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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2015 - 03 - Un Noël à la Maison (2015)

Publié le 1 Décembre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël à la Maison ('Tis The Season For Love) :

Passionnée de théâtre, Beth Baker (Sarah Lancaster) décide un jour de tout quitter - y compris son petit-ami - pour tenter sa chance à New-York, sur Broadway. Mais 10 ans plus tard, sa carrière peine vraiment à décoller, et lorsqu'elle rentre dans sa ville natale pour passer les fêtes de fin d'année, avec sa mère, Beth est plus ou moins déprimée. D'autant que ses anciens amis ont tous réussi leur vie... heureusement, ses retrouvailles avec Dean (Brendan Penny), le frère de son ex-petit-ami, et l'organisation du spectacle de Noël des enfants de la ville redonnent un sens à la vie de Beth : entre cette existence radicalement différente, et la possibilité d'un rôle à Broadway, la jeune femme doit choisir...

Un téléfilm Hallmark de Noël qui, d'une manière assez amusante, s'avère une sorte de reflet déformé du précédent film de cette saison, Family for Christmas, avec quelques changements minimes... qui pourtant font toute la différence.

Ici, l'héroïne ambitieuse et dynamique n'a pas une carrière florissante, qu'elle abandonnerait (hypothétiquement ou non) pour une vie de femme au foyer rangée, après que son compagnon ait joué la carte de la culpabilité et des responsabilités pour l'amener à mettre toute ambition professionnelle au placard.

Non, ici, c'est une carrière médiocre et malheureuse qu'elle abandonne pour explorer sa passion d'une autre manière, et se reconvertir en devenant directrice du théâtre municipal et professeur de théâtre : c'est déjà nettement plus gratifiant, logique, et on n'a pas l'impression que l'on nous impose des modèles rétrogrades et franchement dépassés (même si bon, si l'on voulait pousser un peu le raisonnement dans ses retranchements, on pourrait arguer qu'elle finit dans un rôle très maternel, à instruire les enfants de la ville, ce que certains pourraient voir comme cliché, blablabla).

Reste que le scénario n'impose pas, ici, l'archétype "homme au boulot, femme aux fourneaux" que finissait par mettre en avant, un peu sans le vouloir, le premier métrage de la cuvée 2015.

Cela dit, le script reste hautement balisé et dérivatif, dans le genre "opposition grande ville froide/petite bourgade chaleureuse", le spectateur ayant régulièrement vingt minutes d'avance sur le récit.

Et si l'ajout d'un pseudo "voeu" réalisé (comme dans Family For Christmas) après une rencontre avec un Père Noël "magique" est habilement détourné, pour en faire de très brefs rêves faits par l'héroïne à l'imagination fertile, cela reste néanmoins particulièrement prévisible dans son déroulement (et quelque part, assez inutile au récit dans son ensemble).

Ajoutez à cela une distribution assez moyenne (Lancaster et sa "mère" excentrique sont sympathiques, tous les seconds rôles sont plus ou moins transparents), et l'on se retrouve avec un téléfilm de Noël pile dans la moyenne du genre : pas particulièrement bon, pas particulièrement mauvais, pas particulièrement intéressant ou mémorable, mais pas particulièrement honteux non plus. Moyen, quoi. Très moyen. Trop moyen ?

(mais au moins, ça ne donne pas envie de s'arracher les cheveux, comme le précédent)

2.5/6

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