Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
J'ai rencontré le Père Noël (1984) :
Pour Noël, le seul souhait de Simon (Emeric Chapuis) est de retrouver ses parents, prisonniers politiques en Afrique. À l'occasion d'une excursion scolaire à l'aéroport avec son institutrice (Karen Chéryl), Simon et son amie Élodie (Alexia Haudot) se faufilent à bord d'un avion à destination de Rovaniemi, en Finlande. Là, ils rencontrent le Père Noël (Armand Meffre) et la bonne fée Marie-Ange (Karen Chéryl), et vivent de nombreuses aventures improbables au pays du Père Noël...
Séquence nostalgie avec ce métrage français de 1984, découvert en VHS au début des années 90, et intrinsèquement lié à la série des Rikikis au Pays du Père Noël (critique demain matin) : un film signé Christian Gion (réalisateur de comédies nanardes avec Bruel ou Maccione), sur une musique de Francis Lai, et mettant en vedette Karen Cheryl, dans le double rôle d'une bonne fée et d'une institutrice.
Et honnêtement, c'est assez mauvais sur de nombreux plans. Si les mélodies sont agréables, elles sont répétées jusqu'à l’écœurement, illustrant de multiples séquences touristiques montrant la Finlande enneigée, quand elles ne sont pas tout simplement déclinées sous forme de chansons improbables par Karen Chéryl ; l'interprétation est au mieux médiocre, et très souvent retravaillée en studio ; le rythme est des plus bancals ; la réalisation inexistante ; l'écriture est (au mieux) simpliste, les personnages irresponsables ; et lorsque le Père Noël et Marie-Ange partent pour l'Afrique, le tout vire au grand n'importe quoi, avec des effets spéciaux se limitant à des astuces de montages approximatives, des chefs de guerre caricaturaux, du cabotinage et des péripéties risibles.
Rapidement, on ressent une certaine improvisation dans tout ce métrage, comme si réalisateur comme acteurs avaient commencé à tourner sans vraiment savoir quoi faire ou quoi dire. On se retrouve ainsi avec un film destiné aux tout-petits, assez brinquebalant, souvent non-sensique et approximatif, et avec des moments totalement WTF, comme cette chanson de la bonne fée dans l'usine, en mode "travaillez, bande de larves elfiques, la productivité est en baisse !".
Impossible à noter objectivement, tant c'est fauché, piteux et bancal, mais étrangement sincère et divertissant. Et puis Rovaniemi, c'est toujours agréable à voir.
?/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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