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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #romance catégorie

Un film, un jour (ou presque) #162 : Destination Hawaï (2008)

Publié le 29 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Thriller, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Destination Hawaï (Special Delivery) :

Maxine (Lisa Edelstein), une spécialiste en transport privé réputée, reçoit pour nouvelle mission l'escorte d'une adolescente de 14 ans, Alice (Brenda Song), depuis la Chine jusqu'en Amérique. Et non seulement la jeune fille est insupportable et caractérielle, mais de mystérieux assaillants s'en prennent au duo sur le chemin du retour...

Un téléfilm Lifetime qui tente d'être tant de choses à la fois qu'il finit par s'y perdre. Ça commence comme une road-trip comedy, ça continue comme un thriller, ça vire ensuite au chick flick sur les liens entre une mère divorcée qui a perdu sa fille adolescente et une adolescente rebelle qui n'a jamais connu sa mère, puis ça revient à un téléfilm romantique, puis à un drame familial, etc, le tout saupoudré d'un peu de film de Noël, parce que pourquoi pas, tant qu'on y est. ^^

Le résultat est un métrage qui manque d'homogénéité, de punch, et ne fonctionne que ponctuellement, malgré le capital sympathie d'Edelstein et de Song, toujours adorable même lorsqu'elle joue les pimbèches (London Tipton n'est pas loin, d'ailleurs). M'enfin ça se laisse regarder, et les paysages hawaïens sont ensoleillés, joyeux, et agréables (tout le contraire de l'affiche du film, donc).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #155 : Girlfriend (2010)

Publié le 20 Juin 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Girlfriend :

À la mort de sa mère, Evan (Evan Sneider), un jeune vingtenaire trisomique, se retrouve seul au domicile familial ; il décide alors de devenir le "petit-ami" de Candy (Shannon Woodward), une jeune divorcée paumée tiraillée entre son ex violent et colérique, et son amant marié, père de l'enfant dont elle fait payer la pension alimentaire à son ex.

Un drame indépendant constamment sur le fil du rasoir, tant il aborde des sujets sensibles et potentiellement particulièrement glauques. Et c'est probablement là qu'il faut chercher le rejet viscéral de bon nombre de critiques, qui, malgré les récompenses décernées en festival, ont descendu le métrage en flammes.

Pourtant, le film parvient à éviter bon nombre de pièges et de problèmes potentiels, en opposant à Evan des personnages multi-dimensionnels et faillibles : même Russ, le "bad guy", a une motivation très humaine, celle de connaître la paternité réelle de son enfant.

Bref, un métrage assez touchant et réussi, en ce qui me concerne, bien qu'il n'évite pas quelques facilités. En tout cas, Shannon Woodward est excellente dans son rôle constamment à fleur de peau, et Evan, lui, est parfaitement à l'aise dans le sien.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #152 : La Fille de l'Ascenseur (2010)

Publié le 16 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Fille de l'Ascenseur (Elevator Girl) :

Totalement dévoué à son travail et particulièrement rangé et routinier, Jonathan McIntyre (Ryan Merriman), un avocat de Boston, est célibataire, malgré tous les efforts de ses collègues pour le caser ; Liberty Taylor (Lacey Chabert), elle, papillonne de métier en métier sans jamais se fixer ni s'engager réellement, totalement spontanée et aventureuse. Leur rencontre dans un ascenseur en panne est alors le début d'une relation improbable, rendue difficile par leurs conceptions radicalement différentes de la vie et du succès...

Rom-com Hallmark de 2010 avec une Lacey Chabert souriante, face à un Ryan Merriman terne et insipide au possible, dans un récit cousu de fil blanc, qui souffre de montages musicaux très peu inspirés (sur tous les plans, tant au niveau de la musique que de la mise en scène), et d'un script guère motivant.

Pour ne rien arranger, la bande originale est assez envahissante et agaçante, ce qui n'aide pas du tout. (Amusant cela dit de voir passer Joey King, excellente comme toujours dans un petit rôle anecdotique... )

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #150 : La Jeune Fille aux Fleurs (2009)

Publié le 13 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Jeune Fille aux Fleurs (Flower Girl) :

La jolie Laurel (Marla Sokoloff), une fleuriste attachante et désespérément romantique, est célibataire depuis si longtemps qu'elle redoute de finir vieille fille. Mais malgré l'insistance de ses amies et de sa grand-mère Rose (Marion Ross), elle n'est pas totalement convaincue par le Dr. Evan Cooper (Terry Maratos), qui a pourtant tout du prétendant idéal, étant stable, doux, inoffensif, galant, et possédant une formation de botaniste. D'autant qu'en parallèle, elle s'est entichée de Stephen (Kieren Hutchison), un auteur mystérieux, imprévisible, spontané, et tempérament impertinent...

Un téléfilm Hallmark ultra-générique et basique, en plus d'être longuet, mollasson, et dégoulinant de bons sentiments.

D'autant plus dommage qu'il commençait assez bien, par un montage musical d'ouverture d'une durée de plusieurs minutes, qui présentait les personnages simplement et efficacement, avec en prime un soupçon de nostalgie plutôt bienvenu.

Mais j'ai beau trouver Marla positivement adorable, et être prêt à tout lui pardonner, là, il ne faut pas abuser : entre les platitudes et les conseils pourris de la meilleure copine ethnique, les personnages masculins affreusement insipides, le récit assez improbable dans sa chronologie, la nature désespérée de l'héroïne, et son comportement assez discutable (elle fréquente en parallèle les deux hommes qui lui plaisent, sans leur dire la vérité, le temps de faire son choix entre les deux : inversez les sexes, et le film se transformerait en portrait d'un dragueur sans états d'âme, ni romantique ni attachant), il y a vraiment de quoi trouver le métrage agaçant, et assez lassant.

À zapper.

1.75/6 (dont 1.5 pour Marla)

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Un film, un jour (ou presque) #145 : The Rewrite (2014)

Publié le 6 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Rewrite :

Scénariste cynique et en perte de vitesse, Keith Michaels (Hugh Grant) est contraint de prendre un job de professeur universitaire pour boucler les fins de mois, et enseigner l'art du scénario cinématographique. Là, seul à l'autre bout du pays, il doit faire face à une enseignante en littérature huppée (Allison Janney), et il entreprend de choisir ses futures élèves en fonction de leur physique, et de leur potentiel amoureux. Lorsqu'il croise le chemin d'une mère célibataire (Marisa Tomei) qui tente d'obtenir son diplôme tout en menant de front ses carrières et sa famille, cependant, Keith commence à revoir ses priorités...

Une comédie avec un Hugh Grant en pilotage automatique, face à une Marisa Tomei adorable comme toujours, mais dont le personnage reste générique.

D'ailleurs, c'est un peu le problème avec l'intégralité du métrage, à vrai dire : ses personnages secondaires sont très clichés, et tout s'oublie tout aussi vite que ça se regarde, malgré une distribution assez sympathique.

Reste le recul du personnage de Hugh Grant, assez agréable puisqu'il a totalement conscience de ses défauts et les assume frontalement tout au long du film.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #140 : La Cerise sur le Gâteau de Mariage (2014)

Publié le 29 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Cerise sur le Gâteau de Mariage (The Michaels) :

Avocate spécialisée dans les divorces, Katherine (Larisa Oleynik) ne croit plus en l'amour, malgré les fiançailles heureuses de sa meilleure amie Marcie (Laura Breckenridge). Marcie, justement, encourage son amie à trouver un nouveau compagnon qui, selon les prédictions de sa manucure, s'appellera "Michael" : elle organise alors des rendez-vous pour Katherine avec tous les Michaels de leur entourage, y compris l'un des ex de l'avocate. Mais Tom (Brant Daugherty), un auteur veuf et témoin du mariage de Marcie, commence alors à s'intéresser à la situation...

Une rom-com PixlTV ultra-générique, mollassonne, et pas très intéressante, même si elle ne se prend jamais trop au sérieux.

Dommage qu'ils aient préféré garder Laura Breckenridge au second plan, elle était un lead sympathique dans Coup de Foudre pour Noël.

Et de manière globale, tous ces téléfilms au budget limité ont un problème pour caster des personnages masculins un tant soit peu intéressants, c'est assez flagrant lorsqu'on en regarde quelques-uns à la suite.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #138 : L'Amour au Fil des Pages (2014)

Publié le 27 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

L'Amour au Fil des Pages (Love by the Book) :

Rêveuse, idéaliste et incorrigible romantique, Emma (Leah Renee) vit dans sa bulle, et gère une librairie aux finances vacillantes, tout en espérant trouver son prince charmant, à l'instar de sa soeur Marilyn (Cherilyn Wilson) et de son fiancé. Lorsqu'elle rencontre un homme irrésistible, Emma doit alors gérer de front cette nouvelle relation apparemment parfaite et idyllique, et ses rapports conflictuels avec Eric (Kristopher Turner), un consultant d'entreprise réaliste, cynique et volontaire, qui est par ailleurs le fils de l'investisseur principal de la librairie (John Schneider).

Pour être franc, je n'ai jeté un coup d'oeil à ce téléfilm Hallmark que pour Cherilyn Wilson, qui m'avait fait très forte impression dans Parasomnia, et qui depuis enchaîne les rôles télévisés anecdotiques plutôt que de trouver un rôle à sa mesure.

Et là, c'est malheureusement exactement la même chose, puisqu'elle joue les seconds couteaux dans un métrage de la même scénariste que Mon George à moi... et vu à quel point Mon George à moi m'avait horripilé, il n'est guère surprenant de retrouver ici les mêmes défauts : distribution principale insipide et peu sympathique, dialogues maladroits et forcés, musique agaçante, platitudes génériques débitées par les personnages, rythme mollasson, et une héroïne bavarde, immature et abrasive, que le récit prend un malin plaisir à rendre antipathique, avant de lui apprendre la vraie vie, et de la remettre dans le droit chemin.

Bref, c'est tout aussi mauvais, et cette pauvre Cherilyn Wilson fait de la figuration, ce qui est assez frustrant, d'autant que l'actrice principale est vraiment, vraiment transparente et quelconque.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #135 : Lovesick (2014)

Publié le 23 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Lovesick :

Charlie Darby (Matt LeBlanc), proviseur d'un lycée, a tout pour lui : apprécié de ses amis, de ses collègues et de ses élèves, il est charismatique, charmant et charismatique. Seul problème : dès qu'il s'engage dans une relation sérieuse, il se transforme en monstre de jalousie et de possessivité, paranoïaque et obsessif. Bien décidé à ne plus se laisser dévorer par des relations douloureuses, il choisit alors de ne plus faire l'expérience que de relations sans lendemain... jusqu'à ce qu'il rencontre Molly (Ali Larter), une ex-danseuse dont il s'éprend immédiatement. Mais bientôt, sa psychose ressurgit...

Une comédie romantique indépendante narrée par Adam Rodriguez, en meilleur ami de LeBlanc, lequel s'amuse à jouer les hommes aigris, cyniques et amers, revenu de toutes les choses de l'amour et ultra-jaloux.

Problème : le personnage est tellement déséquilibré et obsessif qu'il en devient glauque et agaçant, alors que son comportement est censé être drôle et ridicule.

Il y a donc bien un problème de ton dans cette comédie indépendante, qui tente de rendre comique un problème de maladie mentale visiblement assez sérieux, et n'y parvient pas ; ce qui est assez dommage, d'autant que les seconds rôles sont sympathiques, entre Rodriguez, Larter, Ashley Williams, Rachael Harris, ou encore Chevy Chase en voisin porn-addict.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #134 : Mon George à moi (2014)

Publié le 22 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Mon George à moi (Looking for Mr. Right) :

Trompée par son compagnon, Annie Butler (Sarah Lancaster), une apprentie auteure, décide de suivre les conseils d'un livre d'auto-thérapie, et d'imaginer un petit-ami parfait, George, dont elle fait le sujet d'un livre. Lorsque ce livre est acheté par une maison d'édition dirigée par Della Hendershot (Vivica A. Fox), cependant, Annie est contrainte de prétendre que George existe réellement, et que son roman est en réalité un livre autobiographique... et pour ne rien arranger, elle doit trouver un George crédible à présenter au public...

Un téléfilm Hallmark assez mauvais, principalement parce que, malgré le capital-sympathie de Sarah Lancaster, son personnage est à la limite du détestable : elle est immature, égoïste, rêveuse et crédule, elle débite des platitudes sur le destin, la vie et l'amour, elle a la profondeur émotionnelle d'une gamine de 12 ans... bref, le personnage principal est à baffer, les personnages secondaires sont tous creux et mal castés, la musique est envahissante, et de manière générale, c'est mal écrit, avec des dialogues bancals et laborieux, interprétés de manière forcée et peu subtile. À oublier très vite.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #129 : Les Rêves de Lindsay (2015)

Publié le 14 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Rêves de Lindsay (A Wish Come True) :

Le soir de ses trente ans, Lindsay Corwin (Megan Park), une assistante-environnementaliste malheureuse en amour, décide de faire le souhait ultime : que tous ses voeux d'anniversaire faits depuis son enfance se réalisent, entre perdre du poids, retrouver une vue parfaite, rencontrer le grand amour, avoir une promotion, etc. Mais lorsque ces voeux se réalisent tous les uns à la suite des autres, Lindsay réalise que ce qu'elle a souhaité n'est pas forcément ce qui est le mieux pour elle...

Une rom-com Hallmark générique et téléphonée au possible, qui ne fonctionne que grâce à l'enthousiasme et l'énergie de Megan Park (et ce bien qu'à un moment ou deux, même elle ne semble pas trop y croire). À part ça, on a droit aux clichés habituels du genre, entre le meilleur ami friendzoné, la meilleure copine ethnique, le triangle amoureux, blablabla.

Bref, un téléfilm mollasson, totalement dispensable et oubliable, malgré un caméo de Dean Cain hilarant tant il ne sert à rien.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #127 : Three Night Stand (2013)

Publié le 12 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Canada, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Three Night Stand :

Alors que leur couple connaît un passage à vide, Carl (Sam Huntington) et sa femme Sue (Meaghan Rath) partent à la montagne pour passer un peu de temps en amoureux dans un chalet. Mais à leur arrivée sur place, Carl découvre que le chalet a été racheté par Robyn (Emmanuelle Chriqui), son ex-compagne, pour laquelle il a toujours des sentiments très prononcés. Le séjour prend alors une tournure particulièrement inattendue et chaotique, alors que des amis les rejoignent, et qu'ils croisent un couple étrange composé d'un acteur français, et de sa mère...

Une pseudo-comédie romantique indépendante et canadienne... qui n'a rien de vraiment comique ni de romantique, puisque les changements de ton abrupts ne fonctionnent pas, et que les personnages sont tous, à un degré ou un autre, à baffer.

Le couple Rath/Huntington, notamment, est tout à fait antipathique, les deux personnages étant aussi horripilants et abrasifs l'un que l'autre, et ce dès les premiers instants du film.

En fait, j'ai presque envie de dire que ce film est un vaudeville à la française, avec ce que ça comporte de nombrilisme, de relations amoureuses compliquées et improbables, et de personnages particulièrement agaçants et bourrés de défauts.

Autant dire que je n'ai pas du tout (mais alors PAS DU TOUT) accroché, malgré une interprétation solide de tout le monde.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #126 : Two Night Stand (2014)

Publié le 11 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Two Night Stand :

Après avoir pris rendez-vous via un site de rencontres, Megan (Analeigh Tipton) et Alec (Miles Teller) passent une nuit ensemble, ne cherchant chacun que du sexe sans lendemain ; mais au petit matin, ils se trouvent bloqués dans leur appartement par un blizzard qui frappe New-York et empêche toute circulation. Le couple, qui se supporte difficilement, va donc devoir apprendre à cohabiter jusqu'à ce que les routes soient déblayées...

Une comédie romantique indépendante assez sympathique et attachante, principalement parce que le duo principal l'est tout autant, et que le métrage déroule son récit de manière fluide et bien rodée. On ne trouvera pas ici de véritable révolution narrative ou structurelle, mais le tout fonctionne bien, sans accroc, et s'avère même assez amusant.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #124 : Away & Back (2015)

Publié le 7 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Away & Back :

Lorsqu'un cygne rarissime dépose des oeufs près de sa ferme avant de mourir électrocuté, un voeuf (Jason Lee) et ses trois enfants (Maggie Elizabeth Jones, Connor Paton et Jaren Lewison) font la connaissance d'une ornithologue abrasive et hostile, Jenny (Mika Kelly), qui confisque les oeufs sans attendre. Et lorsqu'elle revient s'installer près de la ferme pour élever les oisillons, une relation tendue (et inattendue) se crée entre Jenny et les Peterson.

Un téléfim Hallmark Hall of Fame qui continue de dévaluer un peu plus ce qui était autrefois un sceau de qualité (toute relative, certes, mais tout de même), puisque ce Away & Back s'avère un téléfilm affreusement banal et générique.

Alors oui, c'est assez joliment filmé, le score de William Ross est plutôt agréable, et la distribution n'est pas désagréable (Minka Kelly est éminemment oubliable, mais Jason Lee, et surtout la petite Maggie, s'en sortent très bien)... mais quand on utilise un script aussi plat, insipide, et soporifique (à partir du moment où la gamine fait sa fugue, c'est inintéressant au possible), aux métaphores à ce point pataudes (les cygnes qui représentent la famille Peterson, etc), on ne devrait pas pouvoir prétendre entrer au "Hall Of Fame". M'enfin bon.

2/6 (principalement pour Maggie E. Jones, adorable et talentueuse, comme toujours)

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Un film, un jour (ou presque) #122 : Kiss & Kill (2010)

Publié le 5 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Thriller, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kiss & Kill (Killers) :

Super-espion implacable, Spencer (Ashton Kutcher) tombe éperdument amoureux de la maladroite Jen (Katherine Heighl), qu'il croise lors d'une mission sur la Côte d'Azur. Décidant aussitôt de lui cacher la vérité et de démissionner, Spencer s'installe alors avec elle dans une existence tranquille et heureuse. Mais trois ans après leur rencontre, le passé de Spencer ressurgit soudain, et tous les proches, voisins et collègues du couple s'avèrent désormais de dangereux assassins tentant d'avoir la peau de l'ex-espion. Celui-ci n'a plus qu'une seule option : avouer la vérité à sa femme....

Une comédie d'espionnage très moyenne et inégale, mais pas forcément désagréable à suivre.

Les vingt premières minutes (la rencontre) sont plutôt sympathiques, même si Kutcher a du mal à être crédible en professionnel sérieux, et se fait plutôt éclipser par les nombreux seconds rôles (Tom Selleck fait un Ron Swanson-bis assez frappant) ; ensuite, le métrage ralentit notablement, jusqu'à ce que ça s'énerve enfin un peu sur la fin, à mesure que les tentatives d'assassinat se multiplient.

Néanmoins, le film est parasité par un Kutcher plus à l'aise dans la comédie et l'action que dans le reste, et par des disputes de couple peu captivantes, pour ne pas dire quelconques.

Mais dans le genre comédie romantique d'espionnage, le film n'a pas forcément à trop rougir de la comparaison, même s'il est arrivé cinq ans après Mr. & Mrs. Smith, et en même temps que Night and Day, aux budgets nettement plus conséquents.

Un 3/6 indulgent, car le film ne mérite pas vraiment la réputation calamiteuse qu'il se traîne, et qui résulte en grande partie de l'hostilité facile que suscitent Kutcher et Heigl chez bon nombre d'internautes.

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Un film, un jour (ou presque) #120 : Un Bungalow pour Six (2011)

Publié le 1 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Bungalow pour Six (The Cabin) :

Lily MacDougal (Lea Thompson), une businesswoman, et Conor MacDougal (Steven Brand), un garagiste, partagent un même nom de famille, sont tous deux divorcés, et ont chacun deux enfants (un garçon et une fille)... mais ils ne pourraient être plus radicalement différents. Pourtant, les deux familles se retrouvent à devoir partager un bungalow en Écosse, à l'occasion d'une réunion des clans assemblant des descendants d'Écossais venus des quatre coins du monde. Là, les deux groupes de MacDougal vont devoir apprendre à se supporter s'ils veulent pouvoir remporter la compétition des clans...

Une comédie familiale/romantique made in Hallmark, tournée en Irlande, et qui abonde de clichés en tous genres sur l'Écosse et ses habitants, le tout enrobé d'une écriture pas très subtile, qui se répercute dans tout le reste du métrage, de l'interprétation à la réalisation, en passant par la musique...

Et pourtant, pour peu qu'on fasse preuve d'un peu d'indulgence, le tout se regarde plutôt tranquillement, principalement parce que les acteurs sont sympathiques, motivés, et, dans le cas des enfants, plutôt justes et bien choisis. Après, ça reste assez quelconque, et lorsque vient le moment de la compétition en elle-même, ça se traîne mollement, mais bon.

2.5/6 pour l'effort.

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Un film, un jour (ou presque) #118 : Paradis d'Amour (2014)

Publié le 29 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Stranded in Paradise :

Cadre d'entreprise dynamique et confiante, Tess (Vanessa Marcil) perd son emploi de manière imprévue, et décide de partir pour Porto Rico, où se tient une conférence professionnelle qui lui permettra peut-être de retrouver un job. Mais sur place, rien ne se passe comme prévu, et elle finit par rencontrer Carter (James Denton), un séduisant voyageur globe-trotteur au charme duquel elle n'est pas insensible. Alors qu'un ouragan s'abat sur l'île, le duo apprend à se connaître, et Tess doit choisir entre sa carrière, et cette relation naissante.

Une rom-com Hallmark assez classique, adaptée d'un roman de Lori Copeland, avec de jolis paysages tropicaux, et une distribution sympathique...

Ça ne dépasse cependant jamais ce postulat de départ générique au possible, puisque les dialogues font un peu trop dans les leçons de vie pontifiantes, que la mise en images est scolaire, et que le tout se déroule sans aucune surprise pendant 82 minutes.

Vite vu, vite oublié.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #104 : La Muse de l'Artiste (2015)

Publié le 9 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Muse de l'Artiste (Portrait of Love) :

April (Bree Williamson), une photographe de mode très demandée, décide de mettre un temps sa carrière de côté pour retourner dans sa ville natale, à l'occasion du centenaire de celle-ci. Là, elle retrouve Luke (Jason Dohring), son ex-petit-ami, un menuisier/sculpteur veuf et père célibataire, que toute la ville voudrait voir se remettre avec April. Mais cette dernière est tiraillée entre sa carrière florissante, et cette chance de réparer une erreur de son passé...

Et zou, encore une rom-com Hallmark formulaïque au possible, avec sa meilleure amie ethnique, son love interest travailleur manuel, veuf et père célibataire d'une gamine de douze ans impertinente, son héroïne transparente qui préfère sacrifier sa carrière sur l'autel de l'amour, sa petite ville idyllique, blablablablaaaaah.....

Franchement, je n'ai regardé ce film que pour voir si Dohring parvenait à jouer autre chose qu'une variation de Logan Echolls, et... hum... disons qu'il est difficile de voir autre chose que Logan quand Dohring conserve perpétuellement son sourire niais et pas très brillant... tout le reste est inspide au possible, Corbin Bernsen et la gamine exceptée (Caitlin Carmichael, déjà dans Le Chien qui a Sauvé Noël, Mission Père Noël, 300 : la Naissance d'un Empire, et dans Agent Carter).

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #100 : Le Cordonnier (2015)

Publié le 3 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique, Romance, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Cordonnier (The Cobbler) :

Fils d'un cordonnier, et lui-même cordonnier, Max Simkin (Adam Sandler) erre sans but dans la vie, déprimé et cynique. Jusqu'au jour où, contraint de réparer une paire de chaussures à la dernière minute avec l'équipement de son ancêtre, il découvre qu'en enfilant une paire de chaussures réparée avec cette machine, il adopte immédiatement l'apparence et la voix de son propriétaire. De quoi changer radicalement le quotidien du cordonnier désoeuvré...

Un long-métrage raté, et plus qu'étrange.

En effet, au premier abord, on dirait une comédie typique d'Adam Sandler, dans le registre fable fantastique familiale, comme Click, ou Histoires Enchantées. Seulement voilà : The Cobbler n'est pas produit par Happy Madison, et n'est pas un projet "de et pour" Sandler.

C'est en fait un projet de Tom McCarthy (The Visitor, Le Chef de Gare), réalisateur indépendant qui s'est fait un nom dans les comédies dramatiques douces-amères et assez "réalistes".

Et l'on se retrouve donc avec un métrage bâtard, qui a tout le potentiel d'une comédie surnaturelle à la Sandler, rythmée, improbable, et avec un fond généreux et humaniste... mais traitée de manière pseudo-réaliste, déprimante et décousue, sans l'humour habituel de Sandler, ni sa bande de potes (Buscemi excepté).

Pendant une grosse demi-heure, alors que le tout se met en place, on se dit que c'est tout à fait honorable, à défaut d'être marquant. C'est même assez touchant lorsque Sandler va voir sa mère en prenant l'apparence de son père disparu (Dustin Hoffman).

Et puis le métrage bascule alors dans le vif de son sujet, à savoir, une sombre histoire de businesswoman corrompue (Ellen Barkin) qui veut expulser des gens et faire de la spéculation immobilière, avec un Sandler qui jongle de chaussures en chaussures pour faire tomber celle-ci, tel un pseudo-vigilante caméléon, et doit faire face à des caricatures idiotes et offensantes comme "le gangsta black violent, misogyne, homophobe et transphobe, en qui on peut se déguiser pour voler des voitures", ou "le transsexuel dont on peut se moquer sans honte", etc.

Le film enchaîne alors les clichés sans le moindre rythme, sans la moindre énergie, et les rebondissements se suivent mollement, sans jamais susciter le moindre intérêt. Même le twist arrivant dans les dix dernières minutes tombe affreusement à plat, tant le réalisateur filme son sujet sans la moindre inspiration ou le moindre style, et bâcle sa conclusion.

On sent clairement le potentiel derrière ce métrage, ce qui a pu attirer Sandler dans le projet... mais tout ce potentiel s'évapore instantanément en fumée par la faute des choix créatifs de l'équipe McCarthy.

Incompréhensible.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #94 : Un Roman d'Amour (2015)

Publié le 26 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Roman d'Amour (A Novel Romance) :

Sous un alias, Liam Bradley (Dylan Bruce) est devenu un auteur new-yorkais de romances à succès, mais peu à peu, il s'aperçoit qu'il ne croit plus en ce qu'il écrit. Un jour, lors d'un trajet en avion, il rencontre une jolie journaliste littéraire, Sophie Atkinson (Amy Acker), dont il s'éprend aussitôt, sans lui révéler sa véritable carrière... mais son secret lui pèse, et bientôt, au terme d'un séjour dans le Maine, il doit choisir entre l'amour et ses romans.

Une bluette innocente, mollassonne et assez générique made in Hallmark, qui fonctionne principalement grâce au charme d'Amy Acker (qui est, soyons francs, la seule raison de regarder ce téléfilm). Pas grand chose à en dire de plus, à vrai dire, tant c'est peu inspiré, laborieux, et assez fauché au niveau des fonds verts et autres rétro-projections.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #93 : Diversion (2015)

Publié le 25 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Diversion (Focus) :

Nicky Spurgeon (Will Smith) est un arnaqueur de haut-vol, à la tête d'un gang de pick-pockets installé à la Nouvelle-Orléans pour le Superbowl. Là, il fait la rencontre de Jess (Margot Robbie), une apprentie arnaqueuse, qu'il prend sous son aile, et à qui il apprend toutes ses techniques. Mais après trois ans d'une séparation un peu rude, le couple se retrouve dans des circonstances radicalement différentes, et avec des objectifs diamétralement opposés...

Une semi-comédie romantique dissimulée une façade de film d'arnaque internationale et de manipulation... et c'est bien là le problème.

Les premières 45 minutes sont pourtant sympathiques, avec un Will Smith qui fait découvrir à Margot Robbie l'univers  de l'arnaque et de la programmation neuro-linguistique à la Derren Brown : c'est gentiment prévisible, on a globalement cinq minutes d'avance sur les arnaques du film, mais ce n'est pas trop grave, ça fonctionne bien.

Et puis le film décide alors de freiner des quatre fers, et de progressivement virer à la romance mollassonne et un peu creuse, sur un vague fond d'arnaque qui peine fortement à captiver ; c'est en partie à cause des deux acteurs principaux, à l'alchimie débatable : un Will Smith qui fait la gueule, et une Margot Robbie qui manque vraiment du charisme qu'Hollywood semble lui trouver depuis qu'elle a fait un quasi-full frontal dans Le Loup de Wall Street, et dont le personnage, ici, se fait en plus balader de bout en bout.

Le pire étant que Robbie n'est pas mauvaise actrice, mais elle est très générique, en plus de beaucoup rappeler Jaime Pressly, tant dans sa voix que dans son physique (et comme j'ai été traumatisé par Joy de My Name is Earl, cette ressemblance est très agaçante).

Et puis, bien sûr, le film finit par commettre le pêché cardinal des films d'arnaque : celui de rajouter mensonge sur mensonge, arnaque sur arnaque, de manière toujours plus grosse et improbable, jusqu'à ce que le spectateur finisse par douter constamment de ce qu'il voit et/ou jusqu'à ce que la suspension d'incrédulité s'effondre totalement.

On se retrouve donc avec une moitié de film réussi, d'où un très indulgent

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #89 : Temps Nuageux Avec Risque d'Amour (2015)

Publié le 19 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Temps Nuageux Avec Risque d'Amour (Cloudy With A Chance of Love) :

Météorologue studieuse travaillant sur sa thèse à San Diego, Deb (Katie Leclerc) découvre les joies de la popularité lorsqu'elle remplace au pied levé une présentatrice météo de la chaîne de tv locale, et devient aussitôt la favorite des spectateurs. Pour ne rien gâcher, son patron, Quentin (Michael Rady) est séduisant et assez sympathique... mais bien vite, tiraillée entre sa carrière académique et cette nouvelle carrière télévisée, Deb va se laisser entraîner dans la spirale implacable de la célébrité.

Un téléfilm Hallmark qui, au premier abord, n'a rien de très original : on a la nerd rendu "laide" par des grosses lunettes, une queue de cheval, et des vêtements moches, mais qui soudain se révèle dans toute sa beauté ; sa meilleure amie ethnique ; son autre amie/conseillère elle aussi ethnique ; le quiproquo qui provoque une rupture temporaire avec son petit ami ; le maychant manipulateur ; la rivale ; la musique envahissante et agaçante...

Mais étrangement, ici, ça fonctionne, car en lieu et place d'un triangle amoureux entre deux hommes (généralement le riche carriériste et le terre à terre passionné) et l'héroïne, compliqué par une rivale superficielle, ici, on a droit à un triangle "professionnel", avec une héroïne tiraillée entre sa passion (ses études de météorologie) et une carrière rentable à la télévision, avec comme rivale une rivale professionnelle.

Autrement dit, en faisant glisser le schéma habituel des romances Hallmark vers un domaine professionnel et intellectuel, qui assume que l'héroïne soit une étudiante douée et intelligente, et que ce sont ces caractéristiques qui propulsent le récit plus que la romance (finalement très secondaires), ce téléfilm sort un peu du lot des rom-coms de la chaîne, et se fait remarquer en bien.

De plus, ça aide que les acteurs soient tous plutôt sympathiques, que le récit soit suffisament rythmé, et que le tout se déroule dans un domaine intéressant, qui permet d'éviter les clichés habituels du retour à la campagne, et de la petite ville idéalisée où tout le monde est gentil.

Bref, bonne surprise.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #87 : Romance Irlandaise (2012)

Publié le 17 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Romance Irlandaise (Chasing Leprechauns) :

Spécialiste en résolution de problèmes d'entreprise, Michael Garrett (Adrian Pasdar) est envoyé par son patron en Irlande, pour assurer la signature d'un contrat et l'ouverture du chantier d'une nouvelle usine. Seul problème : l'usine est apparemment sur un terrain occupé par des leprechauns, et tant qu'une experte (Amy Huberman) n'a pas donné son accord pour la construction, celle-ci ne pourra avoir lieu. Garrett doit alors composer avec la jeune femme et avec les traditions locales s'il veut espérer mener sa mission à son terme...

Un téléfilm Hallmark de Saint Patrick, assez divertissant et léger, et tourné sur place, en Irlande, alors couverte de neige. C'est d'ailleurs assez amusant de voir Pasdar et les autres acteurs lutter contre les éléments locaux, la vraie neige, le vrai vent, le vrai froid, etc...

En fait, c'est tout le métrage qui s'avère amusant, entre Pasdar qui prend un malin plaisir à jouer les américains frustrés et fonceurs tentant de s'intégrer, les habitants locaux à la limite du cliché parodique (mais qui évitent de tomber dans ce piège), les leprechauns invisibles qui sabotent tous les efforts de Pasdar (une idée qui ajoute une dose de fantaisie sympathique au téléfilm), la météo, les accents, et le ton globalement peu sérieux du tout.

En plus, le métrage ne perd pas la moindre seconde, puisque le postulat de départ est posé en moins d'une minute, que Pasdar arrive en Irlande trente ou quarante secondes plus tard, et qu'il rencontre l'experte moins de cinq minutes après le début du programme... le revers de la pièce étant que le film peine un peu à maintenir ce rythme ensuite, même s'il parvient tout de même à ne pas trop ressembler aux rom-coms habituelles de la chaîne.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #86 : Hector et la Recherche du Bonheur (2014)

Publié le 16 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Aventure, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hector et la Recherche du Bonheur (Hector and the Search for Happiness) :

Las de son quotidien routinier et soporifique, Hector (Simon Pegg), un psychiatre encroûté décide de tout plaquer, et de s'élancer - au grand dam de sa compagne névrosée (Rosamund Pike) - dans une aventure tout autour du monde, pour tenter de comprendre enfin ce que sont le bonheur et la satisfaction d'une vie bien remplie.

Moui.

Encore un long-métrage à tendance clip musical d'agence de voyage, qui rappelle très fortement le remake de La Vie Rêvée de Walter Mitty (2013) de Ben Stiller, les images léchées en moins.

Idem, on a droit au protagoniste blanc privilégié, malheureux dans sa vie occidentale, et qui va faire le tour du monde pour découvrir la vraie vie (avec pléthore de clichés sur les africains, les moines bouddhistes, les chinois et leur pègre, etc) et se révéler un héros aventurier (ou presque) avant de revenir bien au chaud chez lui pour profiter de ses privilèges, le tout sur fond de platitudes pseudo-motivantes sur la vie, l'amour, le bonheur, la sagesse, etc...

De quoi bien agacer, d'autant que malgré une distribution sympathique, il se dégage cette même atmosphère de carnet de voyages décousu et un peu poseur, qui empêche le script de jamais paraître sincère.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #77 : Une Maison pour Deux (2015)

Publié le 3 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Une Maison pour Deux (All of My Heart) :

Employée d'un traiteur (Paul McGillion) et future chef, Jenny (Lacey Chabert) vient de se séparer de son petit-ami carriériste (Greyston Holt) lorsqu'elle hérite soudain d'une maison à la campagne... en co-propriété avec Brian, un trader de Wall Street obsédé par son métier (Brennan Elliott). Ayant tout plaqué pour recommencer sa vie à la campagne, Jenny n'a d'autre choix que de partager cette demeure le temps de la restaurer, et s'accommoder de ce colocataire abrasif, au charme duquel elle n'est cependant pas totalement insensible.

À nouveau un téléfilm Hallmark très classique et prévisible, avec toujours la même opposition "vie campagnarde et travail manuel peu rémunérateur mais aux valeurs de vie saines et honnêtes" vs "vie citadine et travail intellectuel et rémunérateur, sans aucune valeurs éthiques", et toujours le même problème de casting : malgré Lacey, Ed Asner (à la présence toujours appréciable) et un Daniel Cudmore en plombier-homme à tout faire barbu, géant et laconique (réminiscent du Luke de Gilmore Girls), le reste de la distribution masculine est transparente et insipide au possible.

Ici, que ce soit Greyston Holt ou Brennan Elliott (qui a l'air nettement plus âgé que Chabert), ils sont tous deux particulièrement génériques, et sans la moindre alchimie avec l'héroïne (et ce même si Elliott se décoince un peu au bout d'un moment, ce qui améliore un peu les choses, sans plus). Une héroïne qui, en plus, est un peu trop impulsive et intransigeante (elle plaque son compagnon en trois secondes chrono lorsque celui-ci lui annonce qu'il a décroché un nouveau job, alors qu'elle attendait une demande en mariage ; elle plaque son job pour s'installer dans cette maison en ruines sans même réfléchir...) pour être totalement attachante.

Cela dit, malgré le caractère particulièrement routinier du métrage, il reste assez regardable, principalement parce qu'il ne se prend pas trop au sérieux, et qu'il y a une chèvre amusante.

Ouaip. Une chèvre. On se contente de peu, parfois.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #74 : Elle s'appelle Ruby (Ruby Sparks - 2012)

Publié le 26 Février 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame, Romance, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Elle s'appelle Ruby :

Calvin Weir-Fields (Paul Dano), jeune auteur à succès un peu paumé, est confronté au syndrôme de la page blanche : dans le cadre d'une thérapie, il décide alors d'écrire au sujet de Ruby (Zoe Kazan), une jeune femme imaginaire qui, à sa grande surprise, prends corps et s'installe chez lui, devenant ainsi sa petite-amie. Mais cette relation s'avère plus complexe que prévue, d'autant que l'écriture de Calvin lui permet de contrôler à volonté le comportement de Ruby...

Une comédie dramatique indépendante écrite et produite par le couple Dano/Kazan, réalisée par les réals de Little Miss Sunshine, et qui s'avère une jolie réussite, tant thématique que formelle.

Sous des atours de romance, ce métrage s'avère en réalité le portrait sans concessions d'un auteur égocentrique, qui tente perpétuellement de remodeler ses proches en fonction de l'image qu'il a d'autrui, et qui possède une capacité énorme à l'auto-destruction.

Ce control-freak est ainsi confronté à ses propres défauts au travers du personnage de Ruby, instantanément sympathique, et qui subit, dans un moment clé du film, une suite d'humiliations assez marquantes. Guère surprenant de voir ainsi pas mal de spectateurs s'indigner de la fin du métrage, alors que celle-ci est totalement cohérente avec le propos du film : Calvin pousse l'expérience au delà de ses limites logiques, jusqu'à l'auto-destruction, et une fois celle-ci effectuée, il peut se reconstruire en repartant de zéro. Ses attentes ont changé, sa perception du monde, de ce qu'il cherche chez une femme, ont changé, il a grandi intérieurement, il a évolué.

Ajouté à cela, un propos assez métadiscursif sur ce type de comédie romantique indépendante (avec une manic pixie dream girl, forcément), et l'on obtient un long-métrage réussi, plus intelligent que la moyenne, et qui, s'il n'évite pas un univers un peu hipster new-yorkais, reste un moment très agréable (qui rappelle, par moments, la narration du plus récent Her).

4.5/6

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