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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #summer camp catégorie

Un film, un jour (ou presque) #341 - Summer Camp Week : Meatballs 3 - Sale Boulot (1986) & Meatballs 4 (1992)

Publié le 19 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


Sale Boulot (Meatballs III : Summer Job - 1986) :

Rudy Gerner (Patrick Dempsey) est désormais un adolescent maladroit, un nerd malheureux en amour, qui passe l'été  à travailler dans un club nautique peuplé de créatures de rêves, de brutes décérébrées, et fréquenté par un gang des mers tout droit sorti de Mad Max. Heureusement pour lui, Roxy Dujour (Sally Kellerman), une star du porno récemment décédé, a reçu pour mission d'aider Rudy à perdre sa virginité si elle veut entrer au Paradis. Elle redescend donc sur Terre et, sous forme éthérée, elle devient le guide du jeune homme balbutiant...

Une teen sex comedy médiocre au possible, qui n'a de Meatballs que le nom de son protagoniste principal, et qui enchaîne tous les défauts de ce genre de métrage : c'est racoleur, c'est idiot, c'est bas de plafond, c'est fauché et surtout, c'est affreusement surjoué/mal joué, même si Patrick Dempsey insuffle une belle énergie à son personnage.

1/6

Meatballs 4 :

Au bord de la faillite, un camp de vacances pour jeunes adultes amateurs de sports nautiques n'a plus qu'un seul espoir : Ricky (Corey Feldman), le moniteur le plus cool de tous les temps, qui a récemment quitté son poste dans le camp concurrent, pour revenir là où il a fait ses armes. Mais la directrice du camp rival (Sarah Douglas) ne l'entend pas de cette oreille, et est bien décidée à faire couler le camp de Ricky, mettant en jeu l'avenir de celui-ci au travers d'une compétition sportive inter-camps.

Un bon gros navet rattaché à l'arrache à la franchise Meatballs juste avant sa sortie, et qui tient en un mot : racolage.

Les campeurs sont tous des mecs athlétiques ou bien des playmates littéralement issues de l'écurie Playboy, les filles sont soit nues soit en tenues microscopiques, la compétition de sports nautiques n'a aucun intérêt, et l'arc narratif du personnage du gros maladroit est tellement téléphoné qu'on le devine dès sa première apparition.

Mais pire que tout, ce qui fait que le film ne fonctionne jamais, c'est qu'il repose intégralement sur les épaules de Corey Feldman, et sur sa crédibilité en tant que mec supercool, irrésistible, ultra-sportif, ultra-bon danseur, bref, parfait.

Or Corey Feldman a ici le charisme d'un poulpe mort, et ses tentatives pour paraître "cool" donnent l'impression de voir un ado de 13 ans tenter d'être cool en imitant ce qu'il a vu à la tv.

C'est ridicule.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #340 - Summer Camp Week : Camp Nowhere (1994)

Publié le 18 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


Camp Nowhere :

Mud Himmel (Jonathan Jackson) et ses trois amis (Andrew Keegan, Melody Kay, Marnette Patterson) en ont assez de passer leurs étés dans des camps de vacances ringards, qu'ils soient pour geeks, pour artistes, pour enfants en surpoids, ou pour futurs militaires. Ensemble, ils concoctent un plan machiavélique : louer quelques chalets déserts, engager Dennis Van Welker (Christopher Lloyd) - un ancien instituteur désormais arnaqueur à la petite semaine - pour leur servir d'homme de paille, et ouvrir leur propre camp de vacances pendant deux mois. Mais lorsque tous leurs amis se joignent à la fête, les choses se compliquent, d'autant que les parents finissent par vouloir rendre visite à leurs enfants en colonie de vacances...

Un film pour enfants/ados inédit par chez nous, et c'est bien dommage, car j'aurais adoré le voir lorsque j'avais 10-12 ans : c'est amusant, c'est léger, c'est à hauteur d'enfants, il y a plein de visages connus du monde de la science-fiction (outre Doc Brown, il y a aussi Biff Tannen, le Capitaine Janeway, et le Commandant Riker, une toute jeune Chloe Sullivan de Smallville, sans oublier Wayne Szalinski et sa fille, de la série Chérie, j'ai rétréci les gosses)...

Bref, un film familial très sympathique, bon enfant, et dynamique, dans lequel Lloyd fait son numéro : que demander de plus ?

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #339 - Summer Camp Week : American Campers (2001)

Publié le 17 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


American Campers (Happy Campers) :

Au camp de vacances Bleeding Dove, dirigé par l'autoritaire et excentrique Oberon (Peter Stormare), les moniteurs n'en font qu'à leur tête, leurs hormones les travaillant plus que de mesure. Il y a le bad boy Wichita (Brad Renfro), dont Talia (Emily Bergl) est éprise. Mais Wichita a jeté son dévolu sur la prude Wendy (Dominique Swain), tandis qu'Adam (Jordan Bridges), lui, en pince pour l'excentrique Pixel (Jaime King). Reste enfin Jasper (Keram Mailicji-Sanchez), homosexuel, et Donald (Justin Long), le nerd solitaire, qui a un faible pour Wendy. Tout ce petit monde va cependant devoir mettre ces relations de côté lorsque Oberon a un accident sérieux, et que les moniteurs deviennent soudain la seule autorité du camp Bleeding Dove...

Une comédie indépendante américaine, signée Daniel Waters (Fatal Games, Hudson Hawk, Batman le défi, Demolition Man) et qui possède le mordant et l'absurde caractérisant les travaux de ce dernier.

C'est un peu une version plus trash, sarcastique et déjantée de Meatballs, avec un Stormare totalement barré en directeur de camp psychotique, et une narration en voix off qui alterne les narrateurs, de manière assez sympathique. Une bonne surprise.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #338 - Summer Camp Week : Meatballs, Part II (1984)

Publié le 16 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


Meatballs, part II :

Si le coach Giddy (Richard Mulligan) ne remporte pas la compétition de boxe organisée avec les représentants du Camp militaire Patton, le Camp Sasquatch devra fermer ses portes. Ultime espoir du coach, Flash (John Mengatti), un jeune rebelle fraîchement arrivé de la ville, et qui doit effectuer des travaux d'intérêt général au camp : outre le match de boxe, Flash va devoir conquérir le coeur de la belle Cheryl (Kim Richards) et encadrer une bande de jeunes adolescents turbulents... ainsi qu'un extraterrestre.

Une bonne grosse daube qui fait suite au premier Meatballs, sans avoir le moindre rapport avec celui-ci, et qui, plutôt que de tenter d'apporter quelque chose d'intéressant à son concept, préfère largement repomper tout ce qui était populaire dans le cinéma de la fin des années 70/du début des années 80.

De la boxe à la Rocky (1976, 1979, 1982), avec des jeunes issus des quartiers populaires ? Ouép.

Une romance improbable à la Grease (1978) entre la fille de bonne famille un peu niaise, et le rebelle clone de Travolta ? Ouép.

Un ET (1982) en latex "abandonné" par ses parents, et qui sympathise avec les enfants locaux ? Ouép.

Un peu de sous-entendus graveleux et de dialogues sexuels entre les moniteurs, histoire de lorgner un peu sur Porkys (1982) ? Ouép.

Le tout dans un océan de clichés, jamais particulièrement drôle (tout ce qui à trait à l'alien et à sa famille à l'accent juif est tout simplement consternant de connerie), intéressant, ou bien joué.

Et comme, histoire de couronner le tout, le film s'achève sur un match de boxe durant lequel le héros vole, affublé d'une robe, avant de perdre son short et de montrer son pénis (coupé au montage, comme toutes les scènes qui n'étaient pas "tout public", afin d'assurer que le film passe bien d'un Porkys-bis à un film ratissant le plus large possible), autant dire que j'aurais mieux fait de ne pas m'infliger ce navet brouillon et sans direction dans lequel Pee Wee Herman et John Laroquette cachetonnent vaguement, dans des seconds rôles anecdotiques et caricaturaux.

0.5/6 (l'avantage, c'est que les deux derniers volets de la série Meatballs ne pourront probablement pas être bien pires... du moins je l'espère)

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Un film, un jour (ou presque) #337 - Summer Camp Week : Graine de Canaille (1985)

Publié le 15 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


Graine de canaille (Poison Ivy) :

Au Camp Pinewood, dans le Maine, Dennis Baxter (Michael J. Fox), un jeune moniteur, s'est entiché de la jolie Rhonda (Nancy McKeon), l'infirmière du camp. Entouré de tous les jeunes campeurs - Timmy le timide, prêt à tout pour s'enfuir ; Toby le rondouillard qui se croit drôle ; Brian le poète surdoué ; Bobby le sportif ; Jerry le magouilleur... - Dennis va passer là un été mouvementé, ponctué par sa rivalité avec Ike (Adam Baldwin), un moniteur rival...

Un téléfilm NBC qui prédate les heures de gloire de Michael J. Fox, et s'avère principalement filmé à "hauteur" d'enfants, ce qui explique probablement pourquoi, outre-atlantique, toute une génération garde de ce métrage un souvenir ému et nostalgique, encore renforcé par le fait qu'il soit toujours indisponible en DVD et VOD.

Dans les faits, cependant, le film est typiquement de son époque, et trahit régulièrement ses origines télévisuelles : le rythme est inexistant, le récit est assez générique et décousu, c'est ultra-daté dans son illustration musicale, et l'interprétation est particulièrement inégale, tant au niveau des enfants que des adultes.

Reste alors un proto-Michael J. Fox qui n'avait pas encore trouvé l'équilibre parfait entre impertinence agaçante et charme, et quelques personnages amusants, bien qu'assez basiques.

Si l'on fait abstraction du facteur nostalgie, 2/6, parce que c'est particulièrement oubliable.

si l'on choisit d'être nostalgique, 3/6, parce que ça a bon fond, et que c'est gentillet.

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Un film, un jour (ou presque) #336 - Summer Camp Week : Arrête de ramer, t'es sur le sable (1979)

Publié le 14 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Summer Camp, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


Arrête de ramer, t'es sur le sable (Meatballs) :

Tripper (Bill Murray) est le moniteur en chef du camp de vacances Northstar, et il n'en fait qu'à sa tête, entouré d'une bande de joyeux drilles tous plus dissipés et surexcités les uns que les autres. Mais alors qu'une compétition annuelle oppose Northstar au Camp Mohawk, nettement plus riche et distingué, Tripper sympathise avec le jeune Rudy (Chris Makepeace), un petit campeur qui se sent isolé, et qui ne parvient pas à se faire des amis...

Comédie canadienne de la fin des années 70, mettant en scène un Bill Murray filmé pour la première fois par Ivan Reitman, ce Meatballs bénéficie d'une réputation de film semi-culte, qui l'a établi comme modèle à suivre pour bon nombre de summer camp movies produits par la suite (et leurs parodies, notamment Wet Hot American Summer).

Néanmoins, malgré un pedigree plutôt intéressant, le métrage s'avère assez brouillon et oubliable : hormis Bill Murray, qui en fait ici trois tonnes (comme le fait aujourd'hui, avec nettement moins de naturel et de sincérité, un Will Ferrell), la distribution est assez générique, et le film s'avère peu intéressant ou drôle lorsque Murray n'est pas à l'écran, en dépit d'une bonne humeur indéniable.

Quand à certaines scènes (je pense notamment à la scène de "séduction" brutale de Murray sur sa collègue), elles passent nettement moins bien aujourd'hui qu'à l'époque, où elles ne choquaient personne.

Heureusement que certains moments plus touchants (le fil conducteur du métrage repose sur les épaules de Murray et de Makepeace, et ces scènes fonctionnent même si cette sous-intrigue finit par être un peu forcée et télégraphiée, en partie à cause de la musique d'Elmer Bernstein, qui aurait gagné à être plus subtile et discrète) viennent donner un peu de consistance au tout.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #335 - Summer Camp Week : Camp Takota (2014)

Publié le 13 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, YouTube, Summer Camp

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.


- Summer Camp Week -

L'été approche à grand pas, et le moment est venu de passer en revue quelques-uns de ces films de colonies de vacances au charme typiquement américain...


Camp Takota :

Malgré une carrière de responsable en réseaux sociaux dans une maison d'édition, Elise (Grace Helbig) voit soudain sa vie réduite en miettes lorsque coup sur coup, elle découvre son fiancé Jeff (Chester See) dans les bras d'une autre femme, et sa patronne (Rachel Quaintance) dans ceux de l'acteur principal d'une franchise cinématographique pour adolescentes. Désormais sans emploi ni compagnon, Elise décide de passer l'été au Camp Takota, où elle avait l'habitude d'aller quand elle était adolescente. Là, elle retrouve ses deux amies de l'époque, Allison (Hannah Hart) et Maxine (Mamrie Hart) et, tout en servant de monitrice aux enfants, Elise va remettre de l'ordre dans son existence...

Une comédie indépendante réalisée par les deux réalisateurs de Bad Night, et mettant là aussi en avant des stars de Youtube.

Heureusement, ce métrage est nettement supérieur à la comédie sus-nommée, et ce sur tous les plans.

Certes, le script est cousu de fil blanc, et assez convenu dans le genre "été nostalgique en camp de vacances", mais le trio principal est assez attachant, joue plutôt bien, apporte un point de vue féminin bienvenu sur ce genre habituellement assez masculin, et le fond du film est suffisamment sincère et sympathique pour que le tout fonctionne globalement bien.

Avec un peu plus d'originalité, ça aurait probablement été encore meilleur.

3.75/6

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