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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""good place""

Christmas Yulefest 2018 - 11 - Comme les Noëls de mon Enfance (2018)

Publié le 9 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Review, Yulefest, Comédie, Romance, Drame, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Comme les Noëls de mon Enfance (Return to Christmas Creek - 2018) :

À l'approche de Noël, Amelia Hughes (Tori Anderson), développeuse d'application marketing venant de connaître coup sur coup une déconvenue amoureuse et un revers professionnel, décide de retourner dans sa bourgade natale de Christmas Creek, pour y retrouver son oncle Harry (Steven Weber), et tenter de comprendre ce qui a brouillé ce dernier avec son père. Sur place, elle retrouve rapidement son ami d'enfance, Mike (Stephen Huszar), qu'elle réapprend progressivement à connaître...

Une dramédie romantique diffusée sur Hallmark Movies & Mysteries, avec ce que ça implique de ton plus sérieux et mélodramatique (ici, un conflit de famille entre père et oncle), de dialogues plus "profonds" sur la vie, l'amour, etc, et une distribution souvent plus aguerrie (Steven Weber et Kari Matchett, en l'occurrence).

Et dans l'absolu, ce n'est pas forcément désagréable à suivre, ou mauvais... mais ce n'est pas non plus particulièrement captivant.

À vrai dire, j'ai été plus intéressé par la relation existant entre Weber et Matchett qu'entre les deux acteurs principaux, Tori Anderson et Stephen Huszar. Et ce n'est pas forcément de la faute de ces derniers (ils ne sont pas mauvais, et leurs personnages sont suffisamment développés), c'est simplement que leur histoire est assez banale et classique, malgré tout l'enrobage plus "sérieux" du téléfilm ; et pour être franc, quitte à choisir, j'aurais autant préféré suivre un film entier consacré aux deux "vétérans" du petit écran (avec les petits jeunes comme personnages secondaires), tant le charisme, l'alchimie et le talent n'étaient clairement pas au même niveau entre les deux couples.

Au final, rien de mémorable au programme, ni rien de calamiteux, mais simplement un téléfilm très classique, comme les grands networks en produisaient pour Noël dans les années 80-90.

3.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2018 - 38 - Le Bal de Noël (2018)

Publié le 22 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Romance, Review, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Bal de Noël (Christmas Wonderland - 2018) :

Lorsque sa sœur l'appelle en urgence, Heidi Nelson (Emily Osment), peintre contrariée et responsable de galerie new-yorkaise, lâche tout pour aller garder ses neveux pendant quelques jours, en Pennsylvanie. Mais sur place, elle tombe nez à nez avec Chris (Ryan Rottman), son ex-petit ami de lycée, désormais coach sportif en charge du bal de Noël de l'établissement...

Alors j'aime beaucoup Emily Osment. Je trouve que c'est une actrice drôle, expressive, dynamique, et qui possède un excellent timing comique. Donc forcément, j'attendais son premier film Hallmark avec une certaine impatience, espérant quelque chose de plus léger et décalé que d'habitude...

Malheureusement, c'est tout le contraire qui s'est produit. Christmas Wonderland est une rom-com Hallmark basique et molle au possible (jusqu'à en être insipide) sur le modèle de "elle travaille dans une grande ville, mais revient dans sa bourgade natale pour Noël, et y retrouve un ex, qui lui fait redécouvrir le sens de la vie, de l'amour, et des vraies valeurs".

Ajoutez à cela un personnage principal au talent discutable (ses tableaux sont naïfs et simplistes), une Kelly Hu sous-exploitée dans le rôle ingrat de la patronne qui se fait planter là par son employée, un prétendant assez transparent, et une tonne de moments "montage musical sur de la pop générique", et l'on se retrouve avec un métrage frustrant et instantanément oubliable (ce qui n'est pas forcément surprenant puisque c'est une production Hybrid).

2.5 - 0.25 (parce qu'Emily Osment mérite mieux) = 2.25/6

(et ça n'a absolument rien à faire sur Hallmark Movies & Mysteries)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2018 - 59 - Mon Amoureux de Noël (2018)

Publié le 2 Janvier 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Mon Amoureux de Noël (Homegrown Christmas - 2018) :

Après avoir revendu son entreprise de chaussures, Maddie (Lori Loughlin) revient enfin dans sa famille pour les fêtes de Noël. Là, elle retrouve sa famille, et son ex, Carter (Victor Webster), qui lui en veut toujours d'avoir quitté leur bourgade natale pour aller trouver le succès en ville. Voulant se rendre utile, Maddie propose alors à ce dernier de l'aider à organiser le bal du lycée local...

Alors d'un côté, cette saison, sur Hallmark Movies & Mysteries (la chaîne "sérieuse et dramatique" de la marque Hallmark), on a eu Christmas Wonderland, où Emily Osment quittait brièvement son emploi en ville, pour rentrer chez elle pour les fêtes, et trouver l'amour auprès de son ex, tout en organisant le bal du lycée local.

Et ici, sur Hallmark (la chaîne principale, supposément plus légère et superficielle), on a ce Homegrown Christmas, où Lori Loughlin quitte son emploi en ville pour rentrer chez elle pour les fêtes, et trouver l'amour auprès de son ex, tout en organisant le bal du lycée local.

La seule différence entre les deux métrages ? À part l'âge des protagonistes, et un caméo gratuit de Wendy Williams, c'est une bonne dose de mélodrame familial qui, en temps normal, aurait valu à ce Homegrown Christmas d'être sur HMM - d'ailleurs, je ne serais pas surpris que les deux films aient échangé leur place au dernier moment, pour une simple et bonne raison : Loughlin est l'une des "reines" de la chaîne, elle bénéficie d'un budget plus important et d'un droit de regard sur ses films, et donc, la chaîne a voulu rentabiliser au maximum son téléfilm.

Mais honnêtement, les deux métrages se valent dans leur manque chronique d'intérêt. Tout au plus, Webster et Loughlin ont nettement plus d'alchimie que Osment et Rottman, et rendent le tout plus agréable à suivre - malgré tout ce côté mélodrame pas très intéressant, et ce script en pilotage automatique.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2018 - 56 - Un Noël sous les Projecteurs (2018)

Publié le 31 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Un Noël sous les Projecteurs (Entertaining Christmas - 2018) :

Fille de Liz Livingstone (Jane Moffat), reine médiatique du bien-vivre et des arts de la maison et de la table, Candace (Jodie Sweetin) n'a pas hérité des talents culinaires et artisanaux de sa mère : son truc, ce sont les médias et la gestion de l'entreprise de sa mère. Ainsi, lorsqu'une fillette leur envoie une vidéo suppliant Liz de l'aider à organiser une fête de Noël spéciale pour le retour de son père militaire, Candace voit là une excellente occasion de créer un peu de buzz médiatique. Mais à son arrivée sur place, Candace est livrée à elle-même, et si elle veut prouver à sa mère et au comité de direction qu'elle mérite de prendre la succession de l'entreprise, Candace doit se faire passer pour une experte en art de vivre, alors même qu'un journaliste (Brendan Fehr) s'intéresse d'un peu trop près à elle...

Comédie romantique Hallmark assez sympathique, puisque reposant sur un couple charismatique et qui fonctionne bien - Fehr et Sweetin -  et rappelant un peu Joyeux Noël dans le Connecticut, et ses quiproquos. Cette dernière injecte une énergie bienvenue au métrage, en allégeant un peu le ton global de la production, par ailleurs assez classique dans le genre.

Et qui dit classique, dit aussi défauts habituels de chez Hallmark, notamment la neige en rouleau immonde étendue sur le sol, les coiffeurs qui ont la main lourde (surtout sur Sweetin), et la garde-robe paradoxale, qui tente tellement de couvrir Sweetin en lui mettant des pulls à col roulés, ou des tenues lui allant jusqu'au menton, afin de détourner l'attention de ses formes, qu'elle finit par s'avérer contre-productive et par souligner celles-ci.

On rajoutera aussi, au rayon des défauts, un rythme assez inégal - il manque peut-être d'un petit quelque chose pour que tout ça décolle vraiment, ou que la romance soit pétillante et dynamique -, et l'on se retrouve, au final, avec une rom-com à peine au-dessus de la moyenne, pas désagréable, mais pas ultra-mémorable non plus.

3.5/6

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Pilotes - Saison 2014-2015 - Pilotes Amazon

Publié le 5 Octobre 2014 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Amazon, Comédie, Sitcom, Fantastique, Drame

Passage en revue de quelques-uns des pilotes des nouvelles séries Amazon de cette rentrée télévisée américaine 2014-2015 :

Really 1x01 :

Pilote de comédie made in Amazon, centrée sur Sarah Chalke & Jay Chandrasekhar en couple marié, sur leur quotidien et sur leurs amis. Épicétou. Avec petits caméos de Selma Blair, Collette Wolfe, et Lindsey Sloane. Mwé. Passons.

Red Oaks 1x01 :

Pilote de comédie made in Amazon, prenant place dans les 80s, au sein d'un country club du New Jersey, où David (Craig Roberts de Young Dracula & Submarine), un jeune homme juif, vient de décrocher un job en tant que coach assistant de tennis. Avec Jennifer Grey, Richard Kind & Paul Reiser. Assez inégal et prévisible, mais quelques moments amusants, et une bande-son sympatoche, forcément.

Hysteria 1x01 :

Pilote de série fantastique made in Amazon, sur Mena Suvari en psychiatre-neurologue qui revient chez elle, à Austin, Texas, pour enquêter sur une épidémie virale se propageant par l'intermédiaire de vidéos virales (zavez compris, les gens ? Viral = viral ! Comment le scénariste il est trop malin !!! <_< ). On dirait un pitch de X-files d'il y a quinze ans, mais sans le talent devant et derrière la caméra.

(les deux autres pilotes - l'un sur Ron Perlman en juge vengeur qui est convaincu qu'il parle au très-haut et a une mission divine, et l'autre sur Adam Brody, Chloe Sevigny et leur bande de potes hipsters-bohémes-artistes new-yorkais qui vivent à Paris - ce sera directement sans moi)

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Catch Review : TNA Impact (24/09/2014)

Publié le 25 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

No Surrender 2014, la semaine dernière, était un succès ; et avec son momentum, face à une WWE dont Night of Champions et le Raw suivant ont profondément déçu, la TNA est en bonne voie...

- Cette semaine, un tournoi spécial, pour conclure les tapings new-yorkais, avec à la clef un title shot pour n'importe quelle ceinture, n'importe quand.

- Vidéo promo sur MVP.

- Vidéo promo sur Low Ki.

- MVP vs Low Ki. Une opposition de styles assez intéressante, je dois dire, avec un match plus posé que d'habitude pour Ki, mais pas moins efficace.

- Robbie E se vante de ses relations avec Velvet & Brooke, pendant que les autres Bromans lui expliquent comment fonctionne le monde de la télévision. :mrgreen:

- Petit homage à Eric The Actor.

- Récap du feud en cours dans la Tag Div (on sent que c'était l'ultime taping à NYC, et qu'ils ont besoin de meubler un peu pour remplir les 82 minutes).

- Robbie E vs Tajiri. Un petit match tranquille, sans réelle surprise quant au gagnant, qui en a encore à revendre, ça fait plaisir.

- Spud n'est pas brouillé avec EC3. Non, non.

- Aries vs Knux. Bon match (avec un petit duel de mouvements entre les deux hommes) qui prouve au passage que Knux a aussi sa place sur le roster.

- Magnus vs Anderson. RAS. Un match standard entre les deux hommes. Magnus a vraiment atteint un plateau dans son évolution de catcheur, et s'il veut progresser, il a intérêt à sortir de sa zone de confort...

- Récap de la carrière de la Team 3D, pour le HOF.

- Récap de la soirée (ça meuble, ça meuble).

- Vidéo promo sur Havok.

- Abyss vs Shaw. À nouveau un match honorable, un peu moyen et pépère (comme tous les matches normaux d'Abyss ces temps-ci), et auquel le public distrait n'a pas vraiment prêté attention.

- 5-way NYC Gold Rush Finals. Un long match assez solide, et au résultat satisfaisant, malgré un public épuisé.


 

Un show clairement là pour faire la liaison entre les deux sessions d'enregistrements, et qui par conséquent relevait presque d'un One Night Only, avec très peu de storylines, et beaucoup de matches indépendants... mais ces matches étaient pour la plupart convaincants, assez divertissants et rythmés, ce qui est amplement suffisant pour me satisfaire. Un Impact relativement anecdotique dans l'absolu, niveau intrigues, mais pas détestable pour autant, donc.

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Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Avengers : Infinity War - Bande-annonce finale !

Publié le 17 Mars 2018 par Lurdo dans Cinéma, Marvel, MCU, Action, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive dans un peu plus d'un mois chez nous, et maintenant que notre intégrale MCU est achevée, place à la toute dernière bande-annonce du film, qui est arrivée hier sur le web !

Après des mois d'attente, et probablement retardé par le succès colossal de Black Panther en salles - un succès qui a certainement incité Marvel à décaler au maximum la promotion de cet Avengers 3 pour laisser la Panthère s'exprimer totalement - le nouveau trailer d'Infinity War est enfin disponible... et quel trailer !

Version VOST de ce même trailer, et version VF.

Une bande-annonce à la fois moins gratuitement spectaculaire que la première version, mais tout aussi fascinante :

- elle se permet quelques clins d’œil pour spectateurs avisés (Gamora qui explique que Thanos, armé du Gant, pourrait éradiquer la moitié des habitants de notre univers en un claquement de doigt... ce qui renvoie directement à une célèbre page de la bande dessinée où Thanos faisait exactement ça).

- elle sous-entend des flashbacks fascinants sur la vie de Thanos et son recrutement de ses "enfants" (si j'étais joueur, je parierais sur un long segment du film consacré à Thanos et à sa vie, ainsi qu'aux événements du MCU, de son point de vue... mais Feig et ses scénaristes ont l'habitude de me surprendre, donc je préfère m'abstenir).

- elle révèle le visage de l'Ordre Noir de Thanos, notamment Ebony Maw (!!), qui torture le Doctor Strange.

- elle met en scène le face à face de Captain America et de Thanos - un face à face à l'issue dramatique, dans le comic-book.

- et surtout, elle semble invalider pour de bon la théorie de la Gemme de l'âme se trouvant au Wakanda, et justifiant l'assaut de Thanos sur ce pays : on comprend clairement que l'équipe du Captain America se réfugie là pour protéger Vision, et la Pierre qu'il abrite en lui.

La question reste donc posée : où se trouve cette Gemme ?

Puisque les forces terriennes risquent bien de subir une défaite cuisante face à Thanos dans cet opus... peut-être qu'Avengers 4 s'appellera "La Quête de la Gemme de l'Âme" (ou quelque chose du genre), et que le film verra la poignée de héros survivants tenter de trouver cette dernière Pierre, la plus puissante, avant qu'il ne soit trop tard...

En tout cas, ça promet du lourd.

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Christmas Yulefest 2020 - 13 - Noël est au rendez-vous (2020)

Publié le 6 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Romance, Review, Yulefest, UK, Drame

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël est au rendez-vous (My Dad's Christmas Date - 2020) :

Deux ans après la mort de son épouse, David (Jeremy Piven) ne parvient toujours pas à faire le deuil de son couple, et à gérer Jules (Olivia-Mai Barrett), sa fille adolescente, elle aussi marquée par la mort de sa mère. À l'approche de Noël, alors que David est pris de mélancolie, Jules décide de l'inscrire sur de multiples sites de rencontre, pour tenter de lui redonner goût à la vie...

Malgré son affiche et son titre léger et romantique (que l'on devine le produit d'une réflexion marketing visant à mieux vendre un métrage atypique), ce film est une comédie dramatique anglaise prenant place à Noël dans la jolie ville de York, et qui se concentre sur cette relation difficile entre un père et une fille qui souffrent tout autant d'un deuil... une souffrance qui s'exprime de manière différente pour l'une et l'autre.

En résulte donc un film festif doux-amer, où l'on pleure un peu, où Piven et Barrett (qui ressemble à une jeune Perdita Weeks) sont excellents, et où subsiste malgré tout un certain sens de l'humour et un recul qui font que le sourire n'est jamais bien loin.

Alors certes, ce métrage bascule par moments un peu trop dans le mélo pour son bien, la toute fin n'est pas indispensable, et l'on peut se demander si la sous-intrigue de Joely Richardson est bien utile, mais finalement, tout cela n'est pas désagréable à suivre.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2020 - 12 - Cranberry Christmas (2020)

Publié le 5 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Cranberry Christmas (2020) :

Propriétaires et exploitants de Cranberry Lane, marque de produits festifs basée dans le Maine, Dawn (Nikki DeLoach) et Gabe Powell (Benjamin Ayres) ont une vie de couple compliquée, leur mariage ayant cédé la place à leur vie professionnelle commune et à ses impératifs. Lorsque Pamela (Marci T. House), une célèbre personnalité télévisée, s'intéresse au duo, ce dernier est contraint de prétendre que leur couple est au beau fixe, avec à la clef, une opportunité inespérée de développer leur entreprise...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui, pour une fois, mérite son titre, puisqu'on est loin, ici, des comédies romantiques légères habituellement diffusées sur la chaîne principale : on est clairement plus dans le mélodrame relationnel, dans le récit d'un couple qui traverse une crise, et qui la résout progressivement grâce aux bons conseils des uns et des autres...

La bonne nouvelle, c'est que le tout se traduit par un métrage plus adulte et mature, voire plus sincère ; la mauvaise nouvelle, c'est que ce Cranberry Christmas n'est qu'une grosse thérapie de couple de 90 minutes, s'appuyant sur les conseils avisés d'une pseudo-Oprah, et que cela donne un récit assez plat, aux visuels ternes, et dépourvu de véritable énergie.

Ajoutez à cela un couple principal qui passe le plus clair de la première heure à se faire la tronche (déjà que je ne suis pas le plus grand fan de Benjamin Ayres), et voilà : un métrage qui plaira clairement à un certain public mais qui m'a, personnellement, laissé globalement de marbre. Ce n'est pas mauvais, et DeLoach est, comme toujours, très efficace, mais ce n'est pas ma tasse de thé.

2.5/6 (probablement un peu plus si l'on sait à quoi s'attendre, et si l'on est friand du genre)

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Christmas Yulefest 2020 - 33 - Cup of Cheer (2020)

Publié le 16 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Romance, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Cup of Cheer (2020) :

Mary (Storm Steenson), journaliste citadine, est envoyée pour Noël à Snowy Heights, sa ville natale, pour y écrire un article sur l'esprit festif qui y règne. Sur place, elle rencontre Chris (Alexander Oliver), propriétaire d'une boutique de chocolat chaud dans la tourmente. Mary décide alors d'aider Chris à sauver sa boutique... et Noël.

Un film indépendant canadien qui se veut une parodie de toutes les comédies romantiques festives Hallmark et compagnie, mais qui malheureusement, se rapproche plus du travail de Friedberg et Seltzer sur les XXXXX Movie que des ZAZ ou de Mel Brooks.

Car si certains moments ou certaines références feront sourire les habitués de tels téléfilms, le tout est clairement le produit d'un jeune réalisateur-scénariste vingtenaire, entouré de potes, et sans personne pour recadrer la production.

Résultat : Cup of Cheer est un gros bordel immature, absurde, graveleux, scatologique, cynique, très souvent laborieux, et franchement mal rythmé, malgré ses 90 minutes à peine.

Tout le monde agit de manière débile, les gags tombent à plat, les scènes durent trop longtemps, et dans l'ensemble, le film donne vraiment l'impression d'une production approximative, qui se croit bien plus mordante et hilarante qu'elle ne l'est vraiment.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1363 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Modern Persuasion (2020)

Publié le 10 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Modern Persuasion (2020) :

Au sein de la firme de relations publiques où elle travaille, Wren Cosgrove (Alicia Witt) s'entend bien avec tous ses collègues : Maxine (Jenn Harris), sa patronne, et Lizzie (Liza Lapira), la compagne enceinte de cette dernière ; Grayson (Mark Moses), l'autre patron, vaniteux mais totalement franc ; Rebecca (Li Jun Li), une collègue froide et distante ; Denise (Adrienne C. Moore), la nouvelle réceptionniste ; Crystal (Tedra Millan) et Kate (Daniella Pineda), les deux assistantes spécialistes en promotion et en réseaux sociaux... Mais lorsque Owen Jasper (Shane McRae), un ancien petit-ami de Wren, contacte le cabinet pour un projet professionnel, Wren est troublée. D'autant que deux autres prétendants potentiels entrent dans sa vie au même moment : l'arrogant Tyler (Chris O'Shea) et le discret Sam (Dominic Rains)...

Un long-métrage (très très) vaguement adapté du Persuasion de Jane Austen (honnêtement, ça tient plus de la vague inspiration que d'une véritable adaptation, au grand dam des fans d'Austen indignés) et qui, de par sa distribution et son rendu visuel, ainsi que son format de 87 minutes, ressemble beaucoup à un téléfilm Hallmark... mais un téléfilm plus sexy (on a des bikinis minimalistes, des personnages qui s'éclipsent pour se peloter en coulisses, des sous-entendus), plus décomplexé (tous les personnages sont excentriques, le ton global est léger) et plus LGBTQ-friendly.

En somme, le tout est plutôt sympathique à suivre (les deux assistantes sont amusantes et déjantées), et mériterait une bonne note... si ce n'était pour un problème de taille : Alicia Witt et Shane McRae n'ont pas grande alchimie, et ce dernier fait un bien piètre love interest ; surtout lorsqu'en face, Sam a un capital sympathie nettement plus important, et beaucoup plus en commun avec l'héroïne.

Mais non, l'histoire d'amour centrale, c'est bien Wren/Owen, et le film ronronne ainsi beaucoup, calibré pour arriver à une conclusion cousue de fil blanc, et jamais bien convaincante.

Dommage.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1364 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Comment savoir (2010)

Publié le 11 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Sport, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Comment savoir (How Do You Know - 2010) :

Joueuse internationale de softball, Lisa (Resse Witherspoon) apprend soudain qu'elle est renvoyée de l'équipe, car trop âgée ; un peu paumée, elle tombe alors dans les bras de Matty (Owen Wilson), joueur professionnel de baseball, alors même qu'elle croise le chemin de George (Paul Rudd), un cadre accusé des fraudes financières de son père (Jack Nicholson). Contre toute attente, elle n'est pas insensible au charme balbutiant de George...

Une comédie romantique longuette et mollassonne pourtant signée d'un vétéran du genre, James L. Brooks, mais qui s'avère particulièrement plate : la distribution du métrage est plutôt sympathique et compétente, Reese Witherspoon est radieuse, Rudd fait son numéro, Wilson parvient à donner un peu de volume à son personnage... mais ça ne décolle pas.

Probablement parce que Lisa et George passent les 2/3 du film séparés, à évoluer dans leurs sous-intrigues respectives - d'autant plus que Jack Nicholson ne sert à rien dans tout ça, et que le personnage de la secrétaire (interprétée par Kathryn Hahn) en fait trois tonnes.

Probablement aussi que la réalisation vieillotte n'aide pas vraiment à donner du relief au film : tout ressemble à un téléfilm un peu friqué, le réalisateur utilise des cadrages serrés et des zooms assez laids et maladroits, le montage est assez mou...

Ou, plus simplement, peut-être que le problème vient d'un script particulièrement nombriliste, où tous les personnages semblent posséder une thèse en psychologie et passent leur temps à exprimer, par leurs dialogues, leurs introspections les plus profondes. Ce qui donne lieu à beaucoup d'échanges insipides, et à beaucoup de platitudes génériques pseudo-inspirationnelles, qui lassent très rapidement.

Bref, malgré sa distribution sympathique, ce Comment savoir rate totalement sa cible et traine en longueur, n'exploitant aucunement le cadre original de son histoire (le monde du sport professionnel), ni le capital sympathie de ses interprètes.

2/6

(et justement, je n'ose même pas imaginer la note que j'aurais mise sans le capital sympathie de ses interprètes !)

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Un film, un jour (ou presque) #1365 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : I Hate New Year's (2020)

Publié le 11 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Musique, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

I Hate New Year's (2020) :

En panne d'inspiration, Layne (Dia Frampton) retourne passer le Nouvel An à Nashville, la ville où elle a percé, et où elle tente de renouer avec son ex Caroline (Kelly Lynn Reiter). Dans l'intervalle, elle part faire la fête en compagnie de sa meilleure amie musicienne Cassie (Ashley Argota) et de leur compère Freddie (Andrew Brennen). Jusqu'à ce qu'elle commence à se demander si sa véritable âme sœur - et la source de son inspiration - ne serait pas plutôt la jeune femme qu'elle connaît depuis toujours...

Une comédie romantico-musicale produite par une plateforme spécialisée dans les films LGBTQ, et qui mêle musique country-pop à une romance lesbienne plutôt convaincante et amusante, principalement grâce à l'abattage comique d'Ashley Argota.

Cette dernière s'avère en effet plutôt drôle et touchante en musicienne queer désespérément amoureuse de sa meilleure amie, mais qui n'ose pas le lui avouer, et qui passe son temps à réagir, en arrière-plan, aux mésaventures de cette nuit du Nouvel An. Très expressive, Argota vole ainsi clairement la vedette à Dia Frampton, bien que cette dernière ne soit pas mauvaise pour autant.

Et en matière de musique, le milieu de Nashville se prête naturellement à divers caméos de musiciens, et à des prestations musicales intradiégétiques : pas forcément le plus passionnant qui soit pour un spectateur qui n'a que faire de la country-pop américaine, mais bon...

Dans l'ensemble, donc, le film fonctionne sur son duo principal attachant, et à l'excellente alchimie.

Dommage cependant que les limites du budget se ressentent fréquemment - dans la réalisation (lors de certaines scènes, la caméra semble parfois tressauter en plein mouvement ; les cadrages ne sont pas toujours judicieux), dans son gimmick de la voyante (plutôt caricatural), ou encore dans son rythme global (malgré la durée relativement courte de 78 minutes, le film connaît un rythme un peu en dents de scie).

Très imparfait, un peu fauché, mais pas désagréable à suivre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1436 : Cranston Academy - Monster School (2020)

Publié le 11 Mai 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Mexique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Cranston Academy - Monster School (aka Scary Show - 2020) :

Jeune adolescent et inventeur génial, Danny (Jamie Bell) est un jour recruté par la Cranston Academy, une école pour petits génies. Mais sur place, Danny réalise qu'il est l'un des moins doués de l'établissement ; désobéissant aux instructions de l'un des responsables de l'école, le garçon active alors involontairement un portail dimensionnel, qui ouvre la porte à une armée de monstres. Avec l'aide de Liz (Ruby Rose), l'une de ses camarades de classe, et d'un professeur transformé en homme-mite, Danny doit tout faire pour sauver le monde...

Un long-métrage d'animation mexicain du studio Anima Estudios et de Leopoldo Aguilar, tous deux déjà à l'origine du très faiblard L'Île aux Monstres : pas de surprise, on se retrouve à nouveau devant un film assez quelconque, que j'avais initialement prévu pour l'Oktorrorfest 2020, mais qui finalement, n'a pas grand chose d'Halloween ou de lugubre, tant tout est bigarré, lumineux et léger.

En effet, le postulat initial de ce métrage de 85 minutes environ est une relecture high-tech et assez transparente d'Harry Potter (et des autres récits scolaires du même genre), avec le protagoniste choisi pour rejoindre une école spéciale, où il devient le souffre-douleur d'un professeur strict et hostile, blablabla. Mais un Harry Potter où le héros serait arrogant et gentiment tête-à-claques, ce qui, convenons-en, n'aide pas vraiment à s'attacher au bonhomme.

Après, ce Cranston Academy est ce qu'il est : le tout n'a pas grande identité visuelle (on dirait du sous-Pixar, voire du sous-Illumination), les doublages et les accents sont souvent approximatifs (Ruby Rose est très inégale... pour être gentil), le tout est assez bavard et très souvent dérivatif, et le rythme est plutôt faiblard.

Autrement dit, pas grand intérêt pour les plus de 10 ans, et ce quand bien même le niveau de la production de ces métrages mexicains s'améliore progressivement.

2.5/6 (dont 0.25 pour le combat de lucha libre et pour le hamster)

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Un film, un jour (ou presque) #1444 : Bad Trip (2021)

Publié le 21 Mai 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Aventure, Netflix, Review, USA

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Bad Trip (2021) :

Afin de pouvoir déclarer sa flamme à Maria (Michaela Conlin), qu'il aime en secret depuis le lycée, Chris (Eric André) et Bud (Lil Rel Howery) traversent la Côte Est des USA de la Floride à New York, au volant d'une voiture "empruntée" à Trina (Tiffany Haddish), la sœur criminelle de Bud, qui est sur leurs traces...

Un film caméra caché, dans la droite lignée des films de Sacha Baron Cohen (intervenu comme consultant durant la production) ou de Bad Grandpa de Jeff Tremaine (qui produit le film), et qui se présente donc comme une sorte de Borat dépourvu de propos politique ou social, c'est à dire une succession de caméras cachées liées par un fil narratif ténu prenant parfois la forme de sketches.

La bonne nouvelle, pour ceux qui comme moi ont énormément de mal avec ce genre, c'est qu'ici, les victimes de ces caméras cachées ne sont jamais tournées en ridicule. Contrairement aux films ou aux émissions qui voient trop souvent les gens piégés être humiliés ou subir des "gags" destructeurs, ici, ça reste bon enfant, et Eric André (qui est déjà bien rodé dans le genre) et ses compères ont le bon goût de toujours se placer en victimes de leurs canulars. Et les gens piégés ont (généralement) des réactions bon enfant et patientes, ce qui fait plaisir.

Alors après, ça reste de l'humour cringe, souvent pas très crédible (il faut dire qu'André en fait trois tonnes, et qu'il y a plein de trucs très approximatifs, comme le gorille, le vomi, etc), pas toujours très finaud (le gorille, à nouveau, le piège chinois, etc), avec un fil narratif un peu trop faible pour rester passionnant sur 85 minutes, mais bon, ça se regarde.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1478 : The Mad Ones (2017)

Publié le 7 Juillet 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Drame

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The Mad Ones (2017) :

Alors qu'ils ont tout fait pour avoir une vie parfaite, durable, éthique et responsable, ainsi qu'une carrière ayant du sens, Ricky (Anthony Gioe) et Claire (Dana DeLorenzo), amis de longue date, ne sont pas heureux, et ont l'impression de stagner, sans accomplir les grandes choses pour lesquelles ils se sentent clairement destinés. Jusqu'à ce que l'irruption dans leur quotidien de Nitin (Lavrenti Lopes), un collègue timide en provenance d'Inde, bouleverse leur trajectoire...

Une comédie dramatique pseudo-satirique sur le monde des start-ups et de la Silicon Valley, écrite et réalisée par un ancien de Google, mais qui malheureusement, tombe totalement à plat, tant la satire cède trop souvent la place aux échanges gentiment prétentieux et pédants de personnages voulant changer le monde en devenant des entrepreneurs du numérique et en lançant des sites dénués du moindre intérêt.

Alors je comprends bien que ça fait partie de la satire, mais on réalise aussi rapidement que la quête de sens un peu creuse et la crise existentielle des personnages est aussi celle du réalisateur, avec des protagonistes qui se pignolent sur Kerouac, sur Hunter S. Thompson, sur Salinger, qui débitent des platitudes improbables sur le sens de la vie, qui ne sonnent jamais "vrai" et qui cachent, sous une pseudo-profondeur, un véritable nombrilisme égocentrique.

Progressivement, on remarque alors que la satire (déjà peu amusante ou mordante) s'efface derrière un premier degré de plus en plus présent, qui culmine par une leçon de vie supposément bouleversante donnée par un coach de vie (apparemment) réputé de la Silicon Valley.

Vraiment désagréable à suivre, malgré la présence de Dana DeLorenzo et de Milana Vayntrub.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1475 : CYCLE SCI-FI - Prospect (2018)

Publié le 3 Juillet 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction

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Prospect (2018) :

Dans un futur lointain, Cee (Sophie Thatcher), une adolescente, et son père Damon (Jay Duplass) partent pour une lune lointaine, afin d'y prospecter des minerais enfouis dans le sol d'une jungle toxique. Sur place, cependant, ils sont confrontés à Ezra (Pedro Pascal) et à son acolyte, une rencontre qui se termine en fusillade. Désormais seule avec un Ezra blessé, Cee doit s'allier à ce dernier pour espérer survivre à la venue d'autres mercenaires, à la recherche d'un trésor enfoui dans les parages...

Très petit budget adapté d'un court-métrage, ce film de science-fiction lo-fi (presque plus proche d'un western que de l'image que l'on peut avoir habituellement du genre spatial) a beaucoup de qualités pour lui : ambitieux, plein de ressources autres que financières, il évoque directement un certain cinéma à l'ancienne, où l'on se débrouillait avec quatre bouts de ficelles pour donner corps à un univers futuriste semi-plausible.

Et le film est d'ailleurs très bien interprété, ce qui fait toujours plaisir.

....mais je dois bien dire que je n'ai pas aimé. On est en effet presque devant une pièce de théâtre minimaliste, lente, très bavarde et toute en retenue, du cinéma de genre indépendant gritty mais qui ronronne rapidement, cherchant plus l'originalité et le décalage (la manière ampoulée dont Pascal s'exprime, la musique bollywoodienne) que l'efficacité ou le rythme.

Disons que l'on sent que tout est parti d'un court de 15 minutes, et que si le world-building est plus qu'intéressant, je n'ai pas du tout adhéré aux personnages et à l'écriture.

C'est loin d'être mauvais, et à en juger par l'accueil extatique de la critique, ça plaira clairement à certains, mais de mon côté, je ne dois pas faire partie du public visé.

3/6 (pour l'approche ambitieuse)

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Un film, un jour (ou presque) #1270 : SEMAINE AVENTURE - Hercule et le Monde des Ténèbres (1994)

Publié le 6 Août 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Romance, Hercule

Pendant une semaine, place à l'héroïsme, à la fantasy, aux mythes et à l'aventure sur le blog des Téléphages Anonymes...

Hercule et le Monde des Ténèbres (Hercules in the Underworld - 1994) :

Lorsqu'une faille menant directement aux Enfers s'ouvre dans un village reculé, Iole (Marley Shelton), une jeune vestale, part chercher le célèbre Hercule, qui passe une existence paisible aux côtés de son épouse Deianeira (Tawny Kitaen) et de leurs enfants. Mais Hera est bien décidée à faire souffrir le héros, en entretenant à la fois la jalousie de son épouse, et celle de son meilleur ami, le centaure Nessus (Cliff Curtis)...

À nouveau, un épisode au rythme un peu bancal, mais étrangement sympathique, car revenant sur le concept de la mortalité de notre héros, sur ses rapports tendus avec son père et sa belle-mère, et sur son amour pour son épouse, pour laquelle il est prêt à tout, y compris à partir aux Enfers.

Et puis c'est aussi là que le ton décomplexé de la série est particulièrement bénéfique : entre Michael Hurst (Iolaus), qui ici tient deux autres rôles (un anonyme alcoolisé qui décède dès les premières minutes du téléfilm, et un Charon, passeur des Enfers, à l'accent de chauffeur de taxi new-yorkais !), le Géant Gonzalez qui a probablement plus de dialogues dans ce métrage que dans toute sa carrière de catcheur professionnel, la jalousie du centaure (involontairement comique), les avances de Marley Shelton systématiquement rejetées par Herc, la bagarre générale aux Enfers, un autre caméo de Rose McIver, un autre caméo de Mark Ferguson en Hades (un Hades qui, visuellement, semble tout droit sorti des Monty Python !), et tous les chasseurs d'Hades qui tombent en morceaux, se reconstituant laborieusement après avoir été mis en pièces, le tout se regarde sans effort et dans la bonne humeur.

Ce, malgré les moments dramatiques du récit (le suicide de Deianeira, etc), et malgré les accents néozélandais que possède un personnage secondaire sur trois. ^^

Après, encore une fois, il y a toujours un problème de rythme et de péripéties décousues, qui font qu'on sent clairement que Hercules n'est pas fait pour être au format téléfilm, mais dans l'ensemble, c'était un épisode plutôt agréable de ce programme.

(et Cerbère passe plutôt bien à l'écran sous sa forme animatronique)

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Un film, un jour (ou presque) #1271 : SEMAINE AVENTURE - Hercule et le Labyrinthe du Minotaure (1994)

Publié le 7 Août 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Romance, Hercule

Pendant une semaine, place à l'héroïsme, à la fantasy, aux mythes et à l'aventure sur le blog des Téléphages Anonymes...

Hercule et le Labyrinthe du Minotaure (Hercules in the Maze of the Minotaur - 1994) :

Alors qu'il commence à regretter d'avoir échangé ses aventures contre une vie rangée auprès de Deianira, Hercule reçoit la visite de son ami Iolaus (Michael Hurst), et ensemble, ils partent aider un village à se défendre contre une créature sanguinaire qui vit à proximité, dans son labyrinthe : un Minotaure (Anthony Ray Parker/Al Chalk)...

Tiens, un clip show qui parvient à rester intéressant - c'est suffisamment rare pour être notable ! Et ce, probablement parce que le clip show en lui-même n'occupe qu'un gros tiers du téléfilm, et que le reste possède un ton suffisamment léger et déconneur pour parvenir à faire passer la pilule.

Il faut dire qu'avec Iolaus (désormais veuf) qui a appris le kung-fu, les discussions captivantes des deux hommes sur la bonne manière d'utiliser le fumier, la bagarre générale dans l'hôtel (très Terence Hill et Bud Spencer - la série commence à trouver ce ton si particulier qui fera son succès) et les révélations de Zeus au sujet du Minotaure (un Minotaure d'ailleurs très loquace et manipulateur), il y a de quoi donner de l'épaisseur à ce qui, sinon, serait un métrage en pilotage automatique, avec des transitions tenant uniquement lieu de remplissage.

En l'état, le tout est suffisamment léger et décontracté pour rendre ce clip show assez agréable à suivre, d'autant que le Minotaure est, toutes proportions gardées, plutôt réussi.

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Un film, un jour (ou presque) #1458 : Malavita (2013)

Publié le 10 Juin 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Policier, Thriller, USA

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Malavita (The Family - 2013) :

En 1995, Fred Manzoni (Robert de Niro), un ancien mafieux repenti, est placé sous protection du FBI (Tommy Lee Jones) dans un petit village de Normandie, où il doit se réinventer une nouvelle vie avec sa femme Maggie (Michelle Pfeiffer), son fils Warren (John D'Leo) et sa fille Belle (Dianna Agron). Mais les habitudes américaines ont la vie dure, et rapidement, les ennuis s'invitent dans le quotidien des "Blake", lorsque la mafia les retrouve...

Un film bancal, adaptation d'un roman français par Luc Besson, avec une distribution de poids (De Niro, Pfeiffer, Tommy Lee Jones) mais qui peine à convaincre devant les choix artistiques faits par le réalisateur : photo jaunâtre dégueulasse, rythme bien trop nonchalant, clichés à gogo (les Français sont tous des connards méprisants, le lycée qui fonctionne par cliques comme dans tous les teen movies américains), personnages qui parlent tous anglais (y compris tous les voisins et les habitants du petit village normand), virage actioner sur la toute fin... ça ne marche pas vraiment.

Et puis la durée de près de 2 heures ne se justifie pas, honnêtement.

Un bon gros bof regardable, mais totalement oubliable, dont on se demande fréquemment si Besson ne l'a pas tourné pour l'argent, et pour le plaisir cinéphile de tourner avec de Niro, Pfeiffer et Jones.

2.75 ou 3/6 (selon votre tolérance pour les clichés des fils de gangsters, et pour les gros clins d'œil cinéphiles appuyés)

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Un film, un jour (ou presque) #1675 : Le Monde de Nate (2022)

Publié le 24 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Jeunesse, Musique, Review, USA, Télévision

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Le Monde de Nate (Better Nate Than Never - 2022) :

Jeune garçon passionné de comédies musicales, Nate (Rueby Wood) n'a qu'un rêve : devenir une star de Broadway, comme sa tante (Lisa Kudrow). Avec sa meilleure amie Libbie (Aria Brooks), Nate profite alors d'une absence de ses parents pour prendre le bus pour New-York, et tenter de décrocher un rôle dans l'adaptation scénique de Lilo et Stitch...

Une comédie familiale Disney + (écrite, réalisée et adaptée de son propre roman par son jeune réalisateur) qui aurait tout à fait eu sa place sur Disney Channel en tant que D-Com, si ce n'est peut-être pour son contenu LGBTQ-friendly assez appuyé (en même temps, on parle de Broadway, donc forcément, ça ne peut que flamboyer à un moment ou un autre) - Nate est clairement un ami de Dorothée, il fait un quasi-coming out à sa meilleure amie éprise de lui, on croise un couple gay...

Le tout reste assez subtil sur ce front, Disney oblige, mais ça a le mérite d'exister et d'être plus présent ici que dans les autres films et téléfilms du studio, avec un message positif et jamais trop pataud.

Le reste, c'est de la comédie Disney classique : ça surjoue un peu (sauf Lisa Kudrow, juste et touchante en comédienne de Broadway assez ratée), ça déborde d'énergie, il y a un numéro musical ou deux, ça se moque un peu des travers de Broadway, c'est assez maniéré (encore une fois, Broadway....), et même si le rythme et le dynamisme du montage et de la réalisation se perdent un peu en cours de route, ça se regarde facilement, pour peu qu'on ne soit pas allergique aux comédies musicales, aux films pour préadolescents, et aux combinaisons des deux.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1686 : SEMAINE COMÉDIE FRANÇAISE - Haters (2021)

Publié le 11 Juillet 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Amazon, Romance

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Haters (2021) :

YouTubeur populaire, Thomas le lama (Kev Adams) connaît un bad buzz lorsque sa vidéo de demande en mariage vire à la catastrophe, et qu'il devient la risée du web. Avec son ami caméraman (Estéban), Tom décide alors de parcourir la France pour se venger de ses haters en les rencontrant tous un par un...

Et on commence cette Semaine consacrée au cinéma comique français... par un film de Kev Adams, ce qui, compte tenu de mon opinion de ses films précédents, m'a fait placer assez bas la barre de mes attentes.

Surtout que le concept même du film est une resucée de ce que Kevin Smith avait déjà fait à la fin de son Jay et Silent Bob contre-attaquent, en 2001, et qu'ici, c'est un prétexte à un défilé de visages connus, comme autant de caméos venus dire bonjour pendant quelques minutes (Elie Semoun, Nadia Farès, Philippe Lacheau, Frank Dubosc, Fred Testot, Audrey Fleurot, Vincent Desagnat, JCVD, Olivier Girous, William Baldwin, Pascal Demolon...), et donner l'illusion d'un scénario construit.

Alors ponctuellement, en fonction des intervenants, le film parvient à faire sourire (Estéban tient bien le sien ^^, et est plus naturel et crédible que la moitié des intervenants du métrage), mais le tout reste une succession de vignettes à l'intérêt très variable, qui ressemble presque à une web-série dans son format (un hater/un guest/un épisode), qui se finit de manière archi-prévisible et qui part parfois dans une direction assez... malaisante cringe gênante (tout le passage chez les gitans/roumains... aïe)

2/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 2 - dernière partie : 2x10 + bilan (2021)

Publié le 21 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Un peu comme lors de la saison 1, la série Lower Decks semble partie pour se terminer de manière plus sérieuse et sérialisée que durant ses premiers épisodes... et ce n'est pas un mal.

Lower Decks, saison 2 - dernière partie (2021) :

- 2x10 - Alors que la promotion imminente du Capitaine Freeman sur un autre vaisseau sème la discorde parmi le senior staff du Cerritos, une mission de l'USS Archimedes tourne mal, et impose à tout l'équipage du Cerritos de collaborer et de démanteler la coque du navire, à temps pour secourir d'Archimedes...

Un peu bizarre, cet épisode (quasi) à suivre qui arrive sur les talons d'un épisode 9 ressemblant déjà beaucoup à un season finale concluant le fil conducteur de la saison.

Bizarre, car ce final est totalement indépendant des 9 épisodes précédents (sa dernière scène exceptée), et plutôt agréable : une intrigue contenue avec du suspense, un message d'unité de l'équipage, avec en prime un gros clin d'œil à Seaquest DSV, des scènes consacrées à tout le monde, une caractérisation efficace...

Bref, il y a de quoi être satisfait par tout ça... quand bien même la toute fin semblerait arriver un peu comme un cheveu sur la soupe, avec une arrestation sommaire et arbitraire qui aurait, à la limite, sa place dans un procedural contemporain, mais semble ici un peu artificiel et précipité.

Après, ça restait un épisode plutôt réussi... comme le final de la saison 1.

 - Bilan saisonnier -

Lorsque je me penche de nouveau sur les bilans de cette saison 2, que vois-je ? Je vois une série qui a réussi à apprendre de ses erreurs, et à capitaliser sur ses points positifs, mais qui continue tout de même à fonctionner sur une même formule (du fanservice à gogo + un peu de relationnel). Une formule certes allégée sur de nombreux plans en comparaison de la saison 1 (le rythme, l'hystérie générale, les gros traits des personnages, l'omniprésence de Mariner, tout ça s'est amélioré), mais qui reste toujours intrinsèque à l'ADN du show.

Le programme reste donc toujours un peu inégal, cherchant son point d'équilibre entre sérieux et délire parodique, et, occasionnellement, il verse encore trop dans une direction ou dans l'autre, mais cette saison 2 de Lower Decks est un pas dans la bonne direction : la série progresse lentement, mais sûrement, même si je reste toujours loin de partager les commentaires extatiques d'une grosse partie du web anglo-saxon.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x11

Publié le 20 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek, Action, Aventure, Drame, CBS, Discovery

La semaine dernière, Star Trek Discovery a repris le cours de la seconde moitié de sa saison, envoyant ses personnages dans l'univers miroir, sans toutefois apporter grande originalité à sa narration et à ses rebondissements...

​Star Trek Discovery 1x11 :

Dans l'Univers Miroir, Burnham continue de se faire passer pour son double, tandis que Tyler, lui, commence à perdre pied.

Je... je ne sais pas vraiment quoi dire. Ça aurait dû être un épisode plein de rebondissements imprévisibles et de moments choquants, et puis... non. J'ai trouvé ça soporifique, sans grand intérêt, au point que j'ai mis l'épisode en pause à mi-parcours, et que je n'y suis pas revenu avant plusieurs heures.

Le problème, c'est cette écriture, qui a passé d'innombrables épisodes à établir la relation Burnham/Tyler, une romance sans la moindre alchimie et à la conclusion évidente : comme les scénaristes sont incapables de se montrer surprenants, et enchaînent les rebondissements télégraphiés (je n'attends plus que "Lorca vient de l'univers-miroir", dans un épisode à venir), tout tombe à plat, pas aidé par un rythme bancal.

Je ne parle même pas de tout ce temps passé sur Tilly, une cadette - même pas une enseigne, hein, une cadette, à savoir une étudiante en stage d'observation en milieu professionnel - sans expérience médicale, placée seule en charge du cas de l'ingénieur comateux, sans même un médecin présent. D'accord.

Et puis comme toute la série tourne autour de Burnham, qui est tellement exceptionnelle, blablabla, que tout se doit d'être relié à elle (son compagnon est un espion torturé, sa meilleure amie Tilly est la capitaine du vaisseau dans l'univers-miroir et s'occupe seule de Stamets sur le Discovery, Mirror-Burnham est la capitaine la plus badass de l'univers-miroir, son mentor-miroir est impératrice, son père d'adoption est Sarek, qui est aussi le conseiller des peuples alliés de l'univers miroir - d'ailleurs Sarek éminence grise de la rébellion et Spock premier officier de l'Enterprise, bonjour les réunions de famille - , etc) que ça en devient lassant, à deux doigts d'une mauvaise fanfiction.

Bref, j'ai vraiment énormément de mal avec la tournure que prend la série, et j'ai hâte que le Discovery quitte l'univers-miroir pour passer à autre chose, en espérant que ça redonne un petit coup de fouet au tout.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x10

Publié le 13 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Action, Aventure, Star Trek, Drame, CBS, Discovery

La pause hivernale est terminée, et Star Trek Discovery reprend donc son cours, après une première moitié de saison soufflant le chaud et le froid...

​Star Trek Discovery 1x10 :

L'équipage du Discovery découvre que le vaisseau vient d'arriver dans l'Univers Miroir, alors même que Tyler commence à découvrir ses véritables origines...

Sans surprise, Tyler est donc bien un agent klingon dormant. Sans surprise, il n'a pas conscience de son état, et va être forcément être torturé entre ses sentiments pour Burnham et sa nature profonde de Klingon lobotomisé. Sans surprise, Burnham et Tyler n'ont toujours pas la moindre alchimie. Sans surprise, ils sont tous dans l'univers miroir (bouh ! c'est nul !). Sans surprise (parce que la série n'a pas grande originalité), ça s'inspire joyeusement du double épisode In A Mirror Darkly d'Enterprise, sur l'USS Defiant et l'univers miroir. Sans surprise, un gay y passe :ninja:. Sans surprise, le plan de Lorca & compagnie est particulièrement médiocre. Sans surprise, Tilly a l'air ridicule en mode mirror universe (mais ça, c'est cohérent avec la plupart des relookings "miroir").

Bref, sans surprise, c'est du Discovery pur jus : c'est rythmé, c'est chatoyant, ça se regarde mais ça n'apporte pas grand chose à la franchise et à l'univers, et c'est ultra-prévisible.

Maintenant, histoire de continuer dans cette prévisibilité, j'attends que les scénaristes nous révèlent que l'Empereur, c'est Michelle Yeoh, descendante de l'Impératrice Hoshi Sato d'Enterprise (ou un truc du genre ^^), et bien sûr, que Lorca avoue qu'il est le Lorca de l'univers miroir, qui a pris la place de son double à un moment ou à un autre.

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