Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.
Comme des Bêtes (The Secret Life of Pets) :
Max (Louis C.K.), un Jack Russell, voit son quotidien new-yorkais très confortable être soudain chamboulé par l'arrivée de Duke (Eric Stonestreet), un énorme chien adopté dans une fourrière. Rapidement, l'opposition entre les deux canins est cependant mise de côté lorsqu'ils se trouvent confrontés, aux côtés de tous leurs amis (Bobby Moynihan, Lake Bell, Jenny Slate, Albert Brooks, Tara Strong, Chris Renaud, Hannibal Buress), à Snowball (Kevin Hart), un lapin nain psychopathe et rebelle qui dirige un mouvement de rebellion d'anciens animaux domestiques vivant désormais dans les égoûts.
Un film d'animation signé Illumination Entertainment (les créateurs de Moi, Moche et Méchant et des Minions), et auquel je n'ai absolument rien à reprocher sur un plan technique : c'est coloré, dynamique, drôle, c'est bien animé, les personnages ont tous des bouilles attachantes... bref, aucun problème sur ce plan-là.
À l'identique, le doublage est compétent (cela dit, j'ai eu un peu de mal avec Kevin Hart en antagoniste, tant il est omniprésent et envahissant, que la voix de Hart est immédiatement identifiable, et fait qu'on a tendance à le voir lui, plutôt que son personnage), et la bande originale de Desplat est adéquate (bien que très peu mémorable).
En résumé, donc, le métrage est assez sympathique pour ce qu'il est : une histoire de chiens et de chats qui se promènent, une sorte de Ferris Bueller animalier... et c'est tout.
C'est bien là mon problème avec ce Comme des bêtes : son scénario s'avère trop basique, trop classique, et beaucoup trop calibré et générique pour rester dans les mémoires, ou pour fonctionner d'un point de vue émotionnel (comme le font les meilleurs Pixars) ; et parallèlement, il manque un peu trop de punch, de folie et de gags originaux pour se démarquer du tout venant des productions Dreamworks et compagnie.
Une succession de vignettes pas désagréable, mais un peu creuse et anecdotique, et qui, c'est le plus embêtant, ne parvient jamais à être aussi amusante que pouvait l'être la bande annonce initiale.
3.25/6
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