Un Drôle de Noël (One Magic Christmas) :
Dans une ville industrielle américaine en proie à la pauvreté et à la récession, Ginny (Mary Steenburgen) peine à s'immerger dans l'ambiance de Noël, alors que son mari vient de perdre son emploi. Sa fille Abbie (Elizabeth Harnois), cependant, croit encore au Père Noël, et lui écrit une lettre... mais alors qu'elle allait la poster, elle croise le chemin de Gideon (Harry Dean Stanton), un ange bien décidé à rendre la joie de vivre et l'esprit de Noël à Ginny, en lui montrant à quel point les choses pourraient être pire...
Un vieux Disney des années 80, à tendance assez misérabiliste et mélodramatique, sur une famille défavorisée d'une ville industrielle américaine, qui est confrontée à la pauvreté et à la mort soudaine du père de famille (Joyeux Noël !). Mais un ange de Noël (dépressif) veille sur tout ce petit monde, et blablablablablabla pour sauver l'esprit de Noël.
Ça ne commençait pas trop mal, à vrai dire : la description d'un Noël sans le sou sonnait juste, et le cast est solide (outre une Sarah Polley toute petite, la jeune héroine est Elizabeth Harnois, alors âgée de 6 ans, et alors totalement adorable. Si j'avais une fille, je voudrais la même.), mais ça prend une tournure improbable (la mort du père, le kidnapping des enfants, leur accident, l'intervention de l'ange, le retour des enfants à la maison, la disparition de la fille, le tout en 10 minutes), ça se complaît un peu trop longtemps dans les larmes de ses personnages... et puis à la fin, on reboote le tout, le père est bien vivant, Santa arrive, c'est magique, c'est joyeux, oubliez Cosette, tout va bien, et que Dieu bénisse l'Amérique !!!
Comme S.O.S. Père Noël, c'est franchement difficilement notable de manière objective, tant le côté nostalgie joue beaucoup, selon qu'on ait vu ou non ce téléfilm étant enfant... mais en tout cas, il passe beaucoup moins bien le cap du revisionnage que son homologue.
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