Spring :
Déprimé et à la dérive après la mort de sa mère malade, une jeune Californien (Lou Taylor Pucci) part en Italie sur un coup de tête, et y rencontre une mystérieuse jeune femme (Nadia Hilker) dont il tombe aussitôt éperdument amoureux. Mais celle-ci cache un étrange secret qu'elle tente de dissimuler, et qu'elle essaie de soigner grâce à des injections mystérieuses...
Un film qui n'appartient pas vraiment au registre de l'horreur (même si on a droit à quelques plans de transformations assez réussis), mais plutôt à celui de la romance impossible entre un humain et une créature chimérique immortelle et protéiforme.
Par conséquent, romance oblige, on a droit à un métrage très mélancolique et contemplatif, pas trop mal filmé, et qui bénéficie fortement des paysages naturels italiens. Malheureusement, on regrettera un symbolisme visuel assez pataud et redondant (le nombre de plans avec un animal/insecte/araignée au premier plan, ^^), et une tendance à étirer un peu le récit en longueur, alors que celui-ci est finalement un peu trop prévisible et convenu pour mériter un tel traitement.
M'enfin l'approche du sujet reste intéressante, même si toute la dernière partie (après la grande révélation maladroite, et ses explications pseudo-scientifiques inutiles) manque notablement de punch.
3.5/6
(par contre, le "au croisement de Lovecraft et de Linklater", sur l'affiche, est totalement à l'ouest... pas d'angoisse, pas de forces inexplicables et indiscibles, du sexe et des sentiments, du "réalisme" scientifique... ce n'est pas parce qu'il y a des tentacules à un moment du film que c'est du Lovecraft. Très loin de là.)
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