Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""good place""

Christmas Yulefest 2018 - 50 - Un Noël à Springdale (2018)

Publié le 28 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Télévision, Yulefest, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Un Noël à Springdale (Small Town Christmas - 2018) :

Inspirée par un ex-petit ami qu'elle n'a pas vu depuis 6 ans, Nell (Ashley Newbrough) a placé les aventures de son best-seller dans la petite ville de Springdale, sans jamais y avoir mis les pieds. Pour Noël, cependant, son éditrice l'envoie découvrir la bourgade, afin de réaliser une opération publicitaire et médiatique. Mais à son arrivée, Nell découvre que son ex, Emmett (Kristoffer Polaha), vit toujours là, et est le libraire de la ville : un libraire accueillant, décontracté et optimiste mais très attaché aux traditions, ce qui se marie mal avec les intentions modernistes de Brad (Preston Vanderslice), un développeur immobilier voulant réinventer les festivités locales et rénover la ville...

On va faire simple : je ne suis pas vraiment particulièrement fan d'Ashley Newbrough, qui m'a toujours laissé vraiment de marbre, pour une raison que je ne m'explique pas, mais j'ai tendance à apprécier Kris Polaha, toujours très naturel et sympathique, et j'ai par conséquent tenté ce téléfilm sans aucune attente particulière.

Donc forcément, en me retrouvant devant un bon vieux "les traditions de notre bonne vieille bourgade sont en péril par la faute d'un méchant développeur immobilier qui ne pense qu'à l'argent", j'ai eu du mal. D'autant qu'en face, on a un Polaha dans un rôle de plus en plus fréquent dans les films de Noël, celui du réfractaire à la technologie "qui corrompt et qui fait perdre le sens des choses vraies". Un propos gentiment conservateur et rétrograde de plus en plus présent dans ce genre de téléfilms, ce qui n'est pas forcément surprenant compte tenu du public ciblé.

Après, Small Town Christmas n'était pas un désastre, malgré ses innombrables clichés en tout genre, et son déroulement cousu de fil blanc. En début de saison, je lui aurais même presque mis la moyenne. Seulement voilà, on est en fin de saison, et les grosses ficelles Hallmark et compagnie utilisées sans le moindre rythme, la moindre énergie ou la moindre originalité, je sature...

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Christmas Yulefest 2018 - 31 - Noël Entre Filles (2018)

Publié le 19 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, UpTV

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Noël Entre Filles (Christmas on Holly Lane - 2018) :

Durant leur enfance, Sarah, Car et Riley, trois amies inséparables, ont passé ensemble des fêtes de fin d'année inoubliables dans la maison rurale de Sarah, sur Holly Lane. Vingt-cinq ans plus tard, les trois femmes sont toutes à une impasse : Cat (Gina Holden), une chef de LA qui peine à imposer sa volonté, tente de concilier sa carrière et sa vie de mère célibataire d'une adolescente rêvant de prendre son envol ; Riley (Karen Holness), une tradeuse carriériste de Los Angeles, n'a pas de vie privée ; et Sarah (Sarah Lancaster), elle, fait tout son possible pour sauver son couple à la dérive... Elles se retrouvent alors à Holly Lane pour Noël, alors même que la maison est sur le point d'être vendue pour contrebalancer les problèmes financiers de Sarah, et les trois amies décident de tout faire pour s'entraider et régler leurs problèmes respectifs...

Un téléfilm UpTV diffusé plus tardivement aux USA qu'en France, et qui s'avère un récit des plus rafraîchissants au milieu de tous ces métrages Hallmark/Lifetime fabriqués à la chaîne : en lieu et place de ces romances basiques mettant en scène une héroïne citadine trouvant l'amour et le sens de la vie dans une bourgade rurale pittoresque, ici, on a trois héroïnes aux profils variés (et bien castées), une amitié indéfectible, des romances secondaires légères, un peu de mélodrame familial, beaucoup de vraie neige épaisse, et un récit plutôt bien structuré et intéressant.

Bref, une bonne surprise qui, si elle n'échappe pas à certains clichés du genre, est une alternative agréable au tout-venant des productions de Noël formatées.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #903 : La Créature du Marais 2 - Le Retour (1989)

Publié le 21 Février 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Créature du Marais 2 : le Retour (The Return of Swamp Thing - 1989) :

Suite à la mort inexpliquée de sa mère, Abigail Arcane (Heather Locklear) rejoint son beau-père, le Dr Arcane (Louis Jordan), dans les marais de Floride, pour tenter d'obtenir de sa part des explications. Mais rapidement, il apparaît que le scientifique et toute son équipe (Sarah Douglas, Monique Gabrielle, Joey Sagal...) effectuent des expériences interdites d'hybridation génétique , et que seul la Créature des Marais (Dick Durock) se dresse sur leur chemin...

Une suite au rabais du film de Wes Craven, avec un budget nettement moindre, Heather Locklear en lieu et place d'Adrienne Barbeau, une esthétique totalement 80s clinquante et racoleuse, une interprétation forcée, des monstres en latex fauchés, des gamins insupportables, et un ton volontairement plus comique et kitsch.

Autant dire que le tout semble encore moins convaincant que l'original, et ce à tous les niveaux... sauf le costume de Swamp Thing, paradoxalement. Celui-ci est bien plus réussi et expressif que chez Craven, une réussite qui, malheureusement, est immédiatement plombée par une mise en scène risible, et le choix de faire parler Dick Durock sans le moindre artifice, ce qui contraste violemment avec l'apparence massive de la Créature.

En résumé, c'est encore moins bon que la version de Craven, c'est encore moins intéressant, et d'autant plus oubliable.

1/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

commentaires

Critiques éclair - Ghosted 1x01 (premières impressions)

Publié le 23 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Fantastique, Fox, Sitcom

Sitcom surnaturelle showrunnée et créée par Tom Gormican (qui n'a à son actif qu'une comédie romantique "pour mecs", Célibataires... ou presque - 2014), Ghosted devrait commencer sa diffusion le 1er Octobre sur la Fox, mais dans l'intervalle, la chaîne a décidé de diffuser le pilote sur Twitter pendant quelques jours, histoire de tenter de créer un buzz totalement inexistant jusqu'à présent...

Ghosted 1x01 :

Ancien professeur traumatisé par l'enlèvement de sa femme par des extra-terrestres, Max (Adam Scott) croit au surnaturel. Ex-flic désormais agent de sécurité dans un centre commercial, Leroy (Craig Robinson) est un sceptique. Un jour, ils sont recrutés de force par le Bureau Underground, une organisation secrète dirigée par le Capitain Ava Lafrey (Ally Walker), et qui enquête sur des phénomènes paranormaux en tous genres...

Que se passe-t-il lorsque l'on prend Fringe et X-files, et que l'on décide d'en faire une sitcom de 25 minutes au budget sfx confortable, avec un enrobage musical 80s, et deux acteurs principaux qui ont fortement tendance à jouer toujours les mêmes personnages sous des noms différents ?

Et bien on se retrouve avec Ghosted, une série qui n'a rien à voir avec les fantômes de son titre (ça parle d'extra-terrestres et de dimensions parallèles), et qui cache derrière son rythme frénétique et ses effets numériques un manque cruel de substance et d'humour.

Ce n'est pas forcément mauvais, c'est simplement très brouillon, dérivatif et bordélique, et si on sourit vaguement à certains moments, ça reste dans l'ensemble étonnamment plat vu tout ce que ça tente de mettre en place, et vu le potentiel de son sujet.

Alors certes, ce n'est qu'un pilote, mais je vois mal la série tenir le rythme sur la distance, et une fois que le rythme cache-misère ne sera plus là, les scénaristes vont être contraints de se secouer un peu... car pour l'instant, ça ressemble plus à un sketch semi-raté de Funny or Die featuring Adam Scott et Craig Robinson dans leurs propres rôles, qu'à un véritable pilote de série.

Content de revoir Ashleigh de Greek, cela dit.

commentaires

Les bilans de Sygbab - The Munsters (1964-1966)

Publié le 21 Octobre 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Fantastique, Comédie, Sitcom

Sygbab regarde (beaucoup) la tv, Sygbab écrit (parfois) des bilans (enfin, là, il a été un peu très fainéant) : retrouvez-les sur le blog des Téléphages Anonymes !

The Munsters (1964-1966) :

Ou comment essayer de concurrencer un autre show sans avoir la même inventivité. Rivale directe de The Addams Family pendant ses deux années d'existence, la série s'articule autour de personnages tirés tout droit des classiques du fantastique sans aller au bout de ses idées. En effet, la condition des protagonistes (au choix : vampire, loup-garou ou encore créature de Frankenstein) n'est jamais réellement exploitée dans un autre but que de marquer la différence de cette famille.

Cela entraîne un non-sens total : alors qu'ils veulent s'intégrer au sein de la société et ressembler à une famille modèle, les membres qui la composent sont persuadés que leur apparence est la norme. Il y a donc un décalage entre le propos et son illustration, d'autant plus que les réactions qu'ils suscitent ne permettent pas d'établir avec certitude la perception qu'en ont les gens qu'ils sont amenés à côtoyer : on oscille entre deux extrêmes - horreur et indifférence - selon les envies des scénaristes.

L'humour est également différent, car il n'y a pas ce petit côté morbide qui rendait la famille Addams particulièrement attachante. Il n'y a guère que le grand-père qui tire son épingle du jeu ; les autres personnages sont plutôt insipides dans l'ensemble. Entre Eddie qui n'arrête pas de chouiner et Hermann qui est d'une bêtise absolue, il est difficile de se sentir concerné par tout ce petit monde. Cela nuit fortement à un quelconque plaisir, même si quelques épisodes se déroulent en extérieur pour rompre un peu les habitudes.

Ces tentatives restent la plupart du temps lettres mortes car les situations ne sont pas bien mises en place et reposent beaucoup trop souvent sur la naïveté et la bêtise confondantes de ce bon vieux Hermann, comme évoqué plus haut. Cela devient vite assez lassant, et il n'y a pas assez de renouvellement pour susciter à nouveau l'intérêt, si tant est qu'il y en ait eu au départ. C'est rageant, car le potentiel de base était réellement intéressant.

Au final, à vouloir marcher sur les plates-bandes de sa concurrente, la série n'en sort pas grandie. Elle n'a jamais réussi à dépasser le stade de pâle copie, et elle manque tellement de personnalité qu'elle ne peut pas être regardée sans la comparer à son illustre aînée. Un bien beau gâchis, en somme.

 

(retrouvez aussi, sur ce blog, les bilans de la série, de ses téléfilms & spinoffs, et de son remake rédigés par Lurdo)

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #626 : Le Monde Secret Des Emojis (2017)

Publié le 12 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Jeunesse, Comédie, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Monde Secret Des Emojis (The Emoji Movie) :

Dans le smartphone d'un jeune adolescent (Jake T. Austin), comme dans tous les smartphones du monde, vivent les emojis, où chaque emoji tient un rôle bien précis et immuable. Mais Gene (T.J. Miller) n'est pas comme les autres : supposé être un emoji "Bof", Gene est incapable de se contenter d'une expression. Rejeté par les siens, Gene part alors d'application en application en compagnie de son compère Tope-Là (James Corden), à la recherche de la hackeuse Rebelle (Anna Faris), et d'un moyen d'échapper à la suppression de son fichier...

....... Ah ouais, quand même.

Le film, produit par Sony Animation, était auréolé d'une réputation calamiteuse à sa sortie US... et effectivement, c'est une bonne grosse bouse ultra-dérivative (on pense très fort à Vice Versa, aux Mondes de Ralph, à la Grande Aventure Lego, etc), pleine de personnages insipides (pourtant doublés par des personnalités compétentes : Corden, Miller, Anna Faris, Patrick Stewart, Sean Hayes...), souffrant d'une écriture et de vannes périmées, et qui prend une grosse partie de ses 80 minutes (générique exclus) à faire du placement produit détaillé pour Candy Crush, Just Dance, Spotify et Dropbox (entre autres).

Le tout sans la moindre originalité, la moindre structure, et tout simplement le moindre intérêt.

Même le message global théorique du film, pas forcément désagréable en soi, est largement éventé, et déjà vu (mieux vaut ne pas parler du message involontaire du film "un smartphone, c'est trop cool, et ça te permet de séduire les filles" ©®SONY...).

1/6 (ça donne presque envie de revoir le film Angry Birds - déjà de Sony - à la hausse)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

commentaires

Christmas Yulefest 2017 - 44 - Clarence (1990)

Publié le 20 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Télévision, ABC Family, Comédie, Religion, Drame, Canada, USA, Nouvelle-Zélande

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Clarence :

Lorsque Clarence Odbody (Robert Carradine), l'ange qui avait autrefois aidé George Bailey, accepte de sortir de sa semi-retraite pour empêcher le suicide de Rachel (Kate Trotter), la jeune veuve de Jeremy (Richard Fitzpatrick), un autre ange, il ignore à quoi s'attendre. Et voilà donc Clarence qui découvre l'Amérique urbaine de la fin des années 80, tout en séjournant avec Rachel et ses deux enfants (Nicolas Van Burek & Jamie Rainey), victimes de l'acharnement professionnel d'un businessman ambitieux (Louis Del Grande)....

Au rayon des suites inutiles que personne n'avait jamais demandées, voici donc Clarence, un téléfilm canado-américano-néo-zélandais diffusé sur l'équivalent du ABC Family de la fin des années 80, réalisé par un habitué des productions télévisuelles Henson, et se proposant comme une suite directe au classique de Noël, La Vie est Belle de Capra.

Et comme si cette idée n'était pas déjà assez mauvaise en soi, la production nous place cette suite dans le milieu des jeux vidéo de 1989 (grosse rigolade, avec du recul), avec un ange maladroit et décalé, qui prend brièvement l'apparence d'un adolescent au lycée et qui embrasse la femme qu'il est supposée sauver/protéger, et avec un Joseph (le supérieur hiérarchique de Clarence) incarné par un jeune pré-ado typiquement 80s, sarcastique et horripilant.

Ajoutez à cela une atmosphère festive totalement absente (il y a trois flocons de neige miteux, vers la fin), un rendu visuel particulièrement fauché et daté, une interprétation inégale, un rythme mollasson, et un manque total d'intérêt, et on comprend sans problème que ce téléfilm soit désormais quasiment introuvable, et n'ait jamais été réédité depuis l'époque de la VHS.

1.75/6

--

Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

commentaires

Christmas Yulefest 2017 - 16 - Noël en Dansant (2017)

Publié le 5 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël en Dansant (Enchanted Christmas) :

Désormais installée à Los Angeles, Laura (Alexa PenaVega) retourne à Salt Lake City, ville de son enfance, pour superviser la rénovation d'un vieil hôtel juste avant Noël, et le 75ème spectacle caritatif qui doit s'y tenir. Là, elle s'installe chez son père (Rene Rivera) avec sa fille (Jaynee-Lynne Kinchen), mais découvre bien vite que son ex-petit-ami, Ricardo (Carlos PenaVega) est lui aussi de retour en ville, mettant de côté sa carrière de danseur professionnel international pour chorégraphier et apparaître dans le spectacle de l'hôtel...

Une comédie romantique assez frustrante, puisque possédant de nombreuses qualités rafraîchissantes - des personnages latinos ! Une fillette qui n'est pas tête à claques ! Un grand-père amusant et attachant ! Un protagoniste masculin qui possède une vraie personnalité ! Un couple marié IRL dans les rôles principaux, avec ce que ça comporte d'alchimie convaincante ! - mais qui, après sa petite demi-heure de mise en place, commence lentement à succomber aux clichés et autres défauts habituels des métrages Hallmark.

Entre les éléments perturbateurs blonds/blondes insipides, les numéros de danse pas très intéressants, la fausse neige artificielle en extérieur (on voit clairement les rouleaux de fausse neige fauchée étalés à la va-vite et mal découpés, dans certaines scènes), et la lumière particulièrement bizarre de tout le film (ça ressemble parfois à un soap mexicain, en fait, avec énormément de contre-jours, de lumière diffuse et de lens flares), on finit par se lasser, et par regretter que la distribution ne soit pas mieux servie par un script à sa hauteur.

2.75/6

commentaires

Christmas Yulefest 2017 - 27 - Un Noël à Ashford (2017)

Publié le 12 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël à Ashford (Coming Home For Christmas) :

Depuis peu au chômage, Lizzie Richfield (Danica McKellar) décroche le job temporaire de gouvernante du Manoir Ashford, le temps de préparer le bâtiment à la vente. Là, elle rencontre les Ashford : Pippa (Paula Shaw), la matriarche revêche et distante, Robert (Neal Bledsoe), le businessman, Kip (Andrew Francis), le fêtard, et Sloane (Chelan Simmons), avec ses deux enfants... et progressivement, Allie s'attache à ce clan huppé et dysfonctionnel.

Rom-com Hallmark assez familière pour Danica McKellar, mais qui s'avère à peu près aussi regardable que Une Couronne pour Noël.

On évite la royauté, les personnages ont une alchimie assez convaincante, Andrew Francis fait sa deuxième apparition de la saison (après Engaging Father Christmas), Chelan Simmons a un petit rôle, et le lead masculin ressemble à un croisement entre Jonathan Rhys-Meyers et Peter Serafinowicz. Ça pourrait être bien pire.

Du côté des défauts, c'est très balisé (comme d'habitude), il y a un petit coup de mou dans le dernier tiers, la neige en rouleaux est à nouveau très visible, et les placements produits (Folgers et Balsam Hill) sont tellement flagrants (dès la première scène du film) qu'ils en deviennent risibles.

Mais bon, dans l'ensemble, Danica est toujours attachante, et ça se regarde paisiblement, pour peu qu'on n'ait pas revu Une Couronne pour Noël récemment.

3/6

commentaires

Christmas Yulefest 2017 - 52 - Noël au Pays des Jouets (2017)

Publié le 23 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël au Pays des Jouets (A Very Merry Toy Store) :

Connie (Melissa Joan Hart) et Will (Mario Lopez) tiennent deux magasins de jouets voisins et rivaux, et ils ne se supportent pas. Jusqu'à l'ouverture en ville de la succursale d'une immense franchise, Roy's Toys, dirigée par le machiavélique Roy (Billy Gardell) : menacés de faillite, les deux commerçants décident de s'associer pour faire tomber leur nouveau concurrent...

Un ratage, tout simplement. En donnant carte blanche à Melissa Joan Hart pour qu'elle produise elle-même (et réalise et conçoive indirectement, puisque c'est sa mère qui est derrière la caméra, et l'un de ses partenaires de production qui écrit) ce téléfilm de Noël, Lifetime prouve, sans le vouloir, que malgré tous leurs défauts, on ne s'improvise pas scénariste de téléfilm romantique de Noël.

Alors certes, la distribution (composée d'amis de MJH et de visages connus) est assez sympathique, mais rapidement, on s'aperçoit que le film n'a aucun rythme, aucune énergie, que la plupart des scènes sont soit inutiles, soit insipides, soit interminables (car au montage inexistant), et surtout, que l'ensemble de la production est ultra-fauchée, entre son éclairage et sa mise en scène digne d'un DTV amateur, ses effets visuels indigents (la course de luges, au secours), et son placement produit omniprésent (avec ses gros panneaux Hasbro et compagnie en arrière plan).

L'humour et la romance tombent à plat, faute de dialogues pétillants ou dynamiques (et puis bon, si Lopez n'a pas changé, on ne peut pas en dire autant de MJH), et on préfèrera clairement le Noël à la Télévision de l'année dernière, à ce Very Merry Toy Store soporifique qui se plante dans les grandes largeurs.

1.5/6

--

Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

commentaires

Christmas Yulefest 2017 - 55 - Le Cadeau de Noël (1986)

Publié le 24 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Jeunesse, Drame, CBS

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest continue avec son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Cadeau de Noël (The Christmas Gift) :

Architecte travaillant pour un développeur immobilier, George (John Denver) est veuf depuis un an lorsqu'il reçoit pour mission de se rendre à Georgetown, dans le Colorado, pour y étudier la transformation potentielle du secteur en station de ski. Mais à son arrivée sur place, en compagnie de sa fille Alex (Gennie Jemes), il rencontre Susan (Jane Kaczmarek), la charmante postière de la ville, et il tombe sous le charme de cette bourgade magique, où tout le monde semble encore croire au Père Noël...

Comédie dramatique familiale de Noël diffusée sur CBS en décembre 1986, ce téléfilm bénéficie d'un charme visuel certain - les décors naturels et l'environnement du Colorado sont superbes -, et d'une ambiance assez typique de l'époque... mais c'est là aussi son point faible.

Privé d'un protagoniste engageant (John Denver chante bien et n'est pas mauvais acteur, mais manque de charisme), l'histoire succombe trop souvent à un anti-capitalisme un peu caricatural, qui fait que si l'on n'est pas forcément sensible à l'atmosphère rurale et repliée sur elle-même d'une certaine Amérique datée, on peut avoir du mal à adhérer au tout.

D'autant que le rythme est finalement assez pépère, que les quelques passages chantés sont quelconques, et que l'interprétation est inégale.

Malgré cela, les bons sentiments généraux et l'atmosphère du tout font que ça se regarde, certes passivement, mais aussi sans trop de difficulté.

3/6 (en étant indulgent)

--

Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

commentaires

Critiques éclair - The Orville 1x11

Publié le 9 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Action, Comédie, Aventure, Orville, Star Trek, Drame, Fox

The Orville a trouvé son rythme de croisière, et devient presque une série recommandable... lorsque MacFarlane n'est pas au scénario. Et malheureusement...

The Orville 1x11 - New Dimensions :

Le vaisseau découvre une poche d'espace à deux dimensions, alors même que le Capitaine et Kelly découvrent que LaMarr est en fait un surdoué génial.

C'est amusant, MacFarlane revient au scénario, et aussitôt, ça redevient bancal et très inégal, avec des vannes et des gags qui tombent à plat (l'intro), des références à la pop culture moderne, des disputes d'ex-couple, un épisode centré sur les sentiments du Capitaine, et du recyclage : ici, en l'occurrence, le côté espace 2D (assez joli, visuellement, façon rétro 80s/néons/Tron) rappelle les extra-terrestres bidimensionnels de Next Gen... et bien entendu, toute la sous-intrigue de LaMarr, littéralement photocopiée sur ce qui est arrivé à Geordi La Forge - afro-américain, navigateur inutile durant toute la première partie de la série, et qui soudain est catapulté chef ingénieur du vaisseau.

Soit. Un peu de méta n'a jamais fait de mal à personne, mais MacFarlane a une trop grande estime de son écriture : il aime se donner le beau rôle, placer des références obscures (Flatland), et le titre de l'épisode, à double sens, est bien moins malin que ce qu'en pense probablement le showrunner.

Dans l'ensemble, ça se regarde, mais ça s'éparpille, c'est loin d'être toujours intéressant (d'autant que l'acteur qui interprète LaMarr n'est pas toujours très bon), et ça n'apporte pas grand chose au schmilblick... en fait, ça ressemble beaucoup au tout début de saison de cette série, en un peu plus développé tout de même.

commentaires

Christmas Yulefest 2017 - 65 - Une Nuit Très Particulière (1999)

Publié le 27 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Drame, Romance, CBS

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Une Nuit Très Particulière (One Special Night) :

En plein hiver, Robert Woodward (James Garner), responsable de constructions en bâtiment, rend visite, en maison de retraite, à sa femme atteinte d'Alzheimer. Lorsque vient le moment de repartir pour rejoindre sa famille, cependant, Robert est contraint d'accepter l'offre de Catherine Howard (Julie Andrews), cardiologue veuve, qui lui propose de le ramener chez lui malgré les intempéries. Mais le duo tombe rapidement en panne, et n'a d'autre choix que de se réfugier pour la nuit dans un chalet : l'occasion pour eux de faire plus ample connaissance, et d'apprendre à s'apprécier...

Téléfilm américain de 1999, diffusé sur CBS, et adapté d'une pièce de théâtre, cette histoire mélodramatique permet à Garner et Andrews de se retrouver pour la troisième fois à l'écran dans une romance, ce qui assure une certaine alchimie entre les deux acteurs, qui se connaissent bien.

Le film, lui, se regarde assez bien, malgré une structure en trois actes assez inégale : la mise en place se déroule plutôt bien, malgré une hostilité et des disputes un peu forcées entre les deux personnages ; la seconde partie - la nuit très particulière - est probablement ce qui fonctionne le mieux, c'est léger, maîtrisé, touchant et subtil ; la troisième partie (le retour à la vie normale, etc) souffre de ficelles un peu trop grosses pour leur propre bien, avec quiproquo, décès, blablabla, bref, l'essentiel pour que tout le monde ait droit à une fin heureuse.

Bilan mitigé, au final, mais One Special Night fonctionne tout de même, grâce à ses intempéries crédibles, et à sa distribution efficace.

3.75/6

--

Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #629 : Valérian et la Cité des Mille Planètes (2017)

Publié le 17 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. 

Valérian et la Cité des Mille Planètes :

Au 28ème siècle, les agents spatio-temporels Valérian (Dane DeHaan) et Laureline (Cara Delevingne) mènent l'enquête à bord de la station Alpha, à la recherche d'un transmuteur rarissime, et de ceux qui le convoitent...

Alors cette critique, je vais la faire brève : Valérian, de Besson, est un film qui fait illusion... jusqu'à ce que ses deux interprètes principaux apparaissent à l'écran.

Sans surprise, le duo DeHaan/Delevingne ne fonctionne en effet pas du tout en super agents spatio-temporels aguerris... et à partir de là, c'est tout le reste du métrage qui s'effondre.

Plus le temps passe, plus le film avance, et plus les trous béants du script se remarquent, plus la bande originale insipide de Desplat s'avère insuffisante, plus les péripéties inutiles et le remplissage se remarquent, et plus le potentiel de cet univers pourtant créatif et joliment mis en images par les équipes d'effets spéciaux de WETA et d'ILM (entre autres) est gâché par un scénario et une réalisation qui ne sont pas à la hauteur.

Au final, on ne retient qu'une direction artistique chatoyante et intéressante, plombée par un traitement inégal et gentiment creux, bourré d'incohérences logiques, et qui compte sur de nombreuses courses-poursuites et scènes d'action coûteuses pour faire illusion.

Pas de chance, ça ne marche pas.

1.5/6

(saluons tout de même le talent de Besson, qui parvient à placer un personnage de prostituée au grand cœur dans la majeure partie de ses scripts, y compris au fin fond de l'espace)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

 

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1035 : MOIS AVENTURE - Allan Quatermain et la Cité de l'Or Perdu (1986)

Publié le 15 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Allan Quatermain et la Cité de l'Or Perdu (Allan Quatermain and the Lost City of Gold - 1986) :

Lorsque son frère Robeson (Martin Rabbett) disparaît en Afrique, à la recherche d'une tribu blanche, Allan Quatermain laisse tout tomber, et part à l'aventure, en compagnie de Jesse (Sharon Stone), d'Umslopogaas (James Earl Jones) et de Swarma (Robert Donner). Mais sur place, Allan se trouve embarqué dans un conflit entre deux soeurs rivales (Aileen Marson, Cassandra Peterson), attisé par un grand-prêtre manipulateur (Henry Silva)...

Tourné en même temps que le précédent volet, par un réalisateur différent, là aussi au Zimbabwe et avec la même équipe (sauf Jerry Goldsmith, dont le score est ici cannibalisé par un compositeur de la Cannon, qui fait un patchwork du score de Goldsmith et d'autres scores de la firme), ce second volet des aventures d'Allan Quatermain aurait dû (en théorie) s'avérer du même niveau que le précédent... et pourtant, il parvient à faire pire.

Encore plus de clichés raciaux, encore plus d'interprétation calamiteuse (notamment de Sharon Stone), encore moins de rythme ou d'aventure, encore plus d'humour foireux (mention spéciale au Swarma, un caucasien en brownface et à l'accent indien pitoyable), encore plus d'effets approximatifs (les câbles quand Quatermain saute du plafond, à la fin), encore plus de chorégraphies improvisées, et encore plus de personnages sous-développés (mention spéciale à Elvira, qui n'a probablement même pas une ligne de dialogue dans le film)...

Bref, un film un bon degré en dessous du précédent, ce qui est un exploit en soi, et fait passer le tout du stade de nanar à celui de vrai navet trop peu amusant pour être attachant dans sa nullité.

1.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1004 : John Wick (2014)

Publié le 10 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

John Wick (2014) :

Tueur à gages de légende désormais à la retraite, John Wick (Keanu Reeves) peine à se remettre de la mort de sa femme, qui lui a laissé en ultime cadeau un petit chiot. Mais lorsqu'une rencontre de fortune avec Iosef Tarasov (Alfie Allen), le fils d'un mafieux russe, coûte à Wick sa voiture et la vie de son chiot, John décide de reprendre du service et se venger de ses agresseurs. Le père de Iosef (Michael Nyqvist) place alors une prime sur la tête de Wick...

Un métrage qui jouit d'une grosse réputation auprès des amateurs d'action et de genre, réputation qui n'est pas forcément déméritée. Alors certes, ça reste une grosse série B, au rendu visuel assez moche (étalonnage numérique permanent), au script ultra-basique, et qui privilégie la forme au fond... mais cette simplification maximale de l'intrigue confère aussi au film un côté sec et direct, qui le rend d'autant plus efficace.

Le vrai point fort, cependant, ce sont ses scènes d'action : co-réalisé par deux anciens cascadeurs (dont le réalisateur d'Atomic Blonde, et de Deadpool 2), le film bénéficie de scènes d'action dynamiques et globalement bien filmées, parfois un peu trop chorégraphiées, stylisées (et numériques, au niveau des armes à feu et de leur impact) pour leur propre bien, mais très efficaces néanmoins.

Bon point, aussi, un certain sens de l'humour noir qui imprègne le film, pas désagréable du tout, une construction en filigrane de l'univers des tueurs à gage, avec leurs codes, etc, et des visages familiers à tous les niveaux (Kevin Nash, Adrianne Palicki, Alfie Allen, Bridget Moynahan, Ian McShane, John Leguizamo, Willem Dafoe, Daniel Bernhardt).

Rien de révolutionnaire ou d'exceptionnel, dans ce John Wick, mais pour peu qu'on apprécie le genre et que l'on aborde le tout avec des attentes appropriées, il y a là de quoi passer un moment agréable.

3.5/6, pour ce que c'est.

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2019 - 33 - Into The Dark - 1x09 - They Come Knocking (2019)

Publié le 16 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Télévision, Hulu, Les bilans de Lurdo

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Into The Dark - 1x09 - They Come Knocking (2019) :

Le jour de la Fête des Pères, un père (Clayne Crawford) et ses filles (Josephine Langford, Lia McHugh) partent en road trip en pleine nature, pour honorer la mémoire de la mère disparue (Robyn Lively) des deux enfants. Mais sur place, le trio se trouve en proie à une force maléfique mystérieuse, qui tente de les attirer dans le désert...

Un métrage réalisé par Adam Mason, déjà responsable du Into the Dark d'avril (que j'avais détesté), un Mason qui reprend ici certains de ses tics visuels - la caméra bouge beaucoup, les éclairages et les partis-pris visuels sont très marqués - mais nous livre, étrangement, probablement le meilleur épisode de cette anthologie à ce jour.

Attention, ça ne veut pas dire pour autant que They Come Knocking soit particulièrement bon : comme d'habitude, le format 90 minutes fait plus de mal que de bien au récit, soulignant ses clichés, ses grosses ficelles, et son manque cruel d'originalité. À l'identique, le format impose au réalisateur d'avoir constamment recours à des flashbacks décousus sur la vie de la famille avant la maladie de la mère, et sur les derniers jours de celle-ci : un artifice narratif lassant à la longue, et n'apportant pas grand chose de vraiment pertinent, d'autant que la conclusion du récit (et de son traumatisme familial) est un peu brouillonne et superficielle.

Et pourtant, le tout fonctionne, et parvient même à créer un peu de tension, çà et là : il faut dire que les trois personnages forment une famille convaincante et sympathique, plus développée qu'à l'habitude, que les créatures maléfiques sont plutôt inquiétantes dans leur gestuelle et dans leurs sons, et que le concept de (mobile) home invasion/film de siège est toujours efficace.

Malgré ses défauts (et ils sont bien présents), ce neuvième épisode a su conserver mon intérêt du début à la fin, et ressemblait, pour une fois, à quelque chose de complet, et pas à un épisode de 30 minutes bourré de remplissage. Il y a donc du progrès !

3.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1092 : Icarus (2017)

Publié le 27 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Sport, Thriller, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Icarus (2017) :

Cycliste accompli, Bryan Fogel décide, en 2015, de mieux comprendre les systèmes anti-dopage mis en place dans cette discipline, et d'en faire le sujet d'un documentaire. Il choisit donc de participer à la Haute Route, puis, après dopage, de retenter sa chance l'année suivante, pour mesurer ses progrès, et tenter de passer entre les mailles du filet anti-dopage.

Pour cela, il se tourne vers Grigory Rodchenkov, responsable d'un laboratoire anti-dopage russe, et ce dernier élabore avec lui un programme de dopage digne des professionnels. Mais soudain, un scandale international éclate, remettant en cause la participation de la Russie aux Jeux Olympiques... un scandale centré sur Rodchenkov, et dans lequel Fogel est emporté bien malgré lui.

Un documentaire oscarisé d'une durée de deux heures, assez fascinant, et qui, après une première partie très Supersize Me, dans laquelle le réalisateur décide de s'essayer au dopage sportif, prend un virage radical en direction du thriller géopolitique, avec menaces de mort, exfiltration, mensonges, trahisons, etc.

Tout ça centré sur un Grigory Rodchenkov nonchalant et assez attachant, qui devient vite la vedette de ce métrage dont on sent clairement qu'il a été repensé à mi-parcours, lorsque les événements ont totalement changé sa portée et sa direction.

Plutôt que d'être un simple documentaire sur le dopage, Icarus devient ainsi un documentaire-thriller sur la corruption, sur les mensonges d'état, sur la propagande russe, sur l'impuissance des institutions sportives, etc.

Assez captivant, même si un peu brouillon, çà et là, dans la manière dont toutes les informations sont présentées au spectateur.

4.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2019 - 50 - Annabelle : La Maison du Mal (2019)

Publié le 23 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Annabelle : La Maison du Mal (Annabelle Comes Home - 2019) :

Lorsque les Warren doivent s'absenter de chez eux, ils confient leur fille Judy (Mckenna Grace) aux bons soins de sa baby-sitter habituelle, Mary Ellen (Madison Iseman), qui a pour projet de fêter l'anniversaire de la fillette. Mais Daniella (Katie Sarife), la meilleure amie de Mary Ellen, a décidé de s'inviter à la petite fête, et de profiter de l'occasion pour explorer les mystères de la maison Warren. Quand elle libère malencontreusement la poupée Annabelle de sa prison, cependant, cette dernière retrouve ses pouvoirs, et réveille les autres objets maudits conservés dans le sous-sol de la maison...

Et le Conjuring Universe n'en finit pas de s'étendre, avec encore une suite au premier Annabelle, pourtant particulièrement médiocre, et à sa suite/préquelle, nettement plus intéressante. Ici, on a droit à une version teen movie de la franchise, une sorte de sous-Nuit au Musée/Chair de Poule qui voit la poupée Annabelle, libérée par une adolescente à baffer (même si le script tente de lui donner des motivations autres qu'une simple rébellion), réveiller toutes les autres forces démoniaques de la maison des Warren.

Des Warren en très grande partie absents du film, puisque ce dernier est centré sur leur fille, sur sa baby-sitter, sur la meilleure amie de celle-ci, et sur son prétendant : de quoi donner vraiment à ce métrage des allures de train fantôme tous publics, d'autant que les esprits du métrage sont particulièrement inoffensifs, en fin de compte (voire ridicules - le loup-garou numérique tout miteux).

Et pour ne rien arranger, le métrage ne fait pas vraiment peur, dépourvu de jump scares, et échouant à imposer la moindre tension ou la moindre atmosphère.

Après, ça reste bien interprété, et filmé de manière compétente. Mais ça s'arrête là, et ça place ce Annabelle 3 entre les deux épisodes précédents : pas aussi insipide que l'original, mais en dessous de la préquelle.

2.5/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2019 - 51 - Man Vs. (2015)

Publié le 24 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Found Footage, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Man Vs. (2015) :

Animateur d'une série de survie façon Seul face à la Nature, Doug Woods (Chris Diamantopoulos) part tourner la nouvelle saison de son émission dans les forêts canadiennes, équipé de ses caméras. Mais bien vite, il s'aperçoit qu'il n'est pas seul dans les bois, et qu'une créature étrange le traque...

Semi-found footage inspiré des émissions de survie de Bear Grylls et compagnie, ce Man Vs. est, une fois sa mise en place de 10-15 minutes effectuée, un one-man show reposant entièrement sur les épaules de Diamantopoulos, très bon comme à son habitude. Du début à la fin du film, l'acteur est seul devant les caméras, et permet au film de fonctionner sans trop de souci, ainsi qu'à la tension de monter lentement, mais sûrement.

Le seul problème en fait, c'est que le dispositif du found footage, la forme du film, tout ça, manquent un peu trop de rigueur : le film semble refuser d'être un véritable found footage (il y a fréquemment des plans larges, extérieurs au dispositif, etc), et il perd ainsi en force et en efficacité.

Et puis il y a la créature.

(SPOILERS)

Soyons francs : il ne faut pas longtemps au spectateur avisé pour se douter de sa nature réelle, et lorsqu'il apparaît à l'écran, dans toute sa laideur numérique, le métrage perd beaucoup en intérêt. Non seulement un cascadeur en costume aurait probablement été plus efficace (probablement plus cher et compliqué à rendre crédible, cela dit), mais en plus, son apparence ne fait que renforcer l'impression de sous-Predator qui prend progressivement le dessus sur le reste du film.

Après, la conclusion du métrage est assez agréable : le sous-Predator en question n'est que l'un des multiples soldats d'une vague d'invasion extra-terrestre qui a attaqué la Terre pendant que Doug était dans les bois, et l'espèce humaine est au bord de l'extinction.

Dommage que le film soit aussi... moyen.

3/6 (pour Diamantopoulos - par contre, l'affiche est hors-sujet)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2019 - 53 - Deadtectives (2019)

Publié le 24 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Found Footage, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Shudder

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Deadtectives (2019) :

En perte de vitesse depuis des saisons, l'émission de télé-réalité DeadTectives est sur le point d'être annulée. Contraints par la chaîne à partir au Mexique, sous la supervision d'Abril (Martha Higareda), leur nouvelle productrice arriviste, Sam (Chris Geere), sa petite amie Kate (Tina Ivlev), Javier (José Maria de Tavira) et Lloyd (David Newman), le frère crédule de Sam, décident, avec l'aide de Bob (Mark Riley), spécialiste en effets spéciaux, de transformer une maison hantée locale en spectacle macabre totalement bidonné. Mais les véritables esprits qui hantent les lieux ne comptent pas se laisser faire...

Une comédie horrifique parodiant les Ghost Hunters et compagnie, et distribuée par Shudder, mais qui, malheureusement, souffre très clairement d'un problème de taille : c'est gueulard, hystérique, et donc hautement antipathique et épuisant.

C'est bien simple, pendant une bonne heure, il n'y a pas une vanne, pas une réplique, pas une explication qui ne soit déclamée en criant par les acteurs, et, très rapidement, ça devient assez insupportable.

Ce qui est dommage, puisque le métrage est relativement bien produit, que les effets sont sympathiques, que la distribution n'est pas forcément mauvaise, que le tout est à moitié tourné en espagnol (ce qui est suffisamment rare pour être noté), et que la bande originale place même un morceau d'Aurelio Voltaire (ce qui fait toujours plaisir).

Et dans le dernier tiers du film, un semblant d'équilibre parvient même à se créer entre la comédie et le fantastique, et le tout devient un peu moins criard... mais pour y arriver, il faut subir une heure d'un film au rythme et à l'humour peu maîtrisés, qui épuise les tympans, et lorgne fréquemment sur Fantômes contre Fantômes de Peter Jackson (sans même parler de la fin clin d’œil à Ghostbusters).

2.75/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #831 : Bombshell - The Hedy Lamarr Story (2017)

Publié le 25 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Histoire, Drame, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Bombshell - The Hedy Lamarr Story :

Un documentaire biographique des plus intéressants (bien qu'un peu trop hagiographique), retraçant l'existence très animée et aventureuse d'Hedy Lamarr, immigrante ingénieuse et brillante, devenue superstar du Vieil Hollywood, avant de sombrer dans la dépression lorsqu'elle a été confinée dans cette case superficielle, et dans le rôle d'épouse faire-valoir.

Ce métrage alterne ainsi témoignages de personnes l'ayant connue (acteurs, réalisateurs, journalistes, ses proches et ses enfants), images d'archives de tous ses films (y compris les plus sulfureux, comme son tout premier métrage, Extase, tourné à peine majeure, et montrant des scènes de nudité et de sexualité suggérée), et récit de Lamarr elle-même, au travers d'une interview téléphonique enregistrée vers la fin de sa vie, lorsqu'elle avait retrouvé un peu de sa lucidité.

De quoi brosser le portait d'une femme intelligente et ambitieuse, au parcours compliqué, écartelée entre son succès en tant qu'actrice séduisante appartenant à un système injuste, son cerveau d'inventrice, son désir constant d'indépendance, et ses problèmes psychologiques : on y découvre qu'elle avait déposé plusieurs brevets d'inventions (dont un, notamment, est aujourd'hui intégré dans toutes les technologies de communication modernes, et vaudrait dans les 30 milliards), pour lesquels elle n'a jamais gagné un centime, car Lamarr a constamment été rejetée par les autorités masculines en place, à base de "sois belle et tais-toi".

Ce qui, forcément, après de nombreux mariages peu satisfaisants (Lamarr cherchait chez ses maris un substitut à son père décédé, et ne l'a jamais trouvé), ainsi qu'un recours aux médicaments et aux drogues pour contrer sa dépression, l'a rendue instable et malheureuse, l'incitant à se tourner vers la chirurgie esthétique pour tenter de retrouver sa gloire d'antan, puis à se cloîtrer chez elle, seule et isolée.

Un destin dramatique pour une femme de caractère, à la vie mémorable, et qui méritait bien mieux que le sort qu'elle a connu.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #855 : Countdown (2016)

Publié le 14 Janvier 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, WWE, Catch

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Countdown :

Ray (Dolph Ziggler), chien fou travaillant au bureau des narcotiques, reçoit une vidéo menaçante : un criminel russe a kidnappé un enfant non identifié, et menace de le faire exploser si Ray ne lui apporte pas une rançon de six millions de dollars. Mais lorsque l'échange tourne mal, le criminel décède, et Ray - accompagné de Julia Baker (Katharine Isabelle), de l'Inspection des Services - n'a plus que 19 heures pour retrouver l'enfant, avant que la bombe n'explose...

Un thriller d'action produit par la WWE, avec Dolph Ziggler et Kane dans deux des rôles principaux, et qui passe 20 bonnes minutes à mettre en scène un échange d'argent dans les coulisses d'un show WWE - avec caméos de Lana et Rusev, qui jobbe même au cinéma, et public qui fixe la caméra et Ziggler lorsqu'ils tournent dans les couloirs du stade et dans les gradins.

Tout de suite, ça donne le ton du reste du film, totalement premier degré de bout en bout : c'est un navet globalement mal réalisé et bourré de clichés, avec de l'action plate et mal cadrée/montée (mention spéciale aux poursuites en voiture, vers la fin), un Dolph et un Kane qui s'en sortent à peu près (ça pourrait être bien pire), une Katharine Isabelle à 90% en pilotage automatique sarcastique, un script assez quelconque, des effets spéciaux fauchés (l'explosion finale) et une illustration musicale vraiment agaçante, à base de pop-rock/métal et de chansons collées n'importe où, probablement en guise de placement produit.

1.75/6

(je ne comprendrai jamais pourquoi personne n'a eu l'idée de mettre Ziggler et Rusev dans les rôles principaux d'un buddy cop movie décalé façon Double Détente)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #819 : Moi, Jennifer Strange, Dernière Tueuse de Dragons (2016)

Publié le 7 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Fantastique, Action, Aventure, Sky

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Moi, Jennifer Strange, Dernière Tueuse de Dragons (The Last Dragonslayer) :

Choisie par le Grand Zambini (Andrew Buchan), l'un des derniers sorciers de la planète, pour être son apprentie, Jennifer Strange (Ellise Chappell) découvre bientôt, à la disparition de son maître, qu'elle est l'élue désignée par une prophétie, et qu'elle est censée mettre fin aux jours du dernier Dragon (Richard E. Grant) pour le compte du roi Snodd (Matt Berry). Mais avec le dragon s'éteindra toute magie dans le monde, et Jennifer refuse d'en être responsable...

Un téléfilm Sky TV adapté du roman du même nom de Jasper Fforde, et diffusé à Noël 2016, juste en face de Doctor Who.

Ici, le récit prend place dans un univers de fantasy où la magie a presque totalement disparu, remplacée par une technologie semi-moderne (voitures, caméras, gramophones, etc).

Un récit ambitieux, à base de dragons qui parlent, de sortilèges et d'effets spéciaux en tous genres, mais qui se traduit malheureusement, à l'écran, par un mélange pas particulièrement convaincant de néons et de décors pseudo-médiévaux qui font un peu carton-pâte.

Un côté un peu fauché et toc qui se retrouve dans l'interprétation gentiment surjouée et caricaturale, dans la bande originale intéressante mais envahissante, et dans les costumes, les accessoires (l'épée magique énorme qui pèse un gramme et demi) et maquillages très moyens.

La narration laborieuse et décousue, et l'actrice principale pâlichonne n'aident pas forcément à s'intéresser vraiment au récit, d'autant que tout semble hésiter à prendre trop au sérieux ce qui est raconté : The Last Dragonslayer se retrouve ainsi le postérieur entre deux chaises, entre fantasy émouvante et épique, et farce satirique à l'anglaise (avec Garth Marenghi en Roi déglingué, difficile de rester crédible...).

Bref, ça se veut dans la lignée de Pratchett, mais ça manque clairement soit de moyens, soit de savoir-faire. Dommage.

2.25/6 (dont 0.25 pour Samwell de Game of Thrones)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #818 : Ma Mère et Moi (2015)

Publié le 6 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Ma Mère et Moi (The Meddler) :

Peinant à se remettre de la mort de son mari, Marnie (Susan Sarandon) s'investit désormais de manière envahissante dans la vie de sa fille Lori (Rose Byrne), qui travaille à Hollywood. Elle quitte ainsi New-York pour s'installer à Los Angeles, mais, face à Lori qui est déprimée et toujours plus distante, Marnie se rabat sur des inconnus, dont elle fait la connaissance, et qu'elle décide spontanément d'aider à résoudre leurs problèmes.

Une comédie dramatique semi-autobiographique sur le deuil et les rapports enfant-parent, qui fonctionne principalement grâce à sa distribution remarquable : Sarandon, Byrne, J.K. Simmons, Lucy Punch, Jason Ritter, Shiri Appleby, Randall Park, Robert Picardo, Casey Wilson, Michael McKean, Harry Hamlin, Laura San Giacomo... tous dans des rôles plus ou moins importants, parfois à la limite de la figuration, mais qui font que l'ambiance générale du film est toujours détendue et agréable à suivre.

Sans oublier Cecily Strong, en mariée qui n'a jamais connu sa mère, et qui se montre juste et touchante lorsqu'elle délivre un discours plein d'émotion à Marnie, qui lui offre le mariage de ses rêves. Si seulement Strong n'était pas cantonnée au SNL, elle aurait probablement une carrière solide au cinéma.

Mais passons : le mot touchant décrit bien le film, en fin de compte. Ce n'est pas original, c'est très prévisible, on est clairement en terrain bien balisé, et le personnage de Rose Byrne est assez désagréable, mais ça reste sincère, et bien interprété.

Rien de calamiteux, mais rien d'inédit ou de particulièrement mémorable non plus. Et le placement produit Apple, ainsi que les 10 minutes de trop n'aident pas vraiment le film à s'élever au-dessus de la moyenne du genre.

3.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 40 50 60 > >>