancal, la romance peu convaincante, et le fait que le scénario mette un temps fou à se mettre en route, on est vraiment dans du téléfilm de Noël assez moyen.

Heureusement que le chien est attachant, et que les paysages et extérieurs enneigés de la ferme sont très agréables.

Un très petit 3/6 (pour le chien)

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Christmas Yulefest 2016 - 08 - La Promesse de Noël (2016)

Publié le 4 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Promesse de Noël (The Mistletoe Promise) :

Lorsqu'ils se croisent dans un centre commercial, Elise (Jaime King) et Nicholas (Luke Macfarlane) découvrent qu'ils ont un point commun : ils détestent les fêtes de Noël, suite à de mauvaises expériences à cette période de l'année. Pour éviter la folie des Fêtes et l'insistance de leurs proches, Elise et Nicholas décident alors, sur un coup de tête, d'élaborer un contrat et de faire semblant d'être en couple, et ce jusqu'à Noël. Mais à mesure qu'ils apprennent à se connaître, les deux cadres se rapprochent, et redécouvrent les joies des fêtes de fin d'année.

Je l'ai déjà dit l'année dernière, je crois, mais le problème des téléfilms Hallmark, c'est qu'ils reposent en grande partie sur l'alchimie de leurs couples principaux. Si le couple ne fonctionne pas, c'est quasiment toujours rédhibitoire. Et ici, ça ne fonctionne pas.

Pas tant du côté de Luke Macfarlane, qui n'est pas désagréable dans son rôle, mais bien de celui de Jaime King, qui est ici totalement hors-sujet en tant qu'héroïne de comédie romantique festive : froide, distante, maigre, sur-maquillée, avec un chignon et des vêtements ultra-stricts, elle ne dégage aucune chaleur, aucune alchimie avec son partenaire de jeu, et aurait été nettement plus à sa place dans un rôle d'antagoniste et de rivale, que dans celui de l'héroïne. D'autant qu'en prime, elle ne joue pas forcément très bien, çà et là.

Et comme en plus le récit (apparemment adapté très librement d'un roman) est balisé au possible, régulièrement bâclé, et tout sauf mémorable (en plus d'être un peu cheap dans sa mise en images - la fausse neige calamiteuse, l'éclairage de certaines scènes, la post-synchro et son mixage audio, etc)...

1.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 06 - Un Mari Avant Noël (2016)

Publié le 3 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, UpTV, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Mari avant Noël (Married By Christmas) : 

Totalement dévouée à l'entreprise familiale dans laquelle elle prend toutes les décisions, Carrie (Jes MaCallan) découvre, lors d'un Thanksgiving en compagnie de sa famille, que sa grand-mère, propriétaire de l'entreprise, a inclus une clause particulièrement rétrograde et injuste dans son testament : la compagnie familiale sera transmise à l'époux de celle de ses deux petites-filles - Carrie et Katie (April Bowlby) - qui se mariera en premier. Or Katie a prévu de se marier à Noël, à un certain Ethan (Adam Senn), un néo-hippie bohème et insouciant. Désespérée, Carrie décide alors de tout faire pour prendre sa soeur de vitesse, et pour se trouver un époux avant qu'il ne soit trop tard.

Une sacrée surprise que ce Un Mari Avant Noël, ou comment deux scénaristes débutantes parviennent à écrire pour UpTV une comédie de Noël fraîche, drôle et pétillante.

Je n'en attendais absolument rien, surtout avec un postulat aussi classique... et pourtant, dès le début, on trouve un rythme et un second degré inattendus dans les dialogues, un naturel indubitable dans l'interprétation de tous les personnages, et une interprète principale surprenante et dynamique (je ne la connaissais pas du tout, et maintenant, je suis fan).

Un peu comme avec Une mission pour Noël, l'année dernière, ici, tout fonctionne, les personnages secondaires sont attachants, et même si dans l'absolu, on devine facilement comment tout ça va se terminer, on ne s'ennuie jamais, notamment parce que le script n'hésite pas à multiplier les moments vraiment rafraîchissants (le coming out totalement assumé et naturel, le taux d'alcoolémie très élevé de l'héroïne à certains moments), qui tranchent avec le formatage habituel Hallmark (ça tranche tellement, en fait, que ça a valu une levée de boucliers d'une certaine tranche du public américain, pour qui l'alcool et l'homosexualité n'ont rien à faire dans un téléfilm de Noël). 

Au registre des défauts, on pourra tout de même souligner le fait qu'un Noël en Californie, avec les palmiers et le soleil, ça reste toujours assez peu intéressant, visuellement parlant, et on pourra aussi regretter que la toute fin paraisse un peu bâclée : l'héroïne prend une décision surprenante, qui aurait pu passer sans problèmes avec cinq ou six minutes de plus pour bien la développer et l'expliquer ; en l'état, elle semble précipitée, moyennement justifiée, et elle peut laisser dubitatif.

Néanmoins, comme l'année dernière, mon téléfilm préféré de la saison risque bien d'avoir été, une fois de plus, diffusé par une autre chaîne que Hallmark, ce qui en dit long sur la chute qualitative des programmes de cette dernière, et sur le formatage abusif de ceux-ci.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 04 - Cher Père Noël... (2016)

Publié le 2 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Hallmark, Review, Télévision, Drame, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Cher Père Noël... (Love Always, Santa) :

Attristée par la solitude de sa mère Celia (Marguerite Moreau), veuve depuis plusieurs années, la petite Lilly (Isadora Swann) écrit une lettre au Père Noël, lui demandant de rendre le sourire à sa mère. Elle ignore cependant qu'à l'autre bout de la chaîne postale se trouve Jake (Mike Faiola), un auteur de livres pour enfants à succès, qui répond bénévolement aux lettres adressées à Santa. Rapidement, une romance épistolaire s'engage entre Celia et Jake, et ce dernier finit par tenter de retrouver Lilly et sa mère, pour peut-être enfin rencontrer celle qui l'a charmée par sa plume...

Ce téléfilm me pose un problème : outre-Atlantique, il a globalement été très bien reçu, mieux que beaucoup d'autres de cette même saison, et est considéré comme le haut du panier de la production 2016... mais en ce qui me concerne, je le résumerais à un seul et unique mot : BANCAL. Bancal, à l'image de cette fin qui (spoilers) voit le trio à bord d'une calèche, en train de chanter Jingle Bells, tandis que l'illustration musicale et orchestrale part dans une mélodie radicalement différente, qui se mélange et s'oppose au chat des personnages jusqu'à donner lieu à une cacophonie des plus médiocres.

C'est un peu l'histoire de ce téléfilm, en fait. Un téléfilm qui souffre d'une double personnalité inhérente à sa chaîne de diffusion : Hallmark Movies & Mysteries, une chaîne secondaire de Hallmark, supposément consacrée aux films plus "dramatiques". Ce qui se traduit, ici, par des personnages divorcés, veufs ou malheureux en couple, qui larmoient beaucoup ; par une photographie "réaliste" (comprendre que les images sont ternes, désaturées, et les décors minimalistes et sous-éclairés) ; par un rythme volontairement pesant ; et par une illustration musicale omniprésente, très souvent dramatique et mélancolique, au piano.

Mais comme ce téléfilm est censé être un téléfilm de Noël (son postulat de départ est ultra-classique, dans ce domaine), la production tente d'en faire rentrer certains éléments par la force : les personnages secondaires semblent sortis d'une rom-com basique (les deux grands-mères qui surjouent, la soeur amère et râleuse, le prétendant redneck avec son canon à pommes de terre, l'agent/BFF qui se plaint de sa femme) et paraissent trop caricaturaux pour s'intégrer dans le drame réaliste du film ; la fillette, par ailleurs attachante, est écrite comme une adulte de 35 ans dans tous ses dialogues, et écope elle-même d'une "romance" forcée avec l'un de ses petits camarades (une sous-intrigue clairement censée être charmante, mais qui ne semble jamais organique et naturelle) ; et puis, comme le premier tiers du film consiste en de nombreuses scènes montrant les personnages principaux en train d'écrire ou de lire des lettres d'un air concerné, tandis qu'une voix off en lit le contenu, la production tente parfois de donner artificiellement du rythme au tout avec une illustration musicale maladroite, aux transitions en fondus enchaînés très amateures.

Le film apparaît donc trop gris et sérieux pour son propre bien, malgré une distribution principale pas désagréable (Marguerite Moreau n'a plus à faire ses preuves, sa "fille" est sympathique, et Mike Faiola est compétent, en plus d'avoir de l'alchimie avec Moreau) : le premier tiers est bien trop dramatique et terne pour fonctionner en tant que comédie de Noël, le second redresse un peu la barre, et le troisième conclut le tout de manière assez quelconque, tentant d'injecter au dernier moment un peu d'esprit de Noël au récit... mais c'est trop tard.

Un film bancal, donc, qui ne sait pas s'il veut être une comédie romantique de Noël ou un drame larmoyant, et qui se retrouve donc le postérieur entre deux chaises...

2.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 02 - Karen Kingsbury's The Bridge : La Passerelle pt. 1 & 2 (2015/2016)

Publié le 1 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Noël, Christmas, Hallmark, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Karen Kingsbury's The Bridge - La Passerelle (pt. 1 & 2) :

Lorsqu'ils se rencontrent durant leur première journée à la fac, Molly (Katie Findlay), héritière du président d'une grande compagnie, et Ryan (Wyatt Nash), apprenti musicien et enseignant, s'entendent aussitôt très bien, et, à force de fréquenter The Bridge - un book/coffee shop communautaire tenu par Charlie (Ted McGinley) et Donna (Faith Ford) -, ils se rapprochent progressivement, malgré leurs chemins radicalement différents. Sept ans plus tard, lorsqu'ils se retrouvent à l'annonce de la fermeture imminente du Bridge, Molly et Ryan sont contraints de faire le point sur leurs vies et sur leur relation laissée en suspens...

Adaptation en deux parties d'un roman de Karen Kingsbury, dont la première partie a été diffusée à Noël 2015 et la seconde partie, sous la pression des spectateurs, en mars 2016 en lieu et place de Noël 2016 - parce qu'apparemment, le "cliffhanger" de la fin de la première partie était tellement "tendu" que les spectateurs ne pouvaient pas attendre un an... ça, ou bien la plupart des spectateurs actuels sont tellement habitués à tout avoir, tout de suite, qu'ils sont prêts à faire des caprices d'enfants gâtés s'ils ne sont pas immédiatement satisfaits.

Bref. De toute façon, pour être franc, la première chose qui saute aux yeux en regardant ces deux téléfilms, c'est l'inutilité totale de cette coupure en deux parties, tant elle n'apporte rien au récit : The Bridge, c'est un script de rom-com basique Hallmark, délayé au possible en multipliant les sous-intrigues insipides, les problèmes de communication capillotractés, et les personnages/rebondissements caricaturaux, le tout avec une écriture assez médiocre (toute la mise en place, la présentation du Bridge, le meet-cute, les manipulations du père, etc, sont assez forcés).

On se retrouve donc avec une première partie regardable, bien qu'ultra-balisée, et se finissant en queue de poisson, de manière totalement artificielle ; la seconde partie, elle, vire au mélodrame larmoyant et improbable (le couple qui tient le Bridge a des problèmes financiers, peine à entretenir l'établissement endommagé par une inondation, a un accident de voiture, sombre dans le coma, etc), nous rajoute une dose de religion, un peu de country, et finit par n'être qu'un ersatz de plus du cliché "la communauté se réunit à l'initiative du protagoniste pour sauver un établissement qui a des problèmes financiers".

Autre chose qui saute aux yeux : une diffusion à Noël, à Pâques ou en plein été n'aurait fait aucune différence, tant les fêtes de fin d'année n'ont aucune incidence sur le récit, et ne sont qu'une vague toile de fond à celui-ci, sans rien lui apporter de particulier.

En somme, un double téléfilm très générique, de près de trois heures, qui aurait très bien pu être condensé en 90 minutes, et qui n'a d'intérêt que pour le couple principal, qui a une bonne alchimie (Wyatt Nash reste un peu terne, çà et là, mais Katie Findlay se donne à fond à son personnage, et continue d'être très attachante et naturelle)

2/6 (dont 0.75 pour Findlay, qui porte le tout sur ses épaules)

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Un film, un jour (ou presque) #420 : Les Racines de l'Amour (2016)

Publié le 24 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Racines de l'Amour (Love on a Limb, aka Seeds of Love) :

Lorsque le maire d'une petite ville engage Kyle (Trevor Donovan), un spécialiste, pour couper le vieux chêne qui trône au milieu de la place du village, Aimie (Ashley Williams), une activiste qui est de toutes les causes, décide de se mobiliser, et de s'enchaîner à l'arbre. Mais lentement, Kyle et Aimie vont découvrir qu'ils ont beaucoup en commun...

Je l'ai déjà dit en ces pages, j'aime beaucoup Ashley Williams, qui possède une fraîcheur et un enthousiasme qui manquent à de nombreuses actrices de rom-com. Mais là, dans ce Love on a Limb (titre sans rapport avec le film, d'ailleurs ; le titre original, Seeds of Love, n'était guère meilleur), bof.

La faute au script, ultra-basique, et qui tente de faire en 90 minutes ce que bon nombre de séries télévisées ont fait en 25 ou 40 minutes (le concept de l'arbre à sauver, c'est un classique) ; la faute à l'écriture, qui trop régulièrement, fait de l'héroïne une donneuse de leçons arrogante, irritante et prétentieuse, persuadée que tout le monde partage forcément son opinion, et qu'elle doit l'imposer à tous ceux qui ne la comprennent pas... un personnage assez antipathique, que même le capital sympathie de l'actrice ne parvient pas à sauver ; et la faute à quelques sous-intrigues sans grande utilité (la romance de Marilu Henner, ses problèmes financiers...), et à des personnages secondaires peu mémorables, ce qui tire un peu plus ce téléfilm Hallmark vers le bas.

Non pas qu'il soit particulièrement mauvais, mais... c'est vraiment assez insipide, et parfois agaçant.

(et puis entre la pseudo explication psychologique expliquant l'attachement de l'héroïne à l'arbre, le cliché habituel du "bel homme qui a abandonné un métier urbain pour se consacrer à quelque chose de plus rural et physique, pour ne pas dire viril", et la solution trouvée pour tout régler, à la fin, au secours...)

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #419 : Un Hologramme pour le Roi (2016)

Publié le 23 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Hologramme pour le Roi (A Hologram For The King) :

Alan Clay (Tom Hanks), businessman divorcé et à la dérive, part pour l'Arabie Saoudite pour tenter de négocier un contrat salvateur avec le Roi du pays, et lui vendre un système de communication holographique révolutionnaire. Mais ce dernier est un homme très occupé, et Alan et son équipe n'ont rien à faire d'autre que d'attendre dans ce pays aux deux visages, partagé entre la rigueur d'une religion austère et omniprésente, et l'influence de l'argent et de l'Occident. Déprimé et malade, Alan croise alors le chemin d'un conducteur de taxi (Alexander Black), et d'un médecin (Sarita Choudhury) qui vont l'aider à remettre sa vie dans le droit chemin.

Une co-production internationale adaptée (par Tom Tykwer, le réalisateur du Parfum et de Cloud Atlas, entre autres) d'un roman façon "crise de la cinquantaine", et qui suit donc Tom Hanks plongé dans la démesure et la folie de l'Arabie Saoudite, un pays assez photogénique que le script aborde de manière heureusement peu manichéenne, soulignant à la fois les dessous sinistres de sa classe dominante, mais aussi la bonté des populations locales non-privilégiées.

Cela dit, le film n'est pas forcément captivant pour autant, puisqu'il est très contemplatif, et qu'il finit en comédie romantique assez basique et générique.

Pas désagréable, sans plus.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 137 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (5)

Publié le 6 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Fantastique, Télévision, Hallmark, Halloween, Comédie, Romance, Canada, Lifetime, Thriller

Halloween, c'est terminé, et pour conclure l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, un assortiment de critiques en vrac de tous les films dont je n'ai pas pu parler avant...

La Maison des Ténèbres (Don't Breathe - 2016) :

Rocky (Jane Levy), Alex (Dylan Minette) et Money (Daniel Zovatto), trois jeunes cambrioleurs de Detroit, s'introduisent dans la maison d'un vieil aveugle (Stephen Lang), pour lui dérober son magot. Mais celui-ci s'avère bien plus dangereux que prévu, et bien vite, les trois intrus deviennent sa proie.

Encore un film vendu par la critique et les amateurs de genre comme le meilleur film d'horreur/thriller de ces 10/20 dernières années, blablabla, comme The Witch ou It Follows avant lui... et encore une déception.

Ici, on a donc le réalisateur du remake d'Evil Dead, qui s'associe de nouveau avec la star de ce remake, la toujours sympathique et talentueuse Jane Levy, pour un huis-clos au postulat de départ assez banal et quelconque, et déjà vu à de multiples reprises, notamment cette année (cf The Neighbor, ou même, plus bas sur cette page, The Good Neighbor).

En soi, ce n'est pas un problème, il y a toujours moyen d'offrir des variations sur un thème imposé ; mais c'est là que le bas blesse, puisque ces variations, ici, donnent l'impression d'une idée de base "des jeunes s'introduisent chez un ex-soldat aveugle pour le cambrioler, mais il les tue un par un" qui aurait donné un court métrage efficace, mais à laquelle les scénaristes n'ont eu de cesse de rajouter des couches et des couches de provoc' et de surenchère, jusqu'à l'overdose : le premier rebondissement, sur ce qui se trouve dans la cave, passe encore ; le second, une fois que Levy est capturée, donne lieu à une scène vraiment too much, qui n'apporte rien, et fait basculer le tout d'un survival à un quasi rape and revenge assez cliché.

Alors attention, ça reste bien mené, bien joué et assez bien filmé (malgré des parti-pris de photographie et d'éclairage assez radicaux, à base d'éclairages néons multicolores, et de contrastes omniprésents), avec une vraie tension par moments... mais ce sont les choix du script, et ses grosses ficelles, qui déçoivent.

Le trio de tête est cliché au possible, avec une tentative d'humaniser deux des trois criminels, histoire de ranger le public à leurs côtés ; le vieil aveugle, lui, est presque plus efficace que Daredevil dans ses déplacements, et sa caractérisation est vraiment... discutable ; et le tout semble un peu tirer en longueur, notamment sur la fin, une fois que Levy sort de la maison... pour y être ramenée dix minutes plus tard, s'évader à nouveau, etc. J'avoue qu'à ce moment du film, j'avais presque décroché, et j'attendais passivement que ça se termine.

Dans l'ensemble, c'est un thriller honnête et compétent, bien qu'assez balisé... mais on est tout de même loin de la tuerie absolue vantée un peu partout.

3.5/6

Coup de foudre pour l'ennemi (Pumpkin Pie Wars - 2016) :

Dix ans après que leurs mères respectives (Michele Scarabelli et Jennifer Juniper Angeli) aient mis un terme à leur amitié & à leur collaboration professionnelle en ouvrant chacune une pâtisserie dans leur petite ville de l'Ohio, Casey (Julie Gonzalo) et Sam (Eric Aragon) sont contraints de reprendre le flambeau, et de défendre l'honneur familial dans le grand concours annuel de Tarte à la Citrouille. Rien de plus simple pour Sam, un chef, mais nettement plus compliqué pour Casey, qui est experte-comptable...

Cette année, plutôt que d'essayer de produire une comédie romantico-familiale d'Halloween, comme le October Kiss de l'année dernière, Hallmark a préféré se rabattre sur sa (très médiocre) série des The Good Witch/Un Soupçon de Magie, déclinée en plus d'une demi-douzaine de téléfilms, et en une série tv mélangeant romance et collagène.

Les spectateurs allergiques à la série des Good Witch sont donc contraints de se rabattre sur ce Pumpkin Pie Wars, très vaguement de saison... et mine de rien, ils n'y perdent pas forcément au change, puisque cette rom-com cuisinière, si elle ne brille pas nécessairement par son originalité, s'avère tout à fait respectable.

La distribution est globalement assez sympathique (Gonzalo en tête, expressive et attachante, mais aussi les deux mères, la sœur et la voisine jalouse - Aragon, lui, est nettement plus quelconque, que ce soit dans son jeu, ou au niveau charisme), le récit évite pas mal d'écueils habituels des productions Hallmark (pas de quiproquo ou de dispute, les deux protagonistes règlent leurs problèmes en discutant ouvertement et clairement, pas de triangle amoureux, etc), et le tout se déroule de manière suffisamment rythmée pour ne pas perdre le spectateur en cours de route.

Un petit 3.5/6

(critique revue et corrigée lors de l'Oktorrorfest 2017)

​The Dark Stranger (2015) :

Jeune dessinatrice suicidaire et dépressive, Leah (Katie Findlay) peine à se remettre du suicide de sa mère, au grand dam de son frère (Alex Ozerov) et de son père (Enrico Colantoni). Un jour, cependant, elle retrouve l'inspiration en commençant à dessiner avec son propre sang, et progressivement, une entité maléfique, l'Étranger Ténébreux (Stephen McHattie), se manifeste, exigeant qu'elle continue son oeuvre, et le nourrisse de son énergie créatrice.

Un film canadien écrit et réalisé par une même personne... qui donne fortement l'impression d'être tout juste sortie d'une école d'art, et/ou d'adhérer fortement au cliché de l'artiste torturé qui ne trouve sa rédemption qu'au travers de son art cathartique, blablabla.

Je ne serais pas surpris qu'une partie du script soit du vécu (la dépression, la tentative de suicide), tant tout ça sonne à la fois vrai, et paradoxalement très caricatural. En fait, en lieu et place d'un film d'horreur, on a droit ici à un métrage du niveau d'un épisode de Fais Moi Peur, ou de Chair de Poule.

Leah a à peu près la même profondeur qu'un personnage de ces séries, le méchant est tout aussi manichéen et peu menaçant, l'explication de ses origines est à peu près aussi maladroite, et de manière générale, il y a tout autant de tension et de suspense (c'est à dire pas beaucoup) que dans les 20-25 minutes des épisodes de ces séries (si ce n'est moins).

Les intentions sont louables, et la distribution sympathique, mais le reste, c'est à l'image des décors de l'affrontement final : en carton.

2/6​

​The Watcher (2016) :

Heureux et détendu, un jeune couple (Erin Cahill & Edi Gathegi) s'installe dans la demeure de leurs rêves, après avoir fait la connaissance de Jeanne (Denise Crosby), leur voisine, et de son fils trisomique, Mikey (Riley Baron). Mais rapidement, ils apprennent que tous les habitants de cette maison sont harcelés par une présence menaçante et agressive, le Corbeau...

Téléfilm Lifetime supposément inspiré d'une histoire vraie, ce The Watcher m'a surpris. En effet, malgré sa chaîne de diffusion, et son script somme toute prévisible, le film tient visuellement très bien la route, et parvient même à imposer plus d'ambiance et de suspense que bon nombre de films d'horreur mainstream qui encombrent les salles de cinéma et les bacs à DVDs.

C'est plutôt bien joué, la présence d'un couple mixte dans les rôles principaux est la bienvenue, et le travail sonore est plutôt intéressant, se mariant très bien avec la photographie et les effets employés (le Corbeau, notamment, est assez réussi visuellement).

3.5/6

Dead 7 (2016) :

Dans un futur post-apocalyptique, une petite ville de l'Ouest américain est menacée par la maléfique Apocalypta, une sorcière capable de contrôler les hordes de zombies qui ont dévasté le pays. Pour s'opposer à elle, le shérif recrute une troupe de mercenaires issus de nombreux horizons...

Alors là, soyons très clairs : nous sommes en face d'un nanar Syfy produit par The Asylum, prenant place dans un univers de western post-apocalyptique empli de zombies, et écrit (et interprété) par Nick Carter, des Backstreet Boys. Déjà, ça augure du pire.

Et quand on rajoute à cela un réalisateur issu de la tv-réalité, et une distribution très largement issue du milieu des boy-bands (membres des Backstreet Boys, de Nsync, d'O-Town, et que sais-je encore...), on comprend très rapidement que tout cela n'a aucune prétention de qualité, et n'existe que comme un coup de publicité pour une chaîne à la recherche d'un Sharknado potentiel. C'est d'autant plus évident que le métrage - une resucée des 7 Mercenaires - a été diffusé le 1er Avril dernier sur la chaîne, ce qui est assez clair sur les intentions de cette dernière.

Et effectivement, le film n'est pas bon : découpé en sept chapitres, il se traîne pourtant lamentablement, la photo est délavée, ça hésite constamment entre premier et second degré, et de manière générale, c'est médiocre sur tous les plans. Mais paradoxalement, ce n'est pas désastreux pour autant.

C'est très inégal, mais il y a quand même du bon dans l'interprétation, dans la mise en images, dans la musique, dans les idées... étrangement, alors que tout laissait penser que le film n'était qu'un véhicule pour la hype et le gimmick des boy-bands, en fait, on s'aperçoit vite que ces derniers se sont donnés à fond (pour le meilleur et pour le pire) à ce projet. Et malgré toute la médiocrité ambiante, on finit par s'intéresser à certains des personnages, joués avec entrain et volonté par les acteurs et apprentis-acteurs (Fatone s'amuse bien, A.J. McLean se prend pour le Joker, Carrie Keagan - clairement là pour son profil poumonné - est compétente et convaincante...)

En résumé, ce n'est pas bon, même pour du téléfilm, mais difficile de se montrer méchant avec un projet qui semble avoir été fait avec tant de bonne volonté.

1.75/6

The Good Neighbor (2016) :

Deux lycéens (Logan Miller, Keir Gilchrist) décident de se lancer dans une expérience sociale avec leur voisin, un vieillard bougon et hostile à la réputation terrifiante (James Caan) : profitant des ressources considérables de l'un d'entre eux, ils piègent la maison du vieillard pour lui faire croire à une hantise, et pour observer ses réactions. Mais les réactions du vieil homme sont étrangement calmes, et il semble dissimuler quelque chose de sinistre dans son sous-sol fermé à clef...

Un thriller pseudo-horrifique (le postulat de départ l'est, du moins) particulièrement basique, téléphoné et quelconque, qui déçoit tant sur la forme que sur le fond.

La forme, parce que le film est un mélange de found footage/caméras de surveillance au format assez laid, et de plans plus traditionnels et cinématographiques ; le fond, parce que le script se sabote lui-même, en tentant de mêler le found footage, justement, avec un procédural judiciaire absolument inutile (le récit n'est qu'un gros flashback utilisant les images des caméras comme preuves dans un procès, le tout étant raconté sous formes de chapitres qui n'apportent rien au film).

Résultat, non seulement les protagonistes adolescents sont antipathiques dès leur première apparition à l'écran, non seulement James Caan ne fait que le strict minimum, non seulement Anne Dudek est mal castée (elle ressemble plus à la grande sœur de l'adolescent qu'à sa mère), non seulement la structure est défaillante et peine à créer la moindre tension, mais en plus, quand arrive la fin du film, on a une énorme impression d'avoir vu un téléfilm Lifetime moralisateurcousu de fil blanc et sans intérêt. 

1.5/6 (la comparaison avec La Maison des Ténèbres, au postulat pas si différent que ça, est sans appel pour ce Good Neighbor)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 134 - Tricks & Treats 2016 : Films en vrac (2)

Publié le 6 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Télévision, Review, Fantastique, Horreur, Comédie, Anthologie, Romance, Jeunesse, Halloween

Halloween, c'est terminé, et pour conclure l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, un assortiment de critiques en vrac de tous les films dont je n'ai pas pu parler avant...

Les Sorcières d'Eastwick (The Witches of Eastwick - 1987) :

Alexandra (Cher), Jane (Susan Sarandon) et Sukie (Michelle Pfeiffer), trois amies vivant dans une petite ville tranquille de Nouvelle Angleterre, ne sont pas heureuses en amour : l'une est veuve, l'autre divorcée, et la troisième seule avec ses nombreux enfants. Jusqu'au jour où Daryl Van Horne (Jack Nicholson), un charismatique et richissime entrepreneur, arrive en ville, pour s'installer dans un manoir laissé à l'abandon. Rapidement, Daryl séduit les trois femmes, et leur fait découvrir l'étendue de ses pouvoirs... et des leurs. Mais Daryl cache un sombre secret...

Une comédie fantastique de 1987, adaptée d'un roman, et mise en images par George "Mad Max" Miller, qui a eu la bonne idée de laisser Jack Nicholson en roue libre, dans le rôle de Satan.

Ce dernier s'en donne donc à coeur joie, cabotine, passe de la folie à la rage à l'humour et à l'émotion en quelques secondes, et vole littéralement la vedette à ses trois co-stars, pourtant actrices confirmées, et pas des moindres.

Dans l'ensemble, le film n'a pas trop vieilli, hormis quelques incrustations bien voyantes (mais la créature finale est superbe, à défaut d'être longtemps à l'écran), et une durée un peu excessive de deux heures de film, là où 95-100 minutes auraient largement suffi.

Néanmoins, le tout se regarde sans trop de problèmes, la musique de John Williams est excellente, et les décors/paysages sont splendides. Sympathique, sans plus.

4/6

Wolf (1994) :

Will Randall (Jack Nicholson), éditeur discret au sein d'une maison de publication, est trahi par son protégé Stewart (James Spader), qui lui vole son poste, et a une aventure avec sa femme. Mais Will a récemment été mordu par un loup, alors qu'il circulait sur une route de montagne, et cette morsure a des effets surprenants : lentement, Will se transforme en loup-garou, et à mesure que cette métamorphose s'opère, l'employé de bureau reprend le contrôle de son existence, trouvant un soutien inattendu en la personne de Laura (Michelle Pfeiffer), la fille rebelle de son patron (Christopher Plummer).

Sept ans après Les Sorcières d'Eastwick, on retrouve ici Michelle Pfeiffer face à Jack Nicholson, dans un film de garous assez moyen, car signé Mike Nichols.

Forcément, quand on confie un tel métrage à un réalisateur plus connu pour ses drames et comédies urbaines/yuppies, il ne faut pas s'attendre à autre chose ; paradoxalement, cela dit, c'est la partie comédie urbaine qui fonctionne le mieux : la première moitié du film ressemble un peu à un Teen Wolf plus adulte, avec un Nicholson qui fait preuve de retenue et de quasi-sobriété, une Pfeiffer plus affirmée et volontaire (même si son personnage est assez creux, en fin de compte), et un rythme assez maîtrisé.

Bon, on n'évite pas une réalisation très plate, avec des effets assez datés (zooms, ralentis, répétition d'images) et un score d'Ennio Morricone totalement transparent (voire même médiocre quand arrivent les saxophones), mais dans l'ensemble, le film n'est alors pas désagréable.

Et puis plus le récit avance, plus il tire en longueur (125 minutes, tout de même), plus il bascule dans le film de genre, et plus il devient cliché et risible, culminant en un duel fauché entre Nicholson et Spader en mode garous hirsutes, et par une fin un peu trop baclée et ambiguë. En somme, une moitié de bon film, et une moitié à oublier rapidement.

3/6

Les Ensorceleuses (Practical Magic - 1998) :

Dernière génération d'une lignée de sorcières vivant sur une petite île du Massachusetts, Sally (Sandra Bullock) et Gillian (Nicole Kidman) Owens ne se ressemblent pas vraiment : l'une est brune et casanière, l'autre est rousse et aventureuse. Néanmoins, elles sont particulièrement unies, et ont été élevées par leurs tantes excentriques, Frances (Stockard Channing) et Bridget (Dianne Wiest) à la réputation sulfureuse au sein de leur petite ville côtière. Mais une malédiction hante la famille Owens, et condamne toutes ses femmes à être malheureuses en amour. Gillian, notamment, croise le chemin du brutal Jimmy (Goran Visnjic) qui, après une soirée très chaotique, est tué par les deux soeurs, en état de légitime défense. Les forces de la magie, cependant, ont d'autres idées en tête, et lorsque un enquêteur (Aidan Quinne) commence à s'intéresser à la famille Owens, la situation de cette dernière se complique drastiquement...

Une comédie fantastico-romantique adaptée d'un livre, et qui se regarde tranquillement, sans être particulièrement mémorable dans un sens ou dans l'autre : les paysages et décors sont très réussis et pittoresques, la distribution efficace, le score de remplacement de Silvestri est discret mais mélodieux, et les effets ne sont pas mauvais, d'autant que le tout ne se prend jamais trop au sérieux.

Cela dit, il y a un abus de montages et de chansons pops féminines (menées par Sheryl Crow), le film est bordélique au possible (énormément de changement de tonalité et de direction - horreur, comédie, romance, fantastique, drame, etc), et au final, c'est probablement trop girly pour parler à un autre public que celui pour lequel le film a été conçu.

3.25/6

La Mort Vous Va Si Bien (Death Becomes Her - 1992) :

Madeline Ashton (Meryl Streep), superstar hollywoodienne vaniteuse et sur le déclin, vole Ernest (Bruce Willis), le fiancé chirurgien d'Helen (Goldie Hawn), une amie peureuse et timide. Quatorze ans plus tard, après une dépression carabinée et une prise de poids considérable, Helen ressurgit dans la vie de Madeline et d'Ernest, métamorphosée et plus sexy que jamais. Décidée à lutter contre sa rivale prête à la tuer, et contre les ravages de l'âge, Madeline a alors recours aux services d'une mystérieuse sorcière (Isabella Rossellini), qui lui offre la vie et la jeunesse éternelle... à condition de prendre soin de son corps...

Une comédie surnaturelle macabre, décalée, mordante, et satirique, signée Robert Zemeckis, et dans laquelle le cast s'amuse très clairement, notamment ses deux interprètes féminines principales, qui font un duo de frenemies impayables et totalement détestables.

Un film dont je ne me lasse pas, qui n'a pas vraiment vieilli (le thème principal, de Silvestri, est toujours ludique et mémorable), et qui fonctionne toujours aussi bien aujourd'hui que lorsque je l'ai découvert, beaucoup plus jeune.

4.5/6

The Midnight Hour (1985) :

Le soir d'Halloween, dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre, un groupe de lycéens (Lee Montgomery, Dedee Pfeiffer, Peter DeLuise, Levar Burton et Shari Belafonte) organise un bal costumé, où tous les jeunes de la ville sont invités. Mais pour se trouver un costume, ils entrent par effraction dans le musée abandonné retraçant l'histoire de la ville, et découvrent là de vieux objets aux origines macabres : involontairement, ils réveillent alors l'esprit d'une sorcière maléfique, et avec elle, des hordes de créatures nocturnes et surnaturelles, qui fondent progressivement sur les habitants inconscients du danger.

Un téléfilm ABC de 1985 (disponible en VO sur Youtube) qui accuse son âge (le look des jeunes ; l'influence évidente et omniprésente de Thriller, sorti quelques années plus tôt ; le numéro musical et chorégraphié face caméra, à un quart d'heure de la fin !), tout en étant étrangement intemporel.

En effet, tout le film baigne dans une ambiance rétro-fifties/sixties, renforcée par son illustration musicale, par la voix d'un célèbre DJ radio qui rythme le métrage, et par l'intrigue secondaire de Phil (Montgomery), qui passe la soirée en compagnie de Sandy, une mystérieuse inconnue assez charmante (Jonna Lee), tout droit sortie des 50s/60s.

Et c'est justement cette intrigue secondaire qui fait que le film fonctionne en grande partie : car s'il ne semble jamais savoir sur quel pied danser - ça commence comme un film familial, ça continue comme un teen movie, puis une zombie comedy parodique, puis ça passe par de la romance, avant de basculer sur la fin dans l'horreur sérieuse - cela lui permet de rester toujours intéressant et surprenant, et de sauter de zombies en rut qui s'emballent dans un canapé, à des scènes plus sincères entre Phil et Sandy.

Bref, une assez bonne surprise, d'autant que le tout est plutôt bien joué : on retrouve pas mal de visages connus au casting, de Pfeiffer, DeLuise, Burton à Kurtwood Smith, Dick Van Patten, ou Kevin McCarthy, soit autant d'acteurs solides, qui donnent du naturel à un film pas très sérieux.

Alors oui, c'est daté, moyennement rythmé, un peu décousu, on sent que le script a été un peu charcuté (des scènes ou des personnages ne débouchent sur rien) et c'est loin d'être un classique, mais je n'en attendais absolument rien, et finalement, avec cette ambiance d'Halloween en Nouvelle Angleterre, je lui mets un sympathique

3.5/6

Aux Portes du Cauchemar (R. L. Stine's The Nightmare Room - 2001-2002) :

Unique saison de cette anthologie adaptée d'une collection de romans écrits par R.L. Stine, collection à la durée de vie toute aussi brève que son adaptation. The Nightmare Room a été diffusée en 2001 sur Kids' WB, un choix assez paradoxal vue l'orientation plus adolescente du programme, mais l'intention, avec ce show, étant clairement de reproduire le succès de Chair de Poule (terminée en 1998), ce n'est pas forcément surprenant.

En l'état, donc, une série de 13x20 minutes, avec énormément de visages familiers (notamment de l'écurie Disney) parmi les jeunes acteurs, un budget assez limité, et une narration en voix-off ultra-sérieuse d'un pseudo R.L. Stine (interprété par l'Oncle Phil du Prince de Bel-Air) qui se prend pour Rod Serling.

1x01 - "Don't Forget Me" - Adapté de R.L. Stine
Après la découverte de fissures étranges dans le sous-sol de leur nouvelle maison, Danielle (Amanda Bynes) s'aperçoit que son frère s'efface de sa mémoire... comme la plupart des enfants ayant vécu là avant eux.
Pas désagréable, en plus d'être plutôt honorablement joué par Bynes (bien avant qu'elle ne sombre dans les excès et ne disparaisse totalement de la carte), qui à l'époque était encore une actrice à potentiel. Cela dit, le script est un peu décousu, notamment à cause de péripéties totalement inutiles (l'hypnose).

1x02 - "Scareful What you wish for"
Dylan (Shia LaBeouf) va fêter son 14ème anniversaire, et pour ce faire, il se débarrasse de ses jouets d'enfance, au nombre desquels une poupée reçue des années plus tôt. Mais bien vite, un nouvel élève (Dylan & Cole Sprouse) se présente à l'école, exigeant de devenir l'ami de Dylan, et se vengeant sur ses amis (Tania Raymonde, Marcus T. Paulk) de manière surnaturelle.
Plutôt réussi, celui-là, avec une métaphore sympathique du passage à l'âge adulte, et une interprétation très solide de Shia (qui est un bon acteur, avant d'être un mec totalement barré).

1x03 - "The Howler" - Adapté de R.L. Stine
Trois enfants (Cara DeLizia, Jeremy Ray Valdez, Jermaine Williams) découvrent une machine étrange leur permettant d'entrer en contact avec le monde des esprits... esprits qui n'ont qu'une envie : posséder le corps des vivants.
Un script basique et relativement efficace, malgré une résolution totalement faiblarde, un Robert Englund qui ne sert à rien, et de jeunes acteurs qui surjouent dès qu'ils sont possédés. 

1x04 - "Tangled Web"
Josh (Justin Berfield) passe son temps à mentir, mais lorsqu'un instituteur remplaçant (David Carradine) arrive en ville, et choisit de le croire, Josh découvre rapidement que tous ses mensonges deviennent réalité.
Clairement l'épisode qui ressemble le plus à un Chair de Poule basique et enfantin, avec le grand frère de Malcolm en protagoniste, la soeur de Kaley Cuoco en meilleure amie, et Sting & David Naughton dans des petits rôles. Classique, mais plutôt amusant, rythmé et bien mené. 
 
1x05 - "Fear Games" - Adapté de R.L. Stine
Un groupe d'adolescents arrive sur une île reculée, pour participer à un jeu de tv-réalité façon Survivor. Mais bien vite, des phénomènes paranormaux se produisent.
Globalement assez mauvais, très daté, avec une distribution assez insipide remplie de jeunes acteurs en débardeurs moulants, et une Tippi Hedren qui ne sert à rien. 
 
1x06 - "School Spirit"
Un groupe de lycéens (au nombre desquels Madeline Zima et Keiko Agena) se retrouvent collés, sous la supervision de Mr Langley (James Karen), un enseignant à la réputation sinistre... et qui est mort depuis quatre ans.
Très moyen, se limite à un quasi-slasher basique, avec des lycéens qui courent dans une école plongée dans le noir. Bof. 

1x07 - "Full Moon Halloween" - Adapté de R.L. Stine
Le groupe de lycéens de l'épisode précédent se retrouve chez l'un d'entre eux pour Halloween, alors qu'un loup-garou sème la terreur dans le voisinage...
Un postulat assez sympathique, mais qui mange à tous les râteliers, entre maison hantée d'Halloween, loup-garou, tribules/gremlins à rattraper avant qu'ils ne sèment le chaos, et twist de fin télégraphié au possible. À peu près le même intérêt que l'épisode précédent, en fait. 

1x08 - "Four Eyes"
Lorsqu'il chausse ses nouvelles lunettes pour la première fois, Jeremy (Josh Zuckerman) découvre que le monde est envahi d'extraterrestres se préparant à conquérir la planète ; paniqué, il ne peut compter que sur sa meilleure amie (Lynsey Bartilson)...
Un bon gros remake d'Invasion Los Angeles, à la mode adolescente, typiquement Chair de Poule, avec en prime John C. McGinley en opticien. Pas désagréable, mais déjà vu, gentiment surjoué, et surtout tellement prévisible que ça en devient agaçant. 

1x09 - "Locker 13" - Adapté de R.L. Stine
Lorsqu'on lui attribue le vestiaire numéro 13, Luke (Brandon Gilberstadt), un adolescent superstitieux, est plus qu'inquiet. Mais dans ce vestiaire, il découvre un pendentif enchanté, qui lui apporte chance et bonheur... jusqu'à ce que le propriétaire du pendentif (Angus Scrimm) lui explique le prix à payer pour toute cette chance.
Avec aussi Ken Foree dans un petit rôle. Pas très palpitant, notamment parce que Scrimm est en pilotage automatique, et que la distribution, les personnages et les enjeux ne sont pas très intéressants. 

1x10 - "Dear Diary, I'm Dead" - Adapté de R.L. Stine
Alex (Drake Bell) découvre un jour un journal qui semble prédire le futur. Mais lorsqu'il décide de commencer à exploiter cet objet pour son gain personnel, les choses se compliquent, notamment lorsque le journal prédit sa mort...
Avec Brenda Song, "Ted" de Scrubs et "Wallace" de Veronica Mars dans des petits rôles. Plutôt sympatoche, dans le genre, bien qu'un peu maladroit çà et là (la toute fin, notamment, est de trop). 

1x11 - "My Name is Evil" - Adapté de R.L. Stine
Maudit par une bohémienne, Morgan (Marco Gould), un lycéen bien sous tous rapports et très gentil, devient soudain un paria à l'école lorsqu'il semble développer des pouvoirs étranges, qui se manifestent en réponse à ses pulsions négatives. Mais la jolie et manipulatrice Kristin (Kaley Cuoco) n'est peut être pas étrangère à cette situation...
Un récit à la structure assez moyenne (sauvée par le rebondissement final, prévisible mais réussi), à l'interprétation guère mémorable (Cuoco est un cliché sur pattes), et à la réalisation relativement médiocre (à base de ralentis et de plans serrés de travers à gogo). Mais c'est regardable.

1x12-13 - "Camp Nowhere pt.1 & 2" - Adapté de R.L. Stine
Un groupe d'adolescents (parmi lesquels Allison Mack et Sam Jones III) en camp de vacances va passer un peu de temps dans l'un des chalets d'un autre camp abandonné, réputé pour être hanté par des esprits indiens maléfiques... et ils se retrouvent transportés dans le temps et l'espace.
Un épisode en deux parties qui joue beaucoup la carte du meublage, notamment dans sa première partie, qui est, aux 3/4, un gros canular assez pataud et maladroit dans sa mise en image (plus kitchouille qu'efficace), et dans son écriture. La suite, une fois le déplacement temporel effectué, est nettement plus sympathique, et fortement aidée par la présence d'un bon paquet de visages familiers et attachants au fil de ces deux épisodes (outre "Chloe" et "Pete" de Smallville, on a aussi "Le Loup-Garou du Campus", "Topanga", "Malcolm"...). Mais on reste tout de même dans une production télévisée assez laborieuse, et plutôt inégale au niveau de l'interprétation et de la production (j'ai ri en entendant la virgule musicale de Koh Lanta à la flûte de pan, lorsque les esprits indiens apparaissent).

Une anthologie jeunesse très très moyenne, qui a pour seul véritable avantage, par rapport à Chair de Poule, d'avoir une distribution un peu plus âgée (à l'interprétation logiquement meilleure), et un public-cible à l'identique. Mais bon, après, tout cela reste toujours particulièrement dérivatif, notamment de Fais-moi Peur, diffusé plus de dix ans plus tôt.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 106 - Ma Sorcière Bien-Aimée (2005)

Publié le 28 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Comédie, Romance

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Ma Sorcière Bien-Aimée (Bewitched) :

Alors que sa carrière bat de l'aile, Jack Wyatt (Will Ferrell), un acteur hollywoodien, accepte de devenir la star de l'adaptation cinématographique de la série télévisée Ma Sorcière Bien-Aimée. Insistant pour qu'une inconnue soit engagée dans le rôle de Samantha, Jack obtient que la production embauche la belle Isabel Bigelow (Nicole Kidman)... qui s'avère être, en réalité, une sorcière !

Une adaptation interminable, jamais drôle, qui tente de jouer la carte de la méta-discussion autour de la série originelle, sans jamais parvenir à en émuler le charme, le pétillant, ou la légèreté.

D'autant plus que Will Ferrell en fait trois tonnes, au point d'en être insupportable ; je suppose que si l'on n'est pas familier de la série des années 60, ça peut faire illusion, et encore...

Une chose est sûre, depuis 2005, j'attends que quelqu'un ait la présence d'esprit de faire un vrai remake moderne du show avec Joanna Garcia et quelqu'un comme le fils Hanks dans les rôles principaux... mais je crois que je peux encore attendre longtemps.

0.75 pour Steve Carrell, parfait en Oncle Alfred, et pour Stephen Colbert.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 55 - Crimson Peak (2015)

Publié le 11 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Fantastique, Romance, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Crimson Peak :

Bien décidé à devenir romancière, Edith Cushing (Mia Wasikowska) lutte contre les habitudes oppressantes de la société victorienne. Un jour, elle croise le chemin de Thomas Sharpe (Tom Hiddleston), un noble ténébreux et sans le sou, qui la fait tomber sous son charme. À la mort de son père, après avoir hérité de toute sa fortune, Edith décide alors d'épouser Thomas, et d'aller vivre avec lui dans son manoir, Crimson Peak, perdu au milieu de la lande anglaise. Là, elle doit apprendre à composer avec Lucille (Jessica Chastain), la soeur possessive et sinistre de Thomas, qui partage avec eux l'immense bâtisse délabrée... mais bien vite, des esprits menaçants apparaissent à Edith, qui finit par découvrir les secrets de Crimson Peak...

Grosse déception.

J'en attendais beaucoup, de ce Crimson Peak, et ce même si j'avais revu à la baisse mes attentes après Pacific Rim... mais non. À force de jongler avec 35 projets de films et de séries en simultané, Guillermo finit par produire des scripts assez faibles, et surtout beaucoup trop référentiels.

C'est pourtant ici évident, dès le nom du personnage principal : Cushing. On devine aussitôt que tout le métrage va donner dans l'hommage et dans le fanservice au genre de l'horreur gothique, mais aussi qu'il va le faire sans la moindre finesse ou subtilité. Et donc on se retrouve, avec ce Crimson Peak, avec un superbe livre d'images (le film s'ouvre sur "Crimson Peak", un roman dont on tourne les pages) malheureusement totalement creux et cousu de fil blanc.

Superbe, car il est impossible de nier que la direction artistique est réussie : tout est chatoyant, chargé, travaillé, somptueux, avec des constrastes de couleurs et de textures particulièrement vibrantes, bref, c'est splendide, même si ça frôle régulièrement l'overdose... et que ça souligne d'autant plus le vide abyssal du récit.

Un récit qui, sous couvert d'hommage, accumule tous les poncifs du genre, et les ressert sans la moindre imagination, d'une manière particulièrement prévisible et télégraphiée (seul point original, l'utilisation de la glaise rouge sang comme d'un des éléments fondateurs du récit. Mais c'est peu).

C'est bien simple, le spectateur a toujours 30 minutes d'avance sur tous les rebondissements du récit ; pire encore : malgré sa volonté d'être un hommage à un genre que Del Toro adore, le film échoue à être un film d'horreur effrayant et/ou une romance gothique convaincante.

Ainsi, l'horreur ne fonctionne pas vraiment : les fantômes, s'ils sont très réussis visuellement, ne servent pas à grand chose, et n'apparaissent que trop rarement pour réussir à instaurer la moindre tension (d'autant plus que leur présence souligne un problème du récit : si tous les morts parlent à Edith pour la prévenir... pourquoi est-ce que son père n'apparaît pas pour lui révéler l'identité de son assassin ? Mais peu importe). On devine de toute façon très rapidement que ces "fantômes du passé" sont finalement assez inoffensifs, ce qui affaiblit considérablement le quota angoisse du film.

Quant à la romance... disons que Wasikowska est loin d'être une actrice très charismatique (déjà dans Alice, c'était le cas) et qu'elle a très peu d'alchimie avec Hiddleston (et encore moins avec Charlie Dunham, affreusement insipide). Résultat : on ne croit jamais vraiment à cette romance soudaine, et aux liens qui se tissent entre l'héroïne et le mystérieux Thomas Sharpe (pourtant, Hiddleston fait de son mieux).

Le script ne fait d'ailleurs pas de cadeau à ces deux caractéristiques essentielles du film : en ouvrant par un flash-forward montrant la fin du métrage, tout suspense quand au sort d'Edith est aussitôt levé ; en enchaînant par une apparition fantômatique qui prévient Edith de ne pas se rendre à Crimson Peak, toute menace inhérente aux fantômes est levée ; et en continuant avec plus d'une demi-heure de mise en place avant d'arriver au manoir, toute tension narrative est anesthésiée, malgré un meurtre sanglant pas forcément désagréable, et qui insuffle enfin un peu de vie et de mouvement au récit.

Cette tendance de Crimson Peak à abattre ses cartes bien trop tôt téléphone par ailleurs d'autres rebondissements ultérieurs : les messes basses sinistres du frère et de la soeur, certaines allusions qui mettront la puce à l'oreille des spectacteurs avisés ("nous n'avions pas le droit de trainer dans le manoir, mon frère et moi ; nous étions confinés au grenier" = référence directe à V.C. Andrews et à ses Fleurs Captives), la symbolique assez pataude de certaines scènes...

Et puis il y a aussi le problème Jessica Chastain. Une Jessica Chastain, ici dans le rôle de la soeur étrange et possessive, qui dès sa première apparition est tout en regards sinistres et en biais, et en jalousie évidente. Un manque de subtilité dans l'interprétation qui, combiné à une coloration capillaire assez artificielle, place d'office le personnage dans le registre de la grosse caricature pas très convaincante d'une antagoniste louche et meurtrière.

Un registre dans lequel Chastain sombre totalement dans le dernier quart du film, lorsqu'elle bascule en mode psychopathe, avec un hachoir à viande géant dans les mains : pendant quelques minutes, le film en devient presque une comédie d'horreur, dans laquelle tout le monde se poignarde en surjouant affreusement.

Bref, un script prévisible au possible, qui peine à imposer une montée en puissance, un semblant de tension, ou même de la romance ; une distribution assez fade à mon goût ; un argument fantastique finalement superflu ; et une symbolique assez pataude. De quoi mériter une note assez calamiteuse... s'il n'y avait cet aspect technique et visuel, chatoyant et franchement réussi, qui sauve les meubles, et assure la moyenne.

Un petit 3/6 (malgré, encore une fois, une déception de taille ; resaisis-toi, Guillermo !)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 18 - Orgueil et Préjugés et Zombies (2015)

Publié le 27 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Histoire, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Orgueil et Préjugés et Zombies (Pride and Prejudice and Zombies) :

Dans un 19è siècle alternatif, une épidémie étrange et inexpliquée transforme les morts en zombies contagieux, et oblige toute la population à prendre les armes, et à apprendre à se battre. Ainsi, Elizabeth (Lily James), l'une des filles de la famille Bennet et une combattante fière et aguerrie, croise le chemin du ténébreux et arrogant Mr. Darcy (Sam Riley) : elle ne lui est pas insensible, mais son comportement l'horripile... jusqu'à ce que le duo soit embarqué côte à côte dans un combat sans merci contre l'armée des morts, qui menace de conquérir tout le pays...

À la base, le problème d'un pastiche tel que Pride & Prejudice & Zombies, c'est que le succès littéraire de l'oeuvre était principalement dû au caractère particulièrement passionné du fandom de Jane Austen, et à la mode des zombies, deux univers radicalement différents, mais qui partageaient un point commun : les fans d'Austen, comme ceux des zombies, sont prêts à acheter tout et n'importe quoi qui appartienne à leur domaine de prédilection.

La combinaison était donc irrésistible, avec les fans de Jane Austen qui achetaient le livre, puis le prêtaient à leurs compagnons ou à leurs amis masculins (avec le prétexte du "il y a des zombies"), ou vice-versa avec les fans de zombies, et leurs proches de sexe féminin, plus portées sur le côté "drame romantique en costume".

Malheureusement, au cinéma, tout n'est pas aussi simple, et le concept y souffre d'un problème très prévisible : si l'on n'est pas du tout familier de (et intéressé par) l'oeuvre de Jane Austen, on s'y ennuie cordialement. Car malgré un ton relativement léger, et l'insertion des zombies dans cet univers, force est d'avouer que c'est clairement le livre d'Austen qui se taille la part du lion.

Ce qui impose des handicaps certains au métrage : non seulement les zombies sont absolument anecdotiques (ils ne sont jamais menaçants, effrayants, ou dangereux, puisqu'ils se font tuer par paquets de douze par des héros nonchalants et surentraînés), mais en plus, le récit ne prend jamais la peine de développer ses personnages, comptant sur la familiarité du spectateur avec l'oeuvre originale pour combler les trous.

Résultat, hormis les deux ou trois personnages principaux (et les personnages ouvertement comiques, pour lesquels ce sont leurs interprètes - Sally Phillips et Matt Smith - qui font tout le travail), tous les autres protagonistes sont des personnages-fonctions totalement transparents (les soeurs Bennet, notamment, sont quasiment interchangeables) pas aidés par un casting peu inspiré, surtout du côté masculin (où c'est comme si tout le monde, de Darcy à sa nemesis, faisait un concours d'insipidité).

En résumé, on regarde le tout de manière très très passive, en attendant vaguement les attaques de zombies pour retrouver un semblant d'intérêt, et en soupirant devant les quelques bonnes idées gâchées par des rebondissements prévisibles, ou par un script qui préfère les laisser en friche et inexploitées.

Et pourtant... je n'ai pas détesté. La bande originale est honorable, c'est globalement bien joué, les effets sont généralement réussis, et hormis quelques moments un peu trop forcés et poseurs dans la mise en images, le tout reste assez fonctionnel et regardable.

Je suppose que c'est déjà bien, compte tenu du concept de base (et ce n'est ni pire, ni meilleur que Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires, adapté du même auteur, Seth Grahame-Smith).

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #405 : You're so Cupid ! (2010)

Publié le 15 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la distance ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

You're so Cupid ! :

Soeurs jumelles radicalement différentes l'une de l'autre, Emma (Danielle Chuchran) et Lilly (Caitlyn E.J. Meyer) adorent jouer les entremetteuses, et sont particulièrement douées dans ce domaine. Sans surprise, car elles sont en réalité les filles de Cupidon, devenu mortel et ayant adopté l'identité de Daniel Valentine (Brian Krause) pour épouser leur mère Audrey (Lauren Holly). Malheureusement, Daniel et Audrey sont désormais séparés, et leurs filles ignorent tout de leurs origines surnaturelles... jusqu'à ce que Connor (Jeremy Sumpter) arrive au lycée, et que les deux adolescentes tombent amoureuses de lui. Cela va réveiller chez elles une jalousie insoupçonnée, ainsi que des pouvoirs étranges, qu'elles ne contrôlent pas vraiment...

Un long-métrage indépendant qui se retrouve un peu le cul entre deux chaises, n'assumant jamais vraiment son postulat fantastique (l'explication des parents au sujet de la véritable nature de Daniel n'arrive qu'au bout d'une heure), et souffrant d'une mise en place assez longuette (25 minutes avant que les deux soeurs ne croisent Connor).

Dommage, parce que le tout se regarde tranquillement, principalement grâce à une distribution sympathique (Brian Krause reprend quasiment son personnage de Charmed ; bémol sur Lauren Holly, pas toujours très juste), et que le tout s'avère sans prétention dans le registre comédie romantique/familiale.

Mieux structuré, avec un score moins dérivatif, et une Audrey plus attachante, ça aurait pu donner un petit 3.5/6. Là, en l'état, ça n'atteint pas la moyenne.

2.75/6 (dont 0.5 pour Danielle)

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Un film, un jour (ou presque) #396 : Arrêtez ce Mariage ! (2016)

Publié le 2 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Romance, Hallmark, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Arrêtez ce Mariage ! (Stop The Wedding) :

Anna (Rachel Boston), une jeune avocate carriériste, apprend un beau jour que sa tante Belle (Lini Evans), qui l'a élevée, vient de décider subitement d'épouser son nouveau voisin, le célèbre acteur Sean Castleberry (Alan Thicke), à la réputation de tombeur invétéré, et aux trois divorces retentissants. Lorsqu'elle arrive chez sa tante, cependant, elle tombe sur Clay (Niall Matte), le fils médecin de l'acteur, lui aussi bien décidé à mettre un terme à cette mascarade. Malgré leurs rapports tendus, les deux célibataires vont alors faire cause commune, et tenter de convaincre leurs parents de ne pas se préciter ainsi dans un mariage éclair...

Encore un titre naze pour ce téléfilm Hallmark, mais cette fois-ci, le titre est hérité du livre dont le métrage est l'adaptation, donc la chaîne a une excuse.

Et d'ailleurs, Stop The Wedding fait illusion, pendant un moment : la mise en place prend confortablement son temps, Niall Matte et Rachel Boston sont sympathiques, et ont une bonne alchimie, il y a un caméo de Teryl Rothery, et le récit conserve un rythme suffisant... et puis, en cours de route, le film s'égare, part dans de multiples directions (Vegas !?), révèle ses faiblesses (au nombre desquelles des personnages principaux un peu capillotractés - tous les deux orphelins de mère, tous les deux malheureux en amour, et victime d'un/e partenaire peu regardant/e - et un Alan Thicke assez médiocre, qui a redoublé platement la moitié de ses répliques en studio), et finit par n'intéresser que partiellement, ce qui est assez dommage.

Un peu comme la majorité des films du printemps 2016, Stop the Wedding finit par être regardable, sans plus, et par reposer entièrement sur l'alchimie de son duo principal.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #393 : 10 Years (2011)

Publié le 30 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

10 Ans (10 Years) :

À l'occasion des dix ans de leur promotion de lycée, tout un groupe d'amis (Channing Tatum, Justin Long, Kate Mara, Chris Pratt, Ari Graynor, Oscar Isaac, Max Minghella, Scott Porter, Brian Geraghty, Anthony Mackie, Lynn Collins, Kelly Noonan, Rosario Dawson...) et leurs compagnes et compagnons respectifs (Jenna Dewan, Eiko Nijo, Ron Livingston, Aubrey Plaza...) se retrouve pour faire la fête, et renouer les uns avec les autres : l'occasion de faire le point sur leurs vies respectives, sur leurs carrières, leurs amours, etc...

Une dramédie romantique assez bien menée, et dont la force principale est cette distribution réussie de bout en bout, avec d'innombrables visages familiers et sympathiques, qui rendent aussitôt ces personnages plutôt attachants.

Le script, lui, est assez classique - occasions manquées, sentiments inavoués, vies ratées, excuses à faire, etc - et aurait mérité d'être amputé d'une dizaine de minutes, mais dans l'absolu, le tout reste  sincère et très regardable, à défaut d'être forcément impérissable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #390 : Coup de Foudre avec une Star (2016)

Publié le 25 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Coup de Foudre avec une Star (Date With Love) :

David (Quinn Lord), un jeune lycéen, n'a personne pour aller au bal de sa promotion. Désespéré, il copie alors les vers d'un poème écrit par son instituteur, Mr. Walsh (Andrew W. Walker), et publie une vidéo en ligne, demandant à une star hollywoodienne de l'accompagner au bal. Justement en pleine crise de relations publiques, Alex (Shenae Grimes-Beech), la star en question, accepte aussitôt, mais lorsqu'elle croise le chemin de Mr. Walsh, son coeur s'emballe...

Rom-com Hallmark diffusée fin mai dernier, et qui étrangement, ressemble presque plus à un script de Disney-com qu'à un téléfilm habituel Hallmark : entre l'ouverture du film sur l'ado et sa meilleure copine (Bailee Madison) qu'il ne remarque pas, toutes les références aux teen movies des 80s (rien que l'école s'appelle John Hughes High School), le fait que tout tourne autour des deux adolescents, et se déroule dans un lycée, etc, on est vraiment en grande partie dans de la teen comedy assez balisée, mais pas forcément désagréable.

Sauf que c'est une teen comedy qui, en plus, doit accommoder les clichés de la romance made in Hallmark, en se concentrant plus que de mesure (mais pas forcément totalement assez) sur les deux adultes de service. Shenae Grimes-Beech et Andrew Walker (deux nouveaux favoris de la chaîne, visiblement, déjà là lors de la saison de Noël dernier, avec le très moyen Christmas Incorporated  et le déjà un peu meilleur Dashing Through The Snow) ont une alchimie convaincante, leurs personnages ne sont pas trop mal écrits, mais on n'évite malheureusement pas le gros cliché du quiproquo de troisième acte, tellement habituel et usé qu'il en est agaçant.

Au final, une rom-com mâtinée de teen-com, qui n'est pas forcément suffisamment l'une ou l'autre, et se retrouve un peu le fessier entre deux chaises... sans que ça ne soit forcément très dommageable au final, puisque ça change un peu de la routine. Un peu.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #381 : Quand la demoiselle d’honneur s’en mêle (2016)

Publié le 12 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Quand la demoiselle d’honneur s’en mêle (Wedding Bells) :

Lorsque des problèmes financiers remettent en question le mariage de Amy et James (Tammy Gillis et Christopher Russell), Molly (Danica McKellar) et Nick (Kavan Smith), respectivement demoiselle et garçon d'honneur, décident de tout faire pour trouver une solution. Le duo - que pourtant tout sépare - choisit alors de remettre en état l'auberge autrefois tenue par le père acariâtre de Nick, Charlie (Bruce Boxleitner), pour en faire le lieu de la cérémonie. Mais progressivement, alors que Molly et Nick apprennent à se connaître, ils se rapprochent de plus en plus...

Du bon et du moins bon dans cette comédie romantique Hallmark de juin dernier.

Le bon, c'est Danica McKellar, attachante comme toujours, et dont le duo avec Kavan Smith fonctionne plutôt bien (Kavan s'empâte un peu et sa coupe de cheveux est ratée, mais il a une nonchalance qui se marie bien avec l'énergie de McKellar) ; c'est aussi la relation entre Nick et son père, assez touchante, et bien interprétée ; et c'est enfin l'environnement où se déroule le métrage, une jolie ferme/auberge verdoyante, qui fait un décor tout à fait charmant.

Le moins bon, c'est le titre ultra-banal et générique ; c'est le couple d'amis, insipide et même assez agaçant ; c'est le scénario un peu baclé sur la fin, avec demande en mariage et cérémonie précipitées ; c'est enfin le script dans sa globalité, un peu trop forcé et capillotracté pour vraiment fonctionner et paraître crédible.

Bref, des qualités et des défauts, mais le tout parvient néanmoins à être suffisamment enlevé pour ne pas ennuyer, d'autant que son couple principal est assez sympathique.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #378 : The Decoy Bride (2011)

Publié le 9 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Comédie, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Decoy Bride :

Traqués par les paparazzis, l'actrice Lara Tyler (Alice Eve) et son fiancé, l'auteur James Arber (David Tennant) ne parviennent pas à se marier en paix. C'est alors que leurs publicistes ont une idée : tenir le mariage sur l'île de Hegg, en Écosse, lieu où se déroule l'action du best-seller de James. Sur place, ils engagent alors Katie (Kelly MacDonald), une fille du pays récemment rentrée chez elle après une rupture douloureuse, pour faire semblant d'épouser James, et mener les paparazzis sur une fausse piste. Mais les quiproquos s'enchaînent, et bien vite, c'est toute l'attention de l'Angleterre qui se pose sur cette petite île perdue...

Une comédie romantique anglaise à la distribution particulièrement sympathique (mentionnons aussi Dylan Moran et Sally Phillips, entre autres), et aux décors naturels de toute beauté, qui rendent le tout éminemment regardable.

Après, il faut bien avouer que le récit est très moyennement rythmé, un peu décousu et chaotique, et que les personnages sont assez basiques et génériques.

Néanmoins, une rom-com dans laquelle la "rivale" de l'héroïne n'est pas une mégère insupportable bourrée de défauts, mais bien une fille sympa, jolie, et talentueuse, c'est rafraîchissant... et puis bon, j'ai un énorme faible pour l'accent de Kelly MacDonald, donc...

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #373 : Pour l'Amour de Rose (2016)

Publié le 2 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Pour l'Amour de Rose (Tulips in Spring) :

Jeune designeuse d'intérieur sur le point de décrocher un contrat juteux, Rose (Fiona Gubelmann) est cependant contrainte de mettre son métier et son petit ami de côté pour rentrer dans sa ville natale, où ses parents (Iris Quinn et Kevin McNulty) sont sur le point de perdre la ferme de tulipes familiale, suite à un accident du chef de famille. Avec l'aide de Tom (Lucas Bryant), un jeune collègue de son père, Rose va alors tenter de remettre la ferme d'aplomb, sans cesser de jongler, en parallèle, avec sa vie de citadine.

Une comédie romantique Hallmark d'apparence banale, mais qui en fait n'est pas vraiment une comédie romantique typique de la chaîne, puisque les vrais enjeux et le vrai sujet du métrage sont l'avenir de la ferme de tulipes, et celui de l'héroïne.

La relation amoureuse passe ainsi clairement à l'arrière-plan, et évite par ailleurs bon nombre des clichés du genre : la rivale professionnelle (Aliyah O'Brien) n'est jamais une concurrente sérieuse dans le coeur de Tom ; le compagnon de Rose n'est ni infidèle ni un goujat, et leur rupture se fait à l'amiable, d'un commun accord ; il n'y a pas de quiproquo ou de malentendu entre Rose et Tom aux 3/4 du film ; il n'y a pas de mariage soudain en fin de récit... bref, sur le plan de la romance, c'est plutôt en mode mineur, et c'est particulièrement rafraîchissant.

D'autant plus que Fiona Gubelmann (qui est pétillante, attachante et, je l'espère, réapparaîtra dans des films de ce genre) et Lucas Bryant n'ont qu'une alchimie très en retrait, ce qui aurait pu être un défaut dans un autre film, mais ne pose pas trop de problèmes ici.

Après, une fois dépourvu de toute réelle tension romantique, il faut bien avouer que le reste du script n'est pas pour autant particulièrement passionnant ou captivant, et traîne un peu la patte jusqu'au dénouement très prévisible.

Néanmoins, entre le côté romantique mis en sourdine, l'héroïne sympathique au possible, et les décors fleuris particulièrement lumineux et printaniers, Tulips in Spring se démarque un peu de la norme des films Hallmark. Un peu.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #370 : Just Before I Go (2014)

Publié le 28 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Just Before I Go :

Déprimé, divorcé, et sans avenir, Ted (Seann William Scott) a pris la décision d'en terminer. Mais avant cela, il veut régler ses comptes avec son passé, et retourne dans sa ville natale, pour se confronter à sa famille (Garret Dillahunt, Kate Walsh, Kyle Gallner, Connie Stevens), à ses anciens rivaux (Rob Riggle) et à son amour d'enfance inavoué (Mackenzie Marsh). Bien vite, cependant, il s'aperçoit que la vie est compliquée pour tout le monde, et lorsqu'il fait la rencontre de Greta (Olivia Thirlby), ses plans s'en trouvent chamboulés...

Premier vrai long métrage de Courteney Cox (après un téléfilm Lifetime), cette dramédie souffre d'un ton qu'on pourrait charitablement qualifier d'"éparpillé" ; autrement dit, le film passe constamment de la comédie noire, au drame relationnel, en passant par le mélodrame, la comédie romantique, la farce, la dépression, la vulgarité, l'humour potache à base de bites et d'érections, le discours sérieux sur l'homosexualité, sur le harcèlement scolaire, sur les mariages malheureux, sur le suicide, etc, etc, etc, sans jamais parvenir à rendre le tout homogène.

Et ce déséquilibre constant fait que le film est vraiment inégal, certains passages comiques ultra-lourds sapant totalement les moments plus sincères les précédents, et vice-versa.

D'ailleurs, le message du film est à l'identique, semblant parfois donner dans le "ta vie est pourrie, tu n'as plus aucun espoir, tu es en dépression et tu veux te suicider ? Arrête de te plaindre, il y a toujours pire que toi, et en plus, si tu te tues, tes proches seront tristes : tu ne veux pas leur pourrir encore plus la vie, n'est-ce pas ?", ce qui est, au mieux, une approche assez maladroite de la dépression et du suicide, surtout dans le cadre d'un récit aussi capillotracté, avec happy end obligatoire.

En somme, un métrage qui laisse un peu sur sa faim, ce qui est d'autant plus dommage que la distribution est composée de nombreux visages familiers et sympathiques, qui jouent bien, et que c'est assez bien filmé par Cox.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #366 : Le Prince de Minuit (2014)

Publié le 22 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Prince de Minuit (Midnight Masquerade) :

Lorsqu'Elyse Samford (Autumn Reeser) hérite de la compagnie familiale, Samford Candy, elle ne se doute pas qu'elle va devoir aussitôt s'engager dans un procès pour contrefaçon de marque. Elle a alors recours au cabinet Higgins & sons, dirigé par Carter Higgins (Chris Gillett) et ses deux fils arrogants (Damon Runyan & Danny Smith). Là, travaille aussi le séduisant Rob Carelli (Christopher Russell), un jeune avocat balbutiant et hésitant, exploité par ses supérieurs : il tombe aussitôt sous le charme d'Elyse, mais cette rencontre ne se concrétise réellement que durant le bal d'Halloween, lorsque Rob, déguisé en prince masqué, séduit la belle femme d'affaires. Mais Elyse ignore tout de sa véritable identité, ainsi que du complot ourdi par les Higgins afin de la déposséder de son entreprise...

Un téléfilm Hallmark vaguement d'Halloween (quelques décorations + se déroule au mois d'octobre), mais qui en fait se contente de refaire (explicitement, en le citant à deux ou trois reprises dans les dialogues) Cendrillon en inversant les sexes, et en entourant le tout d'une histoire d'avocats véreux pas très intéressante.

Mais à la limite, tout ceci aurait pu fonctionner plus ou moins bien (d'ailleurs, la distribution secondaire est sympathique, il y a Richard Burgi, Helen Colliander est sympa, et le héros a trois collègues ethniques, explosant ainsi les records de la chaîne :p) si le couple principal était attachant.

Or Autumn Reeser est un peu trop en retrait en femme d'affaires sérieuse, et surtout, Chris Russell pose le même problème dans ce rôle que dans La Star de Noël ou dans le plus récent Merry Matrimony : il sonne faux de bout en bout. Et c'est à la fois son interprétation (il tente de nous faire un Clark Kent-bis timide et balbutiant, mais surjoue assez régulièrement, notamment dans ses plans de réaction) et son physique (coupe de cheveux improbable et gominée, bronzage et maquillage peu naturels, menton taillé à la serpe et dentition ultra-brite) qui donnent cette impression d'artificialité constante, malgré les efforts de l'acteur.

Pas grande alchimie dans ce couple principal, donc, et un téléfilm plombé par une musique synthétique fauchée et envahissante, qui n'aide pas à donner de l'intérêt à un postulat pourtant potentiellement intéressant.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #351 : Whiskey Tango Foxtrot (2016)

Publié le 1 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Whiskey Tango Foxtrot :

Alors que les USA s'engagent de nouveau en Irak, en 2002, Kim Baker (Tina Fey) journaliste américaine désenchantée et malheureuse, est envoyée en Afghanistan malgré son inexpérience totale du terrain. Là, elle rencontre la seule autre femme reporter de terrain (Margot Robbie), sympathise avec son correspondant local Fahim (Christopher Abbott), et finit par tomber sous le charme de Iain (Martin Freeman), un photographe écossais à la réputation désastreuse...

Un film vraiment inégal et frustrant, tant il tente d'être tout et son contraire au cours de ses deux heures (une durée inutile, au vu du récit), et n'y parvient que très très épisodiquement.

Outre le côté biopic (le film est l'adaptation du livre auto-biographique de la véritable Kim Baker), W.T.F. tente d'être un travelogue façon Mange, Prie, Aime et compagnie, avec cette femme malheureuse en amour et dans la vie, et qui parvient à trouver un sens à cette dernière, et une certaine sérénité, en partant se confronter à un pays et à des traditions qui lui sont étrangères ; ce qui va de pair avec une comédie romantique assez basique, dans laquelle le photographe un peu goujat et rebutant au premier abord finit par s'avérer romantique, attachant et sympathique ; en parallèle, ça tente de jouer la carte de la comédie satirique, un peu à la M.A.S.H. avec une Tina Fey qui joue Tina Fey pendant une grosse partie du film ; sans oublier la carte du film de guerre bien dramatique, patriotique et sérieux, que le métrage joue régulièrement, et assez graphiquement, le tout saupoudré d'une banale histoire de trahison et d'ambition professionnelle (avec le personnage de Margot Robbie, semi-figurante, qui n'apporte pas grand chose, si ce n'est une antagoniste un peu artificielle vers la fin du film).

Le problème étant que chacune de ces approches est en demi-teinte, et qu'en tentant de ménager la chèvre et le chou, les réalisateurs et le scénariste (issus du SNL/30 Rock/Kimmy Schmidt et de Bad Santa/Comme Chiens et Chats) se retrouvent à jongler avec des tonalités qui contrastent vraiment brutalement.

Le voyage initiatique de découverte de soi et le biopic ? Difficile à apprécier lorsque l'héroïne est tour à tout montrée comme arriviste, manipulatrice, tête brûlée, voire un peu stupide, au gré des changements de direction du film.

La romance ? Elle fonctionne plus ou moins, grâce aux deux acteurs, mais est particulièrement téléphonée.

La comédie satirique ? Assez basique, plombée par des personnages particulièrement caricaturaux, et des réactions/répliques dignes d'un sketch assez moyen.

Quant au film de guerre, s'il est présent en filigrane, la guerre finit par passer au second plan, voire même par être éclipsée par le reste du métrage, au point que ça pourrait presque en devenir génant, par moments, de voir un film supposé se dérouler en Afghanistan être à ce point centré sur la bulle occidentale occupée par les journalistes de guerre : le pays, sa guerre, ne sont gère plus qu'une vague toile de fond qui n'intéresse pas vraiment la production, si ce n'est pour motiver l'évolution du personnage principal.

(qui plus est, on pourrait débattre du casting de deux occidentaux vaguement latins - Molina & Abbott - pour jouer les deux principaux Afghans du film, mais bon...)

Bref, un long-métrage hybride pas extrêmement bien filmé (ça fait parfois un peu trop téléfilm), qui se perd en chemin, et ne convainc que trop rarement, mais survit sur la force (et le capital-sympathie) de ses interprètes principaux.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #350 : Le Choix du Coeur (2014)

Publié le 30 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, UpTV, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Choix du Coeur (Coffee Shop) :

Donavan (Laura Vandervoort), patronne d'un coffee shop en difficultés financières, doit choisir entre son ex-compagnon Patrick (Josh Ventura), cadre ambitieux à qui elle tient toujours, mais qui veut revendre le café, et Ben (Cory Grant), un dramaturge en panne d'inspiration que Kevin (Jason Burkey) et Becky (Rachel Hendrix) lui font rencontrer...

Une comédie romantique banale et convenue diffusée sur UpTv (avec mentions de la Bible à la clef, forcément), qui souffre d'une écriture maladroite avec de nombreuses scènes superflues, et d'un montage sans rythme.

Ajoutez à cela une bande originale mélodramatique, au piano, et qui devient rapidement saoulante ; une poignée de chansons "interprétées" par Vandervoort, toujours au piano ; un triangle amoureux périmé entre artiste et businessman, entre petite bourgade et grande ville, entre coeur et argent ; et un "magical negro" bien honteux, et l'on se retrouve avec quelque chose d'éminemment oubliable et dispensable.

2/6

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