Publicitaire ambitieuse et à succès, Holly (Alicia Witt) vit une vie emplie de petits mensonges, qu'elle dispense auprès de ses collègues, de ses amis et de sa famille - sa soeur aînée Rose (Brigid Brannagh) et sa nièce Anna (Mia Bagley). Mais lorsque cette dernière fait un voeu, et qu'il se réalise, Holly se retrouve incapable de dire autre chose que la vérité, ce qui entraine bien des surprises et des malentendus, tant dans sa vie professionnelle que personnelle.
Un téléfilm Hallmark de la cuvée 2015, supposément inspiré d'une chanson d'Alicia Witt (d'où le titre le plus récent, totalement hors-sujet), mais qui au final, n'est qu'un repompage éhonté de Menteur, menteur (1997), avec Jim Carrey.
Sauf qu'en lieu et place d'un Jim Carrey en roue libre, qui en faisait trois tonnes et assurait le spectacle, on a droit à une Alicia Witt qui, si elle fait une protagoniste qui n'est pas désagréable (comme dans ses trois précédents films de Noël, Le Noël Rêvé de Megan, Un Père Noël Pas Comme les Autres et Les Pendules de Noël), n'a clairement pas le génie comique ou l'énergie de Carrey.
Résultat, cette comédie romantique très balisée est un peu mollassonne, totalement prévisible, et assène au spectateur un rebondissement final (sur l'origine des produits du client de l'agence) totalement stupide et inutile, amené avec la subtilité d'un tractopelle.
Et pourtant, malgré ces défauts, le tout se regarde sans trop de déplaisir. Peut-être parce que Mia Bagley est parfaite dans le rôle de la nièce d'Alicia Witt : elle est sympathique, naturelle, et jamais agaçante, en plus d'être crédible physiquement, et d'interagir de manière décontractée avec les adultes.
C'est Bagley qui insuffle un peu de fraîcheur et de légèreté au récit et qui, finalement, parvient à aider Witt à maintenir le tout plus ou moins à flot.
Un tout petit 3/6 (et peut-être un peu plus si l'on n'a jamais vu Menteur, menteur)
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