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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #christmas catégorie

Christmas Yulefest 2015 - 05 - Mon Ange de Glace (2015)

Publié le 2 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mon Ange de Glace (Ice Sculpture Christmas) :

À peine sortie d'une école de cuisine, Callie (Rachel Boston) est heureuse de faire la plonge sous les ordres du Chef Gloria (Brenda Strong), qui travaille pour le country club où le père de Callie, Frank (Paul McGillion), organise les festivités de fin d'année. Là, Callie doit faire face à la rivalité de Jen (Leanne Lapp), et retrouve un ami d'enfance, David (David Alpay), un riche héritier qui s'éprend d'elle, et tente de la convaincre de participer à un grand concours de sculpture sur glace, auquel prend déjà part le Chef Gloria...

Comédie romantique Hallmark de 2015 qui se veut une relecture moderne et culinaire de Cendrillon (c'est cité à plusieurs reprises dans les dialogues, mais en vérité, la comparaison est très superficielle et anecdotique), mais finit par n'être qu'un récit assez plat et générique, pas aidé par un script un peu condensé, qui fait qu'on a du mal à croire à ces relations et à ces enjeux un peu trop forcés : Callie et David se sont croisés 35 secondes à l'âge de neuf ans, et 10 minutes de film plus tard, ils sont déjà à se faire des confidences profondes sur leurs aspirations et leurs souhaits, et à prendre des décisions l'un pour l'autre.

David, notamment, est assez peu engageant (et légèrement trop pressant), un problème qui rejoint le casting assez moyen de certains des rôles très secondaires (les autres plongeurs ou employés sont ainsi un peu raides et maladroits dans leur interprétation).

Au crédit de ce métrage, cependant, la décision de faire de Aliyah O'Brien la meilleure amie de David, sans la transformer en petite-amie jalouse, ou de bonne copine qui aurait des sentiments inavoués. Bon, on ne se refait pas, et on a quand même droit à un quiproquo assez pataud sur sa relation avec David, mais ça aurait pu être pire. Par exemple, la "rivale", Jen (interprétée par Leanne Lapp, déjà dans The Christmas Secret), est absolument caricaturale, au point d'en être ridicule.

Bref, une cuvée assez quelconque, pas très bien écrite, et qui fonctionne principalement sur le sourire de Rachel Boston, qui parvient presque à lui valoir la moyenne. Presque.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 04 - S.O.S. Père Noël (1984)

Publié le 2 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, Jeunesse, ABC

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

S.O.S. Père Noël (The Night They Saved Christmas) :

Le Pôle Nord est en danger, alors qu'une compagnie pétrolière menace la pérennité de l'Atelier du Père Noël (Art Carney) avec ses opérations de forage. Santa envoie alors ses elfes pour tenter de convaincre Michael Baldwin (Paul Le Mat), l'un des employés de la société, d'interrompre les opérations. Et pour cela, il décide de lui offrir, à lui et à sa famille, une visite guidée de son Atelier...

Une pure dose de nostalgie, puisque c'était l'un des téléfilms de Noël que, petit, je me passais chaque année en VHS après l'avoir enregistré à la tv.

Le pitch est basique au possible, c'est une production Halmi (les responsables, chaque année, des mini-séries médiocres diffusées sur Syfy Channel) pour ABC, bref, objectivement, ce n'est pas exceptionnel, mais bon, ça représente une telle part des Noëls de mon enfance que je ne peux pas détester.

Ni noter.

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Christmas Yulefest 2015 - 03 - Un Noël à la Maison (2015)

Publié le 1 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël à la Maison ('Tis The Season For Love) :

Passionnée de théâtre, Beth Baker (Sarah Lancaster) décide un jour de tout quitter - y compris son petit-ami - pour tenter sa chance à New-York, sur Broadway. Mais 10 ans plus tard, sa carrière peine vraiment à décoller, et lorsqu'elle rentre dans sa ville natale pour passer les fêtes de fin d'année, avec sa mère, Beth est plus ou moins déprimée. D'autant que ses anciens amis ont tous réussi leur vie... heureusement, ses retrouvailles avec Dean (Brendan Penny), le frère de son ex-petit-ami, et l'organisation du spectacle de Noël des enfants de la ville redonnent un sens à la vie de Beth : entre cette existence radicalement différente, et la possibilité d'un rôle à Broadway, la jeune femme doit choisir...

Un téléfilm Hallmark de Noël qui, d'une manière assez amusante, s'avère une sorte de reflet déformé du précédent film de cette saison, Family for Christmas, avec quelques changements minimes... qui pourtant font toute la différence.

Ici, l'héroïne ambitieuse et dynamique n'a pas une carrière florissante, qu'elle abandonnerait (hypothétiquement ou non) pour une vie de femme au foyer rangée, après que son compagnon ait joué la carte de la culpabilité et des responsabilités pour l'amener à mettre toute ambition professionnelle au placard.

Non, ici, c'est une carrière médiocre et malheureuse qu'elle abandonne pour explorer sa passion d'une autre manière, et se reconvertir en devenant directrice du théâtre municipal et professeur de théâtre : c'est déjà nettement plus gratifiant, logique, et on n'a pas l'impression que l'on nous impose des modèles rétrogrades et franchement dépassés (même si bon, si l'on voulait pousser un peu le raisonnement dans ses retranchements, on pourrait arguer qu'elle finit dans un rôle très maternel, à instruire les enfants de la ville, ce que certains pourraient voir comme cliché, blablabla).

Reste que le scénario n'impose pas, ici, l'archétype "homme au boulot, femme aux fourneaux" que finissait par mettre en avant, un peu sans le vouloir, le premier métrage de la cuvée 2015.

Cela dit, le script reste hautement balisé et dérivatif, dans le genre "opposition grande ville froide/petite bourgade chaleureuse", le spectateur ayant régulièrement vingt minutes d'avance sur le récit.

Et si l'ajout d'un pseudo "voeu" réalisé (comme dans Family For Christmas) après une rencontre avec un Père Noël "magique" est habilement détourné, pour en faire de très brefs rêves faits par l'héroïne à l'imagination fertile, cela reste néanmoins particulièrement prévisible dans son déroulement (et quelque part, assez inutile au récit dans son ensemble).

Ajoutez à cela une distribution assez moyenne (Lancaster et sa "mère" excentrique sont sympathiques, tous les seconds rôles sont plus ou moins transparents), et l'on se retrouve avec un téléfilm de Noël pile dans la moyenne du genre : pas particulièrement bon, pas particulièrement mauvais, pas particulièrement intéressant ou mémorable, mais pas particulièrement honteux non plus. Moyen, quoi. Très moyen. Trop moyen ?

(mais au moins, ça ne donne pas envie de s'arracher les cheveux, comme le précédent)

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 02 - Jim Henson's Turkey Hollow (2015)

Publié le 1 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Fantastique, Comédie, Jeunesse, Télévision, Lifetime

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Jim Henson's Turkey Hollow :

À l'occasion de Thanksgiving, la famille Emmerson - Ron (Jay Harrington), le père divorcé obnubilé par son travail, Tim (Graham Verchere), le garçon curieux, et Annie (Genevieve Buechner), sa grande soeur adolescente et sarcastique - se rendent dans la petite ville de Turkey Hollow pour rendre visite à leur tante Cly (Mary Steenburgen), une hippie écologiste végane et luddite, qui vit au milieu des bois. Bien vite, Tim et Annie s'intéressent à la légende locale du Hoodoo Hurlant, une créature terrifiante vivant dans la forêt. Mais alors qu'ils découvrent là l'existence de créatures étranges et inoffensives, ils mettent aussi à jour le sinistre complot criminel d'un voisin malhonnête, éleveur de dindes stéroïdées...

En 2014, totalement dépassée par les innombrables métrages de Noël produits à la chaîne par la concurrence, la chaîne Lifetime avait tenté une approche différente, et, outre un clone assumé de Christmas Story, avait produit le pitoyable Grumpy Cat's Worst Christmas Ever, un métrage opportuniste au possible, qui tentait de créer pour les films de Noël l'équivalent de Sharknado pour les films fantastiques : un truc tellement barré et risible que tout le monde en parle, tout le monde s'en moque, tout le monde twitte, et pendant ce temps-là, la chaîne gagne énormément de $$$ avec les publicités.

Sauf qu'apparemment, récupérer un meme du web, et le placer au coeur d'un film de Noël niais n'était pas suffisant pour créer le buzz, puisque Lifetime avait débauché Aubrey Plaza pour doubler le Grumpy Cat en question, et transformer le film en monument de cynisme se moquant ouvertement de ses spectacteurs, avec le Cat qui leur disait en substance, à plusieurs reprises, "bah oui, vous êtes en train de regarder un film de merde, mais bon, vous êtes trop cons pour zapper, donc restez encore un peu, le temps des publicités, histoire qu'on se fasse encore plus d'argent sur votre dos". Et le pari avait marché, les spectateurs ayant apparemment adoré être pris pour des cons, etc...

Cette année, toujours pour contrer la programmation envahissante de la concurrence, Lifetime a choisi l'approche inverse, en faisant un métrage hyper-sincère, adapté d'un concept de Jim Henson (et de son adaptation inachevée en film dans les années 60, puis en bande-dessinée, plus récemment) et qui aurait pu être directement diffusé sur une chaîne de télévision américaine dans les années 80, tant ça en a le cachet et le parfum.

Dans tout ce que ça a de mauvais, malheureusement.

Parce que malgré tout, cela reste une production Lifetime, et donc, le script est affreusement cousu de fil blanc. Pire, j'ai envie de dire qu'il est à déconseiller aux plus de 8 ans (ce qui est assez paradoxal, compte tenu du public de la chaîne).

Mais passe encore que le script soit niais, balisé, jamais drôle, mal rythmé, avec des personnages-clichés (le bad guy et ses deux sbires rednecks débiles, au secours), et tout un postulat de départ ultra-dérivatif (car, oui, l'adaptation du concept de Jim Henson est ici TRÈS libre, passant notamment à la trappe tout le caractère musical des monstres, et les chansons écrites à l'époque)... passe encore, du moment que l'intérêt principal du film réponde aux attentes du spectateur : les monstres.

Et là, patatras. Déjà, il faut une demi-heure pour qu'ils apparaissent. Ensuite, ils n'ont qu'un petit quart d'heure (20 minutes, au maximum) de présence à l'écran sur tout le film.

Et enfin... et bien ils ne sont pas très réussis, tout simplement. Oui, ce sont des marionnettes typiquement Hensoniennes dans leur apparence, mais elles sont malheureusement aussi très simplistes, sans réelle personnalité, se contentant de déblatérer des onomatopées puériles et de se promener dans les bois, cadrées suffisamment haut pour ne pas avoir à animer de jambes/pattes.

Ces créatures (des sortes de petits chats-gobelins poilus mangeurs de pierre) ne servent à rien pendant les 3/4 du film, leurs interactions avec les enfants sont ultra-limitées, et privés de leur musicalité, il est difficile de les trouver attachants ou intéressants.

Et comme en plus le récit est encadré par une narration nonchalante et décalée d'un Ludacris, tour à tour en voix off et sur fond vert, soulignant la prédictibilité du script et se disputant avec une marionnette, le tout s'avère particulièrement décevant et routinier, pour ne pas dire parfois mauvais, et grandement dépourvu de charme.

Encore une fois, peut-être qu'un enfant de 8 ans trouverait le tout fascinant... mais même là, j'en doute, tant les marionnettes sont sous-exploitées et anecdotiques, et que, de toute façon, un enfant ne regarderait probablement pas Lifetime, la chaîne des femmes en danger, des biopics fauchés et des reconstitutions façon "les coulisses Interdites" de séries populaires des 80s et 90s.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 01 - Une Famille pour Noël (2015)

Publié le 1 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Famille pour Noël (Family For Christmas) :

Lorsqu'elle se sépare pendant six mois de son petit-ami Ben (Tyron Leitso) pour un stage dans l'audiovisuel, Hannah Dunbar (Lacey Chabert) ne se doute pas qu'elle ne le reverra plus jamais : lancée dans une carrière de présentatrice tv à succès, elle oublie tout de son couple, et devient une star. Mais 10 ans plus tard, à la veille de Noël, Hannah reçoit un bref message internet de Ben, ce qui l'incite à remettre en question ses choix passés. Et comme par magie, voilà que son quasi-souhait est exaucé par un Père Noël malicieux (Keith MacKechnie), qui la propulse dans un univers parallèle où Hannah est mariée à Ben et mère de deux fillettes, dans une jolie maison de banlieue bien rangée...

Première comédie romantique Hallmark de Noël du cru 2015, ce téléfilm a été diffusé en juillet dernier. Pourquoi ? Parce que, visiblement, c'était "Noël en Juillet". Soit.

Bref. Le postulat de départ de ce Family for Christmas est malheureusement bien trop convenu et usé jusqu'à la corde (cf les Yulefests précédentes pour en trouver des équivalents multiples, que ce soit avec un homme ou une femme en tant que protagoniste principal), ce qui laisse alors comme seuls intérêts potentiels la distribution, et l'originalité du traitement de ce métrage (son dynamisme, son humour, etc).

Problème : si ici, Lacey Chabert et Tyron Leitso sont relativement sympathiques, comme toujours (Leitso a néanmoins pris un petit coup de vieux, et le contraste avant/après les 10 années écoulées n'est de toute façon jamais convaincant), tout le reste est tellement générique, terne et sans énergie que le récit tombe en grande partie à plat, notamment sur le front de sa sempiternelle opposition carrière professionnelle VS amour et famille.

D'autant que le message (volontaire ou non) du film peut se résumer à "impossible d'avoir une carrière lorsque l'on est mère de famille, c'est soit l'un soit l'autre", une vision plutôt faisandée du monde renforcée par le dernier acte du film, lorsque Hannah, qui commence enfin à se faire à son rôle de mère, décide de tenter de mener de front carrière et vie de famille, et y parvient, avant de tout laisser tomber après avoir été sérieusement rappelée à l'ordre par Ben. Parce que carrière et vie de famille, c'est forcément incompatible, et à quoi bon avoir de l'ambition professionnelle lorsque son mari a déjà un emploi stable qui soutient financièrement le foyer... ?

*soupir*

1.75/6

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Blog Update ! - Décembre 2015

Publié le 30 Novembre 2015 par Lurdo dans Update, Cinéma, Yulefest, Critiques éclair, Review, Noël, Christmas

Ho ho ho !

Noël approche enfin, et avec cette fête, arrive toute une pléthore de films de Noël produits par les chaînes américaines !

C'est donc l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année !

Après l'Halloween Oktorrorfest 2015, changement radical d'ambiance, donc, puisqu'il est désormais temps de faire place à la romance, au merveilleux, à l'enchanteur et à la magie des fêtes de fin d'année.

Ce qui se traduit, outre-Atlantique, par une concurrence féroce entre les chaînes du cable : Hallmark, et ses innombrables romances de Noël, dont la diffusion a commencé dès début Novembre ; Lifetime, son concurrent direct, qui se fait de plus en plus discret année après année, et qui n'investit plus que dans une poignée de productions au budget un peu plus important ; les petits UpTV & ION, au budget minimaliste, et aux métrages souvent décevants (et parfois un peu religieux) ; et d'autres chaînes encore plus petites (INSP...) qui elles-aussi aimeraient bien une part du gâteau...

Pour qui adore l'ambiance de Noël, c'est du pain béni, même si la qualité est loin d'être forcément au rendez-vous ; et forcément, amateurs de bons sentiments et de romances sirupeuses s'abstenir, car l'overdose est assurée.

Mais la Christmas Yulefest reste l'occasion de se changer les idées après une Oktorrorfest éprouvante (ainsi que quelques films de transition), et de faire preuve d'indulgence envers des programmes qui s'efforcent de faire oublier, un moment, leur quotidien à leurs spectateurs.

Pour le blog des Téléphages Anonymes, la Yulefest 2015 est l'occasion d'un nouveau mini-marathon, du 1er Décembre au 6 Janvier.

En 2014, après une Oktorrorfest de plus de 150 métrages, la Yulefest avait été plus modeste, avec seulement 104 films visionnés, dont vous retrouverez la liste ici, ainsi que le bilan .

Cette année, l'Oktorrorfest a couvert 225 titres différents... un nombre en croissance exponentielle, à la limite du gérable. Pour Noël, je vais donc tenter de conserver des proportions plus raisonnables, et plus semblables à celle de la Yulefest 2014.

Je dis "tenter", car malheureusement, le calendrier de diffusion américain est encore plus chargé que d'habitude, et je risque bien de devoir transformer les six premiers jours de Janvier en fourre-tout pour toutes mes critiques en retard... on verra bien.

Dans l'intervalle, dès demain, 1er Décembre, la Christmas Yulefest 2015 commence, avec chaque jours trois critiques de film différentes, une le matin, une dans l'après-midi, et une en soirée.

Des critiques qui seront listées à leur place habituelle, dans l'index Yulefest accessible directement, ou par le menu/index de haut de blog).

Joyeuses fêtes !

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Blog Update ! - Bilan Yulefest 2014

Publié le 12 Janvier 2015 par Lurdo dans Update, Yulefest, Christmas, Noël, Critiques éclair, Cinéma, Review

Ça y est, Janvier est là, et c'en est bel et bien terminé du merveilleux et de l'enchantement des fêtes de fin d'année. Adieu les bons sentiments, la générosité, et la magie d'un vieillard bedonnant apportant des cadeaux aux enfants, l'heure est venue de retourner à cette bonne vieille morosité ambiante qui va caractériser notre quotidien pendant de longs mois à venir...

Dans l'intervalle, bien sûr, Un film, un jour... (ou presque !) retrouvera sa place, cinq jours par semaine, sur le blog des Téléphages, et ce dès début février. Mais en attendant, faisons un bref bilan de cette Yulefest 2014.

Après une Oktorrorfest 2014 plutôt productive - du moins en quantité plutôt qu'en qualité - avec ses 150+ films visionnés, la Christmas Yulefest 2014 s'en est plutôt bien tirée : 104 films visionnés en moins d'un mois et demi, dont 16 dans le cadre de mon mini-marathon 1001 Nuits.

Une Yulefest forcément dominée par la production américaine, clairement dominante à cette période de l'année... et parmi les productions américaines, la cuvée 2014 ne s'est pas montrée très mémorable. Comme toujours omniprésentes, Hallmark et Lifetime n'ont pas fait d'étincelles, cette année : entre les bouses cyniques à la Grumpy Cat, et les romances médiocres à la morale discutable, très peu de nouveaux métrages dépassent les 3/6.

On pourra citer, chez Hallmark, Northpole, et son ambiance très film familial des années 80, Christmas Under Wraps, basique mais avec suffisamment de bonne humeur et de légèreté pour convaincre, et The Christmas Secret, assez bien mené ; du côté de Lifetime, seul Wishin' and Hopin' (alias "refaisons A Christmas Story en moins inspiré") surnage au sein d'une saison désastreuse.

Enfin, mentionnons les deux outsiders, Santa Hunters (de Nickelodeon) et Back to Christmas (de ION), deux téléfilms compétents qui, eux aussi, parviennent à se détacher un peu du reste de la troupe.

On a clairement connu mieux, et il est difficile de se défaire de l'impression que, face à la domination de Hallmark, et à l'émergence des ION, UpTV et compagnie (qui malgré leurs budgets ridicules, pourraient bien s'imposer au fil du temps), Lifetime patauge, s'essayant (à raison) à des projets plus décalés et originaux, sans toutefois avoir les épaules suffisamment larges pour que cela convainque, qualitativement parlant.

Quoiqu'il en soit, vous pouvez retrouver l'intégralité de la Christmas Yulefest 2014 (et des années précédentes) en cliquant, dans le menu, sur l'onglet Pages ("Index Christmas Yulefest"), ou sur Catégories ("Yulefest").

En attendant l'automne 2015 pour la prochaine Halloween Oktorrorfest, et bien sûr les fêtes de Noël 2015 !!

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Christmas Yulefest 2014 - 84 - Trilogie Donna VanLiere : Les Souliers de Noël, Le Miracle du Coeur & De l'Espoir pour Noël

Publié le 11 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Christmas, Noël, CBS, Lifetime, Drame, Romance

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Les Souliers de Noël (The Christmas Shoes) :

À l'approche de Noël, Maggie Andrews (Kimberly Williams-Paisley), professeur de musique au coeur défaillant, est contrainte de confier son poste à Kate Layton (Maria DelMar), l'épouse de Robert (Rob Lowe), un avocat carriériste dont le couple bat de l'aile.

Mais Robert n'apprécie guère cette idée, et entre les disputes et la mort de sa mère, l'avocat caractériel commence à perdre pied. Jusqu'au soir de Noël, lorsque, au bout du rouleau, il croise le chemin du fils de Maggie, désespéré par l'état critique de sa mère : Nathan (Max Morrow) tente d'acheter des chaussures pour faire plaisir à sa mère, mais il n'a pas l'argent nécessaire. Robert décide alors de l'aider...

Un téléfilm mélodramatique diffusé sur CBS en 2002, et qui, à l'origine, est adapté d'une chanson déprimante de NewSong, un groupe chrétien. Succès inattendu des fêtes 2000, la chanson est aussitôt adaptée en roman par Donna VanLiere, et en téléfilm par CBS : sans surprise, le tout est particulièrement larmoyant et déprimant, mais minimise les sous-entendus religieux un peu agaçants inhérents à la chanson (qui souffre de cet égocentrisme assez récurrent dans la religion made in America : "Dieu est là pour m'aider, Dieu est là pour m'envoyer un signe, parce que je crois plus en lui que les autres, et que j'ai une relation privilégiée avec lui, Dieu est grand, et s'il m'arrive de bonnes choses pendant que les autres souffrent, c'est que Dieu existe et qu'il a un oeil sur moi.").

Bref... ce téléfilm tire très fort (trop fort, en fait) sur les cordes sensibles, joue à fond la carte des caractérisations caricaturales, des traits forcés, et des clichés mélodramatiques (la mère qui meure, l'autre mère qui meure, l'enfant miséreux, l'opposition "famille pauvre mais heureuse, travailleuse et artistique/famille plus riche, mais carriériste, intellectuelle, et en crise"), et repose sur un postulat de départ tellement larmoyant et forcé qu'il en devient contre-productif.

Surtout quand arrive la chanson en question, illustrant une course au ralenti du gamin sous la neige, avec ses chaussures moches sous le bras...

2/6 (parce que c'est globalement tout de même compétent dans l'interprétation et la mise en images)

Le Miracle du Coeur (The Christmas Blessing) :

Désormais adulte après les évènements du film précédent, et devenu un médecin urgentiste las de sa carrière actuelle, Nathan Andrews (Neil Patrick Harris) rentre chez son père pour les vacances de Noël ; là, il tombe amoureux de Meghan (Rebecca Gayheart), une institutrice au foie défaillant, et s'attache à l'un de ses élèves, Charlie (Angus T. Jones), orphelin de mère et malade du coeur. Mais alors qu'approche Noël, la santé de Meghan et de Charlie se dégrade soudainement...

La suite "directe" du téléfilm précédent, à nouveau diffusée sur CBS, et bénéficiant à nouveau d'une adaptation de Donna VanLiere, ainsi que d'un accompagnement musical de NewSong.

La continuité relativement réussie (Rob Lowe, les chaussures, la casquette, certains personnages, les flashbacks) n'est pas désagréable, mais comme dans Les Souliers de Noël, le tout souffre d'un trait tellement forcé et caricatural que ça enlève beaucoup d'intérêt au récit.

Les clichés abondent en effet jusqu'à l'overdose : le père du gamin est veuf, dépressif, alcoolique, menteur et voleur ; le gamin est mourant et en surpoids ; la petite amie est malade et un peu autoritaire ; le héros est déprimé par sa carrière et son éducation, et préfèrerait retrouver une vie de mécano auprès de son père, dont il veut racheter la maison ; le père n'arrive plus à gérer sa vie sans sa femme, et veut tout plaquer... etc, etc, etc.

Et comme en plus le déroulement de l'intrigue est particulièrement téléphoné (on voit venir les dernières minutes très très loin en amont, que ce soit sur le front des maladies "croisées" et de leurs conséquences, que sur celui de l'avenir des personnages et des maisons...), voilà encore un métrage qui peine à convaincre, malgré des qualités équivalentes à celles du premier opus (interprétation, réalisation, etc), et un héros plus attachant que les personnages du film original.

Par contre, -0.25 d'office pour avoir NewSong et Blake Shelton qui se pointent en fin de film pour enchaîner deux chansons countrys insipides sur une scène devant les acteurs...

2/6

De l'Espoir pour Noël (The Christmas Hope) :

Patty Addison (Madeleine Stowe) a perdu son fils aux urgences où officie Nathan Andrews (Ian Ziering) ; depuis, elle se consacre à sa carrière de travailleuse sociale, préférant travailler plutôt que de faire face à sa vie de couple en perdition avec Mark (James Remar) qui, de son côté, tente d'aider le fils d'un ami. Un jour, cependant, à l'approche de Noël, Mark et Patty doivent accueillir une fillette orpheline : c'est là le déclic qui remet leur vie en place, et relie la destinée des divers personnages de la saga.

Troisième et dernier épisode de la série des Christmas Shoes, cette fois-ci diffusé sur Lifetime, et immédiatement, même si ça fonctionne sur le même principe global, on sent le changement d'orientation, Lifetime n'ayant pas les mêmes réserves que CBS sur tout ce qui touche à la religion.

Pour être franc, j'ai manqué de m'endormir devant cet épisode : la photographie est terne, le rythme anémique, les personnages ne sont jamais vraiment intéressants, et Ian Zering parvient à rendre insipide le personnage interprété par NPH dans le volet précédent.

Pire, le tout n'est que très faiblement relié aux deux autres épisodes (problème de droits, certainement), et donc n'a finalement pas grand intérêt, puisque, dépourvu de cette continuité, le récit n'est qu'une trame basique et générique, qui joue elle aussi beaucoup trop sur la corde sensible.

Bref, autant les deux précédents étaient médiocres, mais gardaient un niveau similaire, tant en intérêt qu'en qualité, autant là... zzzzz.

1/6

 

Voilà, c'en est fini de la Yulefest 2014, en espérant que vous aurez tous passé de bonnes fêtes, et vu plein de bons films. Les Téléphages Anonymes partent en vacances jusqu'à début février, mais ils reviendront avec leur rubrique habituelle : Un film, un jour... (ou presque) !

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Christmas Yulefest 2014 - 83 - Le Miracle sur la 34è Rue (1947), Suzanne Découche (1954) & I Am Santa Claus (2014)

Publié le 11 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Drame, Documentaire, USA

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Miracle sur la 34ème Rue (Miracle on 34th Street) :

Pragmatique et professionnelle, Doris Walker (Maureen O'Hara) travaille pour le grand magasin Macy's : alors qu'elle doit remplacer le Père Noël de la grande parade au dernier moment, elle rencontre Kris Kringle (Edmund Gwenn), un vieillard qui semble incarner parfaitement Santa Claus, et devient vite le Père Noël du magasin. Sous son influence, le grand magasin et ses employés vont changer, et Susan (Natalie Wood), la fille de Doris, va apprendre à utiliser son imagination... jusqu'à ce qu'un procès mette en péril l'avenir de Kris à Macy's...

Pas grand chose à dire sur ce classique de Noël multi-récompensé, que l'on ne présente plus, et qui met tellement en avant les vertus de l'imagination, du rêve et de la foi, qu'elle soit religieuse ou non, qu'il épouse totalement l'esprit de Noël.

C'est bien interprété (Natalie Wood, notamment, est parfaite et naturelle dans son rôle ; et le juge est assez drôle), c'est bien filmé, c'est assez bien rythmé, bref, c'est un bon film (qui souffre peut-être d'avoir été imité et remaké à de multiples reprises, notamment en 1994, ce qui a un peu fait disparaître l'original des mémoires et des écrans des nouvelles générations).

4.5/6

Susan Découche (Susan Slept Here) :

Scénariste d'âge mûr, Mark Christopher (Dick Powell) aimerait bien être pris au sérieux par Hollywood pour autre chose que des comédies superficielles, mais il souffre d'une panne d'inspiration. La veille de Noël, deux contacts dans la police passent chez lui, pour lui confier provisoirement une délinquante juvénile, Susan (Debbie Reynolds), 17 ans. Un peu malgré lui, Mark se retrouve ainsi à jouer les babysitters pour cette jeune fille impertinente et débrouillarde, à laquelle il n'est pas insensible malgré la différence d'âge.

Une comédie RKO pas particulièrement bien rythmée, un peu brouillonne, et finalement assez anecdotique, d'autant que Powell fait facilement 20 ans de plus que son personnage, et que Debbie Reynolds (en plus de n'être pas suffisamment attachante et charmante pour rendre l'attachement immédiat de Mark à Susan crédible) fait elle aussi son âge réel, soit quatre ou cinq ans de plus que le personnage.

Bref, bilan assez mitigé : ce n'est pas forcément mauvais, mais ce n'est pas particulièrement bon non plus., et cette romance à la limite de la légalité semble souvent s'éparpiller dans des digressions inutiles et autres personnages secondaires superflus.

2.5/6

I Am Santa Claus :

Le quotidien de plusieurs hommes, tous Pères Noël, issus d'horizons très différents : Mick Foley, catcheur réputé passionné par Noël, et qui veut jouer les Santas de grands magasins pour la première fois ; Russell, un chômeur un peu paumé, SDF, qui vit occasionnellement chez sa fille, et dépend totalement de son emploi de Santa pour vivre ; Jim, un antiquaire gay émotif, amoureux de son nouveau petit ami, et qui pose pour divers magazines de bears ; Bob, un agent immobilier qui chante ; Frank, un italien tatoué, qui déteste son job, s'imagine restaurateur, et a changé son nom pour "Santa Claus" ; et enfin, le duel opposant Nicholas et Tim pour la direction de l'ordre national des Père Noël, rendue difficile par les habitudes échangistes de l'un d'entre eux...

Un documentaire sympatoche sur ces personnages atypiques mais sincère, et un métrage qui rappelle un peu Becoming Santa (2011). On n'apprend pas grand chose de révolutionnaire, et selon les personnes devant la caméra, le documentaire est plus ou moins intéressant, mais il se dégage néanmoins de tout cela une bonne humeur et un amour de son prochain qui font chaud au coeur.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 82 - La Demoiselle des Neiges (1952), La Reine des Neiges (1957) & La Petite Fille aux Allumettes (2006)

Publié le 10 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Animation, Jeunesse, Disney, Russie, Drame, Musique

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

La Demoiselle des Neiges (Snegurochka) :

Snegurochka, la fille du Printemps et du Gel, en a assez de passer son temps enfermée loin de la société humaine. Elle finit par rejoindre le Royaume de Berendey, où sa beauté s'avère une distraction de taille, qui rend les femmes jalouses, et attire tous les hommes. Mais Snegurochka n'a d'yeux que pour Lel, le bellâtre séducteur de la communauté ; et lorsque Mizgir, un commerçant, rompt ses voeux de fiançailles pour les beaux yeux de Snegurochka, le chaos s'invite au royaume, un chaos à l'issue funeste pour la Demoiselle des Neiges...

Adaptation de l'opéra de Rimsky-Korsakov (lui-même une adaptation de la pièce de théâtre d'Ostrovsky) par le studio Soyuzmultfilm, ce qui garantit un résultat visuel splendide et mémorable, avec une rotoscopie employée à très bon escient, et de bien belle manière.

Malheureusement, si tout l'aspect technique et esthétique de ce moyen-métrage est très réussi, ça reste une adaptation animée opératique, avec ce que ça comporte de chorégraphies interminables, de meublage musical et dansant, de chansons ternes et mollassonnes, et de contenu un peu creux.

Bref, c'est superbe, mais c'est (sacrilège, je sais) un peu soporifique tout de même...

3.5/6

La Reine des Neiges (Snezhnaya Koroleva) :

Dans cette adaptation multi-récompensée du conte de Hans Christian Andersen, le jeune Kay tombe victime des sortilèges de la Reine des Neiges, forçant la petite Gerda à se lancer dans une quête épique et lointaine pour le retrouver, et le ramener à la raison...

Un moyen-métrage russe de 1957, à nouveau du studio Soyuzmultfilm, mais qui contrairement à La Demoiselle des Neiges, délaisse la rotoscopie au profit d'un style d'animation nettement plus cartoony, à l'américaine.

On pense notamment très souvent aux Silly Symphonies et consorts, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, tant on y retrouve tout un sens du merveilleux et de l'enchantement typique des productions de l'époque.

Seul petit bémol, un rythme un peu inégal, avec certains passages plutôt précipités, qui résument un peu trop leurs équivalents papier : on aurait pu gagner à remplacer les introductions  du marchand de sable par des scènes plus étoffées.

Reste que, dans l'ensemble, c'est une adaptation réussie et convaincante, en particulier sur un plan technique.

4.25/6

La Petite Fille aux Allumettes (The Little Matchgirl) :

En hiver, une fillette, seule dans la neige et le froid, tente de vendre des allumettes tout en rêvant d'un monde meilleur...

Court-métrage initialement prévu pour Fantasia 2006, et placé sur le dvd de La Petite Sirène lorsque Fantasia 2006 est tombé à l'eau. Connaissant déjà l'histoire, je m'attendais à rester plus ou moins de marbre devant ce court-métrage. J'avais tort. À ne pas regarder lorsque vous avez le blues, et ce malgré la réussite totale de ce petit film.

6/6

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Christmas Yulefest 2014 - 81 - 1001 Nuits (7/7) : Sinbad - La Légende des Sept Mers (2003), Le Trésor de la Montagne Sacrée (1979) & Le Voleur et le Cordonnier (1964-2013)

Publié le 10 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Aventure, Animation, Fantastique, Dreamworks, Jeunesse

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Sinbad - La Légende des Sept Mers (Sinbad - Legend of the Seven Seas) :

En compagnie de son équipage et de la belle Marina (Catherine Zeta-Jones), Sinbad (Brad Pitt) est contraint de partir en quête du Livre de la Paix, un ouvrage magique volé par la déesse Eris (Michelle Pfeiffer), s'il veut pouvoir sauver son ami d'enfance Proteus (Joseph Fiennes) d'une mort certaine.

Une relecture animée de Sinbad, assez typique, visuellement, du style Dreamworks de l'époque, dans ce que ça peut avoir de bon et de mauvais.

Au niveau du bon, c'est dynamique, bien réalisé, le chien en images de synthèse est très amusant et expressif, et le doublage est plus que compétent (même si les accents respectifs des acteurs peuvent parfois être perturbants).

Au niveau du moins bon, le mélange animation 2D/3D est tout sauf convaincant, ce qui donne un résultat assez frustrant, puisque l'on peut passer de moments qui fonctionnent du feu de dieu en 2d traditionnelle, à de la 3D moche et ratée, qui jure avec le reste des images.

Aussi au rayon des trucs très moyens, l'antagoniste, Eris, est particulièrement générique et quelconque, tant visuellement parlant qu'au niveau de ses motivations ; les dialogues sont parfois un peu trop modernes ; et le cadre Grec plutôt que Perse peut agacer, d'autant que ce changement n'était pas du tout nécessaire (m'enfin bon, c'est du John Logan, il ne faut pas trop en demander).

Cela dit, malgré ses défauts, le film recèle tout de même des moments de swashbuckling particulièrement réussis et mémorables, comme lors du passage avec les sirènes, excellent et porté par les compositions inspirées d'Harry Gregson-Williams.

4/6

Le Trésor de la Montagne Sacrée (Arabian Adventure) :

Le maléfique Calife (Christopher Lee) lance un défi à quiconque veut bien le relever : il offre la main de sa fille, la jolie Princesse Zuleira (Emma Samms), à celui qui parviendra à lui ramener une rose magique rarissime. Avec l'aide d'un jeune garçon et d'un tapis magique, le Prince Hasan se lance dans cette quête périlleuse, qui va le confronter à des génies, à des marécages funestes, et à des monstres cracheurs de feu...

Un long-métrage assez frustrant, puisqu'il promet une quête héroïque... qui ne commence qu'à partir de 40 minutes, et est rapidement terminée.

Tout autour, ça meuble beaucoup, donnant trop d'importance au petit garçon avec son singe, et pas assez au héros (qui souffre pourtant déjà d'un sévère déficit en charisme, et d'un look improbable), laissant Mickey Rooney cabotiner, en roue libre, pendant trop longtemps, et hésitant constamment entre environnements convaincants et décors de studio fauchés... et comme en plus la réalisation est assez plate et limitée, le tout s'avère assez laborieux.

Les plus jeunes devraient apprécier, et l'affrontement des tapis volants, vers la fin, est sympathique, mais ça s'arrête là.

Un très petit 3/6.

Le Voleur et le Cordonnier (The Thief & The Cobbler - ReCobbled Cut Mark IV) :

À l'époque des Mille et Une Nuits, la Cité d'Or est sous la protection de trois globes dorés surplombant le plus haut minaret de la ville. Selon la légende, si les globes disparaissent un jour, la ville sera réduite à feu et à sang... et une nation toute entière de borgnes belliqueux surnommés "Les Cyclopes" n'attend que cette occasion pour frapper. D'autant que c'est sur ces globes qu'un voleur incapable et malodorant a jeté son dévolu... mais avant de parvenir à ses fins, il s'introduit chez Tack, un jeune cordonnier innocent et généreux. Les deux hommes se battent : un affrontement qui à des conséquences imprévues : Tack attire l'attention de la séduisante Princesse Yum-Yum, qui s'entiche de lui, et provoque la colère du Grand Vizir Zigzag (Vincent Price), un être maléfique bien décidé à épouser Yum-Yum, et à prendre le trône du Roi Nod...

Un film d'animation au destin particulièrement chaotique, puisqu'il a été commencé en 1964, poursuivi pendant des décennies, abandonné faute de fonds, racheté par un studio qui a sorti une version bouclée à l'arrache, puis il y a eu une autre version encore pire, etc... jusqu'à cette version ReCobbled, faite par des fans, qui ont compilé le meilleur de chaque version disponible, ont recréé les images manquantes, les sons, les voix, tout ça pour tenter de revenir au plus près du projet original de Richard Williams, son créateur borné et intransigeant.

Le résultat est donc un morceau incontournable de l'histoire de l'animation, et quelle animation !

Visuellement, c'est splendide, psychédélique, inventif, révolutionnaire, ultra-stylisé et absolument hypnotisant, même dans cet état semi-incomplet. C'est tellement frappant, en fait, que ça en devient presque complaisant : à force d'exhiber un niveau technique et artistique hors du commun (les poursuites sont géniales, bourrées de trompe l'oeil et d'illusions d'optique, et les vingt dernières minutes sont un vrai festival visuel), le film trahit son scénario basique, peu inspiré, et assez mal rythmé (même si une partie de ces défauts provient sans nul doute de la nature patchwork du métrage), et souffre un peu de son destin et de l'époque de sa conception (ainsi que de l'influence indirecte - et un peu surestimée - que ce métrage a eu sur l'Aladdin de Disney).

Cela dit, ça reste une date dans l'histoire du film d'animation, et ça mérite sans conteste une réhabilitation à tous les niveaux.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 80 - The Man In The Santa Claus Suit (1979), Esprit de Famille (2005) & Le Médaillon de Noël (2014)

Publié le 9 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, NBC, Comédie, Drame, Hallmark

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

The Man in The Santa Claus Suit :

À New-York, le mystérieux propriétaire d'un magasin de costumes (Fred Astaire) loue un costume de Père Noël à trois hommes différents : Bob (Gary Burghoff), un professeur de mathématiques timide follement amoureux de Polly (Tara Buckman), déjà fiancée à quelqu'un d'autre ; Stan (John Byner), un ancien maître d'hôtel désormais sans domicile fixe, et qui tente de fuir la pègre ; et Gil (Bert Convy), un politicien, auteur de discours dépassé par son métier, et qui rend visite à son épouse et son fils, dont il est séparé. Grâce à l'influence magique du costume et de son propriétaire, la vie des trois hommes va soudain changer pour le meilleur...

Un téléfilm américain diffusé sur NBC en 1979, et qui est l'occasion pour un Fred Astaire vieillissant de tenir là son(ses) ultime(s) rôle(s) tv, de chanter en chevrotant un peu la chanson-titre, et de s'amuser dans la peau de ce bienfaiteur magique dont l'identité ne sera une surprise pour personne.

Le tout se regarde assez facilement, malgré un intérêt variable en fonction des protagonistes suivis, qui ont droit à des traitements assez différents, du plus sobre au plus improbable et caricatural : on n'échappe pas à des moments issus de leur époque (le disco, la modèle qui n'aspire qu'à une chose dans la vie : se marier), mais bon, le métrage a bon fond, c'est gentillet, et tout est bien qui finit bien, ce qui est finalement bien naturel pour un téléfilm de ce genre (et de cette époque).

3.25/6

Esprit de Famille (The Family Stone) :

Contrairement au reste de sa famille, Everett Stone (Dermot Mulroney) est un businessman sérieux et consciencieux ; pour Noël, il a décidé de présenter sa petite amie (et future fiancée) Meredith Morton (Sarah Jessica Parker) à ses proches. Mais dès leur arrivée, c'est le choc : coincée et conservatrice, Meredith est au centre de toutes les critiques de la part de la famille Stone, bohème, artiste, excentrique et ultra-libérale. Et quand Meredith demande à sa soeur Julie (Claire Danes) de la rejoindre pour l'aider, rien ne va plus...

Aouch. Si ce métrage avait eu une distribution moins prestigieuse, alors il aurait tout à fait été à sa place sur Lifetime ou Hallmark, et aurait été victime d'une critique lapidaire.

Tous les clichés sont là, et plus encore, puisque le problème principal de cette comédie, c'est que tous les personnages sont des caricatures ambulantes, jamais développées, qui n'existent que pour être placées dans des situations caricaturales et forcées. On a ainsi la mère cancéreuse ; le père calme et posé ; la soeur sarcastique ; la soeur enceinte ; le frère dragueur ; le frère sérieux ; le frère gay ; le petit-ami noir et gay ; l'héroïne réactionnaire, coincée et conservatrice ; sa soeur cool et compréhensive... etc, etc, etc. Autant de personnages-fonctions pouvant être décrits en deux ou trois mots chacun, et qui n'en bougeront pas du reste du film (pire : certains, comme l'afroaméricain gay, ne servent qu'à remplir un quota, et à dire deux phrases et demi de dialogues sur toute la durée du métrage).

On se retrouve ainsi à regarder ces protagonistes insipides (Sarah Jessica Parker fait du SJP, Mulroney est inexistant) interagir avec des protagonistes irritants (toute la famille Stone, supposément ultra-libérale et ouverte d'esprit, se comporte dès la première scène comme les pires hôtes qui soient avec leur invitée) dans des scènes gentiment surjouées (surtout SJP), et on ne peut que se dire qu'ils mériteraient tous des baffes.

Et quand Claire Danes entre en jeu, ça ne fait qu'empirer, d'autant que le réalisateur/scénariste tente de nous convaincre que SJP et Danes sont toutes les deux suffisamment attirantes pour qu'on tombe éperdûment amoureux d'elles au premier regard... car oui, en plus d'être antipathiques, voilà que ces personnages tombent amoureux les uns des autres : Mulroney de sa futur belle-soeur, SJP de son futur beau-frère ! Pourquoi ? Parce que visiblement, ces personnages n'étaient pas déjà assez horripilants, il fallait clairement en rajouter une couche !

Pfiou... et puis, cerise sur le gâteau, on nous achève avec un flash-forward final, dans lequel... oui, la mère est morte ! Une mort à Noël, le cliché typique de toutes les rom-coms américaines de type Lifetime ! Combo ultime !!

*soupir*

1/6 (pour la musique de Giacchino, et pour Rachel McAdams, toujours adorable, même dans un rôle imbuvable)

Le Médaillon de Noël (The Christmas Secret) :

À l'approche de Noël, la vie de Christine Eisley (Bethany Joy Lenz) se complique de jour en jour : elle perd son travail, reçoit un avis d'expulsion, subit le harcèlement de son ex-mari qui veut récupérer la garde de leurs enfants, et perd le médaillon fétiche qui lui porte chance. Heureusement, le retour en ville de Jason (John Reardon), le petit-fils d'un commerçant local, va déclencher une suite d'événements qui vont permettre à Christine de redécouvrir l'enchantement de la magie de Noël... 

Un téléfilm Hallmark adapté d'un roman de Donna Van Liere (déjà à l'origine de Les Souliers de Noël, 2002 ; de Le Miracle du Coeur, 2005 ; et de De l'Espoir pour Noël, 2009 - trois mélodrames peu engageants et forcés, mais qui partagent un même sens du toutéliage global, cf ), et qui est typique du genre, avec son triangle amoureux entre l'ex détestable, et le futur petit-ami citadin et carriériste qui redécouvre la "small town life" et le bonheur... mais étrangement, ici, ça ne fonctionne pas trop mal.

La distribution est sympathique (les deux enfants sont assez naturels et attachants), le toutéliage global est prévisible, mais efficace, et le tout se regarde assez facilement, sans moment déplorable (hormis les réactions de l'ex, assez caricaturales). Il y a eu bien pire cette année, donc...

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 79 - 1001 Nuits (6/7) : Aladdin et la Lampe Maléfique (2012) & Les Mille et Une Nuits (1961 & 1969)

Publié le 9 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Christmas, Noël, Drame, Comédie, Action, Thriller, Aventure, SyFy, Animation, Japon, Fantastique

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Aladdin et la Lampe Maléfique (Aladdin and the Death Lamp) :

Aladdin (Darren Shahlavi) et son ami Luca (Noam Jenkins) pillent une tombe ancienne, et y découvrent un livre mystérieux lié à leurs tatouages. Tentés de le vendre à Shahira (George Ghali), un criminel local, ils finissent par le montrer d'abord à leur père adoptif, le sage Kalil (Eugene Clarke). Malgré les avertissements de ce dernier, et guidé par le livre, Aladdin finit alors par découvrir une lampe magique, dont il libère par erreur un djinn maléfique. Et tandis que Shahira prend possession de la lampe et du génie, Aladdin, Luca, Shifa (Kandyse McClure) et leurs amis doivent s'efforcer de bannir le djinn avant qu'il ne détruise le monde.

Un nanard de compétition signé Syfy, qui est donc ultra-fauché, ultra-baclé, et ultra-moche.

D'ailleurs à vrai dire c'est tellement fauché que, hormis une poignée d'effets numériques, rien n'est visuellement crédible : tout le film est baigné dans une image désaturée et terne, il prend place dans trois lieux différents (une carrière abandonnée, un sous-bois canadien, des ruines contemporaines), le grimoire semble fraîchement imprimé, et les vêtements des protagonistes sont tout simplement hors-sujet, supposément "d'époque", mais en réalité des chemises, des écharpes et des vestes tout à fait modernes, légèrement usées et déchirées pour paraître anciennes (la scène du marché, au début du film, est à ce titre très parlante, avec tous ces figurants à qui l'on a clairement demandé de venir avec leurs propres vêtements).

Restent des acteurs plus typés et plus moyen-orientaux que la moyenne des productions de ce genre, ce qui est toujours appréciable, d'autant qu'ils croient clairement à ce qu'ils font... mais c'est peu.

1.5/6

Les Mille et Une Nuits (Le Meraviglie di Aladino - 1961) :

Aladdin (Donald O'Connor), un fainéant bon à rien, reçoit une lampe magique contenant un génie pouvant exaucer trois voeux. Ne rêvant que de richesse et de célébrité, et accompagné par son amie Djalma (Noëlle Adam), voilà Aladdin embarqué dans un complot fomenté par le maléfique Grand Vizir (Fausto Tozzi), et visant à prendre la place du Prince Moluk (Terence Hill) dans le coeur de la Princesse Zaina (Michèle Mercier) et sur le trône du Sultan (Aldo Fabrizi).

Une comédie d'aventures franco-italo-américaine, avec quelques têtes connues ici et là, beaucoup de slapstick, et un rendu visuel plutôt convaincant, puisque l'oeuvre de Mario Bava à la réalisation. Après, ça reste une relecture assez anecdotique des 1001 Nuits, au ton très léger, mais avec quelques problèmes de rythme évidents, et un lead un peu trop vieux, qui manque par ailleurs de présence.

3.5/6

Les Mille et Une Nuits (Senya Ichiya Monogatari) :

Aladdin, vendeur d'eau de Baghdad, tombe amoureux de la belle Miriam, une esclave vendue sur le marché. Profitant d'une tempête de sable, Aladdin et Miriam s'enfuient ensemble, et passent une nuit torride dans une demeure inconnue. Mais bientôt, des bandits les séparent, et Aladdin finit emprisonné, tandis que Miriam, elle, s'avère enceinte du vendeur. Le temps passe alors, et par un concours de circonstances (et grâce à un navire enchanté), Aladdin finit sur le trône du royaume...

Une adaptation psychédélique des 1001 nuits signée Osamu Tezuka, et qui se veut adulte et moderne (pour l'époque) : la musique est typique des 60s/70s, le style visuel change constamment, c'est dynamique, inventif, un peu sexy, Aladdin ressemble volontairement à Belmondo... mais c'est aussi assez moyennement rythmé, et parfois laborieux, avec des diversions inutiles qui rallongent la durée du métrage.

On ne peut que reconnaître le travail fourni, mais après, chacun appréciera plus ou moins le métrage en fonction de sa patience, de son affection pour le style anime, et pour le psychédélisme des 60s.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 78 - Nils et les Oies Sauvages (2011) & Le Baron de Münchausen (2012)

Publié le 8 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Suède, Allemagne, Jeunesse, Fantastique, Aventure

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Nils et les Oies Sauvages (Nils Holgerssons Wunderbare Reise) :

À 13 ans, le jeune Nils Holgersson (Justus Kammerer) est un adolescent turbulent et impatient, las de travailler à la ferme de ses parents. Un jour, alors qu'il cumule les bétises, laisse un renard tuer l'une des oies familiales, et détruit une clôture avec un tracteur, il est maudit par un lutin agacé : Nils se retrouve miniaturisé, capable de parler aux animaux et bientôt, le voilà embarqué à dos d'oie jusqu'en Finlande, pour un véritable voyage initiatique qui le changera à jamais....

Version dvd français d'une mini-série pour enfant de près de quatre heures, co-produite par l'Allemagne et la Suède, et adaptant le récit de Selma Lagerlöf.

Et qui dit "version dvd français", dit VF, et mini-série raccourcie à moins de 90 minutes... d'où un récit décousu, bordélique, blindé de coupes abruptes et de transitions improbables, qui rendent le tout gentiment incompréhensible et/ou niais, et ne satisfera que les plus jeunes, amusés par les animaux qui parlent et par des effets visuels pourtant assez moyens.

Un vrai travail de boucherie qui ne donne qu'une envie : se replonger dans les livres, avant de mettre la main sur la mini-série complète, pour comparer.

2/6

Le Baron de Münchausen (Baron Münchausen) :

Un peu fatigué, le Baron de Münchausen (Jan Josef Liefers) raconte histoires improbables après histoires improbables dans les auberges et autres tavernes. Un soir, cependant, la petite Frida (Isabelle & Helen Ottman) vient à sa rencontre pour lui annoncer qu'elle est sa fille ; dubitatif, le Baron ne la croit pas, mais de fil en aiguille, il finit par partir à l'aventure avec la fillette...

Un téléfilm allemand en deux parties, pour près de trois heures de métrage, diffusées sur Das Erste. Je l'ai probablement déjà dit en ces pages, je suis grand fan du Les Aventures du Baron de Münchausen de Terry Gilliam, que je considère comme un film festif par excellence, et comme l'un des chefs d'oeuvre maudits du réalisateur.

Et là, le problème principal de ce téléfilm, c'est qu'il met trois heures pour raconter, avec moins de budget, moins de talent, moins de rythme, moins d'inventivité et moins de panache, exactement la même chose que le Gilliam. Oui, je sais, "c'est normal, vu que les deux métrages sont inspirés des mêmes récits originaux"... mais la moindre des choses serait tout même d'essayer de se démarquer au maximum de l'adaptation la plus mémorable.

Or là, avec son Münchausen (joué comme un Jack Sparrow du pauvre par un acteur ressemblant à un croisement entre Alexandre Astier et Robert Downey Junior) accompagné par une fillette, on retrouve vraiment les mêmes scènes, les mêmes interactions, etc. On s'ennuie donc assez rapidement, puisque cette adaptation rappelle constamment un autre film qualitativement supérieur, enrobant le tout d'un meublage conséquent, d'un rythme laborieux, de cascades approximatives, et d'une illustration musicale qui lorgne très fortement sur, justement, les Pirates des Caraïbes de Zimmer.

Cela dit, la production et les acteurs font tout de même des efforts, donc tout n'est pas négatif... mais ça reste très très en deça du Terry Gilliam.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 77 - 1001 nuits (5/7) : Le Voleur de Tanger (1951) & Le Fils d'Ali Baba (1952)

Publié le 8 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Aventure, Action

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Le Voleur de Tanger (The Prince Who Was a Thief) :

Prince héritier du trône du sultanat de Tanger, Hussein réchappe de peu dans son berceau à un assassinat commandité par le maléfique Mustapha (Donald Randolph). L'assassin, Yussef (Everett Sloane), finit en effet par adopter le petit Hussein, et par l'élever parmi les voleurs de la ville : désormais adulte et rebaptisé Julna (Tony Curtis), le voleur est bien décidé à mettre la main sur les trésors de Mustapha, ainsi que sur la belle princesse Yasmin (Peggis Castle). Mais il va bientôt croiser le chemin d'une voleuse rebelle et sauvageonne, l'acrobate et contorsionniste Tina (Piper Laurie)...

Un film de cape et d'épée de 1951, et qui s'avère, encore une fois, un divertissement tout à fait sympathique, entre un Tony Curtis dynamique et enthousiaste, une Piper Laurie à nouveau adorable et attachante, et un scénario dynamique et bien troussé.

Pas de quoi révolutionner le genre, ni même marquer particulièrement le spectateur, mais l'ensemble reste éminemment agréable et rafraîchissant, avec en prime des décors convaincants et un budget suffisant.

4/6

Le Fils d'Ali Baba (Son of Ali Baba) :

Jeune militaire et séducteur impénitent, Kashma Baba (Tony Curtis), fils d'Ali Baba, croise un soir le chemin d'une charmante esclave, Kiki (Piper Laurie), qui se réfugie sous son toit pour échapper au calife (Victor Jory). Sans attendre, Kashma la ramène alors au palais de son père... mais Kiki est en réalité une princesse que le Calife manipule pour parvenir à ses fins, et pour s'introduire dans le palais...

Un an plus tard, on reprend le duo du Voleur de Tanger, mais cette fois-ci, rien ne fonctionne vraiment : Piper Laurie est toujours mimi tout plein, mais son personnage n'est jamais vraiment convaincant, et passe au second plan des magouilles et combats en tous genres ; Tony Curtis a l'air nettement moins à l'aise ici, notamment avec ses dialogues ; et le film manque cruellement d'énergie et de rythme, sans même parler de légèreté (vaguement confiée aux personnages des deux courtisanes/commentatrices, malheureusement trop en retrait pour vraiment fonctionner). Dommage.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 76 - Piège de Cristal (1988) & 58 Minutes Pour Vivre (1990)

Publié le 7 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Action, Thriller

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Piège de Cristal (Die Hard) :

Flic new-yorkais nonchalant, John McClane (Bruce Willis) arrive à Los Angeles la veille de Noël pour rendre visite à sa femme (Bonnie Bedelia) et à ses deux filles. Mais après avoir rejoint son épouse sur son lieu de travail, dans l'immense tour Nakatomi, McClane est confronté à une situation critique : de dangereux terroristes allemands prennent le contrôle de la tour, et gardent tous les employés en otage. Seul, et armé de son unique revolver, McClane va devoir tous les sauver...

Un film d'action épique, un classique à la fois drôle et prenant, jamais fatigant malgré sa durée conséquente, bref, un film de Noël atypique, mais qui a totalement sa place en cette période de l'année.

Et puis à l'époque Bruce Willis faisait encore l'effort de jouer, et McClane restait un mec normal plutôt qu'un tank invulnérable.

5/6

58 Minutes Pour Vivre (Die Hard 2 : Die Harder) :

Un an après les événements de Nakatomi Plaza, John McClane (Bruce Willis) vient chercher sa femme à l'aéroport de Washington, alors même qu'un baron de la drogue sud-américain y est transféré par la police américaine. Un ancien militaire psychotique (William Sadler) décide alors de prendre l'aéroport, ses avions et ses utilisateurs en otage, jusqu'à ce que le criminel étranger soit libéré. À nouveau, c'est à McClane de reprendre le contrôle de la situation...

Une version clairement bigger louder dumber du film original, et ce sur tous les plans.

La réalisation de Renny Harlin est plus voyante et datée, le ton général est moins subtil et maîtrisé, c'est nettemment plus bourrin et décérébré (la première fusillade se produit après dix minutes de film seulement), les acteurs sont en roue libre (ce qui donne un métrage fatigant et criard, pour peu d'efficacité), et la post-synchro est assez médiocre.

Pourtant, le tout se regarde plutôt bien, malgré tous les défauts apparents du métrage...

Nettement en dessous du premier film, mais néanmoins sympatoche.

3/6

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Christmas Yulefest 2014 - 75 - 1001 nuits (4/7) : Prince of Persia (2010) & La Légende de l'Épée Magique (1953)

Publié le 7 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Comédie, Aventure, Action, Fantastique, Romance

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Prince of Persia : Les Sables du Temps (PoP : The Sands of Time) :

Dans la ville lointaine d'Alamut sont dissimulés les Sables du Temps, qui donnent à leur détenteur le pouvoir de remonter le temps. Dastan (Jake Gyllenhaal), le fils adoptif du Roi de Perse, obtient la dague magique des Sables du Temps lors de la mise à sac de la ville... mais lorsque ses proches complotent pour le rendre responsable de la mort de son père, Dastan doit s'enfuir en compagnie de Tamina (Gemma Arterton), l'impertinente princesse d'Alamut, pour espérer éviter que les Sables ne tombent entre les mains du maléfique Nizam (Ben Kingsley).

À la sortie, j'avais écrit cela :

Long (enfin pas vraiment, mais c'est l'impression que ça donne), mou, convenu de bout en bout, des acteurs guère motivés, des effets spéciaux médiocres, et une musique qui passe son temps à rappeler que des aventures exotiques dans le désert, ça a déjà été fait ailleurs, en beaucoup mieux. Et puis le parallèle tout miteux entre la seconde guerre du Golfe, et les évènements de ce Prince of Persia ("Une éminence grise/conseiller politique qui prétexte l'existence d'armes illégales dans un pays ennemi du moyen orient pour amener le chef d'état qu'il conseille (fils d'un autre chef d'état qu'il conseillait déjà juste avant) à déclencher une guerre contre celui-ci, alors qu'en fait tout ce qu'il cherche, c'est à s'emparer des richesses cachées du pays en question."), c'est bien ridicule. 1.5/6

Aujourd'hui, après revoyure en dvd... et bien c'est exactement ça.

Tout le film repose sur une distribution totalement à côté de la plaque - tous les acteurs principaux sont caucasiens, parlent avec un faux accent anglais ; les maychants n'ont aucun charisme - et sur un couple Gyllenhaal/Arterton qui n'a aucune alchimie. Si Jake fait de son mieux, Gemma (et son sérieux déficit naturel en charisme et en expressivité) peine à faire la moindre impression, et à rendre son impertinence et ses interactions avec Gyllenhaal un tant soit peu naturelles.

Résultat, ça ne fonctionne pas, Mike Newell échoue à instaurer le moindre rythme à son film, ça se traine, ça passe d'une péripétie à une autre sans énergie, bref, c'est constamment plat et insipide. Un beau ratage très frustrant.

1.5/6

La Légende de l'Épée Magique (The Golden Blade) :

Arrivé à Bagdad pour venger la mort de son père, Harum (Rock Hudson) croise le chemin d'une jolie princesse rebelle, Krairuzan (Piper Laurie). Mais bientôt, un sinistre complot ourdi par des proches du père de celle-ci, le Calife, coûte la vie à ce dernier. Armé d'une lame magique qui le rend invulnérable, Harum se bat pour la justice et la liberté mais, trompé par une drogue étrange, il perd l'épée, qui finit encastrée dans la pierre, aux mains des traîtres : à celui qui l'en sortira de devenir le nouveau Calife...

Un petit film ma foi très sympathique, qui mêle 1001 nuits et mythe d'Excalibur, dans un tout enjoué et jamais trop sérieux.

D'ailleurs, c'est assez amusant de constater que sur un postulat initial similaire ("avec l'aide d'un mentor assez drôle, le héros met la main sur une lame magique aux pouvoirs incroyables, et doit accompagner un temps une princesse impertinente et rebelle, alors qu'un complot tente de renverser l'ordre établi, et que le héros est accusé de trahison"), cette Golden Blade réussit presque tout ce que Prince of Persia échoue : Piper Laurie est instantanément attachante, adorable et crédible (malgré le fait qu'elle soit rousse et absolument pas moyen-orientale), sa relation avec Harum fonctionne bien, la musique est sympathique et dépaysante, le rythme est maintenu, les personnages secondaires sont convaincants...

Reste Rock Hudson, un peu insipide dans ce rôle, même si son personnage de grand dadais pas très finaud s'accomode très bien de ce manque de personnalité.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 74 - Le Quatrième Roi Mage (1985)

Publié le 6 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Drame, Religion

Noël est passé, les Rois sont arrivés, et l'heure est venue pour la Christmas Yulefest de tirer sa révérence sur le blog des Téléphages Anonymes, et de mettre un terme à ce marathon de cinéma festif qui s'est tenu pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Quatrième Roi Mage (The Fourth Wise Man) :

Artaban (Martin Sheen), un jeune Mage, a l'intention de suivre l'Étoile du Berger en compagnie des trois autres Rois Mages, jusqu'au lieu de naissance du futur Messie. Avec lui, il emporte trois perles pour l'enfant, mais après s'être perdu en chemin, voilà qu'il arrive trop tard pour s'acquitter de sa mission. Commençent ainsi des années d'errance à la recherche de Jesus, dans une quête tant physique que spirituelle pour ce pauvre Artaban et son esclave...

Un téléfilm diffusé en syndication en 1985, scripté par Tom "trois tonnes de shows tv" Fontana, et qui adapte très librement une nouvelle de 1895.

Ça a assez bon fond, et le concept est intéressant, mais malheureusement le budget ultra-limité (les mattes paintings sont ultra-fauchés et voyants) et la distribution (difficile de prendre Martin Sheen et Alan Arkin au sérieux, pour des raisons différentes : Sheen est bon, mais c'est Martin Sheen, et il est impossible de ne pas se remémorer ses autres rôles ; Arkin, lui, est médiocre dans son rôle, et ne semble pas y croire) n'aident pas à s'immerger dans l'histoire.

Déjà que la durée de 70 minutes donne lieu à un récit un peu précipité et bancal... m'enfin pour ce que c'est ça va encore, et la fin parvient à être assez touchante.

3/6

 

Contrairement à ce qui était initialement prévu, la Yulefest 2014 va jouer les prolongations jusqu'à la fin de la semaine. Rendez-vous donc demain pour le Bonus Round de ce marathon cinématographique festif !

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Christmas Yulefest 2014 - 73 - Descente à Paradise (1994)

Publié le 6 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Thriller, Comédie, Policier

Noël est passé, les Rois sont arrivés, et l'heure est venue pour la Christmas Yulefest de tirer sa révérence sur le blog des Téléphages Anonymes, et de mettre un terme à ce marathon de cinéma festif qui s'est tenu pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Descente à Paradise (Trapped in Paradise) :

Dès leur sortie de prison, Alvin (Dana Carvey) et Dave Firpo (Jon Lovitz), deux criminels un peu attardés, embarquent leur frère Bill (Nicolas Cage) dans un voyage jusqu'à la petite ville tranquille de Paradise. Là, attirés par l'appât du gain, ils décident de dévaliser la banque, mais se trouvent contraints de rester en ville en cachant leur forfait, et peu à peu, ils commencent à avoir des remords.

Moui.

Une comédie policière de 1994 qui, malheureusement, décide de faire de ses trois protagonistes des Stooges débiles en puissance : là, on a clairement dépassé le stade du cabotinage, pour rentrer de plein pied dans le NicolasCage-otinage.

Tout le monde en fait beaucoup beaucoup trop, ça gueule, ça s'agite, ça utilise des voix étranges, ça fait le con, le tout sur une musique de Robert Folk, qui peine à rythmer un long-métrage de près de deux heures.

Je suis certain qu'il y a le potentiel d'un film sympathique, quelque part là-dedans, mais il aurait demandé nettement plus de maîtrise, de contrôle, de retenue et de subtilité.

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 72 - De Retour Vers Noël (2014)

Publié le 5 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ION

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

De Retour Vers Noël (Back To Christmas / Correcting Christmas) :

Un an après s'être séparée de son compagnon Cameron (Michael Muhney), Allie (Kelly Overton) passe les fêtes de Noël seule et déprimée. Elle croise alors le chemin de Ginny (Jennifer Elise Cox), une femme étrange qui lui accorde un voeu : Allie peut retourner dans le passé pour revivre ce Noël désastreux, et tenter de réparer son erreur...

Une bonne surprise ION, écrite par la scénariste du non-moins sympathique Le Noël où tout a changé (2013), qui d'ailleurs avait déjà un postulat de départ assez similaire : une jeune femme qui a un rapport problématique avec Noël, et qui a la chance de remonter le temps pour tenter de changer son passé.

Pas de grande surprise sur le front du script et de ses idées, donc : il y a le fiancé intello, jaloux et carriériste qui fait passer sa carrière avant le reste ; l'ami d'enfance sympathique, tendre et attentionné, qui en plus travaille de ses mains (!) ; la famille un peu excentrique ; l'ange gardien... mais là où ce téléfilm fonctionne, c'est dans l'énergie globale du projet.

La réalisation et le montage sont assez dynamiques, les dialogues pétillent, et si Kelly Overton manque un peu de présence et de charisme, cela permet de mettre en avant l'excellent travail de casting effectué sur les personnages secondaires (la famille, l'ange gardien et les serveurs totalement décalés). On croit à cette famille, à leurs rapports décontractés et naturels, et ça permet de faire fonctionner toute cette histoire finalement pourtant assez convenue et basique.

Pour résumer, rien d'exceptionnel ou de particulièrement original, mais l'énergie du tout est assez rafraîchissante en comparaison de tous les autres téléfilms de Noël, souvent en pilotage automatique. Je crois que je vais garder un oeil sur cette scénariste, à l'avenir.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 71 - 1001 nuits (3/7) : Le Cinquième Voyage de Sinbad (2014) & Le Voyage Fantastique de Sinbad (1974)

Publié le 5 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Fantastique, Action, Aventure, Comédie

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...      

Le Cinquième Voyage de Sinbad (Sinbad : the Fifth Voyage) :

Lorsque la princesse Parisa (Danielle Duvale), sa promise, est enlevée par un sorcier maléfique, Sinbad (Shahin Sean Solimon) doit traverser les étendues d'eau et de sable du Moyen-Orient pour la libérer...

Un métrage indépendant au budget clairement minimaliste, et à la distribution ethnique louable, mais qui souffre du syndrôme "Acteur-Réalisateur-Scénariste" qui touche souvent ce type de films, et les affaiblit systématiquement.

Les intentions du métrage étaient louables, pourtant : recréer l'atmosphère des films de Ray Harryhausen, avec leurs monstres animés image-par-image et leurs visuels gentiment datés. Le problème étant qu'ici, rien n'est à la hauteur de ces films d'antant. Les effets spéciaux ? Un mélange de stop-motion et de numérique sur fond vert qui souligne les pires défauts des deux techniques. L'interprétation ? Particulièrement inégale, avec des accents prononcés contre lesquels les acteurs luttent parfois, et du cabotinage regrettable. L'histoire ? Un best-of de Harryhausen et des 1001 nuits, vu et revu, sans rythme ni poids narratif quelconque. L'audio ? Étouffé, inégal, et avec une ambiance musicale à côté de la plaque.

Bref, à la vision de ce quasi-moyen-métrage (une fois les génériques enlevés, on est en dessous des 65-70 minutes), on devine très clairement que le plus gros du budget a dû être dépensé dans l'un ou l'autre des décors naturels (le bateau, qui sert le temps d'une scène et demi), dans les effets spéciaux, ainsi que dans le générique d'ouverture animé.

Ah, et bien sûr, dans le salaire de Patrick Stewart, qui narre une partie du film en voix-off ; ce qui n'a aucun sens, puisqu'il a son accent anglais, et est pourtant censé être Sinbad, qui parle avec un accent arabe prononcé pendant tout le métrage... m'enfin bon, on n'en est plus à ça près... ^^

1.75/6 pour l'effort

Le Voyage Fantastique de Sinbad (The Golden Voyage of Sinbad) :

Sinbad (John Phillip Law) et son équipage interceptent une créature ailée en possession d'une tablette dorée : Koura (Tom Baker), sorcier maléfique ayant donné vie à la créature, tente de récupérer la tablette, en fait une carte énigmatique dont le Vizir (Douglas Wilmer) possède une autre partie. En compagnie de Margiana (Caroline Munro), une esclave au tatouage mystérieux, Sinbad part à l'aventure, pour tenter de résoudre le mystère de la carte d'or, et déjouer les plans de Koura.

Second film de Sinbad avec Ray Harryhausen aux effets spéciaux, et Miklos Rozsa à la musique, ce métrage bénéficie comme toujours d'un budget conséquent et bien exploité, de visuels convaincants, d'effets et d'animations spectaculaires, d'une interprétation solide, d'une Caroline Munro splendide et d'idées originales, comme le "masque de fer" du Vizir, à l'apparence mémorable.

Malheureusement, le film souffre aussi et surtout d'un rythme déplorable, qui enchaîne les longs tunnels monotones entre deux scènes à effets spéciaux. Ce qui est presque totalement rhédibitoire. Presque.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 70 - The Secret Santa (2014)

Publié le 4 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Documentaire, TLC, Found Footage, Fantastique, Romance, Comédie

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

The Secret Santa :

À Phoenix, une journaliste (Maura Kidwell) mène l'enquête sur une série de phénomènes inexpliqués liés à un certain Lucas A. Nast, et aux fêtes de Noël...

Quand TLC (en théorie, "The Learning Channel" ; dans les faits, de la télé réalité à gogo) décide de se mettre aux films de Noël, ça donne une approche amusante du sujet : le found footage/mockumentaire. Amusante, oui, mais aussi problématique, puisqu'au final, cette forme affaiblit considérablement le script, lui-même déjà trop classique.

Parce que le film ne fonctionne jamais vraiment sur le plan du pseudo-réalisme : outre le fait que l'actrice principale soit familière aux spectateurs avisés, la forme est trop médiocre pour être crédible. Les personnages sont clairement interprétés par des acteurs (qui sont tous trop beaux, trop bien maquillés, trop parfaits, etc), les plans et les angles de caméras sont clairement peu naturels (les éclairages sont à la fois trop professionnels pour être crédibles, et trop fauchés pour vraiment convaincre), les reconstitutions sont bancales, etc...

Et sur le fond, problème aussi, puisque tout est affreusement prévisible et téléphoné, tant sur le plan de la romance que de l'anagramme qui sert de révélation finale. Restent alors quelques moments efficaces et réussis (généralement les vidéos d'"ovnis", comme celle du traîneau dans le ciel filmé par un passager d'avion), et une interprétation globalement honorable... mais c'est peu, et au final, le tout reste un mockumentaire/found footage trop long pour son propre bien, et qui n'a de véritable intérêt que d'éviter le genre "horreur", et d'avoir très bon fond.

Et c'est précisément pour ça que, visiblement, ça a marché aux USA, puisque la critique du téléfilm par Variety se paie plus de 200 commentaires de gens outrés traitant le journaliste de tous les noms, etc, parce qu'il a osé expliquer que le film était bidon (ce qui est pourtant évident dès la première minute), et qu'il ne s'est pas forcément montré indulgent avec le programme.

Mais bon, voilà, le placement du métrage au sein d'une série de documentaires de la chaîne a suffi pour convaincre le grand public américain, qui y a cru et/ou qui voulait y croire, croire à la magie de Noël, de Dieu, de Jesus, des miracles, et à la survie de leur âme d'enfant (littéralement : c'est exactement le contenu d'un paquet de commentaires visibles sur le web).

2.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 69 - 1001 nuits (2/7) : Sinbad et le Minotaure (2011) & Le Fils de Sinbad (1955)

Publié le 4 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Comédie, Action, Aventure, Fantastique, Télévision, SyFy

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Sinbad et le Minotaure (Sinbad and the Minotaur) :

Sinbad (Manu Bennett), son bras-droit Karim (Pacharo Mzembe), son équipage, et Tara, l'ex-esclave en fuite (Holly Brisley), partent à l'aventure en Crète, à la recherche du trésor du Roi Minos, enfoui au coeur du Labyrinthe. Sur leurs traces, les troupes du maléfique sorcier Al Jibbar, menées par Seif (Jared Robinsen), un cannibale meurtrier visiblement immortel...

Une production Syfy tournée en Australie, et qui mélange allègrement mythologie grecque (le Colosse de Rhodes, Minos, le Minotaure...) avec Sinbad, les 1001 nuits, etc, le tout avec un budget forcément ultra-limité.

Donc, sans surprise, l'interprétation est très limite (Manu Bennett - et son look moderne - est loin d'être convaincant ou charismatique ; Steven Grives est en mode cabotinage absolu, comme il l'était déjà dans Roar ou Beastmaster ; les filles ne sont guère meilleures ; et pour faire simple, tout le monde joue très approximativement), les effets spéciaux sont médiocres au possible, et ça n'a aucun souffle épique puisque c'est un gros gloubiboulga de mythes et légendes diverses (les possédés cornus = facepalm instantané), d'accents internationaux incohérents, de costumes et maquillages tendant vers le cosplay, de musique synthétique fauchée, de dialogues bancals... et d'une réalisation peu inspirée, qui peine à mettre en scène le moindre combat de manière crédible, et place même çà et là un micro-zoom numérique ridicule.

À vrai dire, ce téléfilm est qualitativement du niveau (voire en-dessous) d'un épisode d'Hercule, mais sans l'humour, sans la décontraction, et sans le charme d'une distribution ne se prenant jamais au sérieux, ni n'ayant aucune prétention.

Ici, tout est mortellement sérieux, surjoué, fauché, et comme en prime, en lieu et place du minotaure du titre, on a droit à un taureau maléfique géant en images de synthèse moches, qui est vaincu, sans grandes difficultés et à plusieurs reprises, par Sinbad... il y a vraiment de quoi pousser un profond soupir de lassitude et de désespoir.

1/6

Le Fils de Sinbad (Son of Sinbad) :

Le califat de Baghdad est en danger, menacé par Tamerlane, un dangereux envahisseur étranger : pour reprendre l'avantage, le calife se tourne vers un inventeur qui prétend connaître le secret du Feu Grec, gardé en mémoire sous hypnose par sa fille Kristina (Mari Blanchard). Mais bien vite, l'inventeur est assassiné, et sa fille enlevée. Alors qu'ils viennent d'être capturés par le calife pour avoir pénétré dans le harem de ce dernier, Sinbad (Dale Robertson) et son meilleur ami Omar (Vincent Price) sont alors libérés, et, avec l'aide des 40 voleuses, ils doivent sauver Kristina et son secret, avant qu'ils ne tombent en de mauvaises mains...

Un pastiche amusant des 1001 Nuits made in RKO, avec un Sinbad dragueur impénitent qui séduit tout ce qui bouge, un Vincent Price sarcastique et moqueur en sidekick, et des filles. Plein de filles. Partout. En tenues minimalistes.

Guère surprenant, à vrai dire, puisque apparemment, le métrage était un peu un gigantesque who's who des conquêtes passées, présentes et futures de Howard Hughes, par ailleurs producteur du film.

On se retrouve donc avec de jolies filles dans les quatre coins de l'écran, des morceaux de danse un peu envahissants (même s'il est amusant de découvrir la première scène de Pole Dance de l'histoire du cinéma), et un script qui fait la part belle aux escapades amoureuses du héros.

Le tout reste néanmoins amusant à suivre, puisque pas du tout sérieux, et la grande bataille finale entre Sinbad, les 40 voleuses (forcément !) et les troupes de Tamerlane est assez réussie.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 68 - Christmas in the Clouds (2001)

Publié le 3 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Christmas in the Clouds :

Alors qu'il prend les rênes de la station de ski familiale, et gère tant bien que mal sa désorganisation et son chaos typiques, Ray (Timothy Vahle), un jeune amérindien, doit faire face à une crise inédite : la visite du critique anonyme d'un guide touristique réputé. Et pour ne rien arranger, voilà qu'il tombe sous le charme de Tina (Mariana Tosca), une jolie touriste qu'il pense être la critique en question, et qui, de son côté, est persuadée qu'il est le correspondant avec lequel elle échange des mots doux depuis des mois...

Un vaudeville amérindien à l'action confinée dans un hôtel et aux alentours, et fonctionnant principalement sur des quiproquos et des personnages gentiment décalés.

Plutôt sympathique, sans toutefois être exceptionnel, ça a néanmoins le mérite d'être un film totalement indépendant, qui n'a pas forcément à rougir de la comparaison avec d'autres comédies festives plus grand public.

Pour résumer, c'est léger, agréable, et ça mérite un petit

4/6

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Christmas Yulefest 2014 - 67 - Le Miracle de Noël (2013)

Publié le 3 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Télévision, UpTV, Religion

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Miracle de Noël (A Christmas Tree Miracle) :

Obnubilée par le matérialisme des fêtes de fin d'année, et par son train de vie luxueux (voitures, écoles privées, voyages, maisons), la famille George a perdu le vrai sens de Noël. Mais lorsque le père de famille (Kevin Sizemore) est renvoyé juste avant Noël, c'est la panique : refusant de délaisser le train de vie qui était le leur, les George finissent à la rue, et n'ont d'autre choix que de trouver refuge chez un éleveur d'arbres de Noël accueillant, veuf et excentrique. C'est là qu'ils vont devoir reprendre contact avec la réalité économique du monde, et qu'ils vont réapprendre le véritable sens du mot "Noël".

Un direct-to-dvd de 2013 récemment diffusé sur UpTV, et qui est particulièrement frustrant.

En effet, pour un petit budget, le métrage a des qualités : les intentions du récit, si elles sont évidentes (le message de charité chrétienne, bien que sans prosélytisme ou référence à Dieu, est très clair), sont toujours bonnes, et certains des acteurs s'avèrent plutôt bons dans leurs rôles respectifs (les parents, le vieux, la petite fille)... mais malheureusement, tout le reste de la production trahit clairement l'amateurisme de la production, et son absence de budget.

Dès le début, on a l'impression furieuse d'un film recadré à la va-vite : les images sont mal centrées, les axes ne sont pas pertinents, l'éclairage est faiblard, et les autres aspects de la production ne suivent pas plus. La post-synchro, notamment, est plus qu'évidente, et lorsque l'on aborde le problème de l'écriture... et bien disons qu'un film qui passe ses 50 premières minutes à te montrer la gloire et la déchéance d'une famille fortunée et antipathique, c'est loin d'être très captivant.

Tous les personnages sont en effet tellement caricaturaux et criards  que le tout devient rapidement un calvaire... jusqu'à ce qu'arrive le vieil excentrique. Le film commence alors enfin (à peu près une heure après son début ^^), mais soudain, on nous balance un antagoniste tout aussi caricatural que les personnages adolescents, le papy passe l'arme à gauche à vingt minutes de la fin, et le tout se conclue alors de la manière la plus prévisible possible.

Alors pourquoi est-ce si frustrant ? Parce qu'avec un budget plus important et/ou une équipe plus professionnelle derrière la caméra, ça aurait probablement pu jouer dans la ligue du dessus, aka Hallmark ou Lifetime. En l'état, ça reste fauché, amateur, et clairement victime de ses failles techniques, malgré ses jolies intentions.

2.25/6

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