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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2016 - 28 - Associées contre notre Ex (2016)

Publié le 14 Décembre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, UpTV, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Associées contre notre Ex (Girlfriends of Christmas Past) :

Blessées et trompées par Anderson (John Brotherton), trois jeunes femmes très différentes - Livvy (Tammin Sursok), la dernière victime d'Anderson, une organisatrice événementielle ; Murphy (Lindsey McKeon), une juriste cynique et distante ; et Zoe (Abigail Klein), une actrice écervelée travaillant dans une pizzeria - décident de s'associer pour éviter à Megan (Meagan Holder), la nouvelle conquête d'Anderson, de connaître le même sort qu'elles. Mais leur plan machiavélique et improbable est rendu beaucoup plus compliqué par la présence de Carter (Brent Bailey), un collègue d'Anderson, qui ne laisse pas Livvy insensible, et qui lui demande d'organiser la fête de Noël de son entreprise...

Un téléfilm produit par Marvista, diffusé sur UpTV, tourné en Californie en plein été avec un bon paquet de visages inconnus, au postulat de départ tout sauf indissociable de Noël (ça aurait aussi bien pu se passer à Pâques, à la St Valentin, ou au mois de septembre) et qui reprend les grandes lignes de ces chefs-d'oeuvre cinématographiques que sont John Tucker Doit Mourir et Triple Alliance, forcément, ça n'augurait vraiment rien de bon.

Et pourtant, ô surprise, ce film est assez agréable à suivre.

J'avoue que je ne m'y attendais pas du tout, d'autant que ça commençait assez mal, avec un rendu visuel assez laid, une ambiance de Noël totalement absente (les palmiers californiens et le soleil, mouais), des éclairages et cadrages assez amateurs, et une forte tendance au surjeu de la part de toute la distribution ; et puis progressivement, l'énergie et l'enthousiasme du cast prennent le dessus, deviennent contagieux, et permettent de faire passer les approximations de la production grâce à un certain second degré, et à des acteurs et actrices qui ne se prennent pas au sérieux.

Techniquement, ça reste certes assez bancal et outré, le dernier quart d'heure du film (avec sa happy end obligatoire) est un peu forcé, et il y a forcément un moment ou deux assez ratés (je pense notamment à la chanson), mais dans l'ensemble, c'est nettement plus progressiste que la moyenne du genre (la moitié du cast masculin semble constituée d'acteurs gays, la nouvelle conquête d'Anderson est afro-américaine, etc), et ça finit par être tout à fait regardable, pour peu qu'on ne soit pas allergique au ton très vaudevillesque du tout.

3.75/6 

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