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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""good place""

Un film, un jour (ou presque) #55 : Les Tortues Ninjas (Teenage Mutant Ninja Turtles - 2014)

Publié le 13 Septembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Tortues Ninjas (Teenage Mutant Ninja Turtles) :

Sous la direction de Splinter, un rat mutant, et avec l'aide de la journaliste April O'Neil (Megan Fox), quatre tortues ninjas mutantes affrontent le maléfique Shredder et sa horde de sbires, surnommés le Clan des Foot...

Au vu du producteur (Bay), du réalisateur (Liebesman, incapable d'un film qui ne soit pas médiocre), de la distribution improbable (Megan Fox en April, euh... non, définitivement non ; et il va probablement en aller de même dans Ninja Turtles 2, avec Stephen Amell en Casey Jones) et des torrents de haine suscités par le film sur le web, je m'attendais à un désastre. Et puis en fait, si le film est très mal écrit, très mal monté, et souffre d'un rythme bâtard clairement résultant de remontages/réécritures arbitraires, j'ai été agréablement surpris.

Principalement parce qu'ILM a fait ici un travail admirable, voire même oscarisable, et que les Tortues sont - toute considération esthétique mise à part - formidablement réussies. Elles sont réalistes, expressives, vivantes, caractérisées, identifiables, et se marient parfaitement bien au visuel sombre qu'a voulu imposer le réalisateur.

Résultat : on oublie rapidement que ce sont des créatures numériques, et on retrouve ici ou là ce qui fait le charme de la franchise, à savoir un humour et un esprit de groupe au sein de la troupe des Tortues.

Résultat : malgré le script (qui a la profondeur d'un scénario du dessin animé, ni plus, ni moins), malgré la distribution (qui fait malgré tout de son mieux), malgré la réalisation qui abuse de dutch angles et autres grues tourbillonnantes et inutiles, le métrage fonctionne tout de même assez régulièrement, bénéficiant de ces effets numériques excellents, d'une musique satisfaisante, d'un fanservice qui n'est pas envahissant, et de Tortues finalement très attachantes.

Au final, on se retrouve avec un film plus amusant que prévu, et dont les défauts très clairs n'éclipsent pas forcément les qualités. C'est toujours ça de pris.

3.5/6

 

Critique revue et corrigée en 04/2016

 

Et sur ce, la rubrique "Un film, un jour (ou presque)" prend ses quartiers d'hiver, pour laisser la place, dès lundi prochain, à l'Oktorrorfest 2014, puis, à partir de mi-Novembre, à la Yulefest 2014. Retour prévu de "Un film, un jour..." début 2015...

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Un film, un jour (ou presque) #584 : Maman par Intérim (2011)

Publié le 21 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Maman par Intérim (Three Weeks, Three Kids) :

Jeune vingtenaire insouciante et refusant de s'engager, Jennifer (Anna Chlumsky) est tout l'opposé de sa soeur aîné, Mandy (Chelah Horsdal), mariée et mère de trois enfants. Mais lorsque les parents de Jennifer et Mandy annulent soudain les trois semaines qu'ils devaient passer à s'occuper des enfants pendant que Mandy et son époux faisaient une seconde lune de miel en Europe, Jennifer est contrainte de les remplacer au pied levé. De quoi la confronter à une vocation qui n'est clairement pas faite pour elle : celle de mère de famille...

Un téléfilm Hallmark qui évite les clichés rom-com habituels, pour faire dans la comédie plus traditionnelle, avec un passage à l'âge adulte pour une jeune femme immature, et une redécouverte des plaisirs de la vie et de l'amour pour sa soeur obsédée par sa famille.

Dans l'absolu, pourquoi pas, c'est assez bien mené, et ce genre de pitch fonctionne toujours pour peu que le rythme et l'interprétation répondent à l'appel. Malheureusement, ici, Chlumsky - que j'apprécie par ailleurs beaucoup - joue une jeune vingtenaire, alors qu'elle a facilement dix ans de plus ; et visiblement, la consigne qui lui a été donnée, c'est "joue toutes tes scènes comme si tu avais pris de la cocaïne, parce que tu es supposée être jeune et pleine d'énergie".

Elle surjoue donc pas mal durant toute la première moitié du film, à base de mimiques non-stop, de réactions disproportionnées, etc. Heureusement, elle se calme nettement dès lors qu'il faut exprimer de l'émotion, et que les choses redeviennent sérieuses en seconde partie ; le film ne pâtit donc pas trop de cette direction d'acteurs hasardeuse (Horsdall en souffre aussi un peu, ayant clairement reçu comme instructions de jouer la déprime profonde pendant tout le premier tiers, quitte à forcer le trait).

En résumé, un téléfilm qui n'est pas désagréable, qui évite de placer une romance banale au centre de tout, et qui parvient de justesse à atteindre la moyenne malgré le jeu débattable de certains membres de la distribution.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #405 : You're so Cupid ! (2010)

Publié le 15 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la distance ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

You're so Cupid ! :

Soeurs jumelles radicalement différentes l'une de l'autre, Emma (Danielle Chuchran) et Lilly (Caitlyn E.J. Meyer) adorent jouer les entremetteuses, et sont particulièrement douées dans ce domaine. Sans surprise, car elles sont en réalité les filles de Cupidon, devenu mortel et ayant adopté l'identité de Daniel Valentine (Brian Krause) pour épouser leur mère Audrey (Lauren Holly). Malheureusement, Daniel et Audrey sont désormais séparés, et leurs filles ignorent tout de leurs origines surnaturelles... jusqu'à ce que Connor (Jeremy Sumpter) arrive au lycée, et que les deux adolescentes tombent amoureuses de lui. Cela va réveiller chez elles une jalousie insoupçonnée, ainsi que des pouvoirs étranges, qu'elles ne contrôlent pas vraiment...

Un long-métrage indépendant qui se retrouve un peu le cul entre deux chaises, n'assumant jamais vraiment son postulat fantastique (l'explication des parents au sujet de la véritable nature de Daniel n'arrive qu'au bout d'une heure), et souffrant d'une mise en place assez longuette (25 minutes avant que les deux soeurs ne croisent Connor).

Dommage, parce que le tout se regarde tranquillement, principalement grâce à une distribution sympathique (Brian Krause reprend quasiment son personnage de Charmed ; bémol sur Lauren Holly, pas toujours très juste), et que le tout s'avère sans prétention dans le registre comédie romantique/familiale.

Mieux structuré, avec un score moins dérivatif, et une Audrey plus attachante, ça aurait pu donner un petit 3.5/6. Là, en l'état, ça n'atteint pas la moyenne.

2.75/6 (dont 0.5 pour Danielle)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 02 - La Horde (2009)

Publié le 19 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Fantastique, France

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Horde :

Dans une banlieue française, un groupe de policiers pas très nets décide de venger la mort de l'un des leurs aux mains d'un gang dirigé par Markudi (Doudou Masta). Mais alors qu'ils tentent un assaut frontal sur l'immeuble où vit ce dernier, tout tourne mal pour les policiers, qui finissent dans les griffes de leur cible, alors même que leur escouade est décimée durant la fusillade. Prisonniers, les flics doivent alors s'allier à leurs geôliers lorsque les morts reviennent soudain à la vie, et que leur horde s'en prend aux survivants...

Un film de genre français, co-réalisé par Yannick Dahan et Benjamin Rocher, et co-écrit par Yannick Dahan, Stéphane Moïssakis, et Arnaud Bordas, tous trois anciens journalistes de Mad Movies, dont c'était là leur premier film.

Et pour un premier film... quel plantage splendide.

Un film calamiteux sur tous les plans, trop référentiel/dérivatif et sans originalité, joué "à la française" (soit ça joue faux/surjoue, soit ça sur-articule tous les dialogues de manière appliquée et scolaire), réalisé de manière très médiocre (les effets cache-misères de réalisation et de montage lors des scènes d'actions sont très très laids), et écrit avec les pieds : outre les dialogues qui tentent de donner dans l'argot et dans le populo (mais finissent par tous paraître forcés et artificiels), ainsi que les personnages tous antipathiques et idiots, le film souffre d'un rythme particulièrement bancal.

Il passe ainsi plus d'une vingtaine de minutes à tenter de mettre en place une ambiance sérieuse de polar français contemporain, avant de prendre un virage film de zombies qui ne convainc jamais vraiment, faute de budget ou de talent, et d'hésiter ensuite constamment entre suspense inexistant et humour décalé et faiblard (le pépé).

En résumé, un premier métrage raté, inepte et poseur qui semble plus préoccupé par l'idée de paraître "badass" (pour utiliser un terme cher à Dahan) plutôt que d'essayer d'être un bon film, bien construit et interprété.

0.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 08 - Freaks of Nature (2015)

Publié le 22 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Freaks of Nature :

Dans l'étrange petite ville de Dillford, zombies, vampires et humains cohabitent plus ou moins en paix, chacun à sa place dans l'ordre des choses. Une situation encore plus tranchée au lycée où va Dag (Nicholas Braun), un humain discret, Petra (Mackenzie Davis), fraîchement transformée par un vampire dont elle était éprise, et Ned (Josh Fadem), un nerd génial las d'être ignoré par sa famille, et qui décide de laisser un zombie le mordre. Anciens amis, ces trois adolescents évoluent désormais dans des castes sociales différentes... mais lorsque des aliens tentaculaires envahissent la ville, l'ordre social s'effondre, une guerre ouverte éclate entre les trois races, et la survie de l'espèce humaine ne dépend plus que de ces trois lycéens, qui doivent mettre de côté leurs différences avant qu'il ne soit trop tard...

Amusante teen comedy horrifique écrite par le scénariste de 22 Jump Street, dont le défaut principal est de manquer cruellement de rythme et de style : la réalisation est transparente, le montage mollasson, et même au cours des scènes d'action blindées d'effets spéciaux, le tout manque de dynamisme.

Et c'est franchement dommage, puisque globalement, le film remplit son office de spectacle décalé et gentiment référentiel, avec des effets spéciaux convaincants, une écriture satisfaisante (même si elle télégraphie beaucoup trop la nature réelle de son héros), de l'humour absurde, de la comédie physique qui fait plaisir (tout ce qui à trait aux zombies), et des acteurs investis (le trio de tête est très attachant, et les innombrables caméos - Joan Cusack, Bob Odenkirk, Keegan-Michael Key, Patton Oswalt, Denis Leary, Mae Whitman, "Werner Herzog"... - font plaisir).

Vraiment dommage que Sony ait perdu toute confiance en ce film, et l'ait sorti en douce à Halloween dernier dans un nombre limité de salles. J'ai trouvé ça nettement plus sympa que le graveleux et con Manuel de Survie à l'Apocalypse Zombie, par exemple.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 09 - JeruZalem (2015)

Publié le 23 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

JeruZalem :

En vacances en Israel et armées d'une paire de Google Glass, Sarah (Danielle Jadelyn) et son amie Rachel (Yael Grobglas), deux jeunes américaines, croisent le chemin de Kevin (Yon Tumarkin), un specialiste en histoire antique, qui ne laisse pas Sarah indifférente. Elles l'accompagnent jusqu'à Jesuralem, alors même que Yom Kippur approche, et qu'une menace surnaturelle plane sur la ville...

Un found-footage assez typique du genre, tant dans sa forme que dans son intérêt, mais qui bénéficie clairement de son thème original, et de tout l'environnement (Jerusalem, les conflits de religion, etc) qui l'accompagne.

Ici, pas de zombies, mais des Nephilims gigantesques (brièvement aperçus, à la Cloverfield) et des démons ailés contagieux, aux silhouettes menaçantes et plus intéressantes que de simples morts-vivants basiques ; à l'identique, l'utilisation des Google Glass en guise de caméra omniprésente est bien justifié par le récit, et plutôt bien employé à l'écran.

Le film est donc assez agréable et intrigant à regarder, malgré une mise en place assez longue (mais là encore, Jerusalem fait une toile de fond qui reste intéressante), une héroïne un peu agaçante (j'ai préfèré sa copine fêtarde, nettement plus décomplexée) et un final caverneux un peu trop sombre et agité pour son propre bien.

3.5/6 (dont 0.5 rien que pour le plan de fin, qui a de la gueule)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 28 - House of Darkness (2016)

Publié le 2 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, Lifetime

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

House of Darkness :

Sapé par la jalousie et les disputes, le mariage de Kelly (Sara Fletcher) et de Brian (Gunner Wright) est au bord du gouffre. Pour tenter de le sauver, ils quittent la ville, pour s'installer à la campagne avec leur fille adolescente, Sarah (Mykayla Sohn). Mais rapidement, ils découvrent que la demeure où ils ont emménagé fut le théâtre d'actes sinistres et sanguinaires, et tandis que de séduisants voisins sèment la zizanie entre Kelly et Brian, des esprits maléfiques commencent à se manifester...

Un téléfilm d'horreur...

made in Lifetime...

"inspiré d'une histoire vraie"...

et diffusé en Avril, alors qu'il s'ouvre à Halloween...

bon, je vais faire simple : c'était très mauvais. Mais vraiment.

Plus que tous ces films d'horreur sans budget ni idées que je peux habituellement passer en revue durant l'Oktorrorfest.

Et ce pour une simple et bonne raison : House of Darkness, c'est un peu comme si les scénaristes de la chaîne Lifetime avaient passé un week-end à regarder des films de hantise, en commençant par Amityville et compagnie, qu'ils avaient pris trois tonnes de notes sans vraiment comprendre ce qui fonctionnait ou pas, et qu'il les avait collées bout à bout dans un semblant de script, avant de partir sur les lieux du tournage.

Résultat : il n'y a rien dans ce HoD, qui ressemble à une photocopie de photocopie de photocopie de film d'horreur, faite alors que la réserve d'encre de la photocopieuse était sur le point de se vider.

La distribution est insipide et jamais convaincante, notamment en temps qu'unité familiale ; les personnages sont antipathiques ; le rythme est inexistant ; les effets sont risibles ; l'ambiance est aux abonnés absents ; le scénario enchaîne les poncifs sans intérêt ; les dialogues sont plats et redondants ; la fin est ratée.

Bref, c'est un plantage à tous les niveaux, même les plus basiques, et (alors que la barre est placée assez bas) ça ne fait même pas un téléfilm Lifetime médiocre, c'est dire !

0.5/6 pour l'interprétation de Sara Fletcher, qui se donne à fond, même si elle n'a pas une once de charisme.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 31 - The Devil Complex (2016)

Publié le 3 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Devil Complex (a.k.a. The Devil Within) :

Fin 2012, Rachel (Maria Simona Arsu) et deux techniciens se sont aventurés dans la forêt hantée de Baciu, en Transylvanie, pour y enquêter... et ils n'en sont jamais revenus. Leur caméra, cependant, a été retrouvée par leur maître de conférences qui, après avoir visionné les bandes, a finit par se suicider...

Je sais que je me plains beaucoup de l'influence néfaste du genre found footage sur le cinéma moderne, mais ce n'est pas sans raisons, et ce Devil Complex en est la parfaite illustration : désormais, le moindre apprenti-réalisateur peut décider de prendre une caméra et trois acteurs plus ou moins compétents, de partir dans la nature ou dans une vieille maison pour les laisser improviser, et de se contenter de filmer le tout en tremblotant et en rajoutant un bruit bizarre ou deux.

Ici, on a droit à un remake du Projet Blair Witch, filmé en Roumanie, et avec une forêt couverte de neige en lieu et place des bois génériques et transparents du film américain. Et quand je dis remake, c'est vraiment du copier-coller dans la structure... et dans l'intérêt, quasi-inexistant.

D'autant que, Roumanie oblige, les acteurs sont locaux, et leur interprétation très très inégale en anglais fait que bon nombre des dialogues sonnent faux et/ou rendent leurs interprètes antipathiques.

Résultat, quand tout le monde commence à s'énerver et à se disputer, on n'a qu'une envie : que tout le monde décède au plus vite dans d'affreuses souffrances...

En résumé, un found footage dérivatif, agaçant, prévisible, jamais particulièrement intéressant, qui n'apporte rien au genre, semble arriver 15 ans après la bataille, et qui n'a pour lui que des forêts enneigées assez jolies (et paradoxalement très peu angoissantes).

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 56 - Marebito (2004)

Publié le 11 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Japon

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Marebito :

Journaliste indépendant à l'équilibre mental fragile, Takuyoshi Masuoka (Shin'ya Tsukamoto) est obsédé par le concept de la peur et de la terreur. Fasciné par l'effroi ressenti par un homme s'étant planté un couteau dans l'oeil dans le métro, il décide d'aller enquêter sur place, persuadé que la réponse à ses interrogations se trouve sous terre. Là, dans un dédale sinistre et étrange, il trouve une femme muette, F (Tomomi Miyashita), qu'il ramène bientôt chez lui, intrigué ; mais F cache en réalité un secret des plus sinistres...

Takashi Shimizu, le réalisateur des Ju-On et des The Grudge, profite apparemment de huit jours de pause entre deux tournages pour semi-improviser de film à petit budget, en grande partie filmé en vidéo/caméra portée, ce qui donne à ce Marebito une étrange nature hybride de semi-found footage, et de semi-film traditionnel.

Malgré l'image assez mauvaise, ce format permet de camoufler un peu le budget minimaliste du tout (les effets restent régulièrement fauchés au possible), et de jouer la carte de l'ambiguïté scénaristique, en utilisant le gimmick du narrateur incertain : le protagoniste est dépressif, déséquilibré, et c'est à partir du moment où il cesse de prendre ses médicaments qu'il sombre dans un monde improbable, fait de monstres, de fantômes, et d'une ex-femme qu'il ne semble pas reconnaître, et qui l'accuse d'avoir enlevé leur fille et de la maintenir captive.

Malheureusement, en tant que long-métrage, ce film ne fonctionne que trop occasionnellement à mon goût : c'est mal rythmé, c'est assez moyennement joué, il n'y a jamais aucune tension ni angoisse dans le film (paradoxal compte tenu de la quête du protagoniste), les personnages ont tendance à débiter des discours pompeux et/ou trop référentiels (qui donnent l'impression d'un copier-coller des lectures récentes du réalisateur), et au final, malgré quelques moments intéressants (notamment lorsque le film s'intéresse à la découverte du monde souterrain), le tout finit par tourner un peu trop à vide, par être particulièrement creux, et par manquer cruellement de rigueur formelle et structurelle.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 61 - Atrocious (2010)

Publié le 13 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Espagne

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Atrocious :

Cristian Quintanilla (Cristian Valencia) et sa petite soeur July (Clara Moraleda) accompagnent leurs parents et leur petit frère passer des vacances dans leur maison de vacances. Cristian et July, cependant, ont une autre idée en tête : tout près de la maison, en effet, se trouve un labyrinthe de verdure laissé à l'abandon, scène d'une légende urbaine fantômatique. Bien décidés à mener l'enquête, les deux adolescents s'y engagent caméras au poing...

Un found-footage espagnol tourné à l'économie, et particulièrement frustrant.

En effet, toute la mise en place est plutôt agréable, grâce à un environnement intéressant (le labyrinthe de verdure, la maison), à un aspect technique suffisamment basique pour être crédible, et à une famille relativement sympathique : les relations entre Cristian, July, leur petit frère et leur chien sonnent relativement juste, tout comme la manière de filmer des deux adolescents, leurs réactions, leurs disputes, etc. À partir de là, on s'attache un peu à eux, etc, donc sur ce plan-là, c'est réussi.

Malheureusement, sur le plan du found-footage, c'est une autre paire de manche. Non seulement Atrocious cumule quelques erreurs de débutant (le carton d'ouverture de la police, les retours en arrière, avances rapides, etc), non seulement le film n'est pas particulièrement effrayant ou tendu, mais en plus, il tente un twist radical (et pourtant hautement prévisible), qui change totalement le sujet et le ton du métrage, le faisant passer de film fantastique à slasher basique.

Et comme en plus les 25 dernières minutes (aux 3/4 en infra-rouge, notament dans les bois à tourner en rond) sont particulièrement redondantes, on se dit que la production manquait un peu d'expérience et/ou a voulu capitaliser sur un genre sans le maîtriser, et est passée à côté d'un petit found footage efficace, pour simplement se retrouver avec quelque chose de regardable, sans plus.

2.25/6 (ça vaut moins, honnêtement, mais la petite famille m'est étrangement sympathique)

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Un film, un jour (ou presque) #466 : The Masked Saint (2016)

Publié le 8 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Catch, Drame, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Masked Saint :

Chris Samuels (Brett Granstaff) est un catcheur indépendant réputé, oeuvrant sous le nom du Saint. Dans la vie civile, cependant, Chris est pasteur, et alors qu'il participe à un dernier match avant sa retraite, son promoteur (Roddy Piper) le trahit, en l'opposant au Reaper (James Preston Rogers), une brute épaisse qui lui brise la jambe. Convalescent, Chris se consacre désormais à sa nouvelle paroisse, particulièrement défavorisée et dans laquelle il a énormément de problèmes à régler. Mais tous les problèmes ne peuvent se régler par la Foi, et Chris se retrouve à endosser à nouveau son masque, à la fois pour jouer les justiciers dans les rues du quartier, et pour remonter sur le ring afin de financer la rénovation de son église, victime de criminels...

Un film indépendant / biopic américain, adapté d'un livre de 2009, et qui aurait tout à fait eu sa place sur UpTv ou ION, tant c'est le genre de métrage tout à fait typique des téléfilms à tendance religieuse diffusés sur ces chaînes ; gentiment surdramatisé, pas très subtil, pas totalement crédible (notamment dans les séquences de catch, clairement doublées par quelqu'un d'autre les 3/4 du temps), pas exceptionnellement bien filmé, mais pas non plus totalement sérieux, et avec une approche du monde du catch assez inégale, parfois réaliste et parfois totalement fictive.

Ça se regarde très distraitement et sans la moindre passion, c'est très prêchi-prêcha, mais ça aurait pu être pire (notamment parce que ce n'est finalement pas trop mal joué).

Et puis RIP Roddy Piper.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 72 - P.O.V. : A Cursed Film (2012)

Publié le 16 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Japon

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

P.O.V. - A Cursed Film (P.O.V. - Norowareta Film) :

Mirai Shida et Haruna Kawaguchi, deux jeunes actrices japonaises, présentent une émission spéciale consacrée aux phénomènes paranormaux, dans laquelle elles passent en revue des vidéos envoyées par des spectateurs. Mais rapidement, il s'avère que les vidéos du jour montrent toutes l'école d'Haruna, supposément hantée par l'esprit d'une institutrice suicidée. Incapable d'arrêter ces vidéos, l'équipe de production décide de débarrasser l'école de cet esprit maléfique, sous l'oeil de leurs caméras et des deux jeunes filles...

Un found footage japonais réalisé par Norio Tsuruta (responsable d'un segment de Masters of Horror), et qui suit globalement les conventions du genre, sans jamais s'avérer particulièrement effrayant ou convaincant.

Le problème principal du métrage, c'est qu'il est structuré en trois grandes parties : la première (la mise en place) se déroule principalement dans des studios où se filme l'émission. Ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste, mais ça se regarde tranquillement.

La seconde partie, malheureusement, plombe tout le film : dès que l'on arrive dans l'école, et que l'enquête (très peu palpitante) commence, tout le monde commence à surjouer (ou à mal jouer, tout simplement), la caméra tremble dans tous les sens, et les effets sont tellement peu crédibles que ce P.O.V. perd tout son intérêt, et agace presque.

Et puis, 15-20 minutes avant la fin du film, arrive le générique de fin, après une scène plate au possible.

Le récit reprend pourtant après ce générique, pour tenter de jouer la carte du méta, en montrant les deux héroïnes, dans une salle de cinéma vide, en train de découvrir le film que nous venons de voir : à l'initiative de leurs producteurs, elles revivent ainsi l'expérience, tout en étant à nouveau filmées, et on regarde donc des images retrouvées de personnes regardant des images retrouvées qui, à un moment, montrent des personnes regardant des images retrouvées.

Une mise en abîme pas forcément inintéressante (en tout cas plus intéressante que l'histoire en elle-même), mais qui finit par, à nouveau, tomber un peu à plat.

Tout ça pour ça, en somme.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #361 : The Nice Guys (2016)

Publié le 15 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Policier, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Nice Guys :

En 1977, Holland March (Ryan Gosling) est un détective privé raté officiant à Los Angeles. Jackson Healy (Russell Crowe), lui, est un homme de main à louer, brutal et sans pitié. Les deux hommes doivent cependant faire équipe lorsqu'Amelia (Margaret Qualley), une jeune femme liée à la mort récente d'une star du porno, disparaît mystérieusement... mais bien vite, la situation se complique, et devient vraiment dangereuse pour ce duo improbable.

J'aurais vraiment dû adorer : j'aime beaucoup les années 70, leur musique, leur mode ; j'aime bien Shane Black (même s'il a tendance à tourner un peu en rond et à s'enfermer dans ses travers) ; la distribution est plutôt sympathique ; j'aime bien le genre de la buddy cop comedy décomplexée...

Mais non. J'ai trouvé le tout étrangement décevant. Probablement parce que le film ressemble vraiment à une sorte de gros best-of de l'oeuvre de Shane Black, et qu'on pense régulièrement à d'autres métrages, ici à l'Arme Fatale, là à Kiss Kiss Bang Bang, par exemple... mais qu'à chaque fois, il manque quelque chose (la gouaille de Robert Downey Jr, par exemple). Par contre, pour placer un sapin de Noël et un Santa Claus, pas de problème, même s'il faut pour cela attendre la toute fin du métrage !

Bref, un film qui manque relativement de fraîcheur et d'originalité (ce qui peut être parfait si ce que l'on est venu chercher, c'est du Shane Black faisant du Shane Black), qui est un peu poussif (près de deux heures qui manquent de rythme), qui a quelques problèmes d'anachronismes çà et là (surtout dans les morceaux choisis pour la bande originale, quasiment tous sortis après la date du film), qui a un peu tendance à tout prendre à la déconne (notamment ses méchants affreusement sous-exploités et sous-développés : Matt Bomer n'arrive qu'après 80 minutes de film...), et à laisser sa distribution en roue libre.

Heureusement, la dernière demi-heure remonte un peu le niveau point de vue action et énergie, et la jeune Angourie Rice impressionne dans son rôle. Elle ira loin (notamment dans le prochain Spider-Man de Marvel) .

3.5/6 (parce que ça reste tout de même sympathique et divertissant ; mais ça aurait pu - et dû - être meilleur)

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Un film, un jour (ou presque) #396 : Arrêtez ce Mariage ! (2016)

Publié le 2 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Romance, Hallmark, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Arrêtez ce Mariage ! (Stop The Wedding) :

Anna (Rachel Boston), une jeune avocate carriériste, apprend un beau jour que sa tante Belle (Lini Evans), qui l'a élevée, vient de décider subitement d'épouser son nouveau voisin, le célèbre acteur Sean Castleberry (Alan Thicke), à la réputation de tombeur invétéré, et aux trois divorces retentissants. Lorsqu'elle arrive chez sa tante, cependant, elle tombe sur Clay (Niall Matte), le fils médecin de l'acteur, lui aussi bien décidé à mettre un terme à cette mascarade. Malgré leurs rapports tendus, les deux célibataires vont alors faire cause commune, et tenter de convaincre leurs parents de ne pas se préciter ainsi dans un mariage éclair...

Encore un titre naze pour ce téléfilm Hallmark, mais cette fois-ci, le titre est hérité du livre dont le métrage est l'adaptation, donc la chaîne a une excuse.

Et d'ailleurs, Stop The Wedding fait illusion, pendant un moment : la mise en place prend confortablement son temps, Niall Matte et Rachel Boston sont sympathiques, et ont une bonne alchimie, il y a un caméo de Teryl Rothery, et le récit conserve un rythme suffisant... et puis, en cours de route, le film s'égare, part dans de multiples directions (Vegas !?), révèle ses faiblesses (au nombre desquelles des personnages principaux un peu capillotractés - tous les deux orphelins de mère, tous les deux malheureux en amour, et victime d'un/e partenaire peu regardant/e - et un Alan Thicke assez médiocre, qui a redoublé platement la moitié de ses répliques en studio), et finit par n'intéresser que partiellement, ce qui est assez dommage.

Un peu comme la majorité des films du printemps 2016, Stop the Wedding finit par être regardable, sans plus, et par reposer entièrement sur l'alchimie de son duo principal.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #400 : Mondwest (1973)

Publié le 8 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Mondwest (Westworld) :

Parc d'attractions révolutionnaire et futuriste, Delos propose à ses visiteurs aisées de faire l'expérience de trois univers différents - un monde médiéval, la Rome antique, et le Far-West - pour en devenir les héros ou les criminels, et y réaliser tous leurs fantasmes, en interagissant avec des androïdes à l'apparence humaine. Mais comme Blane (James Brolin) et Martin (Richard Benjamin), deux visiteurs, vont rapidement s'en apercevoir, une étrange épidémie de pannes et de malfonctions se propage parmi les robots, qui commencent à se rebeller contre leur programmation...

Histoire de se préparer à l'adaptation télévisée de cette histoire par HBO (diffusion dès le 2 Octobre), retour sur ce film écrit et réalisé par Michael Crichton ; adapté de son oeuvre, ce métrage est un peu, en l'essence, une ébauche de son Jurassic Park, qui, à mi-parcours, deviendrait un proto-Terminator, avec Yul Brynner en robot meurtrier implacable.

Une oeuvre intéressante, donc, notamment visuellement, mais il en ressort une étrange impression de mou et de nonchalance, qui nuit grandement au récit.

Plus paradoxal encore, la grosse heure de mise en place avant que Yul ne passe vraiment à l'acte ne résulte jamais vraiment en une montée en puissance et en pression maîtrisée : Crichton peine vraiment à rythmer son récit, à lui donner un ton cohérent et homogène, voire même à développer ses personnages au-delà du simple archétype.

Certes, le changement de protagoniste apparent (tout le monde pense que Brolin est le héros viril, et Richard Benjamin son sidekick ; lorsque Brolin meurt, le spectateur ne sait plus à quel saint se vouer) fonctionne et déstabilise brièvement... mais le problème, c'est que Benjamin n'a pas grand charisme, et que tout le dernier tiers du film est, à nouveau, étrangement nonchalant, avec un Martin qui déambule tranquillement dans des couloirs alors qu'il a un robot assassin à ses trousses.

C'est véritablement ce déficit de tension et d'urgence qui pénalise le métrage, ainsi qu'un manque d'ampleur étrange (mais compréhensible vu le budget et l'époque) : plutôt que de montrer un chaos généralisé, à l'échelle du parc, Crichton se concentre donc sur la traque de Benjamin par Yul Brinner, une traque le plus souvent solitaire, dans des couloirs et des environnements déserts.

Dommage : le potentiel est là, mais l'exécution pèche.

3/6 (demain, Westworld 2, alias Les Rescapés du Futur)

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Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 3

Publié le 13 Août 2016 par Lurdo dans Catch, CWC, WWE, Review

Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.

Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 3 :

- Zack Sabre Jr. (UK) vs Tyson Dux (Canada) : Un affrontement excellent, avec un Zack Sabre Jr impressionnant de technique et de fluidité, et un Dux qui est plus en force et en muscles.

- Harv Sihra (India) vs Drew Gulak (USA) : Un peu de voltige bollywoodienne vs de la brutalité et de la technique de soumission américaine. Un peu brouillon et bordélique, et probablement trop déséquilibré pour son propre bien : Sihra semble dominer tout le match, et perdre sur une prise de soumission... bizarre, ce booking.

- Tony Nese (USA) vs Anthony Bennett (USA) : Un match moyen, là encore, avec un Nese qui a l'avantage du muscles et de de la force (et de l'expérience). Tout allait bien jusqu'au finish, botché par Bennett, et recommencé trois secondes plus tard, de manière un peu forcée, suivie d'un arrêt de l'arbitre (inquiet pour Bennett) juste avant le finisher de Nese... arrêt qui ne sert à rien, puisqu'il finit par laisser Nese placer son finish. Dommage.

- Raul Mendoza (Mexico) vs THE Brian Kendrick (USA) : Bon main event, principalement parce que Kendrick nous la joue über-heel fourbe et prêt à tout pour regagner les sommets, alors qu'en face, Mendoza voltige et domine, impressionnant.

 

Sur le papier, cette semaine promettait des matches de haute volée. Dans les faits, tout le monde en garde cependant beaucoup en réserve, et les matches de ce premier round restent gentillet, sans plus, et assez inégaux.

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Un film, un jour (ou presque) #506 : Les Soeurs Anderson (2014)

Publié le 3 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Thriller, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Soeurs Anderson (Perfect Sisters) :

Filles d'une mère alcoolique (Mira Sorvino), Sandra (Abigail Breslin) et Beth (Georgie Henley) Andersen ont une relation fusionnelle et imaginative, qui leur permet de faire face à leur quotidien assez médiocre. Jusqu'au jour où, tout en refusant de se soigner, leur mère se trouve un nouveau compagnon, violent et pervers, qui menace les deux adolescentes. Celles-ci décident alors de passer aux choses sérieuses,  et de se débarrasser de leur mère en planifiant son meurtre, afin de toucher son assurance-vie, et d'être confiées à la garde de leur tante...

Thriller canadien adaptant une histoire vraie, forcément très romancée, et qui présente ses deux protagonistes principales sous un jour un peu trop favorable compte tenu de leurs actes, avec narration en voix off de leur point de vue, antoagonistes caricaturaux, etc.

En fait, le tout pourrait très bien passer tel quel sur la chaîne Lifetime, tant ce métrage en a l'originalité, la qualité, le budget, la tendance à placer ses personnages féminins en victimes de la société et des hommes, et le rendu visuel.

On pense occasionnellement à Créatures Célestes (notamment dans les "visions"), mais sans le talent ou l'inspiration, et avec un étrange sens de l'humour assez déplacé dans certaines scènes (comme lorsque les deux soeurs imaginent toutes les manières dont elles pourraient tuer leur mère).

Bref, un film pas très intéressant ni original dans son approche, à la plus-value inexistante, et qui ne vaut vraiment que pour l'interprétation de Breslin et de Henley.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1035 : MOIS AVENTURE - Allan Quatermain et la Cité de l'Or Perdu (1986)

Publié le 15 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Allan Quatermain et la Cité de l'Or Perdu (Allan Quatermain and the Lost City of Gold - 1986) :

Lorsque son frère Robeson (Martin Rabbett) disparaît en Afrique, à la recherche d'une tribu blanche, Allan Quatermain laisse tout tomber, et part à l'aventure, en compagnie de Jesse (Sharon Stone), d'Umslopogaas (James Earl Jones) et de Swarma (Robert Donner). Mais sur place, Allan se trouve embarqué dans un conflit entre deux soeurs rivales (Aileen Marson, Cassandra Peterson), attisé par un grand-prêtre manipulateur (Henry Silva)...

Tourné en même temps que le précédent volet, par un réalisateur différent, là aussi au Zimbabwe et avec la même équipe (sauf Jerry Goldsmith, dont le score est ici cannibalisé par un compositeur de la Cannon, qui fait un patchwork du score de Goldsmith et d'autres scores de la firme), ce second volet des aventures d'Allan Quatermain aurait dû (en théorie) s'avérer du même niveau que le précédent... et pourtant, il parvient à faire pire.

Encore plus de clichés raciaux, encore plus d'interprétation calamiteuse (notamment de Sharon Stone), encore moins de rythme ou d'aventure, encore plus d'humour foireux (mention spéciale au Swarma, un caucasien en brownface et à l'accent indien pitoyable), encore plus d'effets approximatifs (les câbles quand Quatermain saute du plafond, à la fin), encore plus de chorégraphies improvisées, et encore plus de personnages sous-développés (mention spéciale à Elvira, qui n'a probablement même pas une ligne de dialogue dans le film)...

Bref, un film un bon degré en dessous du précédent, ce qui est un exploit en soi, et fait passer le tout du stade de nanar à celui de vrai navet trop peu amusant pour être attachant dans sa nullité.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1004 : John Wick (2014)

Publié le 10 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

John Wick (2014) :

Tueur à gages de légende désormais à la retraite, John Wick (Keanu Reeves) peine à se remettre de la mort de sa femme, qui lui a laissé en ultime cadeau un petit chiot. Mais lorsqu'une rencontre de fortune avec Iosef Tarasov (Alfie Allen), le fils d'un mafieux russe, coûte à Wick sa voiture et la vie de son chiot, John décide de reprendre du service et se venger de ses agresseurs. Le père de Iosef (Michael Nyqvist) place alors une prime sur la tête de Wick...

Un métrage qui jouit d'une grosse réputation auprès des amateurs d'action et de genre, réputation qui n'est pas forcément déméritée. Alors certes, ça reste une grosse série B, au rendu visuel assez moche (étalonnage numérique permanent), au script ultra-basique, et qui privilégie la forme au fond... mais cette simplification maximale de l'intrigue confère aussi au film un côté sec et direct, qui le rend d'autant plus efficace.

Le vrai point fort, cependant, ce sont ses scènes d'action : co-réalisé par deux anciens cascadeurs (dont le réalisateur d'Atomic Blonde, et de Deadpool 2), le film bénéficie de scènes d'action dynamiques et globalement bien filmées, parfois un peu trop chorégraphiées, stylisées (et numériques, au niveau des armes à feu et de leur impact) pour leur propre bien, mais très efficaces néanmoins.

Bon point, aussi, un certain sens de l'humour noir qui imprègne le film, pas désagréable du tout, une construction en filigrane de l'univers des tueurs à gage, avec leurs codes, etc, et des visages familiers à tous les niveaux (Kevin Nash, Adrianne Palicki, Alfie Allen, Bridget Moynahan, Ian McShane, John Leguizamo, Willem Dafoe, Daniel Bernhardt).

Rien de révolutionnaire ou d'exceptionnel, dans ce John Wick, mais pour peu qu'on apprécie le genre et que l'on aborde le tout avec des attentes appropriées, il y a là de quoi passer un moment agréable.

3.5/6, pour ce que c'est.

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 33 - Into The Dark - 1x09 - They Come Knocking (2019)

Publié le 16 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Télévision, Hulu, Les bilans de Lurdo

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Into The Dark - 1x09 - They Come Knocking (2019) :

Le jour de la Fête des Pères, un père (Clayne Crawford) et ses filles (Josephine Langford, Lia McHugh) partent en road trip en pleine nature, pour honorer la mémoire de la mère disparue (Robyn Lively) des deux enfants. Mais sur place, le trio se trouve en proie à une force maléfique mystérieuse, qui tente de les attirer dans le désert...

Un métrage réalisé par Adam Mason, déjà responsable du Into the Dark d'avril (que j'avais détesté), un Mason qui reprend ici certains de ses tics visuels - la caméra bouge beaucoup, les éclairages et les partis-pris visuels sont très marqués - mais nous livre, étrangement, probablement le meilleur épisode de cette anthologie à ce jour.

Attention, ça ne veut pas dire pour autant que They Come Knocking soit particulièrement bon : comme d'habitude, le format 90 minutes fait plus de mal que de bien au récit, soulignant ses clichés, ses grosses ficelles, et son manque cruel d'originalité. À l'identique, le format impose au réalisateur d'avoir constamment recours à des flashbacks décousus sur la vie de la famille avant la maladie de la mère, et sur les derniers jours de celle-ci : un artifice narratif lassant à la longue, et n'apportant pas grand chose de vraiment pertinent, d'autant que la conclusion du récit (et de son traumatisme familial) est un peu brouillonne et superficielle.

Et pourtant, le tout fonctionne, et parvient même à créer un peu de tension, çà et là : il faut dire que les trois personnages forment une famille convaincante et sympathique, plus développée qu'à l'habitude, que les créatures maléfiques sont plutôt inquiétantes dans leur gestuelle et dans leurs sons, et que le concept de (mobile) home invasion/film de siège est toujours efficace.

Malgré ses défauts (et ils sont bien présents), ce neuvième épisode a su conserver mon intérêt du début à la fin, et ressemblait, pour une fois, à quelque chose de complet, et pas à un épisode de 30 minutes bourré de remplissage. Il y a donc du progrès !

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1092 : Icarus (2017)

Publié le 27 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Sport, Thriller, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Icarus (2017) :

Cycliste accompli, Bryan Fogel décide, en 2015, de mieux comprendre les systèmes anti-dopage mis en place dans cette discipline, et d'en faire le sujet d'un documentaire. Il choisit donc de participer à la Haute Route, puis, après dopage, de retenter sa chance l'année suivante, pour mesurer ses progrès, et tenter de passer entre les mailles du filet anti-dopage.

Pour cela, il se tourne vers Grigory Rodchenkov, responsable d'un laboratoire anti-dopage russe, et ce dernier élabore avec lui un programme de dopage digne des professionnels. Mais soudain, un scandale international éclate, remettant en cause la participation de la Russie aux Jeux Olympiques... un scandale centré sur Rodchenkov, et dans lequel Fogel est emporté bien malgré lui.

Un documentaire oscarisé d'une durée de deux heures, assez fascinant, et qui, après une première partie très Supersize Me, dans laquelle le réalisateur décide de s'essayer au dopage sportif, prend un virage radical en direction du thriller géopolitique, avec menaces de mort, exfiltration, mensonges, trahisons, etc.

Tout ça centré sur un Grigory Rodchenkov nonchalant et assez attachant, qui devient vite la vedette de ce métrage dont on sent clairement qu'il a été repensé à mi-parcours, lorsque les événements ont totalement changé sa portée et sa direction.

Plutôt que d'être un simple documentaire sur le dopage, Icarus devient ainsi un documentaire-thriller sur la corruption, sur les mensonges d'état, sur la propagande russe, sur l'impuissance des institutions sportives, etc.

Assez captivant, même si un peu brouillon, çà et là, dans la manière dont toutes les informations sont présentées au spectateur.

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 05 - Happy Birthdead 2 You (2019)

Publié le 2 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Romance, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Happy Birthdead 2 You (Happy Death Day 2U) :

Tree (Jessica Rothe) pensait en avoir terminé avec la boucle temporelle dans laquelle elle était prise au piège. Mais une explosion au laboratoire de physique la propulse à nouveau dans sa boucle, mais dans un univers parallèle, où les choses sont légèrement différentes. Avec l'aide de Carter (Israel Broussard) et de Ryan (Phi Vu), elle va alors tenter de remettre les choses à leur place...

Le premier Happy Birthdead, sorti en 2017, avait connu son petit succès, de par son concept simple : Un jour sans fin appliqué à l'univers du slasher. On pouvait regretter que le concept de base ne soit que partiellement exploité, et que le métrage soit assez inégal et finalement très propre sur lui, reste que l'énergie du tout et le capital sympathie de l'actrice principale en faisaient quelque chose de distrayant, à défaut d'être particulièrement mémorable.

Pour cette suite, si on garde les mêmes acteurs, on ne recommence pas exactement, puisque le côté slasher est quasiment délaissé, et ne sert plus que de prétexte, au profit d'une approche plus ouvertement comique et fantastique, inspirée de Retour vers le Futur 2 (même la bande originale semble adopter un style proche de Silvestri, dans la dernière demi-heure).

Ici, les personnages secondaires du premier film sont mis en avant, on détourne un peu le concept Happy Birthdead, et on joue beaucoup sur la corde sensible relative à l'héroïne, à ses sentiments, à sa famille, etc.

Alors ça peut désarçonner, si l'on s'attend à une copie conforme du premier métrage... et quelque part, ça l'est en partie, puisque les ressorts narratifs sont très similaires. Mais dans l'ensemble, le changement d'orientation fait du bien au film, et compense la familiarité du procédé.

Ce n'est pas forcément hilarant, ce n'est pas forcément toujours très intéressant (la dernière demi-heure est très inégale), c'est toujours gentiment surjoué, mais ce n'est pas forcément pire que l'original.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 06 - Leprechaun Returns (2018)

Publié le 2 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, SyFy

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Leprechaun Returns :

25 ans après que sa mère Tory ait vaincu le Leprechaun dans un chalet reculé, Lila (Taylor Spreitler) y revient avec plusieurs de ses amies (Pepi Sonuga, Sai Bennett, Emily Reid), pour la transformer en sororité. Mais Ozzie (Mark Holton), qui vit toujours dans les parages, les met en garde... le Leprechaun (Linden Porco) rode toujours, et est bien décidé à récupérer son or !

Une bonne surprise que ce relaunch de la franchise Leprechaun (après le désastreux Leprechaun Origins chapeauté par la WWE), un relaunch ici confié à une scénariste de Ash vs Evil Dead, et au réalisateur de The Void,  : ici, ce métrage, qui se veut une suite directe au premier Leprechaun, nous propose comme héroïne Taylor Spreitler (déjà vue à la télévision et dans Amityville Awakening) dans le rôle de la fille du personnage autrefois interprété par Jennifer Aniston (personnage depuis décédé hors-champ).

Une Spreitler dynamique, convaincante, et possédant un timing comique efficace, pour une histoire assez classique, qui pourtant ne se prend pas trop au sérieux. Contrairement aux volets précédents de la franchise, ça ne vire pas dans la parodie totale, avec un Leprechaun cabotin éclipsant ses victimes - Pete Spiros n'a pas le charisme ni le maquillage de Warwick Davis, ce qui le rend à la fois moins distinctif et plus menaçant - et ce n'est pas non plus trop premier degré (d'autant qu'un film avec un Leprechaun tueur, c'est compliqué à prendre au sérieux).

Le résultat se trouve au carrefour de la comédie et de l'horreur, avec un second degré très présent, des dialogues assez amusants, des gags qui fonctionnent plus ou moins, et de la continuité, notamment par le biais du retour d'Ozzie, l'un des personnages de l'original.

Tout au plus mettrai-je un bémol sur l'accent du Leprechaun, qui vire ponctuellement au Pakistanais, et sur l'interprétation de Sai Bennett, un peu trop forcée. Mais ce n'est pas bien grave, et je dois dire que le moment Evil Dead 3, avec les mini-Leprechauns, m'a fait plaisir.

3.5/6 (ce qui le place, paradoxalement, au sommet du classement de la franchise - passée intégralement en revue sur ce blog en 2017)

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 09 - Rétrospective Critters : Critters (1986)

Publié le 4 Octobre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, Critters, Fantastique

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Critters (1986) :

Lorsque d'étranges créatures couvertes de poils - les Crites - commencent à envahir la ferme de la famille Brown - Jay (Billy "Green" Bush), Helen (Dee Wallace-Stone), April (Nadine Van Der Velde), et Brad (Scott Grimes) -, ces derniers doivent repousser ces êtres extraterrestres, alors même que deux chasseurs de prime métamorphes débarquent sur Terre pour traquer les Critters...

Je pensais avoir déjà chroniqué les Critters dans le cadre de l'Oktorrorfest, mais visiblement, ce n'est pas le cas, donc à l'occasion de la sortie de la mini-série Critters : A New Binge, retour sur une franchise poilue et affamée...

En ce qui concerne ce premier Critters, je ne sais pas si c'est le fait que j'ai découvert cette franchise très tardivement (près de 20 ans après sa sortie) qui a joué, mais j'ai toujours trouvé le premier épisode de la série assez médiocre et soporifique.

La mise en place, notamment, est interminable, avec près d'une bonne demi-heure avant que les Critters n'arrivent sur Terre, et que le film ne commence vraiment. Ce qui fait beaucoup sur un film de 85 minutes. Par la suite, le film tente de jouer la carte du suspens premier degré et du mystère en laissant ses monstres souvent dans l'ombre (probablement pour tenter de cacher leur nature de marionnettes en latex), ce qui, malheureusement, a tendance à rendre le tout assez peu intéressant ou dynamique, et ce malgré un Billy Zane et sa queue de cheval, ou un chasseur de prime à brushing permanenté façon hair metal.

Alors certes, on sourit parfois devant certains clins d’œil (ET, "Grover's Bend", Chewie) et en reconnaissant certains acteurs (Ethan Phillips, la frangine Shaye), mais le reste du temps, c'est quand même assez plat, tentant de rendre horrifique un concept et des créatures prêtant gentiment à sourire.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #982 : Lego DC Comics Super Heroes - Aquaman : La Colère d'Atlantis (2018)

Publié le 10 Juin 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, DC, Fantastique, Jeunesse, Review, Lego, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Lego DC Comics Super Heroes - Aquaman : La Colère d'Atlantis (Aquaman : Rage of Atlantis - 2018) :

Alors qu'Aquaman (Dee Bradley Baker) peine à trouver sa place au sein de la Justice League, il est destitué par son frère, Orm (Trevor Devall), associé à Atrocitus (Jonathan Adams), leader des Red Lanterns. L'objectif de ce dernier : utiliser les pouvoirs de la colère pour asservir la Terre et l'univers, une planète à la fois, en les privant de toute leur eau. Seul Aquaman, la Ligue de Justice, et Jessica Cruz (Critisina Milizia), Green Lantern débutante, peuvent empêcher cette sinistre alliance de parvenir à ses fins...

Dernier long-métrage animé Lego en date, cet Aquaman adopte un ton nettement plus décalé et parodique que certains de ses prédécesseurs (sans même parler du film avec Jason Momoa), et c'est là que cela peut poser problème.

Car soyons francs : Aquaman, ici, est un bouffon au QI de poulpe mort, et une grosse partie du métrage repose donc sur des gags, du slapstick et des répliques en faisant le dindon de la farce. Une approche délibérée, visant à (re)construire le personnage et à justifier sa présence au sein de la Justice League, et qui se tient en parallèle des débuts de Jessica Cruz, peureuse, et constamment jugée par son anneau (qui lui donne et lui enlève des points comme Dumbledore dans Harry Potter).

Tout cela est noyé dans une intrigue à l'échelle galactique, un peu brouillonne et surchargée, où les Red Lanterns croisent Lobo, son dauphin de l'espace, des planètes asséchées, une cantina de l'espace, une Seagate, Dex-Starr le chat red lantern, une bat-souris mécanique, et beaucoup de séquences d'action, qui tirent gentiment en longueur.

En soi, ça se regarde, et c'est même assez sympathique par moments, mais dans l'ensemble, j'ai eu un peu de mal à rester passionné par l'ensemble. Réduit à 45 minutes, cela aurait probablement été plus efficace.

3.25/6

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