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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #yulefest catégorie

Christmas Yulefest 2015 - 26 - Un Noël pour l'Éternité (2006)

Publié le 9 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, ABC Family, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël pour l'Éternité (Christmas Do-Over) :

Les fêtes de Noël sont là, mais comme toujours, Kevin (Jay Mohr) a oublié d'acheter un cadeau pour son fils Ben (Logan Grove), et doit s'y prendre à la dernière minute ; pour ne rien arranger, il doit ensuite retrouver Ben, son ex-femme Jill (Daphne Zuniga), et le nouveau compagnon de celle-ci, Todd (David Millbern), chez les parents de Jill (Adrienne Barbeau et Tim Thomerson), une expérience qui ne l'enchante pas le moins du monde. Mais cette fois-ci, Kevin va avoir une chance inespérée (et surnaturelle) : il va devoir revivre cette journée en boucle, jusqu'à ce qu'il cesse de se comporter en père indigne, et trouve enfin le bonheur...

Un remake "adulte" de Tous les Jours Noël (1996) pour ABC Family... ce qui en fait donc un bon gros "photocopillage" d'Un Jour Sans Fin : Un Noël pour l'Éternité est ultra-convenu et déjà vu, et sans réel charme ou intérêt, mais relativement regardable.

Du moins, si l'on fait abstraction de la toute fin du métrage, qui préfère (spoilers) réunir les parents séparés pour une happy end typiquement "famille nucléaire traditionnelle", quitte à tout simplement "oublier" l'existence de Todd, le petit-ami de la mère, bien sous tous rapports, attentionné, prévenant, bref, l'homme idéal, qui disparaît tout simplement du film sans autre formalité.

Aberrant, et la preuve de scénaristes plus préoccupés par le respect des conventions que par la logique.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 25 - Mr Christmas (2005)

Publié le 9 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Drame, Histoire

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mr Christmas :

En 1941, alors que l'attaque sur Pearl Harbour vient de se produire, et que Noël approche dans une petite ville à peine sortie de la Grande Dépression, un jeune père de famille sans le sou (Jace McLean) tente désespérément de réunir les fonds nécessaires à l'achat d'une bicyclette pour l'une de ses deux filles...

Un moyen-métrage indépendant assez amateur, et ce sur tous les plans : l'interprétation est un peu forcée, la direction d'acteurs est inégale, tout comme l'écriture (la mère de famille apparaît un peu comme une mégère, ce qui est la faute de l'écriture et de l'actrice, qui joue le rôle de manière un peu trop stricte et autoritaire), et le rendu visuel est clairement de la vidéo au budget limité, un problème encore renforcé par certains mouvements de caméra très approximatifs.

Et pourtant, il faut bien louer l'effort apporté à la reconstitution historique, un effort très honorable, et qui porte plutôt ses fruits.

On se retrouve donc avec un film qui a bon fond, et dont les costumes et la direction artistique sont efficaces... mais qui reste malgré tout trop amateur, mélodramatique et fauché pour convaincre.

Un minuscule 3/6 pour l'effort.

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Christmas Yulefest 2015 - 24 - À la Poursuite de Noël (2005)

Publié le 8 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, ABC Family

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

À la Poursuite de Noël (Chasing Christmas) :

Jack Cameron (Tom Arnold) est un divorcé amer et bougon, qui déteste les fêtes de fin d'année depuis que son épouse l'a quitté ; les autorités du Bureau des Affaires Festives dépèchent alors le Fantôme des Noëls Passés (Leslie Jordan) pour rappeler à Jack le vrai sens de Noël, mais l'esprit déprimé en a plus qu'assez de cette mission épuisante, et il décide soudain de démissionner, laissant Jack seul dans les années 60. Le Fantôme des Noëls Présents (Andrea Roth) doit alors tout faire pour retrouver Jack dans le passé et pour le ramener à son époque, sans oublier de le faire changer d'avis sur les fêtes de Noël...

Un téléfilm ABC Family qui reprend le Conte de Noël de Dickens, et lui apporte suffisamment d'originalité et de variations pour rester sympathique et agréable à suivre, en renversant notamment le point de vue du Conte en question pour adopter celui des Esprits.

C'est gentillet, un peu cabotin, et malheureusement un peu trop fauché pour totalement convaincre, mais ça se regarde tout de même sans trop d'ennui.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 23 - Une Star pour Noël (2012)

Publié le 8 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Star pour Noël (A Star For Christmas) :

Heureuse en affaires mais malheureuse en amour, Cassie (Briana Evigan) dirige une boutique de cupcakes avec sa meilleure amie Tricia (Karissa Vacker). Un jour, elle croise le chemin du bel Alex (Corey Sevier), qui répare l'évier de la boutique, et aussitôt, c'est le coup de foudre entre les deux collègues... jusqu'à ce que Cassie ne découvre qu'Alex est une superstar hollywoodienne, dont le dernier film est actuellement en tournage dans les parages, film dont elle est le traiteur.

L'une des productions de Noël d'ION TV, ce téléfilm (clairement inspiré de Coup de Foudre à Notting Hill) souffre vraiment de l'incompétence et de l'inexpérience des équipes de la chaîne, ainsi que du manque de budget chronique de ses productions.

En effet, ici, rien ne fonctionne : le montage est amateur, le rythme bancal, la réalisation simpliste et télévisuelle, la musique est envahissante et hors-sujet, l'écriture est particulièrement laborieuse (la scénariste n'a quasiment rien refait depuis) et l'interprétation est globalement d'un niveau scolaire (tout le monde surjoue, minaude, et semble se croire dans une sitcom pour ados).

D'ailleurs, le couple principal n'a pas grande alchimie, la faute à une Briana Evigan terne, insipide et monocorde, qui ne parvient jamais à donner du peps et du vivant à son personnage.

Et comme en plus le tout se passe dans une Californie ensoleillée, et que la période de l'année n'a aucune incidence sur le récit ou son atmosphère, on oubliera très rapidement cet échec retentissant.

0.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 22 - La Mission de Chien Noël (2010)

Publié le 8 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Disney, Musique, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Mission de Chien Noël (The Search for Santa Paws) :

Lorsque Santa Claus (Richard Riehle) est renversé par un taxi new-yorkais, il perd la mémoire, et se fait voler le cristal magique qui le rend immortel ; derrière lui, il laisse Chien Noël (Zachary Gordon), un chien en peluche devenu réel grâce à la magie du cristal. À Paws de se débrouiller désormais pour retrouver son maître, et pour sauver Noël...

Préquelle de "Les Copains fêtent Noël", et spin-off de la franchise des Air Bud/Air Buddies, Santa Paws est un DTV de Noël Disney typique, avec son arsenal habituel de nains déguisés en lutins, de rouge, de vert, de sapins et de neige.

Après un début en chansons, qui fait un peu peur, et la découverte du visage de Santa, qui fait encore plus peur, le film se dirige rapidement vers des animaux qui parlent et chantent, et vers la traque de Santa Paws, le chien du Père Noël amnésique, sur fond de reprise réticente d'un magasin de jouet new-yorkais par le fils du fondateur, et d'orphelinat dirigé par une mégère.

Un gros gloubiboulga d'intrigues en tous genres et de chansons insipides, pour un tout clairement destiné aux plus jeunes, qui fermeront sans doute les yeux sur le rythme anémique, et sur l'intérêt assez limité du tout.

1.75/6 (pour les spectateurs adultes)

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Christmas Yulefest 2015 - 21 - Christmas Trade (2015)

Publié le 7 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Fantastique, Comédie, Télévision, UpTV

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Christmas Trade :

Quelques jours avant Noël, Mitch (William Baldwin), un avocat veuf et surbooké, découvre sur le pas de sa porte un ours en peluche mystérieux. Lorsque, au cours d'une dispute avec son fils de onze ans, Robbie (Michael Campion), il fait le souhait de lui faire comprendre ce qu'il vit au quotidien, voilà que Mitch et Robbie échangent soudain leurs places respectives, et se retrouvent dans la peau de l'autre. Une mésaventure inattendue qui va provoquer bien des mauvaises surprises, mais qui va finir par rapprocher le père et le fils...

Un téléfilm UPtv (ce qui explique l'environnement ensoleillé californien, la distribution de semi-has beens, et le budget minimaliste) qui reprend Freaky Friday, et le recycle à l'époque de Noël.

Et pour être franc, malgré les dix minutes de trop, malgré le soleil et les palmiers, malgré les personnages caricaturaux, les clichés en tous genres et les rebondissements téléphonés... ça a bon fond, et ce n'est pas insupportable.

Seulement voilà, il y a tout de même un problème de taille : Robbie est un enfant de 11 ans tout à fait normal, intelligent, assez calme et discret, et son interprète joue d'ailleurs assez juste (même s'il n'évite pas quelques scènes dans lesquelles il est assez robotique).

Mais soudain, lorsque l'esprit de Robbie prend possession du corps de son père, c'est la catastrophe, puisque William Baldwin le (sur)joue comme un enfant de 6 ans hyperactif et un peu stupide. Résultat : on ne croit jamais vraiment à l'échange de corps, et donc au postulat même de ce film.

Ce qui est, franchement, un peu embêtant.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 20 - À la Recherche du Père Noël (2007)

Publié le 7 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Musique, Animation, Comédie, Aventure, Jeunesse

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

À la Recherche du Père Noël (Christmas is Here Again) :

Lorsque le maléfique Krad (Ed Asner) dérobe la hotte du Père Noël (Andy Griffith), Sophianna (Madison Davenport), une orpheline handicapée, part dans une quête incroyable pour la récupérer, accompagnée par Paul Rocco (Daniel Roebuck), l'un des elfes du Père Noël, par Dart (Colin Ford), un jeune renne, par Buster (Norm Macdonald), un renard, et par Charlie (Brad Garrett), un ours polaire.

Un dessin animé narré par Jay Leno (!?), au style visuel plutôt réussi, à la fois moderne, stylisé et simpliste, qui donne par moments un rendu très "livre d'illustrations".

Malheureusement, tout l'intérêt du métrage s'arrête là, parce que le reste est affreusement plat, au point d'en être hallucinant de transparence : les choix vocaux sont étranges (Leno ? Griffith ? Macdonald ? Garrett ?), il n'y a quasiment aucun accompagnement musical de tout le film (et quand il y en a un, il est tellement en retrait et anonyme qu'il passe totalement inaperçu), les chansons sont particulièrement mauvaises, et le récit est on-ne-peut-plus bancal et incohérent, avec des jeux de mots pitoyables, des orphelins, des lutins, un renne, des enfants mineurs, une chenille, Santa Claus, un méchant sorcier, les langes du petit Jesus et le sac magique de Santa (qui ne font qu'un !?).

Bref, un long-métrage animé particulièrement frustrant, mollasson et agaçant, qui ne décroche quelques points que pour son animation et son style visuel.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 19 - Il faut sauver Noël 2 / Northpole 2 : Noël au Pôle Nord (2015)

Publié le 7 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Il faut sauver Noël 2 / Northpole 2 - Noël au Pôle Nord (Open For Christmas) :

Experte en objets de valeur, Mackenzie (Lori Loughlin) hérite de l'hôtel de sa tante, un luxueux établissement situé dans le Vermont. Décidée à vendre le bâtiment plutôt que de le rénover, elle change d'avis lorsqu'elle rencontre le personnel de l'hôtel, ainsi que Jack (Dermot Mulroney), l'homme à tout faire de la bourgade, sa fille Jenny (Ava Telek), et l'énigmatique Clementine (Bailee Madison), fraîchement arrivée du Pôle Nord pour sauver l'hôtel, en réalité un relais énergétique indispensable à la réussite de la tournée du Père Noël (Donovan Scott)...

Le problème principal de la franchise Northpole de la chaîne Hallmark, c'est que, sous leurs atours de productions blockbusters de la chaîne (aidées par le budget nettement plus important alloué à leur production, budget découlant directement des nombreux produits dérivés), ce ne sont que des scripts basiques de téléfilms Hallmark, à peine enrobés d'une couche d'effets spéciaux et de "magie de Noël".

Northpole, ainsi, souffrait de son script routinier ; Northpole 2, lui, s'avère un vague recyclage de La Maison des Souvenirs (2013), avec quelques personnages modifiés, un peu moins de romance et quelques rebondissements surnaturels en plus.

On retrouve en effert la businesswoman citadine qui hérite d'une bâtisse remarquable à la mort de sa tante ; le love interest local, séduisant et terre à terre, qui a abandonné la ville pour se consacrer à sa passion (ici, les travaux manuels, comme d'habitude chez Hallmark) ; un autre personnage masculin prêt à tout pour convaincre l'héroïne de vendre ; la meilleure amie/collègue ethnique ; et tout le cheminement de l'intrigue, avec cette protagoniste qui se reconstruit en même temps qu'elle rénove sa demeure, etc...

Bref, l'histoire en elle-même est on ne peut plus balisée, à nouveau, et tout ce qui est en rapport avec le Pôle Nord semble souvent rattaché de manière un peu artificielle et forcée. On se retrouve ainsi avec des morceaux d'intrigue pas forcément placés au bon endroit dans le script, ainsi que d'étranges tangentes hors-sujet et avortées, comme cet adolescent qui, dans deux scènes et demi, tente de séduire l'elfette Clementine. Ça n'apporte rien, ça n'est jamais développé, bref, c'est inutile.

Cela dit, la distribution n'est, à nouveau pas désagréable (Santa a été remplacé, et ça fait une différence énorme), et Clementine a une raison valable d'être présente. À l'identique, le visuel et les décors du Pôle Nord sont toujours très sympathiques, et ce téléfilm se regarde facilement.

Mais le schéma habituel en trois actes des téléfilms Hallmark ne fonctionne jamais vraiment ici (le conflit travail/vie amoureuse n'est jamais convaincant ou suffisamment prononcé), et certains points sont étrangement éludés (la rénovation, la fête, les employés... d'où vient tout cet argent ?).

Bref, un téléfilm aussi peu convaincant que le premier opus... mais pas forcément plus mauvais.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 18 - Coopers' Camera (2009)

Publié le 6 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Canada

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Coopers' Camera :

C'est Noël 1985 chez les Cooper, et Gord (Jason Cooper), le père de famille, a acheté un camescope à sa femme Nancy (Samantha Bee), enceinte jusqu'aux yeux, afin de filmer les fêtes de fin d'année du clan Cooper. Et quel clan ! Tim (Peter Keleghan), le frère de Gord, est étrangement proche de Nancy ; l'Oncle Nick (Mike Beaver) est un invité insupportable ; la grand-mère Cooper (Jayne Eastwood) refuse de sortir de sa chambre, et le petit Teddy (Dylan Everett), l'un des enfants Cooper, filme le tout d'un oeil dubitatif, tandis que sa famille se dispute et s'entre-déchire devant l'objectif de la caméra.

Une comédie de Noël canadienne, filmée par l'oeil d'un camescope (façon found-footage à la Paranormal Activity, avec carton-titre sur les bandes retrouvées, etc) avec un paquet de têtes connues issues du Daily Show et d'ailleurs.

Une sorte de Le Sapin a les Boules-bis, qui parvient presque, sur sa fin, à faire de la compétition à ce dernier au niveau du chaos intégral, mais qui manque un peu de maîtrise (et sent un peu trop l'improvisation constante) pour totalement convaincre.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 17 - Les Amoureux de Noël (2005)

Publié le 6 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, ABC Family

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Amoureux de Noël (Christmas in Boston) :

Gina (Marla Sokoloff) et Seth (Patrick J. Adams) se connaissent depuis 13 ans, lorsqu'ils sont devenus correspondants. Depuis, ils ne se sont jamais rencontrés, ni ne se sont parlés au téléphone, mais ils sont pourtant épris l'un de l'autre. À l'occasion d'un salon du jouet à Boston, où vit Gina, Seth lui donne rendez-vous en ville à l'approche des fêtes de Noël... mais ni Gina ni Seth n'osent se présenter. Gina envoie son amie Ellen (Lindy Booth) se faire passer pour elle, tandis que Seth, lui, envoie Matt (Jonathan Cherry) tenir son rôle. Et pendant qu'Ellen et Matt tombent amoureux l'un de l'autre, au grand dam de Gina et de Seth, ces deux derniers finissent par se croiser sous des noms d'emprunt, et par faire connaissance...

Une comédie romantique de Noël diffusée sur ABC Family en 2005, et qui enchaîne les quiproquos de boulevard sympathiques, mais pas particulièrement mémorables.

Néanmoins, si le film souffre par ailleurs un peu d'une distribution masculine générique et oubliable, il bénéficie cependant d'un duo principal féminin (Booth et Sokoloff) adorable et attachant, qui est pour beaucoup dans l'intérêt du métrage.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 16 - La Nativité (2006)

Publié le 6 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Drame, Histoire, Religion, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Nativité (The Nativity Story) :

Fiancée à Joseph (Oscar Isaac), bien plus vieux qu'elle, Marie (Keisha Castle-Hughes) est supposée rester vierge pendant encore un an, conformément à la tradition ; mais lorsqu'elle reçoit la visite nocturne de l'ange Gabriel (Alexander Siddig), Marie tombe enceinte, et apprend qu'elle va devenir la mère du fils de Dieu. Chargés d'une mission divine de la plus haute importance, Marie et Joseph doivent désormais rejoindre Bethléhem pour prendre part au recensement imposé par l'Empire Romain, en évitant les hommes du Roi Hérode (Ciarán Hinds), obsédé par une prophétie ancienne annonçant sa chute et l'avénement du futur Roi des Juifs...

La reconstitution d'une histoire désormais connue de tous, par la future réalisatrice de Twilight.

Si le résultat est visuellement très joli, et bien interprété, il est aussi un peu trop pontifiant et illustratif, avec facilement 15-20 minutes de trop (notamment après la naissance de Jesus).

Néanmoins, le tout fonctionne assez bien, grâce à une musique sublime de Mychael Danna, et à une histoire de base toujours efficace, traitée ici au premier degré.

La volonté de faire le plus crédible possible et d'éviter au maximum les clichés hollywoodiens en faisant très couleur locale est aussi appréciable.

On regrettera donc la durée du film, son aspect un peu trop didactique, ainsi que la présence trop limitée de Rois Mages pourtant assez mémorables.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2015 - 15 - The Christmas Dragon (2014)

Publié le 5 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Aventure, Fantastique, Jeunesse

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The Christmas Dragon :

Dans un royaume lointain, Ayden (Bailee Johnson), une jeune orpheline, reçoit en cadeau d'un lutin mourant un cristal magique : le Royaume du Nord se meurt, corrompu par le mal, et le Père Noël risque de disparaître à jamais si quelqu'un ne trouve pas un moyen de ramener dans le coeur des gens les antiques fêtes de Noël oubliées. Ayden part alors à l'aventure, accompagnée de ses amis orphelins, d'Airk (Jake Stormoen), le fils rebelle du Père Noël, et de l'elfe guerrière Saerwen (Melani Stone)... en chemin, cette compagnie du cristal va rencontrer des ogres, des dragons, des bandits et des êtres innommables, ainsi que, peut-être, le Père Noël en personne...

C'est assez paradoxal, mais dans l'Utah, terre mormone s'il en est, le cinéma de genre connaît une renaissance intéressante, partiellement financée et/ou produite par des membres de l'Église LDS. Et si cette renaissance est intéressante, c'est parce qu'elle se fait souvent sans prosélytisme, et avec un savoir-faire tout à fait honorable.

Il en va ainsi des films SAGA, Orc Wars/Dragonfyre, The Crown and the Dragon, Dawn of the Dragonslayer, Survivor ou encore les MYTHICA : en fonction de leur budget et leur équipe, ils sont plus ou moins réussis, ce ne sont pas des chefs d'oeuvres du genre, ils sont assez dérivatifs, mais au moins, ils ont le mérite d'exister, de n'être pas trop mal joués et produits, et, toutes proportions gardées, d'être assez convaincants visuellement malgré leurs ambitions respectives pas toujours maîtrisées.

Ici, le réalisateur de SAGA (par ailleurs producteur/monteur/scénariste sur d'autres métrages de genre, et de Noël) décide de fusionner Le Seigneur des Anneaux, Willow, Dragons, et Le Secret de l'Étoile du Nord (entre autres), pour nous tourner un film d'aventures pour enfants, se déroulant dans un univers pseudo-médiéval d'héroïc fantasy où tout le monde parle avec des accents anglais/irlandais/écossais, où le Père Noël existe, la magie aussi, ainsi que les elfes guerriers, les trolls, les gobelins, etc... et bien sûr les dragons.

Un gros melting-pot bizarre qui, étrangement, ne fonctionne pas trop mal, principalement parce que tout le monde joue correctement, notamment les enfants (merci l'industrie cinématographique mormone, et mention spéciale à Paris Warner, que je ne serais pas surpris de revoir ici ou là, à l'avenir), que les costumes, la musique et le rendu visuel sont professionnels (plans d'hélicoptère tournoyants à la Peter Jackson inclus), et que les effets spéciaux ne sont pas forcément plus honteux que la majorité des productions Syfy, ou que les séries Hercule et Xena des années 90... pour une fraction du budget de tout ce petit monde.

Alors certes, c'est parfois trop ambitieux pour son propre bien, certains plans sont ratés (la balade en traîneau), et au final, ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste, mais pour ce que c'est, c'est un bel effort néanmoins.

3.5/6 

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Christmas Yulefest 2015 - 14 - Le Jackpot de Noël (2007)

Publié le 5 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Canada, Jeunesse

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Jackpot de Noël (Christmas in Wonderland) :

Originaire du Canada, la famille Saunders s'installe à Los Angeles juste avant Noël, et aucun de ses membres n'a plus le moindre esprit festif dans cet environnement ensoleillé et superficiel. Wayne Saunders (Patrick Swayze) décide alors d'emmener ses enfants Brian (Matthew Knight) et Mary (Amy & Zoe Schlagel) au centre commercial le plus proche, afin de faire leurs emplettes de Noël... et lorsque les enfants mettent la main sur une somme colossale, ils décident de tout dépenser sur place. Malheureusement, les criminels ayant fabriqué ces faux billets sont sur leurs traces, et se lancent dans une course poursuite improbable dans le grand magasin...

Une sorte de semi-Home Alone canado-américain, dans un centre commercial géant (avec piscine à vagues artificielles, bateau-pirate grandeur nature, etc).

Avec Patrick Swayze en père dépassé par les événements, Carmen Electra & Chris Kattan en méchants criminels et Tim Curry en inspecteur Clouseau-bis.

C'est globalement gentillet, la touche de surnaturel est sympathique, et les enfants sont relativement supportables, mais ça se traîne mollement sans jamais bien exploiter son postulat de départ.

Bref, un métrage quelconque et particulièrement oubliable, comme il en existe beaucoup à cette période de l'année.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 13 - Ma Petite Entreprise de Noël (2015)

Publié le 5 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Ma Petite Entreprise de Noël (Christmas Incorporated) :

Quelques semaines avant Noël, Riley (Shenae Grimes-Beech) décroche enfin un poste d'assistante personnelle dans une grande firme familiale de jouets, alors même que William (Steve Lund), le jeune PDG à la réputation sulfureuse, tente de faire ses preuves auprès du conseil d'administration. Ensemble, le duo part pour la ville de Dover, où se trouve une usine de jouets sur le point d'être fermée, et malgré les frictions qui existent entre Riley et son patron, tous deux vont tout faire pour sauver l'entreprise et l'économie de la ville...

Une rom-com Hallmark diffusée ce mois de Novembre 2015, et qui se regarde très distraitement, sans réellement parvenir à captiver ou à intéresser plus que de mesure.

L'un des problèmes, c'est que le métrage est très approximatif, à commencer par l'écriture, un peu forcée et pataude : difficile de faire plus cliché que la scène de William qui enlève le cil de la joue de Riley alors qu'ils se connaissent à peine... si ce n'est la scène de la patinoire, celle du "et en plus il sait cuisiner", ou encore celle de la décoration simultanée, dos à dos ; autant de passages sirupeux qui paraissent forcés, et qui participent à l'impression que ce script n'est qu'un premier brouillon, jamais suffisamment bien construit ou développé - le quiproquo identitaire capillotracté, le plan particulièrement flou et improbable pour sauver l'usine, l'explication de comment fonctionne un "Secret Santa", etc... tout cela aurait mérité au moins un second ou un troisième jet, pour rendre le tout moins lourd, et pour éviter d'abandonner autant de personnages et de sous-intrigues en cours de route.

Et cette impression d'un métrage un peu approximatif et mal dégrossi s'étend aux autres niveaux de la production : les décors semblent le résultat d'un prix de gros sur les guirlandes en faux sapin et sur les éclairages multicolores ; l'aspect technique fait parfois défaut (la rétroprojection immonde lors de la première balade en voiture de Riley, à son arrivée à Dover... aouch) ; on a droit à encore un Père Noël de rue magique qui conseille l'héroïne sur ses problèmes de coeur - ce qui commence vraiment à me fatiguer, je dois dire ; et au niveau de la distribution, c'est là encore très moyen.

Si Shenae Grimes est très bien dans son rôle, à la fois énergique, dynamique, naturelle et attachante, on ne peut pas en dire autant des seconds rôles, globalement très oubliables et transparents (que ce soit la journaliste, le maire, les employés, ou encore Piper, la chauffeuse de William & co) et pas aidés par une caractérisation très limitée ; enfin, ce Christmas Incorporated signe par ailleurs le grand retour de Steve Lund (déjà présent l'année dernière dans La Plus Belle Fête de Noël) et de sa trogne si particulière, un Lund ici en demi-teinte, pas très marquant dans son rôle d'héritier bougon et réticent.

Dommage, parce que les scènes où il se décoince un peu et interagit vraiment avec Shenae Grimes laissent deviner une alchimie intéressante, et un couple potentiellement convaincant, qui malheureusement ne reste qu'à peine amorcé ou affirmé dans ce métrage.

Je n'ai pas détesté, mais bon, c'est très oubliable, et si jamais je le revois (ce qui est peu probable), la note descendra probablement un peu...

3/6 (principalement pour le capital sympathie de Shenae)

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Christmas Yulefest 2015 - 12 - De Mémoire de Père Noël (Le Secret du Père Noël 2 - 2008)

Publié le 4 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ABC Family

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

De mémoire de Père Noël (Le Secret du Père Noël 2 / Snow 2 : Brain Freeze) :

Trois jours avant Noël, Nick Snowden (Tom Cavanagh), le nouveau Père Noël, se dispute avec son épouse Sandy (Ashley Williams), et traverse alors un miroir magique. Lorsqu'il en émerge, il a perdu la mémoire et tout oublié de sa réelle identité. À Sandy de l'aider à retrouver ses souvenirs, et à sauver Noël, tandis que Buck Seger (Patrick Fabian) fait son grand retour, bien décidé à exploiter l'amnésie de Nick à son avantage...

Suite directe du Secret du Père Noël (2004), toujours sur ABC Family, cette suite m'a nettement moins convaincu, la faute à un postulat de départ clairement capillotracté et forcé.

Dommage, parce qu'Ashley Williams a ici un rôle nettement plus important, et qu'elle est toujours très très attachante.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 11 - Je ne suis pas prête pour Noël (2015)

Publié le 4 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Je ne suis pas prête pour Noël (I'm Not Ready For Christmas/The Truth About Christmas) :

Publicitaire ambitieuse et à succès, Holly (Alicia Witt) vit une vie emplie de petits mensonges, qu'elle dispense auprès de ses collègues, de ses amis et de sa famille - sa soeur aînée Rose (Brigid Brannagh) et sa nièce Anna (Mia Bagley). Mais lorsque cette dernière fait un voeu, et qu'il se réalise, Holly se retrouve incapable de dire autre chose que la vérité, ce qui entraine bien des surprises et des malentendus, tant dans sa vie professionnelle que personnelle.

Un téléfilm Hallmark de la cuvée 2015, supposément inspiré d'une chanson d'Alicia Witt (d'où le titre le plus récent, totalement hors-sujet), mais qui au final, n'est qu'un repompage éhonté de Menteur, menteur (1997), avec Jim Carrey.

Sauf qu'en lieu et place d'un Jim Carrey en roue libre, qui en faisait trois tonnes et assurait le spectacle, on a droit à une Alicia Witt qui, si elle fait une protagoniste qui n'est pas désagréable (comme dans ses trois précédents films de Noël, Le Noël Rêvé de Megan, Un Père Noël Pas Comme les Autres et Les Pendules de Noël), n'a clairement pas le génie comique ou l'énergie de Carrey.

Résultat, cette comédie romantique très balisée est un peu mollassonne, totalement prévisible, et assène au spectateur un rebondissement final (sur l'origine des produits du client de l'agence) totalement stupide et inutile, amené avec la subtilité d'un tractopelle.

Et pourtant, malgré ces défauts, le tout se regarde sans trop de déplaisir. Peut-être parce que Mia Bagley est parfaite dans le rôle de la nièce d'Alicia Witt : elle est sympathique, naturelle, et jamais agaçante, en plus d'être crédible physiquement, et d'interagir de manière décontractée avec les adultes.

C'est Bagley qui insuffle un peu de fraîcheur et de légèreté au récit et qui, finalement, parvient à aider Witt à maintenir le tout plus ou moins à flot.

Un tout petit 3/6 (et peut-être un peu plus si l'on n'a jamais vu Menteur, menteur)

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Christmas Yulefest 2015 - 10 - Le Secret du Père Noël (2004)

Publié le 4 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Télévision, ABC Family, Noël, Christmas

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Le Secret du Père Noël (Snow) :

Prêt à prendre la succession de son père, le Père Noël, Nick Snowden (Tom Cavanagh) laisse malencontreusement s'échapper son renne préféré, Buddy, trois jours à peine avant Noël. Capturé par le chasseur Buck Seger (Patrick Fabian), le renne finit au zoo de San Ernesto, en Californie, sous la surveillance de la charmante Sandy Brooks (Ashley Williams), une employée de l'établissement. Bien décidé à récupérer son animal, Nick s'installe alors dans une pension de famille voisine, où il fait la connaissance d'un enfant précoce (Bobb'e J. Thompson), et tombe progressivement sous le charme de Sandy...

Un téléfilm ABC Family d'il y a maintenant plus de 10 ans, et qui bénéficie d'une distribution excellente (Cavanagh et Fabian sont excellents, comme toujours ; Ashley Williams est adorable ; et le mini-Tracy Morgan est assez amusant).

Une assez bonne surprise en tout cas, qui n'est pas trop mal rythmée, et qui, sans révolutionner quoi que ce soit, s'avère un téléfilm de Noël sympathique comme tout.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 09 - La Fiancée des Neiges (2013)

Publié le 3 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

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La Fiancée des Neiges (Snow Bride) :

Journaliste people, Greta Kaine (Katrina Law) enquête, à l'approche de Noël, sur Ben (Jordan Belfi), le fils d'un sénateur américain, qui est supposé faire bientôt sa demande en mariage à sa fiancée. Mais en route, Greta tombe en panne, et est justement secourue par Ben, qui ne veut qu'une chose : un peu de tranquillité et de solitude. Ignorant tout de la profession de Greta, Ben lui propose alors de se faire passer pour sa fiancée lors d'une visite dans sa famille (Bobby Campo, Susie Abromeit, Patricia Richardson). La journaliste accepte alors, mais commence à avoir des remords à l'idée de les trahir pour un scoop...

Une comédie romantique Hallmark de 2013 qui tente d'être une semi-screwball comedy, à base de quiproquos, de mensonges, et de comédie physique... mais ce métrage ne fonctionne jamais vraiment, en partie à cause de son script plat et balisé, mais aussi de sa distribution transparente au possible.

Non pas que Law soit un mauvais premier rôle, au contraire : c'est une femme superbe, et elle met une énergie considérable dans ses scènes de comédie, quitte à parfois en faire un peu trop, faute de direction consistante (ce qui fait que, de toute façon, tout le monde sujoue un peu à un moment ou à un autre).

Mais tous les autres rôles principaux sont tellement ternes, quelconques, et dénués du moindre charisme (ou de la moindre alchimie), qu'ils sont (au mieux) instantanément oubliables, et qu'ils se font même éclipser par la secrétaire de Greta (Tania Gunadi), et par la moustache de Tom Lenk (lequel fait quasiment de la figuration).

Vraiment trop insipide, caricatural, générique et mollasson.

1.75/6

 

EDIT 12/2018 :

Depuis plusieurs années, je vois ce Snow Bride érigé par beaucoup de spectateurs/spectatrices américaines comme l'une des meilleures productions Hallmark de ces 10 dernières années, un favori apparaissant systématiquement dans les top 10 ou top 5 de ceux-ci : de quoi m'intriguer, puisque ce métrage ne m'avait pas convaincu, comme l'indiquent la critique et la note ci-dessus.

J'ai fini par me décider à redonner une chance à ce téléfilm, histoire de voir s'il allait me faire changer d'avis. Mais non, ce n'est pas le cas : c'est toujours très médiocre, avec en prime une distribution relativement oubliable, Law exceptée.

Il y a de plus clairement un problème de ton, avec un script qui commence comme une comédie pataude et pas très subtile (impossible de prendre Tom Lenk et sa moustache au sérieux), et qui évolue vers une romance plus sérieuse et terne (Jordan Belfi est vraiment transparent).

Ajoutez à cela une direction artistique assez fauchée (la fausse neige est omniprésente et très cheap), une réalisation plate au possible, et une musique inégale, et le tout reste vraiment dans la moyenne basse des productions de l'époque.

Sauf que... depuis, la moyenne du genre a bien chuté et ce Snow Bride n'est finalement pas pire que bon nombre de productions Hallmark actuelles. Katrina Law a même une jolie énergie, et la résolution finale est intéressante. Je vais donc remonter un peu la note du tout, pour la hisser à un 2.5/6 : ce n'est pas terrible, c'est très forcé, mais il y a pire...

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Christmas Yulefest 2015 - 08 - Tout... sauf en famille (2008)

Publié le 3 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie

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Tout... sauf en famille (Four Christmases) :

Lorsque leurs vacances de Noël tropicales tombent à l'eau, Brad (Vince Vaughn) et Kate (Reese Witherspoon) sont contraints de passer les fêtes chez leurs proches, en passant pour l'occasion de famille en famille. L'occasion pour le couple de réaliser à quel point leurs familles respectives sont profondément dérangées...

Une comédie américaine ultra-laborieuse, une sorte de mélange raté entre Un Noël de folie ! et Mon Beau-père et Moi, dans tous leurs mauvais côtés, mais avec quasiment aucun des bons.

Les 20 premières minutes de mise en place font plus ou moins illusion parce qu'elles sont assez bien rythmées (faute d'être originales), et Jon Favreau est assez amusant en Ultimate Fighter redneck, mais aussitôt, ça freine des quatre fers et ça commence à avancer à un rythme d'escargot : en dépit du fait que le film ne fait qu'une heure 20 (générique de fin exclus), ce qui laisse sous-entendre des coupes franches lors du montage, le film passe une demi-heure sur son premier Noël, puis près de 30 autres minutes (assez quelconques) sur le second.

Ce qui ne laisse qu'un gros quart d'heure pour bâcler boucler les deux Noëls finaux, et 5-10 minutes de résolution. 

On a donc vraiment l'impression d'un film au script précipité et improvisé (le film a été produit pendant la grève des scénaristes, ceci expliquant cela), jamais convaincant ni festif ou particulièrement drôle, et qui souffre notamment de personnages tous mesquins et antipathiques, qui desservent une distribution pourtant sympatoche.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 07 - La Robe de la Mère Noël (2015)

Publié le 3 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Fantastique

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La Robe de la Mère Noël (Charming Christmas) :

Businesswoman coincée et mortellement sérieuse, Meredith (Julie Benz) a consacré toute son existence au grand magasin familial, qu'elle essaie désormais de transformer en franchise avec l'aide de Daniel (Paul Hopkins), un investisseur très intéressé par la jolie blonde. Mais les fêtes de fin d'année sont là, et Meredith est contrainte d'endosser le manteau de Mme Noël dans le magasin, aux cotés de l'énigmatique Nick Claus (David Sutcliffe), un charmant Père Noël qui semble avoir le chic pour arranger le quotidien de tous les employés du magasin, d'une manière presque magique...

Un téléfilm Hallmark de la cuvée 2015, adapté d'un roman, et qui repose entièrement (et pas très subtilement) sur le charisme de Sutcliffe en "Père Noël peut-être réel ou peut-être pas", et sur le talent de Benz à jouer les cadres coincées, froides et distantes.

Malheureusement, le tout s'avère rapidement insuffisant pour empêcher que le métrage ne traîne la patte : si les personnages secondaires sont plus développés que d'habitude (ce qui est une bonne chose, et trahit les origines littéraires du récit), ils ont malheureusement tendance à rallonger artificiellement la sauce, et à ralentir un peu plus la cadence déjà bien mollassonne du récit.

Résultat : le film apparaît plus long qu'il ne l'est vraiment, l'illustration musicale est forcée (tout comme le jeu de "Daniel", qui est trop intense et surjoue tellement son attirance pour Meredith qu'il est à deux doigts de se frotter contre elle dans toutes leurs scènes en commun), et le tout se regarde sans véritable intérêt.

Contrairement à certains autres téléfilms de Noël, c'est assez professionnel et confortable (point de vue budget), mais ça ne décolle jamais au-dessus de la moyenne du lot, et paradoxalement, ce Charming Christmas manque cruellement... de charme.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 06 - Un Drôle de Noël (1985)

Publié le 2 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Fantastique, Disney

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Drôle de Noël (One Magic Christmas) :

Dans une ville industrielle américaine en proie à la pauvreté et à la récession, Ginny (Mary Steenburgen) peine à s'immerger dans l'ambiance de Noël, alors que son mari vient de perdre son emploi. Sa fille Abbie (Elizabeth Harnois), cependant, croit encore au Père Noël, et lui écrit une lettre... mais alors qu'elle allait la poster, elle croise le chemin de Gideon (Harry Dean Stanton), un ange bien décidé à rendre la joie de vivre et l'esprit de Noël à Ginny, en lui montrant à quel point les choses pourraient être pire...

Un vieux Disney des années 80, à tendance assez misérabiliste et mélodramatique, sur une famille défavorisée d'une ville industrielle américaine, qui est confrontée à la pauvreté et à la mort soudaine du père de famille (Joyeux Noël !). Mais un ange de Noël (dépressif) veille sur tout ce petit monde, et blablablablablabla pour sauver l'esprit de Noël.

Ça ne commençait pas trop mal, à vrai dire : la description d'un Noël sans le sou sonnait juste, et le cast est solide (outre une Sarah Polley toute petite, la jeune héroine est Elizabeth Harnois, alors âgée de 6 ans, et alors totalement adorable. Si j'avais une fille, je voudrais la même.), mais ça prend une tournure improbable (la mort du père, le kidnapping des enfants, leur accident, l'intervention de l'ange, le retour des enfants à la maison, la disparition de la fille, le tout en 10 minutes), ça se complaît un peu trop longtemps dans les larmes de ses personnages... et puis à la fin, on reboote le tout, le père est bien vivant, Santa arrive, c'est magique, c'est joyeux, oubliez Cosette, tout va bien, et que Dieu bénisse l'Amérique !!!

Comme S.O.S. Père Noël, c'est franchement difficilement notable de manière objective, tant le côté nostalgie joue beaucoup, selon qu'on ait vu ou non ce téléfilm étant enfant... mais en tout cas, il passe beaucoup moins bien le cap du revisionnage que son homologue.

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Christmas Yulefest 2015 - 05 - Mon Ange de Glace (2015)

Publié le 2 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mon Ange de Glace (Ice Sculpture Christmas) :

À peine sortie d'une école de cuisine, Callie (Rachel Boston) est heureuse de faire la plonge sous les ordres du Chef Gloria (Brenda Strong), qui travaille pour le country club où le père de Callie, Frank (Paul McGillion), organise les festivités de fin d'année. Là, Callie doit faire face à la rivalité de Jen (Leanne Lapp), et retrouve un ami d'enfance, David (David Alpay), un riche héritier qui s'éprend d'elle, et tente de la convaincre de participer à un grand concours de sculpture sur glace, auquel prend déjà part le Chef Gloria...

Comédie romantique Hallmark de 2015 qui se veut une relecture moderne et culinaire de Cendrillon (c'est cité à plusieurs reprises dans les dialogues, mais en vérité, la comparaison est très superficielle et anecdotique), mais finit par n'être qu'un récit assez plat et générique, pas aidé par un script un peu condensé, qui fait qu'on a du mal à croire à ces relations et à ces enjeux un peu trop forcés : Callie et David se sont croisés 35 secondes à l'âge de neuf ans, et 10 minutes de film plus tard, ils sont déjà à se faire des confidences profondes sur leurs aspirations et leurs souhaits, et à prendre des décisions l'un pour l'autre.

David, notamment, est assez peu engageant (et légèrement trop pressant), un problème qui rejoint le casting assez moyen de certains des rôles très secondaires (les autres plongeurs ou employés sont ainsi un peu raides et maladroits dans leur interprétation).

Au crédit de ce métrage, cependant, la décision de faire de Aliyah O'Brien la meilleure amie de David, sans la transformer en petite-amie jalouse, ou de bonne copine qui aurait des sentiments inavoués. Bon, on ne se refait pas, et on a quand même droit à un quiproquo assez pataud sur sa relation avec David, mais ça aurait pu être pire. Par exemple, la "rivale", Jen (interprétée par Leanne Lapp, déjà dans The Christmas Secret), est absolument caricaturale, au point d'en être ridicule.

Bref, une cuvée assez quelconque, pas très bien écrite, et qui fonctionne principalement sur le sourire de Rachel Boston, qui parvient presque à lui valoir la moyenne. Presque.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 04 - S.O.S. Père Noël (1984)

Publié le 2 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Fantastique, Télévision, Jeunesse, ABC

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

S.O.S. Père Noël (The Night They Saved Christmas) :

Le Pôle Nord est en danger, alors qu'une compagnie pétrolière menace la pérennité de l'Atelier du Père Noël (Art Carney) avec ses opérations de forage. Santa envoie alors ses elfes pour tenter de convaincre Michael Baldwin (Paul Le Mat), l'un des employés de la société, d'interrompre les opérations. Et pour cela, il décide de lui offrir, à lui et à sa famille, une visite guidée de son Atelier...

Une pure dose de nostalgie, puisque c'était l'un des téléfilms de Noël que, petit, je me passais chaque année en VHS après l'avoir enregistré à la tv.

Le pitch est basique au possible, c'est une production Halmi (les responsables, chaque année, des mini-séries médiocres diffusées sur Syfy Channel) pour ABC, bref, objectivement, ce n'est pas exceptionnel, mais bon, ça représente une telle part des Noëls de mon enfance que je ne peux pas détester.

Ni noter.

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Christmas Yulefest 2015 - 03 - Un Noël à la Maison (2015)

Publié le 1 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël à la Maison ('Tis The Season For Love) :

Passionnée de théâtre, Beth Baker (Sarah Lancaster) décide un jour de tout quitter - y compris son petit-ami - pour tenter sa chance à New-York, sur Broadway. Mais 10 ans plus tard, sa carrière peine vraiment à décoller, et lorsqu'elle rentre dans sa ville natale pour passer les fêtes de fin d'année, avec sa mère, Beth est plus ou moins déprimée. D'autant que ses anciens amis ont tous réussi leur vie... heureusement, ses retrouvailles avec Dean (Brendan Penny), le frère de son ex-petit-ami, et l'organisation du spectacle de Noël des enfants de la ville redonnent un sens à la vie de Beth : entre cette existence radicalement différente, et la possibilité d'un rôle à Broadway, la jeune femme doit choisir...

Un téléfilm Hallmark de Noël qui, d'une manière assez amusante, s'avère une sorte de reflet déformé du précédent film de cette saison, Family for Christmas, avec quelques changements minimes... qui pourtant font toute la différence.

Ici, l'héroïne ambitieuse et dynamique n'a pas une carrière florissante, qu'elle abandonnerait (hypothétiquement ou non) pour une vie de femme au foyer rangée, après que son compagnon ait joué la carte de la culpabilité et des responsabilités pour l'amener à mettre toute ambition professionnelle au placard.

Non, ici, c'est une carrière médiocre et malheureuse qu'elle abandonne pour explorer sa passion d'une autre manière, et se reconvertir en devenant directrice du théâtre municipal et professeur de théâtre : c'est déjà nettement plus gratifiant, logique, et on n'a pas l'impression que l'on nous impose des modèles rétrogrades et franchement dépassés (même si bon, si l'on voulait pousser un peu le raisonnement dans ses retranchements, on pourrait arguer qu'elle finit dans un rôle très maternel, à instruire les enfants de la ville, ce que certains pourraient voir comme cliché, blablabla).

Reste que le scénario n'impose pas, ici, l'archétype "homme au boulot, femme aux fourneaux" que finissait par mettre en avant, un peu sans le vouloir, le premier métrage de la cuvée 2015.

Cela dit, le script reste hautement balisé et dérivatif, dans le genre "opposition grande ville froide/petite bourgade chaleureuse", le spectateur ayant régulièrement vingt minutes d'avance sur le récit.

Et si l'ajout d'un pseudo "voeu" réalisé (comme dans Family For Christmas) après une rencontre avec un Père Noël "magique" est habilement détourné, pour en faire de très brefs rêves faits par l'héroïne à l'imagination fertile, cela reste néanmoins particulièrement prévisible dans son déroulement (et quelque part, assez inutile au récit dans son ensemble).

Ajoutez à cela une distribution assez moyenne (Lancaster et sa "mère" excentrique sont sympathiques, tous les seconds rôles sont plus ou moins transparents), et l'on se retrouve avec un téléfilm de Noël pile dans la moyenne du genre : pas particulièrement bon, pas particulièrement mauvais, pas particulièrement intéressant ou mémorable, mais pas particulièrement honteux non plus. Moyen, quoi. Très moyen. Trop moyen ?

(mais au moins, ça ne donne pas envie de s'arracher les cheveux, comme le précédent)

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 02 - Jim Henson's Turkey Hollow (2015)

Publié le 1 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Fantastique, Comédie, Jeunesse, Télévision, Lifetime

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Jim Henson's Turkey Hollow :

À l'occasion de Thanksgiving, la famille Emmerson - Ron (Jay Harrington), le père divorcé obnubilé par son travail, Tim (Graham Verchere), le garçon curieux, et Annie (Genevieve Buechner), sa grande soeur adolescente et sarcastique - se rendent dans la petite ville de Turkey Hollow pour rendre visite à leur tante Cly (Mary Steenburgen), une hippie écologiste végane et luddite, qui vit au milieu des bois. Bien vite, Tim et Annie s'intéressent à la légende locale du Hoodoo Hurlant, une créature terrifiante vivant dans la forêt. Mais alors qu'ils découvrent là l'existence de créatures étranges et inoffensives, ils mettent aussi à jour le sinistre complot criminel d'un voisin malhonnête, éleveur de dindes stéroïdées...

En 2014, totalement dépassée par les innombrables métrages de Noël produits à la chaîne par la concurrence, la chaîne Lifetime avait tenté une approche différente, et, outre un clone assumé de Christmas Story, avait produit le pitoyable Grumpy Cat's Worst Christmas Ever, un métrage opportuniste au possible, qui tentait de créer pour les films de Noël l'équivalent de Sharknado pour les films fantastiques : un truc tellement barré et risible que tout le monde en parle, tout le monde s'en moque, tout le monde twitte, et pendant ce temps-là, la chaîne gagne énormément de $$$ avec les publicités.

Sauf qu'apparemment, récupérer un meme du web, et le placer au coeur d'un film de Noël niais n'était pas suffisant pour créer le buzz, puisque Lifetime avait débauché Aubrey Plaza pour doubler le Grumpy Cat en question, et transformer le film en monument de cynisme se moquant ouvertement de ses spectacteurs, avec le Cat qui leur disait en substance, à plusieurs reprises, "bah oui, vous êtes en train de regarder un film de merde, mais bon, vous êtes trop cons pour zapper, donc restez encore un peu, le temps des publicités, histoire qu'on se fasse encore plus d'argent sur votre dos". Et le pari avait marché, les spectateurs ayant apparemment adoré être pris pour des cons, etc...

Cette année, toujours pour contrer la programmation envahissante de la concurrence, Lifetime a choisi l'approche inverse, en faisant un métrage hyper-sincère, adapté d'un concept de Jim Henson (et de son adaptation inachevée en film dans les années 60, puis en bande-dessinée, plus récemment) et qui aurait pu être directement diffusé sur une chaîne de télévision américaine dans les années 80, tant ça en a le cachet et le parfum.

Dans tout ce que ça a de mauvais, malheureusement.

Parce que malgré tout, cela reste une production Lifetime, et donc, le script est affreusement cousu de fil blanc. Pire, j'ai envie de dire qu'il est à déconseiller aux plus de 8 ans (ce qui est assez paradoxal, compte tenu du public de la chaîne).

Mais passe encore que le script soit niais, balisé, jamais drôle, mal rythmé, avec des personnages-clichés (le bad guy et ses deux sbires rednecks débiles, au secours), et tout un postulat de départ ultra-dérivatif (car, oui, l'adaptation du concept de Jim Henson est ici TRÈS libre, passant notamment à la trappe tout le caractère musical des monstres, et les chansons écrites à l'époque)... passe encore, du moment que l'intérêt principal du film réponde aux attentes du spectateur : les monstres.

Et là, patatras. Déjà, il faut une demi-heure pour qu'ils apparaissent. Ensuite, ils n'ont qu'un petit quart d'heure (20 minutes, au maximum) de présence à l'écran sur tout le film.

Et enfin... et bien ils ne sont pas très réussis, tout simplement. Oui, ce sont des marionnettes typiquement Hensoniennes dans leur apparence, mais elles sont malheureusement aussi très simplistes, sans réelle personnalité, se contentant de déblatérer des onomatopées puériles et de se promener dans les bois, cadrées suffisamment haut pour ne pas avoir à animer de jambes/pattes.

Ces créatures (des sortes de petits chats-gobelins poilus mangeurs de pierre) ne servent à rien pendant les 3/4 du film, leurs interactions avec les enfants sont ultra-limitées, et privés de leur musicalité, il est difficile de les trouver attachants ou intéressants.

Et comme en plus le récit est encadré par une narration nonchalante et décalée d'un Ludacris, tour à tour en voix off et sur fond vert, soulignant la prédictibilité du script et se disputant avec une marionnette, le tout s'avère particulièrement décevant et routinier, pour ne pas dire parfois mauvais, et grandement dépourvu de charme.

Encore une fois, peut-être qu'un enfant de 8 ans trouverait le tout fascinant... mais même là, j'en doute, tant les marionnettes sont sous-exploitées et anecdotiques, et que, de toute façon, un enfant ne regarderait probablement pas Lifetime, la chaîne des femmes en danger, des biopics fauchés et des reconstitutions façon "les coulisses Interdites" de séries populaires des 80s et 90s.

2/6

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