Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #crackle catégorie

Les bilans de Lurdo : Rob Riggle's Ski Master Academy, saison 1 (2018)

Publié le 21 Septembre 2019 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Sport, Crackle

Série comique de 8 épisodes d'une vingtaine de minutes, diffusés sur Crackle (la plate-forme de streaming de Sony), Rob Riggle's Ski Master Academy est le fruit du travail de Rob Riggle (forcément), et d'une bande de compères principalement issus de l'écurie Comedy Central, pour un résultat forcément absurde et (parfois) bas-de-plafond.

Rob Riggle's Ski Master Academy, saison 1 (2018) :

Réunis devant un parterre de journalistes assoiffés de sang, Rob Riggle, célèbre acteur de films d'action, et son agent (Paul Scheer) tentent d'expliquer à ces derniers comment, en quelques semaines, le camp de jet-ski de Riggle est devenu le lieu de nombreuses morts, où sont passés les cadets en formation (Samm Levine, Rizwan Manji, Alison Rich, Carl Tart), et pourquoi le personnel de l'Académie (Britt Baron, Dave Gruber Allen, Eliza Coupe, Billy Merritt) est aussi incapable...

Toute une saison racontée en flashbacks, donc, face à des reporters en colère (dont Mary Lynn Rajskub), et qui tente de donner un peu de liant, tant chronologique que narratif, à cette saison décousue, et à son fil rouge : la haine de Rob Riggle pour Brian Urlacher, ex-footballeur américain tenant ici (de manière très moyenne) son propre rôle, et grand rival de Riggle.

Autour, le show développe son sens de l'humour très absurde, totalement comparable à Childrens Hospital et autres NTSF:SD:SUV : c'est décalé, c'est caricatural (la redneck incarnée par Eliza Coupe ^^), le générique est excellent, et ça multiplie les idées et les personnages débiles, mais amusants.

Sans oublier les guest stars, qui se multiplient : Dermot Mulroney, Jamie Chung, David Arquette, Haley Joel Osment, Cheech Marin, Christopher McDonald, Tim Meadows, Beth Dovers, Jamie-Lynn Sigler...

Dans le meilleur des cas, ça donne des épisodes déjantés et très amusants, comme l'attaque des cochons sauvages et de leur reine télépathe, ou encore la fusion de Samm Levine avec l'intelligence artificielle gérant la réalité virtuelle dans laquelle les cadets s'entraînent : du grand n'importe quoi dynamique et original, qui va au bout de ses idées improbables.

Malheureusement, fréquemment, le show ressemble aussi un peu à un patchwork de gags et de concepts brouillons, de sous-intrigues aléatoires (le fantôme du lac, la sirène, les failles dimensionnelles, les espions russes...) fréquemment sous-exploitées, de personnages secondaires sous-développés (les cadets n'ont pas grande épaisseur), et de bêtise assumée.

C'est loin d'être rédhibitoire, et c'est un peu inhérent à ce type de série comique, mais forcément, ça donne, au final, l'impression d'un programme un peu inégal.

Sympathique (Britt Baron confirme qu'elle est une actrice amusante et attachante), absurde, potache, et parfois délirant... mais inégal.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2018 - 72 - Office Uprising (2018) & The Monster Project (2017)

Publié le 4 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Télévision, Crackle, Comédie, Documentaire, Found Footage

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Office Uprising (2018) :

Lorsque la distribution de canettes d'une boisson énergétique frelatée contamine tous les employés du building d'un fabricant d'armes, ces derniers deviennent incontrôlables, et en proie à des poussées de violence débridée. Desmond (Brenton Thwaites), un glandeur du département comptabilité, Samantha (Jane Levy), sa meilleure amie en partie contaminée, et Mourad (Karan Soni), leur compère, doivent alors réussir à survivre au beau milieu de ce chaos indescriptible, et à échapper à la fureur d'Adam Nusbaum (Zachary Levi), le responsable du département comptabilité...

Une comédie horrifique de bureau disponible en streaming sur la plate-forme Crackle de Sony (avec fondus au noir pour coupures publicitaires, tous les quarts d'heure), ce métrage lorgne fortement sur des films comme The Belko Experiment, Mayhem : Légitime Vengeance, et autres satires du genre sur la vie de bureau, mais adopte un ton nettement plus déconneur et ouvertement caricatural pour en faire un film d'enragés plutôt agréable à regarder.

C'est notamment dû en grande partie au capital-sympathie de la distribution, avec bon nombre de premiers et seconds rôles plutôt sympathiques : Thwaites (Pirates des Caraïbes 5, Gods of Egypt), Jane Levy (Suburgatory et Evil Dead 2013), Zachary Levi (Chuck, qui ici cabotine affreusement en über bad guy tyrannique), Kran Soni (Dopinder de Deadpool 1 et 2), Kurt Fuller, Gregg Henry, etc...

D'autant que l'on sent clairement que le tout est réalisé par un ancien cascadeur (réalisateur de télévision, et de Braven, avec Jason Momoa) : il y a pas mal de scènes d'action, qui sont dynamiques, et dont les acteurs principaux du film semblent s'amuser à faire eux-mêmes les cascades.

Après, c'est loin d'être parfait. On a beau être dans le registre de la comédie décomplexée, ça a tendance à surjouer beaucoup, et la réalisation/les effets/la post-synchronisation parfois approximatifs ont tendance à trahir un budget que l'on imagine limité.

Mais le tout reste agréable à suivre, le trio de tête a une bonne alchimie, et c'est suffisamment enjoué et sympathique pour que l'on ne s'ennuie pas.

3.5/6

The Monster Project (2017) :

Un groupe d'apprentis-réalisateurs (Toby Hemingway, Justin Bruening, Murielle Zuker, Jamal Quezaire) décide de créer le buzz en tournant un documentaire consacré aux monstres : pour cela, ils interviewent, dans un manoir abandonné, une jeune femme se prétendant vampire (Yvonne Zima), un natif-américain affirmant être un skinwalker (Steven Flores), et une asiatique supposément possédée par un démon (Shiori Ideta). Mais rapidement, les choses se compliquent lorsque les monstres s'en prennent à eux...

Un found footage au postulat pas forcément inintéressant, mais au traitement globalement bien trop inégal pour convaincre, avec une première heure de mise en place et de présentation des personnages (et de leurs relations) des plus insipides et molles.

Ensuite, ça s'active un peu, et ça s'énerve même assez sérieusement dans les dernières vingt cinq minutes, mais malheureusement, il est un peu trop tard pour vraiment sauver le tout, d'autant que le tout repose sur un rebondissement final assez forcé, et que certaines "créatures" sont vraiment sous-exploitées.

Cela dit, ce métrage est suffisamment inventif pour se démarquer du tout-venant du genre, et on saluera le travail apporté aux effets numériques : à l'opposé, on regrettera les voix trafiquées au vocodeur, assez fauchées, ainsi que les personnages antipathiques, et l'interprétation parfois forcée de ces derniers (je pense notamment au black de service™, qui joue assez mal) ; sans oublier la justification du dispositif found footage, qui ne tient pas la route une seule seconde, et qui demande à ce que l'on éteigne assez rapidement son cerveau plutôt que de se demander qui filme, pourquoi, et qui a monté les images à un moment T.

2.5/6

​​​​​​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #290 : Joe la Crasse 2 (2015)

Publié le 11 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Crackle

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Joe la Crasse 2 (Joe Dirt 2 : Beautiful Loser) :

Marié à Brandy et père de trois fillettes, Joe est toujours un loser qui, lorsqu'il est emporté par une tornade, se réveille dans les années 60. Perdu dans le passé, et poursuivi par un étrange biker (Patrick Warburton), Joe va devoir rejoindre le présent, tout en s'efforçant de ne pas trop changer le cours des évènements...

Une suite produite pour Crackle.com plus de 14 ans après l'original, apparemment devenu semi-culte auprès d'un certain public.

Et donc, ici, on reprend les mêmes, et on recommence : le premier était un road trip, ici, on envoie Joe en road trip sur les routes des USA, et sur les routes du temps ; le premier était narré en flashbacks, ici, on utilise une narration en flashback dans un flashback. Et tout le film est sur ce calque : on reprend les gags et les personnages du premier film, et on les dilue jusqu'à plus soif, avec un style visuel qui fait très vidéo.

Comme en plus le script repompe allègrement Le Magicien d'Oz, La Vie est Belle, Retour vers le Futur, Forrest Gump et Seul au Monde, sans grande inspiration ni énergie, le tout est nettement en dessous du premier opus, déjà pas très brillant.

Il reste cependant alors un moment ou deux touchants (la scène avec Lynyrd Skynyrd), et une Brittany Daniel qui, en plus d'avoir un rôle un peu plus important, vieillit très très bien.

1.5/6

commentaires