Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""star trek discovery""

Un film, un jour (ou presque) #747 : G.I. Joe - Le Réveil du Cobra (2009)

Publié le 2 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

G.I. Joe - Le Réveil du Cobra (G.I. Joe : The Rise of Cobra) :

Lorsque leur convoi est attaqué par la Baronne (Sienna Miller) et les troupes de Cobra, alors qu'ils transportaient des missiles révolutionnaires créés par James McCullen (Christopher Eccleston), Duke (Channing Tatum) et Ripcord (Marlon Wayans) sont sauvés par les Joes, une unité d'élite dirigée par Hawk (Dennis Quaid). En compagnie des Joes (Ray Parks, Rachel Nichols, Saïd Taghmaoui, Adewale Akinnuoye-Agbaje), les deux soldats vont devoir faire leurs preuves, et empêcher le Cobra Commander (Joseph Gordon-Levitt) de faire régner la terreur sur Terre...

D'une manière assez appropriée, compte tenu de son sujet, GI Joe est un film qui ressemble à l'imaginaire d'un jeune garçon, à qui on donnerait une caisse emplie de GI Joes : c'est généreux, bordélique, décousu, simpliste, pas très inspiré, et bourré de scènes d'action à rallonge, durant lesquelles l'enfant en question prendrait ses jouets et les jetterait les uns sur les autres dans des combats à mort.

Sauf que bon, l'enfant en question, il s'appelle Stephen Sommers, et qu'il dispose d'un budget de blockbuster considérable.

Déjà, à l'époque de la sortie du film, j'avais pu constater à quel point le film était bancal, tant dans son interprétation (Tatum est inexpressif, Taghmaoui peine avec son anglais, le doublage de Levitt est hors-sujet, Quaid en fait trois tonnes, etc, etc, etc), que dans ses effets spéciaux (la quantité a clairement été privilégiée à la qualité, et ça se voit régulièrement, avec des doublures et autres véhicules numériques qui n'ont pas de masse, et des textures médiocres), dans sa musique (Silvestri est peu inspiré), dans ses costumes (alors que l'intérêt de la gamme GI Joe, c'est la variété des personnages et de leurs tenues, ici, tout le monde est en noir ; et Snake Eyes est un désastre de latex rigide), dans sa direction artistique (les avions et autres véhicules insipides), dans son script (Sommers et ses scénaristes ont clairement revus les deux trilogies Star Wars avant de concevoir ce GI Joe ; les dialogues sont laborieux et forcés), dans son casting (la romance Wayans/Nichols, pourquoi ?)... et dans son placement produit Cisco et Norton Antivirus, ridicule.

Bref, c'est un bordel pas possible, qui s'effondre sous le poids de ses propres ambitions et de sa liberté totale... et pourtant, je n'arrive pas à détester le métrage, tant il me rappelle ce que je faisais, enfant, avec mes figurines.

2/6, mais un 4/6 du cœur = 3/6 (ça ne les vaut clairement pas, mais j'ai envie d'être indulgent)

(cela dit, ça manquait clairement de Sergeant Slaughter, et de Timber, le loup de Snake Eyes)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #916 : Comic-Con - Episode IV : A Fan's Hope (2011)

Publié le 12 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA, Fantastique, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Comic-Con - Episode IV : A Fan's Hope (2011) :

Panorama de la Comic-Con 2010, réalisé par Morgan Spurlock (nettement plus discret ici que dans ses autres documentaires), et qui suit (entre deux interventions de célébrités qui viennent témoigner face caméra et expliquer en quoi la Comic-Con c'est formidable), le parcours de plusieurs visiteurs/fans.

Parmi ceux-ci, deux apprentis-dessinateurs, une cosplayeuse, un vendeur professionnel de comics qui tente de se séparer une pièce rare à 500000$, un collectionneur d'action figures, et un jeune homme qui a prévu de demander sa petite amie en mariage pendant le panel de Kevin Smith.

Un métrage au second degré et à la bonne humeur agréables, mais finalement assez inégal en intérêt : le collectionneur n'a même pas cinq minutes de présence à l'écran, le vendeur de comics n'est principalement là que pour se plaindre de ces connards venus d'Hollywood qui viennent envahir sa convention et l'empêcher de vendre ses comics, parce que la Comic-Con c'était mieux avant, et l'un des deux dessinateurs, assez médiocre, est une caricature ambulante de pseudo-artiste sans grand talent, encouragé par des parents béats qui le trouvent formidable.

Sans oublier un véritable abus d'expressions comme "tribu", "intégration", "tolérance", "impression d'enfin appartenir à un groupe", etc, un discours récurrent qui semble vouloir montrer que les geeks sont tous opprimés au quotidien, et que la Comic-Con est leur Mecque, le seul endroit où ils peuvent vivre leur passion, et venez vite dépenser de l'argent chez nous, vous ne le regretterez pas !

Un côté auto-promo un peu trop appuyé, et d'autant plus difficile à digérer aujourd'hui, presque 10 ans après, quand Marvel, Star Wars et les années 80 dominent le box-office et la pop-culture.

En parallèle, par contre, Holly Conrad, la cosplayeuse, est excellente et passionnée (et depuis, a eu un parcours sympathique) ; le couple est assez touchant ; et le second dessinateur (Eric Henson) a un talent certain que l'on repère à l'instant où l'on voit sa première planche (et depuis ce documentaire, il a percé dans l'industrie, en travaillant notamment chez Image).

Bref, un métrage pas désagréable, mais un peu trop superficiel et anecdotique, comme souvent chez Spurlock.

3.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #857 : The Price of Fame (2017)

Publié le 16 Janvier 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Biographie, Religion, Catch

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Price of Fame :

Documentaire indépendant retraçant la carrière et l'évolution de Ted DiBiase, le célèbre Million Dollar Man des grandes années de la WWF, ainsi que l'impact que sa célébrité a eu sur sa vie de famille.

Et pendant trois bons quarts d'heure, le documentaire s'avère assez intéressant, avec de nombreux témoignages de stars de la discipline (Harley Race, Terry Funk, Jim Ross, Gene Okerland, Jim Duggan, Roddy Piper, Jake The Snake, George Steele, Virgil, Pat Patterson, Mick Foley, Lex Luger, Bruce Pritchard, Sean Waltman, Shawn Michaels...) et pas mal d'images d'archives qui illustrent la carrière du père de Ted Dibiase, sa propre carrière, et qui expliquent pas mal de choses (comme le fait que le personnage du Million Dollar Man est l'image que Vince McMahon a de lui-même ! ^^).

Le tout, encadré par une trame narrative familiale, sur Ted DiBiase Jr qui accompagne son père dans un pélerinage sur les lieux de son enfance, la tombe de son grand-père, etc.

Le problème, en fait, c'est que progressivement, le côté thérapie familial prend peu à peu le dessus, à mesure que l'on approche du moment où DiBiase a trouvé la Foi : le documentaire s'étend donc en long, en large et en travers sur la manière dont le succès de DiBiase a mené à des infidélités, à des problèmes au sein de son mariage, et comment son amitié de 30 ans avec un pasteur lui a fait voir la lumière.

À partir de là, la dernière demi-heure alterne entre témoignages emplis de platitudes béates de DiBiase et de ses proches, qui créditent Jesus de la transformation de Ted, et de sa vie actuelle, et scènes forcées de mélodrame familial durant lesquelles Ted Jr. est mis en scène de manière pataude, soit grimé en son père pour des scènes de flashbacks, soit pensif et dramatique, pour des scènes de réflexion intense. Le tout sur fond de mea culpa de Ted Sr., qui s'excuse platement devant ses fils pour tout ce qu'il a fait de mal, puis a droit à un monologue sombre et plein de regrets sur la tombe de son père, en guise de conclusion.

Un documentaire trop "moralisateur" et testimonial à mon goût (par moments, on est presque dans Confessions Intimes), et c'est bien dommage, car j'ai énormément de sympathie, à la base, pour DiBiase. De plus, je ne nie pas qu'il ait pu être "sauvé" par la religion, et que celle-ci occupe donc une place importante dans son existence.

Mais le constant recours à Dieu et à Jesus pour justifier la moindre chose positive étant arrivée aux DiBiase, et la manière dont tout tourne autour de ça dans la dernière demi-heure du métrage est assez fatigante, et j'ai fini par ne plus vraiment prêter attention à ce qu'ils racontaient, çà et là.

2/6 + 0.5 pour le dernier quart d'heure, post générique de fin, qui est une discussion décontractée entre DiBiase et Shawn Michaels, lesquels reviennent tranquillement sur leurs carrières respectives = 2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 30 - Mon Héroïne de Noël (2016)

Publié le 15 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, ION, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mon Héroïne de Noël (A Firehouse Christmas) :

À l'approche des fêtes, Tom (Marcus Rosner), une ancienne star du hockey désormais père célibataire, se prépare à fêter Noël avec sa fille, et en compagnie de la parfaite et héroïque Jenny (Anna Hutchinson), pompier de son état. Mais Mary (Anita Brown), l'ex-femme de Tom, est jalouse : ancienne championne olympique de patinage, elle est désormais une superstar des médias, et revient en ville pour obliger Tom à l'aider à vendre son prochain roman... et pour ruiner sa vie de couple.

Ouhlà, la splendide bouse que ION nous a pondue là.

Je ne sais même pas par quel bout commencer... passons sur l'aspect technique, à peine acceptable (post-synchronisation hasardeuse, éclairage de soap, effets numériques risibles, musique omniprésente et envahissante), sur l'écriture assez mauvaise (méchants ultra-caricaturaux, émotion assénée au tractopelle, dialogues bourrés d'exposition maladroite), et sur l'interprétation oubliable (rien de mauvais, mais rien de bon non plus, notamment vers la fin, quand l'émotion est supposée arriver entre Mary et son père)... le vrai problème, en fait, c'est que le film ne sait tout simplement pas ce qu'il veut être.

Malgré son final sirupeux et larmoyant, ce n'est pas une comédie romantique de Noël classique, puisque le film est centré sur Tom (pas sur Jenny) et sur ses démêlées pseudo-comiques avec son ex totalement insupportable ; malgré la musique légère et omniprésente, et l'interprétation théâtrale des antagonistes, ce n'est pas une comédie, puisqu'il n'y a rien de drôle, et que tout est forcé, de la bande originale à l'interprétation en passant par l'écriture et les péripéties (la chute dans la cheminée, nan mais vraiment...) ; malgré la sous-intrigue sur le collègue/meilleur ami afro-américain de l'héroïne et son père indigne, ce n'est pas un drame, car tout ce qui entoure cette intrigue, justement, est tellement outré et irréaliste qu'on a soudain l'impression de regarder des scènes rajoutées au dernier moment pour rallonger la durée totale du film... et à vrai dire, on s'en fout royalement, de cette sous-intrigue, tant elle n'apporte rien et ne sert à rien ! 

Idem, d'ailleurs, pour le conflit pleurnichard de Mary et de son père, que le scénario tente de faire passer de méchants de cartoon risibles à personnages humains et touchants en une scène. 

Bref, on se demande constamment "mais qu'est-ce que c'est, ce téléfilm ?", "pourquoi les personnages réagissent comme ça ?" et "c'est bientôt fini, oui ?". Un vrai beau ratage, qui nous rappelle, après Une Belle Fête de Noël, qu'ION TV est toujours à la ramasse, au niveau téléfilms de ce genre.

1/6 

commentaires

Christmas Yulefest 2016 - 29 - A Christmas Story 2 (2012)

Publié le 15 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

A Christmas Story 2 :

Dans les années 40 (six ans après la fameuse histoire de "la lampe"), la famille Parker n'a pas vraiment changé. Randy (Valin Shinyei), le cadet, est toujours maladroit ; le père Parker (Daniel Stern) est toujours pingre, grognon, et en conflit permanent avec sa chaudière, tandis que son épouse (Stacey Davis) fait fonctionner le foyer en secret ; et Ralphie (Braeden Lemasters), lui, est désormais un adolescent, qui s'intéresse à la jolie Drucilla (Tiera Skivbye), et voudrait bien s'acheter une Mercury de 1938 pour tenter de la séduire. Mais un incident malheureux force ce pauvre Ralphie à réunir des fonds en urgence pour rembourser le garagiste, et en compagnie de Flick (David W. Thompson) et Schwartz (David Buehrle), ses deux meilleurs amis, il va chercher du travail dans un centre commercial voisin...

Je l'ai déjà dit sur ce blog : A Christmas Story (1983) est LE classique de Noël, un incontournable du genre, à la fois nostalgique, drôle et touchant, bref, un film culte lors des fêtes de fin d'année.

Et donc, forcément, Warner a cru bon de produire, en 2012, une suite à ce métrage, suite que personne n'avait demandée, qui est directement sortie en vidéo, et qui a connu un accueil glacial de la part du public et des critiques.

Et pourtant tout n'est pas à jeter dans ce A Christmas Story 2 : certes, le film n'est qu'une grosse redite bourrée jusqu'à la gueule de fan-service, qui se contente (comme dans un certain Star Wars Épisode VII) de décliner toutes les situations et scènes cultes du film original, en en changeant à peine le contexte ou les personnages ; certes, la bande originale composée avec des samples synthétiques fait mal aux oreilles ; effectivement, Braeden Lemasters a tendance à surjouer et à avoir des expressions forcées et caricaturales ; et oui, en fin de compte, ce film est tout simplement inutile au possible.

Mais la reconstitution des années 40 est plutôt réussie et crédible, la distribution n'est pas mauvaise, la narration en voix-off particulièrement proche de l'originale, et le film reste tout à fait regardable, car il a plutôt bon fond, et n'est pas trop mal rythmé.

Donc je ne me joindrai pas à la curée, malheureusement inévitable dès que l'on s'attaque à un tel classique : A Christmas Story 2, c'est totalement superflu, mais au moins, la production s'est donnée du mal pour accoucher d'un film qui ne fasse pas honte, visuellement parlant et dans l'esprit, à son modèle. C'est toujours mieux que rien.

3/6

commentaires

Les bilans de Sygbab - Gilmore Girls - Une Nouvelle Année - Printemps (2016)

Publié le 11 Mars 2017 par Sygbab dans Télévision, Review, Critiques éclair, Romance, Comédie, Netflix, Les bilans de Sygbab, Gilmore Girls

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

Gilmore Girls - A Year in the Life 1x02 - Spring :

Comme pressenti, l'épisode est rythmé par la thérapie de Lorelai et sa mère, ce qui nous offre de longues scènes de silence avant qu'Emily revienne sur le ressentiment qu'elle a depuis toujours à propos du départ soudain de sa fille alors qu'elle était enceinte. Les séances sont parfois hallucinantes, et la pauvre psy qui s'occupe de leur cas est parfois désespérée d'être confrontée à ces deux phénomènes.

Le traitement est en accord avec la relation compliquée qui unit les deux femmes, qui même encore maintenant ne profitent pas de cette opportunité pour dissiper les malentendus en s'enfermant dans certains non-dits ou en ressassant le passé sans avancer. Cela s'inscrit dans la continuité de leurs difficultés à communiquer, c'est donc raccord avec ce qu'on sait des deux personnages.

Le parallèle établi entre Paris et Rory est lui aussi plutôt bien vu. Outre leurs interventions aux styles diamétralement opposés à Chilton - l'occasion de revoir le directeur, et de retourner sur un lieu qui a marqué les premières saisons -, Paris a totalement réussi sa vie professionnelle alors que Rory est complètement perdue. Au moins, ce qui avait été ébauché dans la saison 7 de la série originelle n'est pas oublié.

En revanche, leurs vies personnelles sont chaotiques. Entre une Paris en plein divorce avec Doyle et qui perd toute confiance en elle en apercevant brièvement Tristan et une Rory qui a un petit-ami qu'elle délaisse au profit d'un Logan fiancé, il n'y a pas de quoi se vanter.

Un peu moins de Stars Hollow, mais ça vaut tout de même le coup avec un conseil de ville dont l'ordre du jour concerne la gay pride avec un Taylor un peu dépité de devoir annuler car il n'y a pas assez d'homosexuels dans la ville, et le second court-métrage de Kirk qui est tout aussi barré que le premier.

On sent quand même la volonté de revenir aux sources, avec une multitude de références aux premières saisons, que ce soit en terme de dialogues ou au niveau des caméos (celui de Francie est très amusant, par exemple). Sans aller jusqu'à penser que c'est une façon d'expier certains choix des dernières saisons, il faut bien avouer qu'il n'y avait plus le même esprit.

Cette tentative de raviver la flamme est suffisamment intelligente pour que le tout reste crédible et que le téléspectateur puisse de nouveau se laisser emporter par la fraîcheur qui a toujours fait la force du show. La seule réserve concerne le retour de Rory dans la maison maternelle : cela souligne un peu trop la nécessité de relancer une dynamique entre les deux femmes.

L'essai n'est pas encore transformé, mais il est évident que cette mini-saison a été pensée à la fois pour faire plaisir à ceux qui ont suivi la série depuis ses débuts et pour faire évoluer les personnages. Pas forcément dans le bon sens, mais il y a une certaine cohérence.

commentaires

Catch Review : Chikara - King of Trios 2016 : Night 2 (03/09/2016)

Publié le 5 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Catch, Chikara, Télévision, Review

Après la première soirée, pas de changement, le Party Tsar fait les présentations, et on enchaîne directement avec le premier match, un match 1 contre 1.

Chikara - King of Trios 2016 - Night 2 - 03/09/2016 :

- Crazy Marie Dobson vs Deonna Purrazzo. Un match brouillon et assez approximatif, avec de l'action précipitée et assez moyenne, et un finish médiocre. Les frappes de Dobson notamment, ne sont pas vraiment convaincantes.

- King of Trios - Quart de finale : Hallowicked, Icarus & Jigsaw vs Major League Moustache. Un tag match plutôt efficace, avec les heels qui se concentrent sur Dasher, passent tout le match à l'affaiblir et à dénouer son masque, jusqu'à la toute fin, lorsqu'ils aveuglent Dash en faisant tourner le masque, et qu'ils volent la victoire.

- Mark Angelosetti vs Missile Assault Man. Pas mauvais, mais Angelosetti joue les über-heels, et donc ça rend l'affrontement un peu trop bourrin dans son premier tiers.

- Promo dans le ring de Max Smashmaster, qui veut récupérer son job, et brutalise le Tsar, jusqu'à ce que Quackenbush et Princess Kimberly s'en mêlent. Jolie intensité, mais audio médiocre et peu compréhensible, comme d'habitude.

- King of Trios - Quart de finale : Team Warriors Three vs Team Original Divas Revolution. Un match mixte amusant, avec une Team ex-Divas qui joue le jeu, mais le côté mixte est fortement limité, en fait, puisque le gros du match consiste en KimberLee vs une des Divas, et ainsi de suite. Donc sympa, mais pas exceptionnel.

- Rey de Voladores Demi-Finale : Frightmare vs Space Monkey vs Candice LeRae vs Tony Nese. Un 4-way mixte plutôt sympa, même si finalement très prévisible. J'aime beaucoup Space Monkey. Il devrait y avoir plus de singes dans le monde du catch.

- King of Trios - Quart de finale : Team JWP vs The United Nations. Bof. Je ne suis pas le plus grand fan des United Nations, et je ne suis pas non plus le plus grand fan de la team JWP, très inégale, et dont les frappes sont souvent faiblardes. Donc ce match, bof, et trop brouillon pour moi.

- Rey de Voladores - Demi-Finale : Aero Star vs Amasis vs Johnny Gargano vs Wani. Je n'ai pas trouvé très réussi, en fait : dans ses deux premiers tiers, jusqu'à ce que Amasis soit sorti de manière artificielle et forcée par Frightmare, le match était maladroit, sur-chorégraphié, avec de nombreux spots, transitions et positionnements laborieux, qui fracassaient la suspension d'incrédulité. Une fois Amasis sorti, ça s'est un peu arrangé, mais dans l'ensemble, peu mieux faire.

- King of Trios - Quart de finale : Team SENDAI Girls vs The Colony. Un match mixte bien équilibré, avec des joshis qui tiennent tête sans problème aux fourmis, et un booking intelligent.

 

Une seconde soirée plus inégale, malheureusement, avec du bon comme du médiocre, et des choix de bookings surprenants, mais pas inintéressants

 

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #543 : Power Rangers (2017)

Publié le 23 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Jeunesse, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Power Rangers :

À Angel Grove, la vie est assez terne pour Jason (Dacre Montgomery), ex-star de l'équipe de football du lycée ; Kimberly (Naomi Scott), cheerleader accusée de cyberbullying ; Billy (RJ Cyler), autiste maltraité par les brutes du lycée ; Trini (Becky G), solitaire et rebelle ; et Zack (Ludi Lin), excentrique et imprévisible. Jusqu'au jour où, par un mystérieux concours de circonstances, ils sont réunis par Zordon (Bryan Cranston), une entité toute-puissante qui veut faire d'eux les Power Rangers, afin de défendre la Terre contre la maléfique Rita Repulsa (Elizabeth Banks)...

Je vais être clair : je n'attendais absolument rien de ce Power Rangers. Et pour cause : contrairement aux Américains, pour qui la série, toujours diffusée actuellement, est quelque chose d'incontournable et de vénérable, j'étais un peu trop vieux pour adhérer aux Power Rangers lors de leur diffusion chez nous, et en plus, j'avais déjà connu Bioman, X-Or et compagnie. En résumé, les Power Rangers m'ont toujours laissé de marbre, et l'idée d'une adaptation réaliste et contemporaine laissait augurer du pire.

Et pourtant, ça marche à peu près.

Du moins, pendant les premières 75/90 minutes.

Les cinq jeunes sont sympathiques, pas trop mal caractérisés, plutôt bien castés (les deux filles se ressemblent un peu trop à mon goût, mais bon) et cette origin story s'avère assez sympathique à suivre (bien que relativement convenue), avec quelques idées de réalisation intéressantes, et un rythme à peu près maîtrisé.

Malheureusement, dès que Rita Repulsa débarque (Elizabeth Banks s'éclate, se lâche totalement, et est même plutôt amusante : ce n'est pas elle le problème), le film commence à perdre en intérêt : les effets spéciaux numériques déboulent, assez laids, les petits jeunes sont remplacés par leurs doublures virtuelles, les arts martiaux brillent par leur absence, Goldar ne ressemble absolument à rien (trop frêle, trop laid), et lorsque vient le moment du combat final Megazord/Goldar, c'est comme si le réalisateur refusait de montrer tous les passages incontournables de la franchise : l'assemblage du Megazord se fait hors-champ, l'affrontement se règle par une german suplex risible, et le coup d'épée final n'en est pas un.

Bref, paradoxalement, c'est quand le film tente de faire du Power Rangers qu'il est le moins convaincant (y compris au niveau de l'illustration musicale, avec insertion forcée d'un bref extrait du thème pendant quinze secondes), alors que le reste du temps, il s'avère relativement agréable à suivre.

Étrange.

3.25/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #588 : Boyka - Un Seul deviendra Invincible 4 (2016)

Publié le 25 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, USA, Russie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Boyka : Un Seul deviendra Invincible 4 (Boyka Undisputed) :

Désormais libre et vivant en Ukraine, Yuri Boyka (Sctt Adkins) a désormais une chance d'affronter une compétition légitime et reconnue ; mais la mort de l'un de ses adversaires, des suites de son combat contre Boyka, force ce dernier à se remettre en question. Désormais en quête de rédemption et de pardon, Boyka décide alors de retourner en Russie, où vit Alma (Teodora Duhovnikova), la veuve de son adversaire, en servitude d'un baron de la pègre locale (Alon Aboutboul). Son objectif : rendre sa liberté à cette dernière, en triomphant des multiples adversaires que le mafieux place face à lui dans la ligue de combats clandestins qu'il dirige...

Après un premier Undisputed, en 2002, dans le milieu de la boxe anglaise (avec Ving Rhames, Wesley Snipes et Peter Falk, entre autres), la franchise Undisputed a basculé en vidéo, et, sous la supervision d'Isaac Florentine, a découvert un nouveau héros, Yuri Boyka, interprété par l'exceptionnel Scott Adkins. Initialement antagoniste implacable (dans Un Seul deviendra Invincible 2 : Dernier Round - 2007), Adkins et son style virevoltant et acrobatique volent tellement la vedette au héros d'alors (Michael Jai White sous stéroïdes) qu'il devient la star de ce DTV de combats carcéraux, à tel point que, l'espace de 90 minutes, on se croirait revenu à la grande époque des films de Van Damme. Boyka devient donc le héros de Un Seul deviendra Invincible 3 : Rédemption - 2010) qui, comme son nom l'indique, place le héros sur le chemin de la rédemption, quitte à rendre le film un peu plus bavard que nécessaire.

Et donc, dans ce troisième volet des aventures de Boyka (réalisé par un mercenaire russe, mais supervisé par Florentine), Boyka a trouvé la religion, et tente de se faire pardonner pour certaines de ses actions. Le fil narratif du métrage est toujours très basique, honnêtement, mais quelque part, cette simplicité a du bon : les combats s'enchaînent, et le reste ne prend pas trop de place - ce qui n'est pas plus mal, vu que l'interprétation de certains seconds rôles est... du niveau DTV.

Mais heureusement, les combats sont là, spectaculaires, toujours bien filmés, et impressionnants (d'autant plus impressionnants quand, comme moi, on vient de finir de s'infliger la saison 1 d'Iron Fist, avec son héros incapable et ses affrontements anémiques et mal filmés).

Les différentes variations dans les affrontements sont sympathiques, et si l'on regrettera probablement que le boss final soit à peine plus qu'un tas de stéroïdes ambulants à la présentation un peu kitschouille (quoi que finalement, ça rappelle un peu les jeux Double Dragon, donc pourquoi pas...), dans l'ensemble, ça reste franchement jouissif à regarder, et toujours bien filmé (à un zoom ou deux près).

Rien de totalement indispensable, et un film peut-être un peu en dessous du précédent, mais ça reste parfaitement regardable dans le genre, et l'on ne peut que se dire que Scott Adkins mérite bien mieux qu'un simple rôle de sous-fifre anonyme dans un film Marvel...

3.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #341 - Summer Camp Week : Meatballs 3 - Sale Boulot (1986) & Meatballs 4 (1992)

Publié le 19 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


Sale Boulot (Meatballs III : Summer Job - 1986) :

Rudy Gerner (Patrick Dempsey) est désormais un adolescent maladroit, un nerd malheureux en amour, qui passe l'été  à travailler dans un club nautique peuplé de créatures de rêves, de brutes décérébrées, et fréquenté par un gang des mers tout droit sorti de Mad Max. Heureusement pour lui, Roxy Dujour (Sally Kellerman), une star du porno récemment décédé, a reçu pour mission d'aider Rudy à perdre sa virginité si elle veut entrer au Paradis. Elle redescend donc sur Terre et, sous forme éthérée, elle devient le guide du jeune homme balbutiant...

Une teen sex comedy médiocre au possible, qui n'a de Meatballs que le nom de son protagoniste principal, et qui enchaîne tous les défauts de ce genre de métrage : c'est racoleur, c'est idiot, c'est bas de plafond, c'est fauché et surtout, c'est affreusement surjoué/mal joué, même si Patrick Dempsey insuffle une belle énergie à son personnage.

1/6

Meatballs 4 :

Au bord de la faillite, un camp de vacances pour jeunes adultes amateurs de sports nautiques n'a plus qu'un seul espoir : Ricky (Corey Feldman), le moniteur le plus cool de tous les temps, qui a récemment quitté son poste dans le camp concurrent, pour revenir là où il a fait ses armes. Mais la directrice du camp rival (Sarah Douglas) ne l'entend pas de cette oreille, et est bien décidée à faire couler le camp de Ricky, mettant en jeu l'avenir de celui-ci au travers d'une compétition sportive inter-camps.

Un bon gros navet rattaché à l'arrache à la franchise Meatballs juste avant sa sortie, et qui tient en un mot : racolage.

Les campeurs sont tous des mecs athlétiques ou bien des playmates littéralement issues de l'écurie Playboy, les filles sont soit nues soit en tenues microscopiques, la compétition de sports nautiques n'a aucun intérêt, et l'arc narratif du personnage du gros maladroit est tellement téléphoné qu'on le devine dès sa première apparition.

Mais pire que tout, ce qui fait que le film ne fonctionne jamais, c'est qu'il repose intégralement sur les épaules de Corey Feldman, et sur sa crédibilité en tant que mec supercool, irrésistible, ultra-sportif, ultra-bon danseur, bref, parfait.

Or Corey Feldman a ici le charisme d'un poulpe mort, et ses tentatives pour paraître "cool" donnent l'impression de voir un ado de 13 ans tenter d'être cool en imitant ce qu'il a vu à la tv.

C'est ridicule.

1/6

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 01 - Une Famille pour Noël (2015)

Publié le 1 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Famille pour Noël (Family For Christmas) :

Lorsqu'elle se sépare pendant six mois de son petit-ami Ben (Tyron Leitso) pour un stage dans l'audiovisuel, Hannah Dunbar (Lacey Chabert) ne se doute pas qu'elle ne le reverra plus jamais : lancée dans une carrière de présentatrice tv à succès, elle oublie tout de son couple, et devient une star. Mais 10 ans plus tard, à la veille de Noël, Hannah reçoit un bref message internet de Ben, ce qui l'incite à remettre en question ses choix passés. Et comme par magie, voilà que son quasi-souhait est exaucé par un Père Noël malicieux (Keith MacKechnie), qui la propulse dans un univers parallèle où Hannah est mariée à Ben et mère de deux fillettes, dans une jolie maison de banlieue bien rangée...

Première comédie romantique Hallmark de Noël du cru 2015, ce téléfilm a été diffusé en juillet dernier. Pourquoi ? Parce que, visiblement, c'était "Noël en Juillet". Soit.

Bref. Le postulat de départ de ce Family for Christmas est malheureusement bien trop convenu et usé jusqu'à la corde (cf les Yulefests précédentes pour en trouver des équivalents multiples, que ce soit avec un homme ou une femme en tant que protagoniste principal), ce qui laisse alors comme seuls intérêts potentiels la distribution, et l'originalité du traitement de ce métrage (son dynamisme, son humour, etc).

Problème : si ici, Lacey Chabert et Tyron Leitso sont relativement sympathiques, comme toujours (Leitso a néanmoins pris un petit coup de vieux, et le contraste avant/après les 10 années écoulées n'est de toute façon jamais convaincant), tout le reste est tellement générique, terne et sans énergie que le récit tombe en grande partie à plat, notamment sur le front de sa sempiternelle opposition carrière professionnelle VS amour et famille.

D'autant que le message (volontaire ou non) du film peut se résumer à "impossible d'avoir une carrière lorsque l'on est mère de famille, c'est soit l'un soit l'autre", une vision plutôt faisandée du monde renforcée par le dernier acte du film, lorsque Hannah, qui commence enfin à se faire à son rôle de mère, décide de tenter de mener de front carrière et vie de famille, et y parvient, avant de tout laisser tomber après avoir été sérieusement rappelée à l'ordre par Ben. Parce que carrière et vie de famille, c'est forcément incompatible, et à quoi bon avoir de l'ambition professionnelle lorsque son mari a déjà un emploi stable qui soutient financièrement le foyer... ?

*soupir*

1.75/6

commentaires

Catch Review : TNA Impact (07/10/2015)

Publié le 11 Octobre 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Bref bilan : après avoir passé des mois à nier les rumeurs selon lesquelles la compagnie allait perdre son contrat tv fin Septembre, voilà que la TNA se retrouve dans la même position que l'année dernière. Leur contrat tv est mort, la chaîne a accepté de les garder à l'antenne jusqu'en Janvier, mais comme il n'y a plus de rentrée d'argent, la compagnie est contrainte de diffuser le tournoi qu'elle avait enregistré en Juillet. Un tournoi qui, jusqu'à peu, n'existait pas officiellement, puisqu'à en croire la TNA, tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Mais non, la vérité est enfin publique : la TNA savait déjà qu'elle allait être annulée en Juillet, la compagnie a délibérément menti aux fans perspicaces par peur de les voir se détourner du produit (pas de bol, c'est ce qui s'est produit malgré tout), et Impact va ronronner tranquillement jusqu'en Janvier, avec des matches sans intrigues, et une vague histoire de tournoi qui prend l'eau de partout...

Impact du 07/10/2015 :

- Récap de BFG.

- Pope & Josh devant un blue-screen, pour récapituler la saga EC3/Matt Hardy qui s'est intégralement déroulée en 4 jours, sur le web, qui rend le résultat de BFG caduque, et qui n'a aucun sens dès que l'on commence à y réfléchir. M'enfin bon, passons, LolTNA, tout ça, et Dixie et Billy Corgan annoncent donc un gros tournoi englobant tout le roster jusqu'à la fin de l'année pour déterminer un nouveau champion.

- Bram vs Drew. Pas désagréable, malgré le fait que Bram n'est même pas un facteur dans ce championnat, vu qu'il est suspendu. J'aime bien la présentation façon table ronde pour les interviews backstage.

- Gail vs Brooke. Les commentateurs qui tentent de justifier à postériori le fait que Gail n'ait la ceinture, c'est un peu risible. Pas un mauvais match, sinon, bien qu'un peu brouillon par moments.

- Ec3 se plaint backstage, notamment du retour d'Aries (qui n'est pas très logique, il faut bien l'avouer).

- Du meublage, encore et toujours.

- Grado vs Spud. Un match comique avec deux hommes qui copient toutes les stars du catch, et leurs finishers. Laborieux au possible, et ça détruit totalement la suspension d'incrédulité du spectateur.

- Ec3 vs Aries (w/ Rosita). Forcément un très bon match, malgré le finish en queue de poisson. Aries me manque vraiment.

- Des promos backstage.

- Maddie vs Kong. RAS. Un affrontement solide, mais rien d'exceptionnel.

- Encore des promos backstage.

- Anderson vs Lashley. RAS. La routine habituelle.

 

Pas grand chose à dire sur cet Impact. À partir de maintenant, la qualité hebdomadaire du show dépendra fortement des matches diffusés (et donc, des talents utilisés), ainsi que de la poudre aux yeux plus ou moins bien jetée au visage des fans par la compagnie et ses commentateurs.

Je m'attends à ce que les audiences chutent drastiquement d'ici quelques semaines... on verra bien.

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 46 - Animation en vrac (3)

Publié le 16 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Animation, Jeunesse, Finlande, Musique, Comédie, Aventure

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Niko, le petit renne (The Flight Before Christmas - 2008) :

Niko (Andrew McMahon), un jeune renne ne connaissant pas son père et souffrant d'un vertige carabiné, décide de vaincre ses peurs, en suivant des leçons de vol auprès de Julius (Norm Macdonald), un écureuil volant maladroit ; mais lorsque le Père Noël et ses rennes deviennent la cible de loups maléfiques, Niko s'avère le seul à pouvoir les aider...

Un dessin-animé finno-européen en images de synthèse, qui trahit régulièrement ses origines non-américaines par des choix narratifs et créatifs très particuliers : tous les rennes de Santa Claus sont ainsi bizarrement décrits comme des beaufs/alcooliques/couards/dragueurs impénitents profitant de leur statut de star pour coucher avec un maximum de groupies (scandale aux USA lors de la diffusion télévisée !!), ou encore le choix d'Emma Roberts, 16 ans, au doublage d'une hermine séductrice/chanteuse de cabaret qui flirte avec un vieil écureuil veuf (scandale n°2 !)...

Bref, ça dépayse un peu, et même si le doublage anglo-saxon (techniquement, irlando-américain) n'est pas toujours formidable, le tout est plutôt joli visuellement (caniche rose excepté), et l'animation n'est pas forcément beaucoup moins bonne que celle d'un Âge de Glace de Dreamworks.

Bon, ce métrage reste tout de même anecdotique, mais finalement, il n'y a là rien de vraiment honteux.

3/6

Santa Claus is Coming to Town (1970) :

SD Kluger (Fred Astaire), un postier, décide de répondre aux questions les plus communes au sujet de Santa Claus : il raconte alors l'histoire du petit Kris (Mickey Rooney), bébé abandonné sur le palier de la famille Kringle, fabricants de jouets de père en fils. En grandissant, Kris décide qu'il veut apporter des jouets aux enfants de Sombreville, mais le maire de la bourgade, Herr Meisterburger (Paul Frees) s'oppose à lui. Et pour ne rien arranger, un sorcier maléfique nommé Hiver (Keenan Wynn) se dresse sur le chemin de Kringle...

Un classique de l'animation américaine de Noël, signé Rankin & Bass, et lorsqu'on le regarde, on comprend immédiatement pourquoi.

L'animation image-par-image se marie en effet parfaitement avec les doublages de Fred Astaire et de Mickey Rooney, et donne vie à cette biographie imaginaire du Père Noël d'une manière particulièrement charmante.

C'est beau, c'est musical (bien que certaines chansons paraissent un peu datées), bref, c'est très sympathique, à condition que l'on garde à l'esprit la nature du programme : un moyen-métrage produit pour la télévision, et à destination des plus petits.

4.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 85 - En Cavale pour Noël (2015)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

En Cavale pour Noël (Debbie Macomber's Dashing Through The Snow) :

Coincée à l'aéroport, Ashley (Meghan Ory), une jeune femme souriante, radieuse et pétillante, accepte de partager la dernière voiture de location disponible avec Dash (Andrew W. Walker), un jeune vétéran séduisant. Ensemble, le duo fait alors route vers le nord, et apprend bon gré mal gré à se connaître, sans se douter qu'Ashley est traquée par des agents gouvernementaux, persuadés qu'elle est une dangereuse terroriste...

Cette saison, Debbie Macomber est tombée en disgrâce auprès de la chaîne Hallmark, et ce métrage, inspiré de l'un de ses livres, s'est retrouvé exilé sur la chaîne Hallmark Movies & Mysteries. Alors qu'il faut bien l'admettre, il n'a pas grand chose de commun avec les enquêtes des téléfilms de cette chaîne, et la seule raison pour laquelle il a fini exilé, c'est parce que Hallmark a préféré mettre en avant A Christmas Detour (au script très similaire) et s'assurer ainsi la collaboration de Candace Cameron Bure pour la présentation de leurs soirées festives.

Pas de chance : des trois films - A Christmas Detour, The Flight Before Christmas & Dashing Through The Snow - le meilleur s'avère clairement celui relégué en seconde division.

Dashing... bénéficie en effet d'une distribution sympathique (j'avais mes doutes au sujet de Ory, mais en fin de compte elle est très bien dans ce rôle), et d'un refus de se prendre trop au sérieux qui lui fait un bien fou.

Les agents gouvernementaux incompétents, notamment, imposent un rythme de pseudo-course-poursuite au récit, mais c'est surtout la personnalité du couple star qui évite le naufrage des deux autres métrages : au lieu d'une héroïne égocentrique et insupportable (ou sarcastique et insupportable, selon le film), on a ici une héroïne surexcitée, dynamique, et assez attachante, y compris dans ses défauts. Cela fait tout la différence face à un protagoniste masculin assez en retrait, comme souvent, et Ory finit par porter une grande partie du film sur ses épaules.

Si ce téléfilm est agréable à suivre, il n'est cependant pas pour autant parfait, avec au nombre de ses problèmes une structure un peu trop chaotique et brouillonne (certains personnages secondaires sont inutiles), un Père Noël de rue sage et avisé (encore un !), et un montage flashback mélodramatique, juste avant la grande réconciliation (là aussi, encore un !).

Mais dans l'ensemble, et dans la catégorie "un homme et une femme que tout oppose se rencontrent à l'aéroport et doivent partager une voiture/une chambre lorsque leur vol est annulé", ce Dashing... reste le plus maîtrisé et le plus sympathique du lot.

3.75/6

commentaires

Catch Review : WWE Elimination Chamber (31/05/2015)

Publié le 1 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

La carte le laissait fortement pressentir : prise de risque zéro sur ce PPV qui n'est disponible que pour les abonnés au Network, et donc qui devrait s'avérer sans le moindre changement de titre, ou enjeu sérieux.

WWE Elimination Chamber 2015 :

- Tag Team Elimination Chamber, Tag titles. Une EC qui favorise les champions en titres dès le début, puisqu'ils sont à trois dans leur cellule... et un match plutôt fun et acrobatique (bien que bordélique, un poil trop long et sans vrai suspense), avec un ou deux catcheurs qui se croient dans un Ultimate X et font de la grimpette. Sans surprise, la tag division ouvre le PPV avec un match réussi, et Cesaro est awesome.

- Nikki Bella vs Paige vs Naomi, Divas Title. Là aussi, un match solide et assez athlétique, mais sans la moindre surprise. Le mot d'ordre, ce soir, c'est "status quo".

- Cena vs Kevin Steen. Très bon match, bien que typique de Cena (tout le monde se dégage des finishers de tout le monde), et une victoire somme toute logique, puisque le titre de Cena n'était pas en jeu. Content de voir que Steen a droit à son moment de gloire (quand bien même ce serait sur un PPV limité au Network, et même si Steen va certainement retourner à NXT après avoir fait le job pour Cena au prochain PPV), et une bonne promo post-match.

- Neville vs Bo Dallas. Un match basique, routinier et assez plat. Bof.

- IC Elimination Chamber. Mini botch avec la cellule de Mark Henry qui s'ouvre prématurément, et déséquilibre tout le reste du match, d'autant qu'ils avaient visiblement prévu (?) un truc avec Sheamus coincé dans sa cellule. Bref, un beau bordel pas très intéressant, manquant de star power, et avec un déroulement quelconque. (quant au vainqueur, téléphoné vue la présence de Dbry en bord de ring, car ils sont meilleurs potes IRL.) M'enfin les lutteurs ont fait de leur mieux.

- Promo backstage bien cheesy et apprise par coeur par Ambrose.

- Rollins vs Ambrose, HW title. Un bon match, techniquement parlant, mais tellement surbooké, et avec un finish tellement prévisible (status quo !) que j'ai vraiment eu du mal à m'y intéresser.


Un PPV assez solide, je dois dire, pour de la WWE. Les enjeux de tous les matches étant nuls et non avenus, les bookers ont laissé les lutteurs faire leur truc, et ça s'est bien passé pour la plupart : la première moitié était très bonne, la seconde nettement plus moyenne, mais dans l'ensemble c'était honorable. Dans deux semaines, Money in the Bank, et des rematches probables.

commentaires

Catch Review : TNA Impact (22/07/2015)

Publié le 25 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

De moins en moins motivé...

Impact du 22/07/2015 :

- La TNA continue de se plier en douze et de se faire prendre joyeusement par derrière par Jeff Jarrett, le nouveau membre du HOF, et "un esprit révolutionnaire". Mébiensur.

- Magnus vs Bram, street fight. Démarrage en cours de route, et un match assez classique, rien d'exceptionnel ou de mémorable... ouvrir le show (ou presque) avec un match  c'est bien, ouvrir le show (ou presque) avec un ref bump et un Bram totalement dominé pendant tout l'affrontement, c'est moins bien. En plus, j'ai un peu de mal avec la grosse tête que Magnus s'est choppée depuis qu'il a quitté la compagnie, à base de "j'étais clairement le MVP de la compagnie pendant des mois, et ils ne m'ont jamais donné une chance de briller, je n'ai jamais été considéré comme la star que j'aurais dû être". Désolé, Magnus, mais tant que tes matches continueront d'être un tout très mécanique, et que ton finisher - quel qu'il soit - ne paraîtra pas convaincant par manque d'impact et de fioritures, tu n'as pas le droit de te prétendre le MVP de la compagnie.

- Storm se pointe pour achever Magnus d'un coup de cloche.

- BFG en Caroline du Nord = push des Hardys, yay.

- Eli Drake déchire tout au micro. Il était temps qu'ils le laissent parler, tiens. Dommage que le public ne suive pas. Galloway arrive, en mode plus mineur et énervé. Pas mauvais du tout, ce segment.

- Taryn en surjeu complet, à la limite du facepalm honteux. Brooke se moque d'elle en réponse. Mwé.

- Ninja Gail se téléporte dans la cage, et domine la Dollhouse à elle seule. Mwé again. La Dollhouse est une grosse blague qui n'est plus drôle.

- Rediff du KOTM dans son intégralité, histoire de remplacer le match de qualification et le ladder match que la présence d'Hernandez a rendus indiffusables. Boum, une demi-heure sans intéret, une. *soupir*

- Tigre Uno qui répond aux propos de Trump d'il y a deux mois, parce qu'il est un Mexicain fier de son héritage. C'est mieux que rien, je suppose. Mwé again & again, d'autant que Trump ne répondra clairement pas au défi de Tigre .

- La Révolution dans le ring, pour présenter son nouveau membre temporaire, Serena Deeb (temporaire, car elle a annoncé son départ en retraite depuis l'enregistrement de ce match). Le match à venir devrait être sympa.

- Spud vs EY, chain match. Mwé. Je n'aime vraiment pas ce gimmick généralement très inutile et génant. Spud se fait dominer, forcément.

- Hardy vs Roode, Tables match. Un main event d'environ 5 minutes, une fois les entrées et le post match exclus. Pas mauvais, mais bon, le résultat... mwé.

 

Encore un Impact médiocre, ce qui devient décidemment la norme... :S

commentaires

Catch Review : TNA Impact (29/07/2015)

Publié le 1 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Ma motivation continue de disparaître un peu plus chaque semaine...

Impact du 29/07/2015 :

- Aries au micro, se plaint des décisions de Bully (tu n'es pas le seul, AA), et Bully se pointe (*soupir*) ; Aries (en mode heel) enterre joyeusement le titre de la X-Division (qui n'avait clairement pas besoin de ça *soupir*), Spud débarque, explique qu'il admire Aries, mais qu'il n'apprécie pas son langage... et zou, Aries vs Spud, contrat vs... euh... surnom. C'est tout ce que la TNA a trouvé créativement pour justifier le départ d'Aries : soudain, lui qui était toujours très rusé et malin, perd 140 points de QI par "arrogance", et veut se faire appeler "Rockstar Austin Aries" (alors que bon, Austin Starr a tellement plus de classe ^^). Les promos de tout le monde étaient très réussies, mais créativement, c'est le degré zéro du booking, là. C'est limite insultant.

- Angle discute avec Melendez. Le problème, c'est que Melendez est bon niveau promos, mais ça s'arrête là.

- Melendez vs EY. J'aime bien le thème de Melendez façon 80s rock (en même temps, c'est une version instru de Sweet Child of Mine), mais le match était particulièrement générique et oubliable.

- Matt Hardy est confiant, backstage. Et JB qui se demande bien avec qui Matt peut bien discuter, alors que Jeff a été annoncé en long, en large et en travers pendant le show, mwé.

- L'entrée de la Dollhouse est toujours aussi cheap.

- Marti Belle vs Brooke. KO Title. Énergie sympa, mais affrontement assez moyen, et probablement trop long pour ce que c'était. Ninja Gail me laisse totalement de marbre.

- Segment pas très intéressant sur Tigre Uno, qui débite des trucs génériques et clairement improvisées dix minutes avant le tournage. La partie en studio sur Trump, notamment, était assez faible.

- EC3 est confiant. J'ai vraiment peur qu'ils sacrifient le streak de EC3 au profit de Jeff Hardy...

- EC3 dans le ring pour se moquer de tout le monde, Jeff Hardy fait son retour boîteux, est acclamé par tout le monde, et nous fait une promo motivée qui me rassure encore moins quand à l'avenir de champion d'EC3. Longuet. Sans oublier le push de Matt Hardy, qui continue (et qui botche un peu sa promo, m'enfin bon).

- Magnus & Mickie backstage, contents d'être là et motivés... dommage que ce soit le dernier match de Mickie, Magnus, Storm et Serena.

- Mickie & Magnus vs Storm & Serena. Un peu bordélique et inégal (notamment du côté des filles), mais probablement le segment le plus intéressant de la soirée. Ils me manqueront tous.

- Anderson inquiet, Bram survolté. Bram est toujours très impressionnant dans ses promos.

- 20 minutes de passage de brosse à reluire au sujet de Jarrett, et de speech d'introduction dans le HOF. J'ai zappé, au bout d'un moment.

 

 

Un show un peu meilleur que précédemment, mais surtout, et malheureusement, ultra-bavard. Le niveau dans le ring a vraiment chuté, les nombreux départs sont vraiment dommageables, et les personnes mises en avant ne m'inspirent pas du tout... mais bon. Vue la tournure des tapings récents, l'été devrait au moins s'avérer amusant à suivre, à défaut d'être particulièrement bien écrit ou prometteur pour l'avenir de la compagnie.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #270 : Zoolander 2 (2016)

Publié le 14 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Zoolander 2 :

Exilé depuis un drame ayant coûté la vie à son épouse, le super-mannequin Derek Zoolander (Ben Stiller) doit reprendre du service lorsque des pop-stars internationales sont assassinées les unes après les autres, le Blue Steel figé sur le visage. En chemin, il doit se réconcilier avec Hansel (Owen Wilson), son ami et rival, renouer avec son fils Derek Jr. (Cyrus Arnold), et affronter le maléfique Mugatu (Will Ferrell) avec l'aide de la belle Valentina (Penelope Cruz).

À sa sortie, en 2001, Zoolander n'avait reçu qu'un accueil critique et publique assez tiède : les USA sortaient du 11 Septembre, l'ambiance n'était pas à la gaudriole, et il avait fallu attendre la sortie en DVD pour que le film devienne plus ou moins culte.

Mais en soi, cette comédie n'était pas pour autant un chef d'oeuvre : assez inégal, ce Crime dans la tête version fashion ressemblait parfois à un enchaînement de vignettes parodiques et satiriques sur le milieu de la mode (pas surprenant, puisque le personnage de Zoolander a été créé pour des sketches de quelques minutes diffusés sur la chaîne VH1), vaguement reliées entre elles par une intrigue pas forcément totalement aboutie.

Néanmoins, l'illustration musicale, les caméos décalés (mais pertinents et inattendus), et certaines scènes particulièrement fortes et mémorables permettaient au film de 83 minutes de rester drôle, attachant, rythmé, et de ne pas succomber à ses points faibles (4.25/6).

15 ans après, Zoolander 2 est presque à l'opposé de son modèle : ici, il y a quelques idées amusantes, quelques caméos réussis (Cumberbatch, notamment), mais l'ensemble du film est tellement prévisible (le script prend systématiquement le contre-pied des gags du premier, donc forcément, on voit tout venir), tellement répétitif (gags, répliques, scènes entières reprises de l'original), et tellement mal rythmé (malgré sa durée similaire à celle du film de 2001) que le tout tombe affreusement à plat.

Pendant près d'une heure, Zoolander 2 n'a pas d'antagoniste, et se contente donc d'enchaîner les caméos gratuits et hors-sujet de célébrités venues cachetonner (j'aime beaucoup Neil De Grasse Tyson, mais là...), les vannes à base de "Derek et Hansel sont trop vieux pour le milieu de la mode", les compositions de personnages creux par des comiques du SNL (Kyle Mooney, Fred Armisen, Kristen Wiig) et donc du recyclage du premier script, de manière mollassonne et sans intérêt. D'autant que toute le côté satirique de l'original est ici grandement absent, et remplacé par des effets spéciaux à gogo, qui tentent de faire illusion dans la dernière demi-heure.

Véritable déception, victime d'un script inabouti, d'une overdose de caméos inutiles, et de personnages et d'intrigues secondaires tous sous-exploités, ce Zoolander 2 n'était vraiment pas une bonne idée.

2/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1321 : Voyage vers la Lune (2020)

Publié le 19 Novembre 2020 par Lurdo dans Aventure, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Musique, Review, Romance, Science-Fiction, USA, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Voyage vers la Lune (Over The Moon - 2020) :

Parce qu'elle veut prouver à son père veuf (John Cho) que l'amour est une force éternelle, et qu'il ne devrait donc pas oublier sa femme décédée et se remarier, la jeune Fei Fei (Cathy Ang) décide de partir pour la Lune, afin d'y trouver la déesse Chang’e (Phillipa Soo), réputée pour avoir vécu une tragédie amoureuse et pour rêver de retrouver son bien-aimé. Elle construit donc une fusée et, avec son lapin Bungee et son futur demi-frère Chin (Robert G. Chiu), elle s'élance dans les cieux...

Un film d'animation ambitieux signé Netflix, produit par le studio chinois Pearl Studio (une filiale de Dreamworks) et réalisé par Glen Keane, une légende de l'animation Disney, depuis la Petite Sirène jusqu'à Raiponce, en passant par Aladdin, la Belle et la Bête, etc.

Et c'est bien là que le bât blesse : si techniquement et visuellement, ce Voyage vers la Lune impressionne et n'a rien envier aux productions Dreamworks (pour peu que l'on accroche à l'esthétique très fluo/néon de la Lune et de ses habitants, le film est visuellement somptueux et abouti), si l'animation est ultra-expressive et dynamique, et si le message sur le deuil est plutôt touchant (ça aide que le scénario ait été écrit, à la base, par une mère malade pour sa fille), Over The Moon reste constamment dans l'ombre de Disney et de Pixar.

On a en effet systématiquement l'impression de voir la formule Disney/Pixar appliquée mécaniquement à un script, un peu comme si l'on avait pris Coco (aux thématiques similaires), Vice Versa (pour les visuels lunaires) et qu'on avait transposé le tout à la culture chinoise, en lui rajoutant deux-trois notes de modernité clichée qui font un peu tâche (la déesse de la Lune qui nous fait un numéro de pop-star moderne, le duel de ping-pong) et beaucoup de chansons (les chansons sont très nombreuses, et malheureusement, pour la plupart, insipides).

Ajoutez à cela des péripéties et des antagonismes assez artificiels (la caractérisation de Chang’e est vraiment aléatoire), et l'on se retrouve avec un film qui amusera probablement les plus jeunes, mais risque de lasser rapidement les adultes. Ce fut mon cas, puisque j'ai progressivement commencé à décrocher à partir de l'arrivée sur la Lune, alors que les créatures bizarres se multipliaient (Ken Jeong en chien/Olaf-bis, des Angry Birds motards, etc), et que le récit se perdait dans des rebondissements inutiles et des numéros musicaux gratuits, uniquement là pour rallonger la sauce.

Bref, une petite déception tout de même, malgré les nombreuses qualités techniques du métrage : on peut saluer le désir de faire un film d'animation à destination du public d'origine asiatique, mais c'est trop calibré, trop calculé et trop déjà vu pour être particulièrement mémorable.

3/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1323 : Mucho Mucho Amor, la Légende de Walter Mercado (2020)

Publié le 23 Novembre 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, USA, Télévision, Review, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mucho Mucho Amor, la Légende de Walter Mercado (2020) :

Documentaire Netflix consacré à Walter Mercado, voyant excentrique de la télévision latino-américaine, sorte de croisement portoricain entre Elizabeth Tessier, Paco Rabanne, Liberace et Michou, et dont l'influence flamboyante s'est brusquement éteinte lorsqu'il a disparu des ondes durant les années 2010, suite à des disputes contractuelles avec son manager, et à des problèmes de santé.

Un personnage excentrique qui nous est totalement étranger, mais qui a clairement profondément marqué plusieurs générations de latino-américains (120 millions de spectateurs quotidiens !), comme le prouve cette rencontre avec un Lin-Manuel Miranda ébloui par la star de son enfance, ou encore la popularité des memes Walter Mercado sur les réseaux sociaux.

Il faut dire que le bonhomme a de quoi plaire (même ironiquement) aux générations plus jeunes : kitsch, nostalgique, il a toujours arboré une image flamboyante, queer et non-binaire (même s'il refuse de l'avouer, Walter est certainement clairement gay, vivant avec son "assistant" depuis plusieurs décennies et décorant son intérieur surchargé et clinquant de photos d'Oscar Wilde et autres livres LGBTQ) rarissime dans les sociétés latino-américaines.

Et puis il y a le message de Walter : un message astrologique combinant les préceptes de toutes les religions, un message toujours positif, prêchant l'amour de soi et des autres - plus qu'un simple astrologue, Walter se rapprochait souvent d'un motivational speaker incitant son public à se montrer bon, généreux, et optimiste.

Alors oui, tout ça se faisait de manière flamboyante, dramatique, théâtrale et assez risible. Mais ça marchait. Et ses ennuis professionnels, notamment avec son manager sans scrupules (interrogé dans le documentaire, et sans le moindre remords - vu comment Walter parle de lui, ainsi que les photos de l'époque, on ne peut que se demander si leur relation est vraiment toujours restée professionnelle) ont détruit cet ancien acteur, danseur et artiste en représentation constante, qui se décrivait pourtant comme une force de la nature.

Le documentaire se termine sur un Walter assistant à l'inauguration, en 2019 à Miami, d'une exposition étant consacrée aux 50 ans de sa carrière : l'homme retrouve alors un peu d'énergie, de mystique et de prestance, malgré l'âge, la maladie et la fatigue. Une véritable résurrection pour Walter... qui a fini par s'éteindre deux mois plus tard.

Un documentaire sympathique (bien qu'un peu complaisant - on sent qu'ils ne voulaient pas risquer d'écorner le mythe) qui dresse le portrait d'une figure à part de la télévision latino, une institution au carrefour des sexes, des métiers et des disciplines.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Les bilans de Lurdo : Rob Riggle's Ski Master Academy, saison 1 (2018)

Publié le 21 Septembre 2019 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Sport, Crackle

Série comique de 8 épisodes d'une vingtaine de minutes, diffusés sur Crackle (la plate-forme de streaming de Sony), Rob Riggle's Ski Master Academy est le fruit du travail de Rob Riggle (forcément), et d'une bande de compères principalement issus de l'écurie Comedy Central, pour un résultat forcément absurde et (parfois) bas-de-plafond.

Rob Riggle's Ski Master Academy, saison 1 (2018) :

Réunis devant un parterre de journalistes assoiffés de sang, Rob Riggle, célèbre acteur de films d'action, et son agent (Paul Scheer) tentent d'expliquer à ces derniers comment, en quelques semaines, le camp de jet-ski de Riggle est devenu le lieu de nombreuses morts, où sont passés les cadets en formation (Samm Levine, Rizwan Manji, Alison Rich, Carl Tart), et pourquoi le personnel de l'Académie (Britt Baron, Dave Gruber Allen, Eliza Coupe, Billy Merritt) est aussi incapable...

Toute une saison racontée en flashbacks, donc, face à des reporters en colère (dont Mary Lynn Rajskub), et qui tente de donner un peu de liant, tant chronologique que narratif, à cette saison décousue, et à son fil rouge : la haine de Rob Riggle pour Brian Urlacher, ex-footballeur américain tenant ici (de manière très moyenne) son propre rôle, et grand rival de Riggle.

Autour, le show développe son sens de l'humour très absurde, totalement comparable à Childrens Hospital et autres NTSF:SD:SUV : c'est décalé, c'est caricatural (la redneck incarnée par Eliza Coupe ^^), le générique est excellent, et ça multiplie les idées et les personnages débiles, mais amusants.

Sans oublier les guest stars, qui se multiplient : Dermot Mulroney, Jamie Chung, David Arquette, Haley Joel Osment, Cheech Marin, Christopher McDonald, Tim Meadows, Beth Dovers, Jamie-Lynn Sigler...

Dans le meilleur des cas, ça donne des épisodes déjantés et très amusants, comme l'attaque des cochons sauvages et de leur reine télépathe, ou encore la fusion de Samm Levine avec l'intelligence artificielle gérant la réalité virtuelle dans laquelle les cadets s'entraînent : du grand n'importe quoi dynamique et original, qui va au bout de ses idées improbables.

Malheureusement, fréquemment, le show ressemble aussi un peu à un patchwork de gags et de concepts brouillons, de sous-intrigues aléatoires (le fantôme du lac, la sirène, les failles dimensionnelles, les espions russes...) fréquemment sous-exploitées, de personnages secondaires sous-développés (les cadets n'ont pas grande épaisseur), et de bêtise assumée.

C'est loin d'être rédhibitoire, et c'est un peu inhérent à ce type de série comique, mais forcément, ça donne, au final, l'impression d'un programme un peu inégal.

Sympathique (Britt Baron confirme qu'elle est une actrice amusante et attachante), absurde, potache, et parfois délirant... mais inégal.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2020 - 62 - Joyeuse Halloween, Scooby-Doo ! (2020)

Publié le 31 Octobre 2020 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Review, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Joyeuse Halloween, Scooby-Doo ! (Happy Halloween, Scooby-Doo - 2020) :

Alors que le Scooby Gang vient tout juste d'arrêter le Dr. Jonathan Crane, qui tentait de faire régner la terreur à Crystal Cove pour Halloween, d'étranges citrouilles tentaculaires mutantes apparaissent, et s'en prennent à la ville...

Je partais vraiment méfiant, avant d'entamer ce téléfilm Scooby-Doo, que la campagne promotionnelle mensongère vantait comme "le premier téléfilm spécial Halloween de la franchise". Méfiant, non seulement à cause de cette astuce publicitaire mensongère, mais aussi de la présence de plusieurs guest stars que je pressentais inutiles, comme Elvira, Scarecrow ou encore Bill Nye (qui ici offre une nouvelle Mystery Machine high-tech et robotisée au Gang lorsque l'originale est accidentée).

Et puis finalement, le tout s'avère une bonne surprise. Oui, les personnages invités ne servent pas à grand chose ; oui, l'histoire ne fonctionne que si l'on débranche un peu son cerveau ; et oui, l'humour est parfois un peu puéril et slapstick ; mais dans l'absolu, le tout bénéficie d'un ton joyeusement second degré (l'illustration musicale l'est de manière évidente), que l'on doit très clairement à Maxwell Atoms, à la réalisation et au script. Un Maxwell Atoms déjà à l'origine de Bill et Mandy, aventuriers de l'au-delà, de Ça bulle ! et de Bunnycula, des séries dont on retrouve l'humour et le sens de l'absurde dans ce Scooby-doo.

La caractérisation de Daphné, notamment, y gagne beaucoup, faisant de la jeune femme un personnage un peu excentrique et goofy ; et dans l'ensemble, le film semble plus moderne et dynamique que beaucoup de Scooby adhérant trop fidèlement à la formule habituelle (ou s'en détournant radicalement pour partir dans du surnaturel débridé).

Une modernité que l'on retrouve dans son ton, dans sa réalisation (les cinq minutes d'ouverture), dans son utilisation de la continuité globale de la franchise, ou dans ses références (comme ce moment où Fred bascule en mode Schwarzenegger dans Predator, avec pièges en bois, peintures de guerre et cri primal... sous le regard admirateur de Daphné).

Bref, un Scooby-doo décomplexé et amusant, qui m'a rappelé, par certains aspects modernes, Mystères associés, et qui, sans être un chef-d'œuvre, m'a donc agréablement surpris.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Les bilans de Lurdo : Die Hart, saison 1 (2020)

Publié le 12 Septembre 2020 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, USA, Quibi

Après Dummy, une comédie assez quelconque tenant uniquement sur l'énergie et le capital-sympathie d'Anna Kendrick, je tente une autre série Quibi, en 10 épisodes de 7 à 10 minutes : Die Hart, parodie de films d'actions chapeautée par le scénariste des John Wick, et par celui de Stuber et de deux épisodes d'I Am Not Okay With This.

Die Hart, saison 1 (2020) :

Las de jouer les seconds rôles, Kevin Hart décide de devenir une star de film d'action, motivé par les encouragements de Claude Van De Velde (Jean Reno), réalisateur de son prochain film. Pour cela, il se tourne vers Ron Wilcox (John Travolta), responsable d'une école pour "action heroes" aux méthodes peu conventionnelles, où il croise le chemin de Jordan King (Nathalie Emmanuel), une actrice de sitcom dans la même situation que lui, et de Josh Harnett, diplômé de cette école. Mais rapidement, Hart se persuade que Wilcox veut sa peau...

Une petite série comique pas désagréable à suivre, mais dont on ne peut s'empêcher, à nouveau, de se dire que c'est un projet de long-métrage repensé et redécoupé pour rentrer dans la case Quibi.

Et c'est peut-être ce qui a fait que Bruce Willis, pour qui le rôle de Ron Wilcox avait été imaginé, a refusé le projet, prétextant ne pas comprendre le concept de Quibi. En lieu et place de Willis, on a donc Travolta (qui s'est fait le look de Willis ^^), et on y gagne probablement au change : moins impressionnant que Willis, Travolta semble cependant beaucoup plus s'amuser, là où les prestations indifférentes et monolithiques de Bruce se succèdent depuis des années.

Face à lui, Kevin Hart fait du Kevin Hart (il a cependant droit à sa scène d'action finale !), Nathalie Emmanuel est convaincante (notamment dans l'action), et Jean Reno... est mauvais comme un cochon. Ah, et il y a de petits caméos sympathiques, comme Milana Vayntrub, Jason Jones et Josh Harnett.

Reste que, tout amusant que le programme soit, le tout demeure anecdotique : les grandes lignes de Die Hart sont cousues de fil blanc, le rebondissement de mi-parcours (tout est une énorme supercherie faisant partie du film de Van De Velde, qui tourne là un film d'action façon "cinéma vérité") est prévisible au possible et, hormis un running-gag avec un écureuil, les gags et les punchlines restent dans l'ensemble assez évidentes et téléphonés (Stuber n'était pas forcément très convaincant non plus, sur ce plan-là).

Bref, une nouvelle fois, le concept de Quibi peine à justifier son existence... reste à voir si d'autres projets de la plateforme sauront tirer leur épingle du jeu.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Christmas Yulefest 2020 - 67 - Noël loin des projecteurs (2020)

Publié le 7 Janvier 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

2020 est (enfin) terminé mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Noël loin des projecteurs (Spotlight On Christmas - 2020) :

Actrice à succès mondialement connue, Olivia O'Hara (Tori Anderson) s'est récemment séparée de son compagnon musicien, et fait la une de tous les magazines people. Pour échapper à cette pression médiatique et aux paparazzi, elle part passer les fêtes de Noël dans sa bourgade natale, où elle retrouve sa famille, et renoue avec Casey (Victor Zinck Jr.), professeur d'anglais et de théâtre au lycée local. L'occasion pour Olivia de retomber sous son charme et de renouer avec la magie de la scène, lorsqu'elle décide d'aider les élèves à monter une pièce de théâtre de Noël...

Premier film réalisé par l'attachante actrice Ali Liebert qui, ici, choisit de raconter l'histoire... d'une actrice lasse de jouer dans des projets grands publics (en l'occurrence, une franchise super-héroïque aux visuels assez cheaps), et qui se découvre une vocation de metteuse en scène de théâtre, concluant le film par un « Je crois que j'aime ça, diriger des acteurs ».

Alors certes, ce n'est pas Liebert qui a écrit le scénario (il est signé de la plume d'une autre actrice habituée des productions Hallmark, apparue notamment dans les deux Noël avec un inconnu de Liebert) mais il est difficile de ne pas percevoir, dans ce métrage Lifetime, une bonne grosse dose de méta, alors que le script s'étend en long, en large et en travers sur le métier d'acteur, et sur son influence positive sur ceux qui s'y consacrent (les élèves du cours de théâtre) et sur ceux qui en constituent le public (toutes les fillettes admiratives, qui remercient l'héroïne parce qu'elle donne l'exemple, etc).

Un côté un peu nombriliste qui a fini par me fatiguer, d'autant qu'à côté, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent : un caméo éclair de Kimberley Sustad, une Tori Anderson toujours sympathique, une petite Lia Frankland amusante, un chien moche... et c'est à peu près tout, le gros de l'intrigue étant particulièrement balisé, et la romance assez insipide (en même temps, niveau charisme, Victor Zinck Jr., ce n'est pas trop ça).

Bref, un téléfilm sans grand budget et qui laisse plutôt indifférent, surtout à ce point de la saison (d'autant qu'il y a déjà eu, cette année sur Lifetime, Un Noël de star, une autre rom-com festive avec grosso modo le même postulat, mais genderswapped).

2.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1180 : In Search of the Last Action Heroes (2019)

Publié le 8 Avril 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Documentaire, Histoire, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

In Search of the Last Action Heroes (2019) :

Un long documentaire écrit et réalisé par un critique cinéma habitué de YouTube, financé de manière participative, et qui revient en détail sur la genèse du genre des films d'action, sur son explosion dans les années 80, et sur sa lente agonie au fil des décennies, à mesure que les action heroes musculeux d'autrefois (ces Schwarzie, Stallone, Van Damme, Norris, Seagal, Rothrock, Chan, etc) ont cédé la place à des acteurs plus "normaux", que le genre s'est démocratisé, que les effets numériques se sont perfectionnés, et que n'importe quel acteur hollywoodien peut désormais devenir un action hero avec un peu de bagout, quelques semaines d'entraînement et de bonnes doublures (qu'elles soient réelles ou numériques).

Deux heures et vingt minutes au compteur pour un documentaire assez complet, qui aborde chronologiquement toutes les grandes dates et les incontournables du genre - Bruce Lee, Indiana Jones, les Mad Max, Conan, Rambo, la Cannon, les VHS, James Cameron, Jackie Chan, l'oeuvre de Verhoeven, celle de McTiernan, les buddy comedies, etc -, s'éparpille un peu vers le milieu (quand il perd le fil de son récit chronologique), et se conclue sur un constat doux-amer sur l'évolution du genre et du métier.

Énormément d'intervenants, là aussi, avec beaucoup de premiers et de seconds couteaux de la réalisation (Verhoeven !), de l'interprétation, un Brian Tyler qui nous livre ses impressions sur la musique de film de l'époque (ça fait plaisir à entendre), un Shane Black égal à lui-même (un peu de prétention intellectuelle, beaucoup de passion pour le genre), un peu de mauvaise foi et d'amertume de la part de certains au sujet de certains projets, et une lueur d'espoir quant à l'avenir, avec des intervenants plus récents - Scott Adkins - qui placent de l'espoir en The Rock, ou qui reconnaissent que, même s'ils n'ont pas le physique des colosses de l'époque, Keanu Reeves et Tom Cruise font des action stars crédibles car ils se donnent totalement à leurs films et à leurs cascades.

Intéressant, passionné, bien qu'un poil longuet par moments, et manquant un certain nombre de films importants du genre (quitte à parler d'Alien et des Dents de la Mer, autant parler aussi de certains films de Carpenter).

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 > >>