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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #romance catégorie

Christmas Yulefest 2015 - 67 - L'Escapade de Noël (2015)

Publié le 23 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Escapade de Noël (A Christmas Detour) :

Sur le point de prendre un avion afin de rejoindre son fiancé à l'autre bout du pays pour Noël, Paige (Candace Cameron Bure) est rapidement prise au piège par les éléments dans l'aéroport, en compagnie de Dylan, un gérant de bar cynique et sarcastique (Paul Greene), et d'un couple marié, Maxine et Frank Harper (Sarah Strange et David Lewis), qui ont perdu la flamme de la passion. Afin de ne pas rester coincés là, tous quatre montent dans une voiture de location, et prennent la route dans la tempête... jusqu'à ce qu'un accident les force à s'arrêter un temps dans une petite bourgade idyllique.

Ouhlà. Alors déjà, je dois avouer qu'en temps normal, Candace Cameron Bure me laisse globalement de marbre. Je n'ai rien contre elle, mais elle ne m'a jamais vraiment convaincu en protagoniste principale d'un téléfilm ou d'un film.

Donc là, ce métrage Hallmark partait déjà avec un handicap certain.

Et malheureusement, le handicap n'a fait que s'aggraver à mesure que le film avançait : le personnage de CCB est égocentrique, niais, agaçante, immature, et romantique jusqu'à l'écoeurement, ce qui en fait une héroïne particulièrement rebutante, d'autant plus qu'elle ne tenait visiblement pas beaucoup à son fiancé, vue la facilité avec laquelle elle est tombée sous le charme de Paul Greene.

Pire encore : la post-sychro des scènes extérieures et la bande originale accompagnant le téléfilm sont affreuses. Le score est en effet omniprésent, envahissant, soulignant la moindre ligne de dialogue ou le moindre mouvement, dans un bel exemple de mickey-mousing particulièrement raté.

Enfin, pour ne rien arranger, le couple formé par David Lewis et Sarah Strange est nettement plus sympathique et charismatique que le couple principal, ce qui s'avère assez problématique, en fin de compte.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 66 - Mrs. Miracle, l'Ange-Gardien de Noël : le Bonheur en Cadeau (2009)

Publié le 22 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mrs. Miracle, l'Ange-Gardien de Noël : le Bonheur en Cadeau (Mrs. Miracle) :

Architecte veuf élevant seul ses deux enfants turbulents, Seth (James Van Der Beek) est trop souvent dépassé par les événements, et a besoin d'aide. De son côté, Reba (Erin Karpluk), une jolie responsable d'agence de voyages, a abandonné sa carrière théâtrale, et a coupé tous les ponts avec sa soeur aînée lorsque celle-ci lui a volé son fiancé, bien des années plus tôt. Malgré leurs destins radicalement différents, Seth et Reba vont alors se trouver réunis lorsque Mrs Merkle (Doris Roberts), une nounou aux pouvoirs angéliques, intervient dans leurs vies, et amène Reba à s'occuper du spectacle de fin d'année de la classe des jumeaux de Seth...

Dans ma grande tradition de Nanny McPhee, Mary Poppins, et, oui, des Anges du Bonheur, un téléfilm Hallmark adapté d'un roman de Debbie Macomber (et qui sera suivi de Miracle à Manhattan, et de Monsieur Miracle), sur Doris Roberts qui vient régler tous les problèmes de la vie de JVDB et d'Erin Karpluk d'un goût de baguette magique.

Pas de grande surprise à attendre d'un tel récit, donc, qui est très balisé et prévisible, mais qui fonctionne tout de même relativement bien, passant d'une comédie familiale à base d'enfants insupportables et d'illustration musicale surlignant la moindre action, à une comédie romantique plus classique, sobre et sincère, reposant principalement sur le capital sympathie du couple vedette.

JVDB est efficace dans son rôle, Erin Karpluk, charmante, l'est tout autant, et le récit se déroule tranquillement, malgré une Doris Roberts qui, finalement, n'est pas si sympathique que ça, avec son personnage impertinent, sarcastique, et assez fouineur.

Mais bon, ça reste honorable, dans le genre.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 65 - La Liste du Père Noël (2012)

Publié le 22 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, Hallmark

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La Liste du Père Noël (Naughty or Nice) :

Krissy Kringle (Hilarie Burton) n'aime pas Noël, malgré son nom, son adresse (sur Candy Cane Lane) et ses parents  excentriques. Chaque année, en Décembre, elle reçoit en effet des milliers de lettres destinées au Père Noël, ce qui l'agace prodigieusement. Cette année, pour ne rien arranger, elle se fait renvoyer peu de temps avant de recevoir un livre étrange par la poste : la liste du Père Noël, qui recense les enfants sages et les enfants turbulents. Et rapidement, elle s'aperçoit qu'en prononçant à voix haute un nom devant ce livre, Krissy peut découvrir les pires secrets de cette personne : un pouvoir surprenant, qu'elle exploite aussitôt à son avantage, mais qui va finir par lui échapper...

Un téléfilm Hallmark de 2012 qui prouve ma théorie avancée dans la critique de Coup de Foudre pour Noël, à savoir "pour faire une bonne comédie (romantique ou non) de Noël, le plus important, c'est sa distribution" . Sauf qu'ici, c'est l'exact opposé du film sus-nommé qui se produit : le script de ce Naughty or Nice est amusant, décalé, il ne se prend jamais au sérieux et est relativement original, voire plein de potentiel ; la production est compétente, le rythme aussi, et de manière globale, il ne manque pas grand chose pour que ce film soit réussi.

Pas grand chose, sauf une distribution appropriée.

Non pas qu'Hilarie Burton soit mauvaise, non, elle met de l'énergie dans sa prestation, elle est juste, etc... c'est simplement qu'elle est particulièrement générique et interchangeable avec n'importe quelle autre actrice blonde de son âge ; idem pour Matt Dallas, beau mais fade ; idem pour sa patronne, pour sa collègue fourbe, pour sa voisine... de manière globale, la distribution de ce film est affreusement transparente, ce qui tire le récit vers le bas (ou du moins, vers l'oubli).

Alors certes, les parents excentriques sont Michael Gross et Meredith Baxter, qui jouaient déjà un couple dans la sitcom Sacrée Famille, dans les années 80... donc pour les nostalgiques, c'est un clin d'oeil sympathique, mais les deux acteurs ont vraiment trop peu à faire pour parvenir à marquer le spectateur ; et le meilleur ami de Krissy (Marco, interprété par Gabriel Tigerman) a le problème d'être écrit comme le cliché d'un meilleur ami gay typique... sauf qu'on est dans un téléfilm Hallmark, et que chez Hallmark (contrairement à la chaîne Lifetime, déjà plus progressiste), les gays n'existent pas (ou sont invisibles), donc on lui place, au détour d'un dialogue, une copine qu'on ne verra jamais... et c'est là l'essentiel de son développement.

Bref - parce que je ne vais pas épiloguer là-dessus -, ce même Naughty or Nice, avec une distribution plus inspirée, cela aurait facilement donné un 4/6, voire plus selon les acteurs.

Là, en l'état, c'est un petit 3/6, et encore...

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Christmas Yulefest 2015 - 63 - Il était une fois à Castlebury (2011)

Publié le 21 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Jeunesse, Télévision

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Il était une fois à Castlebury (A Princess For Christmas/A Christmas Princess/A Castlebury Christmas) :

Antiquaire américaine récemment mise au chômage, Jules Daly (Katie McGrath) élève seule son neveu Milo (Travis Turner), ado rebelle, et sa nièce Maddie (Leilah de Meza), après la mort tragique de leurs parents. Mais un soir de Décembre, Paisley (Miles Richardson), majordome du Duc Edward de Castlebury (Roger Moore), le grand-père des enfants, vient les trouver, pour les inviter à passer les fêtes de Noël dans le manoir de Castlebury, quelque part en Europe. Méfiante envers le Duc pour la manière dont il a traité feue sa soeur, Jules accepte à regret, mais une fois sur place, la voilà bien décidée à insuffler un peu d'esprit de Noël dans ce vieux manoir glacial, quitte à encourir la colère du Duc, et celle de Lady Arabella Marchand du Belmont (Charlotte Salt), qui voit d'un mauvais oeil le rapprochement de Jules et du Prince Ashton (Sam Heughan)...

Un téléfilm de Noël réalisé, écrit et produit par un acteur des Feux de l'Amour (tout de suite, ça donne le ton), ce métrage s'avère particulièrement balisé, à l'instar du plus récent Un Noël de Princesse, partage avec cette production les mêmes clichés des origines royales cachées, de la figure princière au grand coeur, de l'héroïne d'extraction modeste qui change le palais pour le meilleur, de la figure royale coincée et initialement hostile, de la promise du Prince jalouse, arriviste, et manipulatrice, et bien sûr du personnel de maison sympathique et attachant.

À contrario de Noël de Princesse, ici, l'ambiance des fêtes de Noël fonctionne très bien, grâce aux décors naturels roumains enneigés, mais aussi grâce à la musique employée, qui repompe ouvertement plusieurs compositions d'Alan Silvestri, dont le thème principal du film Les Ensorceleuses.

Cette qualité, cependant, est contrebalancée par un récit qui, dans l'ensemble, est tout simplement forcé (alors que Noël de Princesse fonctionnait de par sa décontraction) : tout est trop facile, trop rapide, on ne croit ni à cette cellule familiale recomposée Jules/Maddie/Milo (pas aidée par un Milo à baffer), ni au désespoir de Jules (McGrath n'a rien d'attachant ou de sympathique, son accent américain est médiocre, elle surjoue un peu, et je commence à croire qu'elle n'est devenue si populaire que pour sa vague ressemblance avec Keira Knightley), le changement d'attitude de Roger Moore (qui cachetonne allègrement) est trop soudain pour être crédible, et les personnages restent tous des clichés ambulants, sans véritables personnalités.

En somme, difficile de se passionner pour ce récit dont les protagonistes sont assez peu engageants... d'autant que la réalisation peine à mettre en valeur ces décors naturels (et architecturaux) pourtant très jolis. Tant pis.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 59 - Le Courrier de Noël/Lettres au Père Noël (2010)

Publié le 20 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Courrier de Noël / Lettres au Père Noël (Christmas Mail) :

Matt (A.J. Buckley), facteur célibataire dans une petite ville, s'occupe seul de sa nièce Emily (Piper Mackenzie Harris) et lutte contre la déprime, tout en supportant les excentricités de son supérieur Mr Fuller (Lochlyn Munroe). Celui-ci, justement, vient de décider d'arracher Matt à ses tournées, pour l'envoyer espionner Kristi North (Ashley Scott), une nouvelle employée fraîchement arrivée en ville, et spécialement chargée de réceptionner et de répondre à toutes les lettres adressées au Père Noël... une Kristi qui s'avère être bien plus qu'elle n'y paraît, et qui est peut-être bien directement liée au célèbre bonhomme en rouge !

Un téléfilm de Noël ION TV, tourné en Californie, et qui souffre autant de cet environnement ensoleillé que de son budget très limité, et de sa distribution assez moyenne : Buckley ne fait pas un protagoniste très intéressant ou charismatique, et Ashley Scott minaude un peu trop, en mode "innocente naïve et radieuse", ce qui l'empêche de dépasser son statut de caricature, et donc d'être totalement crédible.

Cela dit, Piper Mackenzie Harris a une bonne bouille, et Lochlyn Munroe fait un méchant pas très subtil, mais amusant.

M'enfin globalement, bof, d'autant que le tout est très mal rythmé.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 58 - Une Nounou pour Noël (2010)

Publié le 20 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Nounou pour Noël (A Nanny For Christmas) :

Publicitaire motivée, Ally (Emmanuelle Vaugier) perd son emploi à l'approche des fêtes de fin d'année, lorsqu'elle commet un impair lors d'une présentation pour Danny Donner (Dean Cain), un industriel du chocolat. Sur le conseil de sa meilleure amie (Sarah Thompson), elle postule pour un job dans la firme publicitaire de Samantha (Cynthia Gibb) et décroche un emploi... de nounou, auprès des deux enfants de Samantha (Jared Gilmore et Sienna McCormick). Ally fait alors la rencontre de Justin (Richard Ruccolo), le collègue de Samantha, dont elle tombe amoureuse, après lui avoir menti sur son véritable métier. Et lorsque Justin doit trouver une idée de campagne pour Danny Donner, la situation se complique pour la nounou de Noël...

Un téléfilm romantique de Noël généralement rediffusé sur Lifetime chaque année, et qui s'avère assez générique, sans être toutefois désagréable.

En fait, si les dialogues sont un peu laborieux (façon "résumons ce qui vient de se passer dans le dernier quart d'heure pour les spectateurs distraits"), et si l'enthousiasme de la nounou et des enfants est parfois un peu forcé, le tout ne fonctionne pas trop mal (principalement parce que la distribution est professionnelle et sympathique, y compris au niveau des enfants) et serait tout à fait honorable (du 3.25/6) si, malheureusement, le récit ne se déroulait pas en Californie, avec son soleil, ses palmiers, etc.

Ambiance de fêtes quasi-nulle, donc, ce qui tire ce métrage vers le bas, jusqu'à un petit

2.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 56 - Un Noël plein de surprises (2008)

Publié le 19 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël plein de surprises (Christmas Town) :

Liz McCann (Nicole de Boer), une mère de famille célibataire et absorbée par son travail, finit par partir en voiture avec son fils Mason (Gig Morton) pour rejoindre le grand-père de ce dernier (Garry Chalk) à la veille de Noël, dans un village étrange au milieu de nulle part. Là, elle tombe en panne, et, contrainte de rester en ville le temps des réparations, elle découvre rapidement une communauté où tout le monde est heureux, où c'est tous les jours Noël, et où, dans l'ombre d'une usine de jouets énigmatique, elle retrouve l'esprit des fêtes de fin d'année... et l'amour.

Un DTV pas terrible du tout, qui souffre d'innombrables problèmes, depuis la post-synchro parfois désastreuse, jusqu'à la musique répétitive, fauchée et médiocre (façon dessin animé au rabais ou plagiat de Danny Elfman), en passant par un rythme mollasson au possible, des effets risibles (les fonds verts immondes lorsque le gamin découvre l'usine) et une désagréable impression de facticité globale (ça commence clairement sur la côte Ouest des USA ou du Canada, avec ses pelouses vertes et ensoleillées et son grand ciel bleu, ça continue vaguement dans une forêt des alentours de Vancouver, verdoyante et luxuriante, et ça se finit dans une "ville de Noël" toute en béton, en ciel lumineux, et végétation estivale).

Sans oublier l'interprétation inégale des seconds rôles (Gig Morton a un peu tendance à en faire trois tonnes).

Bref, on n'y croit jamais, et si ce n'était pour les très beaux yeux de la toujours charmante Nicole de Boer, j'aurais probablement zappé avant la fin.

Ah, et entre ce métrage et les autres films de Noël figurant sur son CV ( et ), Patrick Muldoon fait décidément un love interest particulièrement médiocre.

1.5/6 (pour Nicole)

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Christmas Yulefest 2015 - 55 - Une Couronne Pour Noël (2015)

Publié le 19 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Couronne pour Noël (Crown For Christmas) :

Femme de chambre dans un hôtel luxueux de New York, Allie (Danica McKellar) se fait renvoyer à quelques jours de Noël, et est alors contrainte d'accepter un poste temporaire de gouvernante en Europe, dans un petit royaume situé près du Luxembourg. Sa mission : s'occuper de la Princesse Theodora (Ellie Botterill), au tempérament très affirmé, alors que son père, le Roi Maximillian (Rupert Penry-Jones), gère les affaires de son royaume. Mais rapidement, Allie s'attache à la fillette et à son père, alors que Celia (Alexandra Evans), promise à Maximillian depuis leur enfance, arrive à l'occasion des festivités de fin d'année...

Une rom-com Hallmark ultra-classique, clairement dérivative (on pense à Le Roi et Moi, ou à La Mélodie du Bonheur, entre autres), et particulièrement balisée, mais qui, malgré quelques écrans verts assez moches, quelques scènes surjouées, et des clichés à la pelle, s'avère étrangement sympathique.

La bande originale, notamment, est plutôt réussie, et la distribution est globalement satisfaisante (petit bémol pour Celia, assez quelconque, mais Rupert Penry-Jones, lui, fait un très bon Roi coincé et anglais au possible).

Rien d'exceptionnel, mais ça se regarde tranquillement.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 53 - Famille à Louer (2004)

Publié le 18 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Christmas, Noël, Romance

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Famille à Louer (Surviving Christmas) :

Publicitaire richissime, Drew (Ben Affleck) n'a ni famille ni vrais amis et, à l'approche des fêtes de fin d'année, abandonné par sa compagne (Jennifer Morrison), il se sent particulièrement nostalgique des Noëls de son enfance. Alors qu'il visite brièvement la maison où il a grandi, désormais occupée par la famille de Tom Valco (James Gandolfini), il lui propose alors l'impensable : en échange d'une somme d'argent très confortable, Drew veut passer Noël chez eux, et être traité comme leur fils. Mais lorsque Alicia (Christina Applegate), la fille de Valco, arrive à son tour, la situation se complique...

Si je devais me fier aux critiques de la presse et du public de l'époque (lorsque régnait l'anti-Affleck-mania post Gigli), j'aurais dû détester ce Famille à louer plein de personnages antipathiques, de bons sentiments et de gags éventés.

Et pourtant, j'ai toujours apprécié cette comédie semi-improvisée (les acteurs n'avaient pas de script complet pendant le tournage, et ça se sent par moments, sans que cela soit trop gênant), à la distribution attachante (entre autres, Affleck en fait - à raison - trois tonnes dans le mode tête à claques, et Jennifer Morrison est mimi tout plein en brunette, dans un petit rôle un peu ingrat), à l'humour parfois un peu noir (l'introduction est plus percutante que le reste du film, c'est dommage), et au déroulement finalement assez convenu, mais divertissant.

Ce n'est pas le film du siècle, ce n'est même pas le film de Noël le plus mémorable du genre, mais ça aurait eu sa place dans les années 80, avec un Chevy Chase ou un Tom Hanks à la place d'Affleck.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 43 - Les 12 Cadeaux de Noël (2015)

Publié le 15 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les 12 Cadeaux de Noël (12 Gifts of Christmas) :

Anna (Katrina Law), une artiste-peintre au chômage, a un don pour trouver quel cadeau sied le mieux à chacun. À l'approche de Noël, elle décide de s'improviser personal shopper, et attire l'attention de Marc (Aaron O'Connell), un publicitaire débordé qui a besoin de ses services. Mais rapidement, le couple commence à se rapprocher d'une manière inattendue...

La Fiancée des Neiges, le précédent film de Noël de K-Law, m'avait laissé particulièrement de marbre, cette pseudo screwball comedy ne fonctionnant jamais vraiment, malgré l'énergie de son actrice principale.

Ici, le script de cette comédie romantique Hallmark est plus classique, et le couple principal fonctionne assez bien... mais ces 12 Gifts of Christmas me posent un problème, sur lequel je n'arrive pas vraiment à mettre le doigt.

Tout au long du film, en effet, se dégage une impression étrange d'artificiel, de forcé... est-ce que cela vient de la post-synchro parfois un peu évidente, des dialogues parfois surexplicatifs, de l'écriture, de la mise en scène, de la direction d'acteurs ? Je ne sais pas trop, mais il y a  néanmoins, de manière récurrente, quelque chose qui sonne faux dans ce métrage.

Et c'est d'autant plus frustrant que le tout, en soi, n'est pas forcément mauvais, et que le capital-sympathie de son actrice principale reste intact. Mais ça s'arrête là.

Un minuscule 3/6 (uniquement pour K-Law)

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Christmas Yulefest 2015 - 41 - Le Tumulte des Sentiments (2010)

Publié le 14 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Hallmark, Noël, Christmas, Drame, Histoire, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Tumulte des Sentiments (An Old Fashioned Christmas) :

Une riche aristocrate, Isabella Crawford (Jacqueline Bisset) et sa petite-fille, Tilly (Catherine Steadman), arrivent des USA à l'approche des fêtes de Noël, afin de passer quelques temps en Irlande dans la famille du Comte de Shannon (Robert O'Mahoney). Mais l'épouse de ce dernier (Marion O'Dwyer) a d'autres plans : elle veut pousser Tilly à épouser son bon à rien de fils, Cameron (Leon Ockenden), afin de sauver les finances défaillantes de la famille. Mais Tilly, elle, est déjà fiancée à Gad (Kristopher Turner), qui vient justement leur rendre visite pour Noël, et de toute façon, elle n'est venue en Irlande que pour tenter de retrouver son grand-père, et ses racines irlandaises...

Téléfilm "suite" de Contre tout l'or du monde (An Old Fashioned Thanksgiving), adaptation d'une nouvelle de Louisa May Alcott, l'auteur des Quatre Filles du Dr March, et succès d'audience de la chaîne Hallmark à sa diffusion en 2008.

Ici, on reprend vaguement les mêmes personnages, un peu plus tard dans leur vie, et on les emmène en Irlande dans un mélodrame en costumes souvent niais et sirupeux, pas très bien écrit, qui n'a de Noël que son nom et sa scène finale, et qui s'avère particulièrement convenu et insipide.

Dommage, car Bisset est impeccable, et Steadman comme toujours attachante... mais ça ne vole vraiment pas haut.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 39 - Escapade Princière (2015)

Publié le 13 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Escapade Princière (Once Upon A Holiday) :

Lorsque Katie (Briana Evigan), princesse d'un petit royaume européen, décide soudain d'échapper à son entourage lors d'une visite à New York à l'occasion des fêtes de Noël, c'est la panique générale. Mais de son côté, Katie fait la connaissance de Jack (Paul Campbell), un bon Samaritain qui ignore tout de son identité, et décide de l'aider quand il la trouve, errant dans les rues après avoir perdu argent et papiers.

Une comédie romantique Hallmark pour laquelle j'avais un peu d'appréhension, puisque le dernier métrage de Noël dans lequel jouait Briana Evigan (Une Star pour Noël) était calamiteux, et qu'elle en portait en grande partie la responsabilité...

Mais heureusement, cet Once Upon A Holiday s'est avéré une assez bonne surprise.

Certes, c'est très inspiré de Roman Holiday/Vacances Romaines (1953), et Evigan n'est pas Audrey Hepburn, mais le métrage a la bonne idée d'opter pour une approche plus subtile et mesurée, voire presque discrète.

Evigan, notamment, n'essaie pas d'être une héroïne Hallmark typique, joyeuse, dynamique et enjouée : elle compose ici une Kate Middleton-bis toute en retenue, gardée et prudente, qui se marie bien avec la voix naturellement basse et éraillée de l'actrice.

Face à elle, les personnages secondaires (un vieux magicien, un journaliste arriviste, le père de Briana Evigan...) sont suffisamment classiques et en retrait pour ne pas être gênants, et Paul Campbell continue d'être l'un des acteurs estampillés Hallmark les plus sympathiques du lot (il est d'ailleurs assez bon dans la sitcom Spun Out) ; sa romance avec Evigan est ainsi tellement mesurée que le film parvient à éviter la majeure partie des clichés habituels des métrages de la chaîne, pour réussir à sonner juste et sincère.

On regrettera simplement la conclusion un peu précipitée, comme si le script avait été amputé de quelques pages afin de coller au format de diffusion télévisé.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 37 - Un Souhait pour Noël (2011)

Publié le 13 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Souhait pour Noël (A Christmas Wish) :

Abandonnée par son mari avant Noël, Martha (Kristy Swanson) décide de partir avec ses enfants et sa voiture sans se retourner. À la recherche d'un job pour passer les fêtes de fin d'année, elle échoue, en panne de voiture, dans une petite ville accueillante, où elle devient serveuse, et bénéficie soudain de l'assistance et de la charité chrétienne de tous les habitants de la bourgade. Sans oublier Joe, le séduisant officier de police local, au charme duquel Martha n'est pas insensible...

En 1999, Hallmark diffusait La Saison des Miracles, un téléfilm sur Carla Gugino en fuite avec deux enfants, qui tombait en panne dans une petite ville où, grâce à l'aide et la générosité de tous les habitants (et d'un ange), elle finissait par recommencer une nouvelle vie heureuse, et trouvait l'amour en la personne d'un officier de police local. Un mélodrame relativement assez bien mené, porté par une Gugino attachante, et qui évitait le trop larmoyant ou prosélyte.

Donc forcément, quand on se retrouve devant ce Souhait pour Noël, qui est une photocopie évidente de La Saison des Miracles, à quelques détails près, on reste dubitatif. Tout de suite, on remarque que Kristy Swanson est loin d'avoir le charisme ou le capital sympathie de Carla... rapidement, on comprend en entendant l'accompagnement musical en mode "piano dépressif" que l'on est dans le mélodrame le plus larmoyant possible... et bien vite, on réalise que, paradoxalement, ce n'est pas le récit dans lequel un ange apparaissait directement qui s'avère le plus bondieusard.

Car ici, il faut voir la manière dont le personnage de Swanson explique, au détour de plusieurs dialogues (lorsqu'elle est confrontée à sa fille croyante, au pasteur du coin, etc), qu'elle n'est pas vraiment croyante ou pratiquante, et que Dieu n'approuverait probablement pas ses choix de vie. Ce qui, forcément, se traduit à la fin du film par une protagoniste principale au bout du rouleau, désespérée, qui se tourne enfin vers Dieu, lui adresse une prière désespérée... et est exaucée !

Miracle ! Dieu l'a écoutée, et a exaucé sa prière par le biais des habitants de la ville, tous généreux, et décrits au détour d'un dialogue comme "les anges de Dieu". Whouhou, l'honneur est sauf, la pêcheresse est rentrée dans le droit chemin, elle a retrouvé la Foi !

*soupir*

Ajoutez à cela un méchant ex-mari ultra-caricatural et risible, des enfants pas mauvais acteurs (mais qui récitent un peu leur texte tout de même), et un récit qui se résume à voir la pauvre héroïne travailler dur pour gagner une maigre pitance, et il y a de quoi baisser les bras devant ce téléfilm particulièrement médiocre.

1.75/6 (dont 0.5 pour le caméo de Danielle Chuchran en babysitter, et pour feu Edward Herrmann en vieux ronchon : ça fait toujours plaisir.)

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Christmas Yulefest 2015 - 35 - L'Assistant du Père Noël (2015)

Publié le 12 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, ABC Family, WWE, Comédie, Romance, Action

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Assistant du Père Noël (Santa's Little Helper) :

Dax (The Miz), un cadre arrogant, vantard et sans pitié, est renvoyé à quelques jours de Noël, et est sur le point de tout perdre lorsqu'une charmante blonde, Billie (AnnaLynne McCord), sonne à sa porte, pour lui proposer un marché irrésistible : s'il parvient à passer les quelques épreuves qu'elle va lui proposer, alors une carrière de rêve s'offrira à lui. Dax accepte sans hésiter, sans se douter que Billie est une elfe du Père Noël (Eric Keenleyside), qui cherche un successeur à son maître d'atelier... mais la jalouse Eleanor (Paige), fille de l'ancien maître d'atelier, est bien décidée à hériter du poste de son père, et à empêcher Dax de remporter celui-ci.

La précédente comédie de Noël de The Miz, Christmas Bounty, diffusée sur ABC Family, était particulièrement mauvaise, jamais vraiment crédible, festive, ou drôle, et avec un Miz encore assez moyen dans son interprétation. Ici, le téléfilm est à destination d'USA Network, et s'avère un programme clairement meilleur... ce qui ne veut pas forcément dire grand chose.

Le problème n'est pas dans la distribution - Miz est encore un peu raide et mécanique dans sa diction, mais il s'est amélioré ; McCord est enthousiaste et sympathique ; et Paige, de manière peu surprenante, est convaincante en elfette raleuse et mécontente, bien que les pointes de ses oreilles soient trop bronzées pour être raccords avec sa peau d'albâtre - mais bien dans le reste de la production, et surtout dans l'écriture très faiblarde : sur l'heure trente de métrage, on a près d'une heure durant laquelle Miz passe des épreuves creuses et insipides, tournées pour pas cher en Californie ; puis il apprend l'existence de Santa, on a droit à quelques scènes façon Un Conte de Noël ou La Vie Est Belle, et Miz part au Pôle Nord, où il affronte enfin Paige, jusque là quasi-inexistante.

Et alors que cet affrontement, s'il avait été bien écrit, ou si Paige avait été utilisée comme une antagoniste récurrente pendant tout le film, aurait pu être très distrayant, il se traduit à l'écran par un parcours du combattant mollasson dans une forêt verdoyante, alors que les habitants du Pôle Nord regardent le tout (en surjouant l'excitation) depuis une salle multimédia, devant un écran géant.

Bref, le script donne vraiment l'impression d'un premier jet de scénario mis en production hâtivement, avec des dialogues maladroits et des scènes inutiles, et filmé à la va-vite, sans grand budget, avant d'être illustré musicalement comme un mauvais téléfilm des années 90s.

Assez frustrant, car il y avait là le potentiel d'un film de Noël sympathique et décomplexé, en résumant par exemple les "épreuves" à la première demi-heure de film, en faisant de Paige un personnage plus présent et manipulateur, ou en passant plus de temps au Pôle Nord... mais en l'état, le tout se regarde, sans être particulièrement calamiteux.

C'est juste particulièrement médiocre... ce qui est toujours mieux que Christmas Bounty.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 33 - Un Noël de Princesse (2014)

Publié le 11 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël de Princesse (A Royal Christmas) :

Jeune couturière humble et généreuse, issue d'une famille d'ouvriers et de tailleurs vivant à Philadelphie, Emily (Lacey Chabert) découvre, à l'approche de Noël, que son petit-ami Leo (Stephen Hagan) est en réalité le prince héritier du Royaume de Cordinia, dirigé d'une main assurée par la Reine Isadora (Jane Seymour). Et lorsque Leo l'emmène avec lui passer Noël en Cordinia, Emily comprend vite qu'il va lui falloir s'imposer face à Isadora, qui n'approuve pas la relation de son fils, et à la Duchesse Natasha (Katherine Flynn), ex-petite-amie de Leo, qui a les faveurs de la Reine...

Une comédie romantique Hallmark très balisée, qui enchaîne tous les clichés de ce genre de téléfilm à la Princesse Malgré Elle, et en rajoute même une couche maladroite à certains moments (le personnage de la petite orpheline, au secours), mais qui parvient néanmoins à rendre le tout assez sympathique et regardable, grâce à son couple principal.

Chabert et Hagan jouent en effet leurs personnages de manière décontractée et nonchalante, ce qui donne au tout une bonne humeur sympathique, et évite que les clichés ne deviennent vraiment problématiques. Un détachement qui fonctionne de plus très bien en contraste du premier degré absolu de Jane Seymour, qui compose ici une mère jalouse à l'évolution forcément prévisible.

Seul vrai problème, qui fait passer ce téléfilm sous la moyenne : il n'a rien de Noël.

À vrai dire, la période de l'année est tellement indépendante du reste de l'histoire, que ce Royal Christmas aurait aussi bien pu se dérouler en été, d'autant que le Royaume de Cordinia est représenté comme un Royaume méditerranéen typique et très ensoleillé.

Autrement dit, niveau ambiance de Noël, c'est un zéro pointé, ce qui est assez problématique pour un téléfilm qui a "Noël" dans son titre.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 31 - Un Mariage pour Noël (2007)

Publié le 11 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

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Un Mariage pour Noël (All I Want For Christmas) :

Alors que sa mère Sara (Gail O'Grady) passe désormais tout son temps à la soupe populaire qu'elle a fondée à la mort de son époux, son fils Jesse (Jimmy Pinchak), 10 ans, décide de participer à un concours national organisé par un grand marchand de jouets, et proposant d'exaucer le souhait d'un enfant. Le voeu de Jesse : que sa mère trouve un mari pour Noël. Contre toute attente, Jesse remporte ce concours, et son voeu est alors exaucé lorsque l'entreprise fait de Sara la célibataire la plus en vue du pays : tous les prétendants se précipitent, mais Sara tombe sous le charme de Roger (Greg Germann), l'héritier de la compagnie organisatrice, qui finit par la demander en mariage. Une demande qui ne plaît pas vraiment à Ben (Robert Mailhouse), ami de toujours de Sara, et très proche du fils de cette dernière...

Un téléfilm Hallmark particulièrement laborieux, tant par son script capillotracté (le postulat de départ est vraiment improbable), que par ses personnages antipathiques (les industriels sont caricaturaux, Jesse est à baffer - en plus de ne pas s'exprimer comme un enfant de dix ans -, Ben n'est pas attachant, Sara réagit étrangement...), et par son manque cruel de rythme ou d'énergie.

Pire : je dois bien avouer que je n'ai pas du tout trouvé la moindre alchimie dans le couple-vedette de ce film, et que j'ai fini par m'intéresser nettement plus au sort de ce pauvre Roger, qui pour une fois n'est pas un connard fini (il est juste issu d'un milieu différent), et se fait pourtant rembarrer assez sévèrement, sans autre discussion, parce que le bien-être du gamin tête-à-claques doit passer avant tout, et que "nous n'avons pas les mêmes valeurs".

1.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 29 - Les Mariés de Noël (2015)

Publié le 10 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

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Les Mariés de Noël (Merry Matrimony) :

Spécialiste publicitaire sur le point de décrocher une promotion à quelques semaines de Noël, Brie (Jessica Lowndes) reçoit une mission de la plus haute importance : organiser une session photo de dernière minute pour un magazine de mariage. Mais lorsqu'elle découvre que le photographe de mode qui va se charger de la séance est son ex-fiancé (Christopher Russell), qu'elle n'a pas vu depuis sept ans, les choses se compliquent...

Que se passe-t-il lorsque l'on combine un script de comédie romantique lambda, artificiellement rattaché à Noël pour le faire entrer dans le cadre des téléfilms festifs de la chaîne Hallmark, et un couple vedette sans la moindre alchimie ni le moindre charisme ?

Un bon gros flop générique, insipide et sans le moindre intérêt, avec une Jessica Lowndes froide et sans énergie ni charme, et un Chris Russell au sourire tellement ultra-brite, au brushing tellement parfait et immobile, et au menton tellement découpé à la serpe (ou au scalpel ?) qu'il finit par avoir l'air artificiel. Sans oublier Jennifer Gibson en pseudo-Emily Blunt du pauvre.

Une énorme perte de temps.

0.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 27 - Coup de Foudre pour Noël (2011)

Publié le 9 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

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Coup de Foudre pour Noël (A Christmas Kiss) :

Apprentie décoratrice d'intérieur et de théâtre, Wendy (Laura Breckenridge) travaille comme assistante de la cruelle, arriviste, prétentieuse et manipulatrice Priscilla Hall (Elisabeth Röhm). Un jour, cependant, alors qu'elle rentre de l'appartement de celle-ci, une panne d'ascenseur la précipite dans les bras d'un charmant inconnu (Brendan Fehr). C'est aussitôt le coup de foudre, mais Wendy finit par s'enfuir, et le lendemain, elle découvre que cet inconnu est Adam Hughes, le fiancé de sa patronne. Bien vite, la situation s'avère intenable, alors que Wendy et Priscilla sont chargés par Adam de décorer sa demeure, et que Wendy passe de plus en plus de temps avec l'élu de son coeur, qui ne la reconnaît pas...

Un téléfilm IONTv dont j'avais déjà parlé de la "suite" - je mets de gros guillemets - , et qui, à la revoyure, est vraiment la preuve absolue que pour faire une bonne comédie (romantique ou non) de Noël, le plus important, c'est sa distribution.

Ici, le script est balisé, voire même caricatural, avec une méchante très très méchante, et un récit inspiré de Cendrillon... mais la distribution est tellement réussie - depuis Fehr, sympathique, jusqu'aux deux meilleures copines, naturelles et drôles, en passant par Röhm, parfaite en antagoniste ambitieuse, et bien sûr par Breckenridge, adorable - que l'on est prêt à fermer les yeux sur la majorité des problèmes du récit et du métrage, parfois forcé et trop sirupeux pour son propre bien.

Ça fonctionne donc sur la force de son cast, et je regrette d'ailleurs que Breckenridge n'ait pas une carrière plus florissante, car elle fait une protagoniste vraiment attachante.

4/6

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Christmas Yulefest 2015 - 26 - Un Noël pour l'Éternité (2006)

Publié le 9 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, ABC Family, Romance

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Un Noël pour l'Éternité (Christmas Do-Over) :

Les fêtes de Noël sont là, mais comme toujours, Kevin (Jay Mohr) a oublié d'acheter un cadeau pour son fils Ben (Logan Grove), et doit s'y prendre à la dernière minute ; pour ne rien arranger, il doit ensuite retrouver Ben, son ex-femme Jill (Daphne Zuniga), et le nouveau compagnon de celle-ci, Todd (David Millbern), chez les parents de Jill (Adrienne Barbeau et Tim Thomerson), une expérience qui ne l'enchante pas le moins du monde. Mais cette fois-ci, Kevin va avoir une chance inespérée (et surnaturelle) : il va devoir revivre cette journée en boucle, jusqu'à ce qu'il cesse de se comporter en père indigne, et trouve enfin le bonheur...

Un remake "adulte" de Tous les Jours Noël (1996) pour ABC Family... ce qui en fait donc un bon gros "photocopillage" d'Un Jour Sans Fin : Un Noël pour l'Éternité est ultra-convenu et déjà vu, et sans réel charme ou intérêt, mais relativement regardable.

Du moins, si l'on fait abstraction de la toute fin du métrage, qui préfère (spoilers) réunir les parents séparés pour une happy end typiquement "famille nucléaire traditionnelle", quitte à tout simplement "oublier" l'existence de Todd, le petit-ami de la mère, bien sous tous rapports, attentionné, prévenant, bref, l'homme idéal, qui disparaît tout simplement du film sans autre formalité.

Aberrant, et la preuve de scénaristes plus préoccupés par le respect des conventions que par la logique.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 23 - Une Star pour Noël (2012)

Publié le 8 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Star pour Noël (A Star For Christmas) :

Heureuse en affaires mais malheureuse en amour, Cassie (Briana Evigan) dirige une boutique de cupcakes avec sa meilleure amie Tricia (Karissa Vacker). Un jour, elle croise le chemin du bel Alex (Corey Sevier), qui répare l'évier de la boutique, et aussitôt, c'est le coup de foudre entre les deux collègues... jusqu'à ce que Cassie ne découvre qu'Alex est une superstar hollywoodienne, dont le dernier film est actuellement en tournage dans les parages, film dont elle est le traiteur.

L'une des productions de Noël d'ION TV, ce téléfilm (clairement inspiré de Coup de Foudre à Notting Hill) souffre vraiment de l'incompétence et de l'inexpérience des équipes de la chaîne, ainsi que du manque de budget chronique de ses productions.

En effet, ici, rien ne fonctionne : le montage est amateur, le rythme bancal, la réalisation simpliste et télévisuelle, la musique est envahissante et hors-sujet, l'écriture est particulièrement laborieuse (la scénariste n'a quasiment rien refait depuis) et l'interprétation est globalement d'un niveau scolaire (tout le monde surjoue, minaude, et semble se croire dans une sitcom pour ados).

D'ailleurs, le couple principal n'a pas grande alchimie, la faute à une Briana Evigan terne, insipide et monocorde, qui ne parvient jamais à donner du peps et du vivant à son personnage.

Et comme en plus le tout se passe dans une Californie ensoleillée, et que la période de l'année n'a aucune incidence sur le récit ou son atmosphère, on oubliera très rapidement cet échec retentissant.

0.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 19 - Il faut sauver Noël 2 / Northpole 2 : Noël au Pôle Nord (2015)

Publié le 7 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Il faut sauver Noël 2 / Northpole 2 - Noël au Pôle Nord (Open For Christmas) :

Experte en objets de valeur, Mackenzie (Lori Loughlin) hérite de l'hôtel de sa tante, un luxueux établissement situé dans le Vermont. Décidée à vendre le bâtiment plutôt que de le rénover, elle change d'avis lorsqu'elle rencontre le personnel de l'hôtel, ainsi que Jack (Dermot Mulroney), l'homme à tout faire de la bourgade, sa fille Jenny (Ava Telek), et l'énigmatique Clementine (Bailee Madison), fraîchement arrivée du Pôle Nord pour sauver l'hôtel, en réalité un relais énergétique indispensable à la réussite de la tournée du Père Noël (Donovan Scott)...

Le problème principal de la franchise Northpole de la chaîne Hallmark, c'est que, sous leurs atours de productions blockbusters de la chaîne (aidées par le budget nettement plus important alloué à leur production, budget découlant directement des nombreux produits dérivés), ce ne sont que des scripts basiques de téléfilms Hallmark, à peine enrobés d'une couche d'effets spéciaux et de "magie de Noël".

Northpole, ainsi, souffrait de son script routinier ; Northpole 2, lui, s'avère un vague recyclage de La Maison des Souvenirs (2013), avec quelques personnages modifiés, un peu moins de romance et quelques rebondissements surnaturels en plus.

On retrouve en effert la businesswoman citadine qui hérite d'une bâtisse remarquable à la mort de sa tante ; le love interest local, séduisant et terre à terre, qui a abandonné la ville pour se consacrer à sa passion (ici, les travaux manuels, comme d'habitude chez Hallmark) ; un autre personnage masculin prêt à tout pour convaincre l'héroïne de vendre ; la meilleure amie/collègue ethnique ; et tout le cheminement de l'intrigue, avec cette protagoniste qui se reconstruit en même temps qu'elle rénove sa demeure, etc...

Bref, l'histoire en elle-même est on ne peut plus balisée, à nouveau, et tout ce qui est en rapport avec le Pôle Nord semble souvent rattaché de manière un peu artificielle et forcée. On se retrouve ainsi avec des morceaux d'intrigue pas forcément placés au bon endroit dans le script, ainsi que d'étranges tangentes hors-sujet et avortées, comme cet adolescent qui, dans deux scènes et demi, tente de séduire l'elfette Clementine. Ça n'apporte rien, ça n'est jamais développé, bref, c'est inutile.

Cela dit, la distribution n'est, à nouveau pas désagréable (Santa a été remplacé, et ça fait une différence énorme), et Clementine a une raison valable d'être présente. À l'identique, le visuel et les décors du Pôle Nord sont toujours très sympathiques, et ce téléfilm se regarde facilement.

Mais le schéma habituel en trois actes des téléfilms Hallmark ne fonctionne jamais vraiment ici (le conflit travail/vie amoureuse n'est jamais convaincant ou suffisamment prononcé), et certains points sont étrangement éludés (la rénovation, la fête, les employés... d'où vient tout cet argent ?).

Bref, un téléfilm aussi peu convaincant que le premier opus... mais pas forcément plus mauvais.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 17 - Les Amoureux de Noël (2005)

Publié le 6 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, ABC Family

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Amoureux de Noël (Christmas in Boston) :

Gina (Marla Sokoloff) et Seth (Patrick J. Adams) se connaissent depuis 13 ans, lorsqu'ils sont devenus correspondants. Depuis, ils ne se sont jamais rencontrés, ni ne se sont parlés au téléphone, mais ils sont pourtant épris l'un de l'autre. À l'occasion d'un salon du jouet à Boston, où vit Gina, Seth lui donne rendez-vous en ville à l'approche des fêtes de Noël... mais ni Gina ni Seth n'osent se présenter. Gina envoie son amie Ellen (Lindy Booth) se faire passer pour elle, tandis que Seth, lui, envoie Matt (Jonathan Cherry) tenir son rôle. Et pendant qu'Ellen et Matt tombent amoureux l'un de l'autre, au grand dam de Gina et de Seth, ces deux derniers finissent par se croiser sous des noms d'emprunt, et par faire connaissance...

Une comédie romantique de Noël diffusée sur ABC Family en 2005, et qui enchaîne les quiproquos de boulevard sympathiques, mais pas particulièrement mémorables.

Néanmoins, si le film souffre par ailleurs un peu d'une distribution masculine générique et oubliable, il bénéficie cependant d'un duo principal féminin (Booth et Sokoloff) adorable et attachant, qui est pour beaucoup dans l'intérêt du métrage.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 13 - Ma Petite Entreprise de Noël (2015)

Publié le 5 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Ma Petite Entreprise de Noël (Christmas Incorporated) :

Quelques semaines avant Noël, Riley (Shenae Grimes-Beech) décroche enfin un poste d'assistante personnelle dans une grande firme familiale de jouets, alors même que William (Steve Lund), le jeune PDG à la réputation sulfureuse, tente de faire ses preuves auprès du conseil d'administration. Ensemble, le duo part pour la ville de Dover, où se trouve une usine de jouets sur le point d'être fermée, et malgré les frictions qui existent entre Riley et son patron, tous deux vont tout faire pour sauver l'entreprise et l'économie de la ville...

Une rom-com Hallmark diffusée ce mois de Novembre 2015, et qui se regarde très distraitement, sans réellement parvenir à captiver ou à intéresser plus que de mesure.

L'un des problèmes, c'est que le métrage est très approximatif, à commencer par l'écriture, un peu forcée et pataude : difficile de faire plus cliché que la scène de William qui enlève le cil de la joue de Riley alors qu'ils se connaissent à peine... si ce n'est la scène de la patinoire, celle du "et en plus il sait cuisiner", ou encore celle de la décoration simultanée, dos à dos ; autant de passages sirupeux qui paraissent forcés, et qui participent à l'impression que ce script n'est qu'un premier brouillon, jamais suffisamment bien construit ou développé - le quiproquo identitaire capillotracté, le plan particulièrement flou et improbable pour sauver l'usine, l'explication de comment fonctionne un "Secret Santa", etc... tout cela aurait mérité au moins un second ou un troisième jet, pour rendre le tout moins lourd, et pour éviter d'abandonner autant de personnages et de sous-intrigues en cours de route.

Et cette impression d'un métrage un peu approximatif et mal dégrossi s'étend aux autres niveaux de la production : les décors semblent le résultat d'un prix de gros sur les guirlandes en faux sapin et sur les éclairages multicolores ; l'aspect technique fait parfois défaut (la rétroprojection immonde lors de la première balade en voiture de Riley, à son arrivée à Dover... aouch) ; on a droit à encore un Père Noël de rue magique qui conseille l'héroïne sur ses problèmes de coeur - ce qui commence vraiment à me fatiguer, je dois dire ; et au niveau de la distribution, c'est là encore très moyen.

Si Shenae Grimes est très bien dans son rôle, à la fois énergique, dynamique, naturelle et attachante, on ne peut pas en dire autant des seconds rôles, globalement très oubliables et transparents (que ce soit la journaliste, le maire, les employés, ou encore Piper, la chauffeuse de William & co) et pas aidés par une caractérisation très limitée ; enfin, ce Christmas Incorporated signe par ailleurs le grand retour de Steve Lund (déjà présent l'année dernière dans La Plus Belle Fête de Noël) et de sa trogne si particulière, un Lund ici en demi-teinte, pas très marquant dans son rôle d'héritier bougon et réticent.

Dommage, parce que les scènes où il se décoince un peu et interagit vraiment avec Shenae Grimes laissent deviner une alchimie intéressante, et un couple potentiellement convaincant, qui malheureusement ne reste qu'à peine amorcé ou affirmé dans ce métrage.

Je n'ai pas détesté, mais bon, c'est très oubliable, et si jamais je le revois (ce qui est peu probable), la note descendra probablement un peu...

3/6 (principalement pour le capital sympathie de Shenae)

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Christmas Yulefest 2015 - 12 - De Mémoire de Père Noël (Le Secret du Père Noël 2 - 2008)

Publié le 4 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ABC Family

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

De mémoire de Père Noël (Le Secret du Père Noël 2 / Snow 2 : Brain Freeze) :

Trois jours avant Noël, Nick Snowden (Tom Cavanagh), le nouveau Père Noël, se dispute avec son épouse Sandy (Ashley Williams), et traverse alors un miroir magique. Lorsqu'il en émerge, il a perdu la mémoire et tout oublié de sa réelle identité. À Sandy de l'aider à retrouver ses souvenirs, et à sauver Noël, tandis que Buck Seger (Patrick Fabian) fait son grand retour, bien décidé à exploiter l'amnésie de Nick à son avantage...

Suite directe du Secret du Père Noël (2004), toujours sur ABC Family, cette suite m'a nettement moins convaincu, la faute à un postulat de départ clairement capillotracté et forcé.

Dommage, parce qu'Ashley Williams a ici un rôle nettement plus important, et qu'elle est toujours très très attachante.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 11 - Je ne suis pas prête pour Noël (2015)

Publié le 4 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Je ne suis pas prête pour Noël (I'm Not Ready For Christmas/The Truth About Christmas) :

Publicitaire ambitieuse et à succès, Holly (Alicia Witt) vit une vie emplie de petits mensonges, qu'elle dispense auprès de ses collègues, de ses amis et de sa famille - sa soeur aînée Rose (Brigid Brannagh) et sa nièce Anna (Mia Bagley). Mais lorsque cette dernière fait un voeu, et qu'il se réalise, Holly se retrouve incapable de dire autre chose que la vérité, ce qui entraine bien des surprises et des malentendus, tant dans sa vie professionnelle que personnelle.

Un téléfilm Hallmark de la cuvée 2015, supposément inspiré d'une chanson d'Alicia Witt (d'où le titre le plus récent, totalement hors-sujet), mais qui au final, n'est qu'un repompage éhonté de Menteur, menteur (1997), avec Jim Carrey.

Sauf qu'en lieu et place d'un Jim Carrey en roue libre, qui en faisait trois tonnes et assurait le spectacle, on a droit à une Alicia Witt qui, si elle fait une protagoniste qui n'est pas désagréable (comme dans ses trois précédents films de Noël, Le Noël Rêvé de Megan, Un Père Noël Pas Comme les Autres et Les Pendules de Noël), n'a clairement pas le génie comique ou l'énergie de Carrey.

Résultat, cette comédie romantique très balisée est un peu mollassonne, totalement prévisible, et assène au spectateur un rebondissement final (sur l'origine des produits du client de l'agence) totalement stupide et inutile, amené avec la subtilité d'un tractopelle.

Et pourtant, malgré ces défauts, le tout se regarde sans trop de déplaisir. Peut-être parce que Mia Bagley est parfaite dans le rôle de la nièce d'Alicia Witt : elle est sympathique, naturelle, et jamais agaçante, en plus d'être crédible physiquement, et d'interagir de manière décontractée avec les adultes.

C'est Bagley qui insuffle un peu de fraîcheur et de légèreté au récit et qui, finalement, parvient à aider Witt à maintenir le tout plus ou moins à flot.

Un tout petit 3/6 (et peut-être un peu plus si l'on n'a jamais vu Menteur, menteur)

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