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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #review catégorie

Halloween Oktorrorfest 2014 - 18 - The Co-Ed and the Zombie Stoner (2014), The Borderlands (2013) & Wer (2013)

Publié le 8 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Found Footage, UK, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Co-Ed & The Zombie Stoner :

Sur un campus dégénéré, une assistante de laboratoire tombe amoureuse d'un zombie séduisant fumeur de cannabis, et fait tout son possible pour l'intégrer dans l'une des fraternités de l'université...

Une rom-zom-pot-com made in The Asylum. Traduction : un long-métrage qui lorgne très fortement sur Warm Bodies, mais en fauché, vulgos, pas forcément très bien joué, pas forcément très bien filmé, pas forcément très drôle, et avec de la nudité gratuite un peu partout.

Mais bon, paradoxalement, même si ce n'est objectivement pas un bon film, au moins ça ne se prend pas au sérieux, l'équipe semble se donner à fond et s'amuser, et les acteurs ont tout à fait conscience de la qualité réelle de ce qu'ils tournent... ce qui fait que, comme avec un bon vieux Troma, ça finit par fonctionner, ne serait-ce qu'un minimum.

1.5/6

The Borderlands :

Une équipe d'enquêteurs du Vatican arrive au fin fond de la campagne anglaise, pour étudier les évènements étranges qui entourent une église peu fréquentée. Mais petit à petit, ces sceptiques s'aperçoivent qu'une force étrange et primitive vit sous terre, enfouie sous les pierres chrétiennes...

Un found footage anglais assez surprenant, car plutôt réussi (pour ce qu'il est).

Les personnages sont immédiatement sympathiques, avec leur caractère râleur et bourru, et leur background relativement développé ; la montée en puissance est efficace, car très progressive, et culmine dans une exploration claustrophobique de tunnels étranges ; et il se dégage quelque chose de primitif et d'indicible dans cette histoire d'entité païenne recluse profondément sous l'église.

Ce n'est toutefois pas parfait, loin de là : le rythme est peut-être un peu trop pépère, et les cinq dernières minutes, si elles sont les plus efficaces, sont aussi paradoxalement un peu trop explicatives. Le spectateur n'avait en effet pas besoin qu'on lui épelle tout aussi distinctement, il avait déjà décrypté les événements tout seul...

3.5/6

Wer :

Accusé du massacre d'une famille américaine vivant en France, un colosse hirsute (Brian Scott O'Connor) est défendu par Kate (AJ Cook), une avocate américaine francophone. Rapidement, cependant, celle-ci comprend que son client est malade, et qu'il est en fait un loup-garou, qui finit par massacrer les forces de police, et par s'échapper dans la nature française...

Un film du réalisateur de The Devil Inside, qui semble faire l'unanimité sur le web comme étant "le meilleur film de garous depuis des décennies". Gros problème : ça fait peut-être illusion auprès des spectateurs anglo-saxons, mais pour un spectateur français, on est clairement plus proche de la parodie involontaire que du film prenant et glaçant.

La faute à une "France" se résumant à des policiers "français" avec un accent calamiteux, à des journalistes "français" guère meilleurs, à une chaîne de télévision "française" ("France 70", LOL), à des personnages supposément bilingues qui parlent un français de collège ou de lycée à demi-incompréhensible, et, pour ne rien arranger, à un sous-titrage du seul acteur français du film (Sébastien Roché) totalement à la ramasse, qui n'a rien à voir avec ce que l'acteur dit dans certaines scènes.

Mais tout ça ne serait qu'un détail si le film tenait ses promesses de réinventer le genre. Ah, ça, on ne peut pas dire que le métrage n'est pas original : c'est en effet plutôt original de passer une heure de film à suivre une enquête policière, à grands renforts de semi-found footage (vidéos de surveillance, caméras portées, etc).

Vraiment, c'est bien, ça a l'énergie et l'intérêt d'un Julie Lescaut, tandis qu'AJ Cook (transparente au possible) et Vik Sahay (tout droit sorti de Chuck sans se changer, et absolument pas crédible en mec badass) mènent leur petite enquête avec l'aide de leur ami scientifique blessé par le garou.

Un garou qui, d'ailleurs, est un clone de Sébastien Chabal. Ce qui, forcément, n'impressionne pas forcément autant qu'un animal sauvage hybride, mais bon. Après une heure de métrage, on retrouve un peu d'espoir : le bonhomme se transforme, s'énerve, il commence à tuer quelques red-shirts, il y a quelques effets sanglants... et puis il s'enfuit, jusqu'à finir par affronter le scientifique transformé en garou, un contre un pour les beaux yeux de l'avocate.

Mwé mwé mwé... C'est bien médiocre quand même, tout ça. La réalisation à base de caméras embarquées et d'accélérés sur le garou est, au mieux, passable ; le script est basique ; et la distribution plate au possible. On est loin de la révolution promise par les critiques... pour être généreux, on va dire que Wer est une curiosité au postulat intéressant, mais à l'exécution défaillante.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 17 - The Sacrament (2013), Scarecrow (2013) & Hurt (2009)

Publié le 7 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Télévision, SyFy, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Sacrament :

Accompagné par une équipe de documentalistes de l'agence Vice, un photographe de mode part dans un pays exotique à la recherche de sa soeur, qui vit dans une communauté religieuse dirigée par l'étrange "Père"...

Après ses deux précédents films, techniquement et formellement réussis, mais souffrant de problèmes identiques (une volonté de faire "rétro" à la limite de la pose hipster, et un rythme mollasson jusqu'au dernier quart d'heure), Ty West remet le couvert avec ce found-footage qui fonctionne sur les mêmes principes.

Au programme, donc, style documentaire gonzo à la Cannibal Holocaust (double caution "hipster" donc, avec en prime l'emploi de la compagnie documentaire Vice, typiquement "milieu culturel hipster newyorkais"), utilisation des potes du réalisateur dans les rôles principaux, et rythme problématique, bien que les problèmes soient différents de ceux de  House of the Devil et de The Inkeepers.

Car l'essence de ce Sacrament, c'est de photocopier intégralement l'affaire Jim Jones, et le déroulement du massacre de Jonestown, via le point de vue de l'équipe de Vice. Ce qui ne fonctionne pas pour plusieurs raisons, à commencer par la structure du métrage (première heure, montée de la tension ; ensuite, massacre), qui est affreusement contre-productive.

De par ses connaissances éventuelles sur le déroulement du massacre de Jonestown, le spectateur a en effet deux longueurs d'avance sur les personnages, ce qui, plutôt que d'aider à faire monter la tension, place le spectateur en position ultra-passive, à attendre que l'intrigue avance un peu ; et quand vient le massacre, c'est pire, puisque je cherche toujours l'intérêt à voir le massacre aussi détaillé, étendu en longueurs pendant 20 minutes, etc, alors que la réalité dépasse toujours la fiction.

Pour ne rien arranger, en étendant à ce point la partie "massacre & survival" West abat toutes ses cartes, et dévoile les faiblesses de son film. En lieu et place d'un found-footage crédible, on perçoit alors les problèmes de logique du script (qui est-ce qui a récupéré toutes les bandes pour monter le film, et rajouter les timecodes à l'écran ? Pourquoi la musique d'ambiance ? Pourquoi les effets sonores numériques sur la bande-son ?) et on s'aperçoit que le métrage n'avait nulle autre ambition que de montrer le massacre de manière gratuite et facile, ce qui n'a, en soi, aucun intérêt.

Et puis si la forme est, comme toujours chez West, assez réussie, il en va tout autrement de l'interprétation des personnages principaux. Pas le "Père", excellent, mais le photographe de mode, et son pote journaliste : deux amis de West, aux dons de comédiens particulièrement discutables... Notamment AJ Bowen, qui interprète tout le film avec un ton monocorde et récitatif, qui empêche de trouver son personnage crédible. Embêtant, lorsque l'on est le rôle principal du film...

Bref, comme je l'ai dit plus haut, je cherche toujours l'intérêt de ce métrage. Autant regarder un documentaire sur le véritable massacre de Jonestown, ça sera nettement plus glaçant. Ou bien, il aurait fallu ajouter un argument fantastique à la fin du métrage, histoire de l'écarter un peu de la photocopie pure et simple des évènements réels.

Quoiqu'il en soit, malgré ses talents techniques, West continue d'avoir des problèmes avec les autres aspects de son cinéma, et en retour, je m'ennuie toujours autant devant ses productions.

2/6

Scarecrow (2013) :

À l'occasion du centième "Festival de l'épouvantail" de la ville, un instituteur (Robin Dunne) emmène un groupe d'élèves punis dans une vieille ferme appartenant à l'une de ses amies (Lacey Chabert), pour aider à sa remise en état. Mais à leur arrivée, ils découvrent que l'épouvantail de légende à l'origine de toutes les festivités est une créature surnaturelle et meurtrière bien réelle, et qu'elle vient d'être réveillée par du sang frais...

Un monster movie made in Syfy, ce qui veut logiquement dire que le scénario, le budget et la qualité ne sont pas nécessairement au rendez-vous. Surtout lorsque le scénariste fait des choix étranges, comme celui de bourriner non-stop du début à la presque fin du métrage : à peine Scarecrow commencé, les premiers meurtres commencent... et une fois le carton-titre affiché, il ne faut même pas dix minutes pour que les protagonistes se retrouvent déjà dans une position que l'immense majorité des films du genre met généralement 45-50 minutes à atteindre.

Ce qui a deux effets contradictoires : d'un, pas le temps de vraiment s'ennuyer, on enchaîne les morts à base d'effets honorables pour un budget DTV, et le récit avance bien ; mais de deux, on se contrefiche malheureusement de tous ces meurtres, puisque les personnages ont l'épaisseur de papier à cigarette, et qu'ils meurent tous les uns après les autres dans une indifférence totale.

Ajoutez à cela des acteurs très inégaux (malgré le décolleté de Lacey Chabert, qui fait de son mieux pour retenir l'attention du spectateur), des manques évidents dans le scénario, et l'absence très claire (et inévitable, vu le script) de montée en puissance, et on se retrouve devant un énième Syfy movie, un peu mieux filmé que la moyenne, et avec une créature intéressante, mais dont les 80-85 minutes de métrage ne laisseront pas du tout un souvenir impérissable.

1.75/6

Hurt :

À la mort de Robert, le père de la famille Coltrane, son épouse Helen (Melora Walters) et ses deux enfants Conrad (Jackson Rathbone) et Lenore (Johanna Braddy) abandonnent leur mode de vie privilégié pour trouver refuge chez l'oncle Darryl (William Mapother), dans le désert de l'Arizona. Mais lorsqu'arrive Sarah (Sofia Wassilieva), une orpheline apparemment adoptée par Robert, les choses se compliquent...

Plus qu'un film d'horreur, un thriller (type Lifetime & compagnie) cousu de fil blanc, pas très bien écrit, dont on devine tous les rebondissements et les fausses pistes une demi-heure à l'avance ; en théorie, un film de ce genre n'a qu'une seule chance de s'élever au-dessus de la moyenne : des personnages attachants, et une interprétation solide.

Seul problème : ici, ceux-ci ne sont pas à la hauteur, et suscitent globalement l'antipathie. La mère de famille ? Névrosée et assez mal jouée ; la soeur ? Distante, hostile et glaciale ; le fils ? Dans sa bulle ; l'oncle ? Obsédé par la mère, caractériel et bercé d'illusions...

Reste la demoiselle psychopathe (la même jeune actrice que dans les deux Éloise), assez convaincante, mais aux motivations un peu légères. Bref, un tout assez médiocre et oubliable, qui se regarde d'un oeil TRÈS distrait.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 16 - Horns (2013), Cockneys vs Zombies (2012) & Thirst (2010)

Publié le 6 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance, UK, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Horns :

Accusé du meurtre et du viol de sa petite-amie Merrin (Juno Temple), Ig Perrish (Daniel Radcliffe) se réveille un matin en découvrant deux cornes sur son front, cornes qui semblent réveiller, tout autour de lui, les pires pulsions de ses interlocuteurs, lesquels lui révèlent désormais leurs pires secrets. Désormais doté de ce pouvoir improbable, Ig décide de mener l'enquête, et de trouver le véritable assassin de Merrin...

Un thriller surnaturel adapté d'un roman du fils de Stephen King (dont on retrouve bien le style, notamment dans les flashbacks et le propos, ainsi que le côté "groupe d'amis d'enfance qui, à l'âge adulte, se retrouvent et sont confrontés à un événement surnaturel") par Alexandre Aja.

Pas désagréable, à vrai dire, malgré un paquet de défauts évidents : c'est trop long, il y a trop de flashbacks, le récit est assez cousu de fil blanc, les sfx un peu limites, musique et bruitages sont parfois too much, le final part en vrille, et la romance ne fonctionne pas aussi bien qu'elle le devrait, mais Potter se donne à fond dans son rôle (l'interprétation est globalement impeccable, d'ailleurs), ça se suit tranquillement, et il y a, ça et là, quelques beaux visuels assez marquants.

Par contre, après avoir lu à plusieurs reprises, ici ou là, de nombreuses comparaisons méprisantes avec Twilight et autres Young Adult Movies, je me dis que si c'est là la seule comparaison "pertinente" que l'on trouve à faire à chaque fois qu'on a une romance entre personnages de moins de trente ans dans un film, on n'est pas sortis de l'auberge... *soupir*

3.5/6

Cockneys vs Zombies :

Lorsque des ouvriers londoniens découvrent, sur un chantier, la porte d'une tombe scellée par décret royal en 1666, ils ignorent que son ouverture va déclencher le réveil d'une armée de zombies affamés ; en parallèle, un groupe de jeunes malfrats incapables tente de braquer une banque, afin de sauver une maison de retraite de la démolition avec l'argent dérobé... mais les zombies du chantier vont s'interposer entre eux et leur objectif...

Une brit-zom-com assez frustrante, car très inégale. Le mot d'ordre général est clairement "déconne et second degré", comme il se doit, et le tout se regarde avec bonne humeur, mais... on ne peut se défaire d'une impression de manque. Il manque quelque chose pour faire de ce métrage un film plus mémorable.

Pourtant, pris indépendamment, de nombreuses choses fonctionnent très bien : la distribution est efficace, tant au niveau des jeunes que des anciens ; toutes les scènes qui mettent en avant le troisième âge sont drôles et mémorables ; les fusillades en elles-mêmes sont assez réussies, malgré un budget limité ; et il y a clairement des moments franchement marrants, comme lors de l'affrontement des supporters zombies, ou encore l'arrivée du bus à étages.

Mais le tout reste trop décousu, et assez mal rythmé. Pendant la première demi-heure, ça lorgne sur du sous-Guy Ritchie pas très efficace, et même ensuite, les scènes des anciens  fonctionnent nettement mieux que celles des jeunes, ce qui crée un certain déséquilibre.

M'enfin tout cela n'est pas vraiment à prendre trop au sérieux, donc...

3.5/6

Thirst :

Quatre amis - le photographe de mode Bryan (Tygh Runyan), son épouse Noelle (Lacey Chabert), leur collègue Tyson (Brandon Quinn) et le mannequin Atheria (Mercedes McNab) - partent pour une séance photo dans le désert... mais après un accident de voiture, les voilà contraints de rejoindre la civilisation à pied, en luttant contre la soif et les animaux sauvages.

Une distribution sympathique pour un petit survival tranquille, qui se regarde mollement, sans rien d'exceptionnel ou de particulièrement mauvais.

Lacey Chabert se livre à un joli exercice de comédienne (en plus d'ouvrir le film dans un bikini fort seyant), et hormis la post-synchro très inégale, le tout reste un peu prévisible, mais pas forcément désagréable.

2.5 ou 3/6

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Pilotes - Saison 2014-2015 - Pilotes Amazon

Publié le 5 Octobre 2014 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Amazon, Comédie, Sitcom, Fantastique, Drame

Passage en revue de quelques-uns des pilotes des nouvelles séries Amazon de cette rentrée télévisée américaine 2014-2015 :

Really 1x01 :

Pilote de comédie made in Amazon, centrée sur Sarah Chalke & Jay Chandrasekhar en couple marié, sur leur quotidien et sur leurs amis. Épicétou. Avec petits caméos de Selma Blair, Collette Wolfe, et Lindsey Sloane. Mwé. Passons.

Red Oaks 1x01 :

Pilote de comédie made in Amazon, prenant place dans les 80s, au sein d'un country club du New Jersey, où David (Craig Roberts de Young Dracula & Submarine), un jeune homme juif, vient de décrocher un job en tant que coach assistant de tennis. Avec Jennifer Grey, Richard Kind & Paul Reiser. Assez inégal et prévisible, mais quelques moments amusants, et une bande-son sympatoche, forcément.

Hysteria 1x01 :

Pilote de série fantastique made in Amazon, sur Mena Suvari en psychiatre-neurologue qui revient chez elle, à Austin, Texas, pour enquêter sur une épidémie virale se propageant par l'intermédiaire de vidéos virales (zavez compris, les gens ? Viral = viral ! Comment le scénariste il est trop malin !!! <_< ). On dirait un pitch de X-files d'il y a quinze ans, mais sans le talent devant et derrière la caméra.

(les deux autres pilotes - l'un sur Ron Perlman en juge vengeur qui est convaincu qu'il parle au très-haut et a une mission divine, et l'autre sur Adam Brody, Chloe Sevigny et leur bande de potes hipsters-bohémes-artistes new-yorkais qui vivent à Paris - ce sera directement sans moi)

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Catch Review : Chikara - 14x06 - The World is Not Enough (20/07/2014)

Publié le 5 Octobre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

Pour le moment, la saison 14 de Chikara est une déception de taille : You Only Live Twice et Quantum Of Solace n'ont pas convaincu, Diamonds Are Forever a à peine remonté la moyenne, mais Goldfinger et The Living Daylights ont très rapidement ramené le tout vers une médiocrité qui enchaîne les matches sans intérêt dérivés de Wrestling is..., et qui manque clairement de liant, de direction et d'énergie...

Chikara - 14x06 - The World is Not Enough (20/07/2014) :

- Promo amusante de 3.0.

- 3.0 vs Odditorium. Tag match semi-comique, de moins de sept minutes. RAS.

- Une thumb war entre des membres du public. Presque aussi long que le match d'avant, et sans intérêt aucun.

- Archibald Peck vs Ashley Remington. Pas mal de meublage en pré-match, dont un arbitre pris en sandwich dans un bro-hug entre les catcheurs. Sinon, principalement de la comédie amusante, sans plus.

- The Flood vs Icarus, Spectral Envoy & Osirian Portal. Un tag match bordélique et assez quelconque.

- Missile assault Ant vs Shynron. Un quasi-squash par Shynron. Moins de deux minutes. Inutile.

- Pieces of Hate vs Throwbacks. Title match, 2 out of three falls. Affrontement très solide, mais qui manquait peut-être d'une dimension plus épique et mémorable.

- Eddie Kingston vs Jervis Cottonbelly. La routine habituelle, avec Kingston qui refuse de se battre, jusqu'à ce qu'il en ait assez, et DQ sur intervention de deux sbires de Jimmy Jacobs qu'il démolit. Bon gros bof.

- Arctic rescue Ant vs Worker Ant. RAS, un match plat, et pas particulièrement intéressant.

- Baltic Siege vs Bloc Party, Elimination "Flag" Match. Un match semi-comique sympathique, mais hautement oubliable.

- Deucalion vient démolir l'Estonian Thunderfrog en post-match, avec son finisher pourri. Meh.


 

Et paf. Voilà. On enlève les matches comiques et les squashes, qui ne servent qu'à meubler, et on se retrouve, dans l'absolu, avec un seul match valant le coup d'oeil : Pieces of Hate vs Throwbacks. C'est la deuxième fois que PoH volent le show, et qu'aucun autre affrontement ne se montre à la hauteur... vite, vivement les King of Trios 2014, parce que là, ça devient inquiétant.

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 15 - Torment (2013), Black Rock (2012) & The Mist (2007)

Publié le 4 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Torment :

En vacances à la campagne dans une maison confortable, Sarah (Katharine Isabelle), son nouveau mari Cory (Robin Dunne), et Liam, le fils de ce dernier, découvrent bien vite qu'une famille de psychopathes habitent avec eux, et veulent ajouter un nouveau membre à leur clan difforme...

Slasher assez basique et prévisible (on devine dès le début que Sarah va finir le film seule, à protéger Liam, et qu'à la fin, ils seront plus unis qu'une mère et son fils biologique, blablabla), Torment bénéficie néanmoins d'une durée suffisamment brève (80 minutes tout compris) qui devrait lui confèrer, en théorie, un rythme assez soutenu et nerveux.

Malheureusement, et malgré la présence toujours sympathique de Katharine Isabelle, dans un rôle ici plus doux (ou, du moins, moins frontal et abrasif) que d'habitude, le tout reste totalement dérivatif et transparent, enchaînant les scènes clichées les unes après les autres, et échouant à faire fructifier les quelques bonnes idées (la scène de torture psychologique est soudainement captivante... mais elle ne débouche sur rien, et les motivations de la famille de tueurs ne sont jamais développées, à l'image de leur caractérisation, limitée à "ombres tueuses avec un masque").

Résultat : on reste franchement passif, à la limite du désintérêt, devant ce métrage trop banal pour convaincre. Dommage, d'autant que ce n'est pas trop mal filmé.

2/6

Black Rock :

Trois amies d'enfance (Lake Bell, Kate Bosworth et Katie Aselton, par ailleurs réalisatrice, co-scénariste et premier rôle du film) se retrouvent pour passer quelques jours sur une petite île, Black Rock. Là, elles croisent le chemin de trois chasseurs, ex-soldats, avec qui elles se saoulent et flirtent. Mais lorsque la soirée tourne mal, elles deviennent les proies de leurs compagnons.

Un survival problématique, en cela qu'il ne commençait pas trop mal, avec trois actrices à l'aise, et une relation assez naturelle entre elles.

Mais dès qu'elles arrivent sur l'île, le script perd pied : les filles deviennent insupportables et profondément stupides, les clichés se multiplient, les sous-entendus caricaturaux du scénario sont très discutables (les hommes soldats sont forcément brutaux, violents, meurtriers et des violeurs en puissance, et les femmes des victimes innocentes qui ne peuvent survivre que si elles s'unissent et rejettent les problèmes de mecs qui les divisent) et le tout est tellement cliché et basique que cela perd rapidement tout intérêt.

Et non, mettre Lake Bell nue dans l'obscurité, ce n'est pas suffisant pour sauver le tout.

1.5/6

The Mist :

Après un violent orage électrique, une ville du Maine est enveloppée dans un brouillard opaque et inexplicable, au sein duquel vivent des créatures indicibles qui ont décidé de faire de l'humanité leur proie. Retranché dans une superette, un groupe de survivants tente de s'organiser, et de survivre aux monstres, ainsi qu'aux tensions internes qui les entre-déchirent.

Une adaptation de Stephen King à la réputation particulièrement élogieuse et aux inspirations lovecraftiennes, mais qui paradoxalement m'a toujours laissé particulièrement de marbre.

Peut-être est-ce dû à la réalisation ultra-académique, qui frôle même parfois le téléfilm ; peut-être est-ce dû au rythme mollasson, là encore digne d'une mini-série tv estampillée Stephen King ; peut-être encore est-ce dû à cette accumulation de personnages-archétypes assez clichés et superficiels, qui pêtent immédiatement un cable à la moindre contrariété, pour devenir de vrais psychopathes improbablement hostiles et fanatiques ; peut-être est-ce plutôt dû à cette distribution intéressante, mais qui succombe à la maladie du surjeu non-contrôlé ; ou bien à cette caricature de croyante hystérique qui, dès qu'elle ouvre la bouche, donne envie de se flinguer (ou de la flinguer) tant elle est écrite et jouée sans la moindre subtilité.

Plus simplement, je pense que c'est dû à un mélange de tout ça, et à des effets spéciaux parfois assez quelconques (la scène du tentacule), qui fait que je n'ai jamais accroché au film, lequel m'a de plus toujours beaucoup trop rappelé La Tempête du Siècle.

125 minutes, c'est affreusement long, les personnages sont assez agaçants, et le tout aurait pu être plus efficace que le produit fini.

Cela dit, j'ai eu exactement la même réaction face au Walking Dead de Darabont, alors que d'autres criaient, de la même manière, au génie, donc... m'enfin la fin dépressive était sympathique.

Un tout petit 3/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 14 - Paranormal Activity : The Marked Ones (2014), Proxy (2013) & Home Sweet Home (2013)

Publié le 3 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Paranormal Activity - The Marked Ones :

Âgé de dix-huit ans à peine, Jesse (Andrew Jacobs) est un jeune latino qui vit avec sa famille au-dessus de l'appartement d'une vieille femme étrange, à la réputation de sorcière. Mais quand celle-ci se fait tuer par l'une de leurs connaissances de lycée, Jesse et son meilleur ami mènent l'enquête, sans cesser de filmer le tout avec leur caméra.

Énième volet de la saga Paranormal Activity, avec cette fois-ci un spin-off latino, conçu pour étendre la franchise PA à une nouvelle couche démographique. Seul problème, si les protagonistes ne sont pas forcément désagréables à suivre (je préférais tout de même ceux des autres volets), le tout s'avère d'un ennui confondant, et sans la moindre originalité : il n'y a pas le moindre moment de suspense qui fonctionne, tout est téléphoné, plat, et assez inintéressant.

D'autant qu'à mi-chemin, le métrage prend de faux-airs de Chronicle, avec un Jesse qui développe des pouvoirs et des dons étranges (pour rejoindre, forcément, une armée au service du Mal, quelle originalité ^^)... reste alors une tentative de toutélier une fois de plus tous les épisodes de la saga entre eux, en ramenant quelques visages familiers issus des autres volets (ce qui fait toujours plaisir), et en rajoutant encore une couche à la mythologie déjà bien confuse (et improvisée) de la saga.

Autant dire que le résultat est affreusement mitigé, et qu'hormis les dix dernières minutes (un peu comme d'habitude, mais avec ici le bonus d'avoir brièvement des cholos en train de flinguer des sorcières au fusil à pompe :p ), il n'y a pas grand chose (voire même rien du tout) à se mettre sous la dent. Et le prétexte du found footage n'a jamais été plus mince et forcé.

1.25/6

Proxy :

Enceinte, Esther (Alexia Rasmussen) est attaquée dans la rue par un inconnu, qui s'acharne sur son ventre et lui fait perdre son bébé. Rejoignant alors un groupe de soutien, Esther y fait la connaissance d'un couple ayant récemment perdu son enfant... mais les apparences peuvent être trompeuses, d'un côté comme de l'autre...

#ATTENTION, SPOILERS#

Un bon gros WTF pour ce métrage dont on ne peut nier l'originalité et les ambitions, mais qui laisse particulièrement perplexe.

En lieu et place d'un film d'horreur, on a en effet droit, pendant plus d'une demi-heure, à un étude de personnages, assez psychologique, sur une Esther fragile, tant émotionnellement que physiquement.

Et puis soudain, retournement de situation, et on découvre qu'Esther est une psychopathe recherchant l'attention d'autrui, qu'elle couche avec une caricature de lesbienne (criminelle, tatouée, musclée, butch, etc) toute aussi cinglée (c'est elle qui a attaqué sa copine dans la rue, à sa demande), et qu'elle est obsédée par le couple qu'elle a rencontré, dont la femme est elle aussi dérangée, souffrant du syndrome de Munchausen par proxy (d'où le titre).

Une fois tout ça digéré, le film continue dans le n'importe quoi : on a droit à une scène de meurtre pseudo-Hitchcockienne dans une salle de bain, avec des litres de sang, et des ralentis bien risibles ; Esther se fait tuer à mi-film ; le réalisateur met en image (sans raison) les rêveries du mari (rêveries/hallucinations qui viennent parasiter une narration déjà peu convaincante) ; et le film se finit sur un duel entre la lesbienne psychopathe et la mère de famille, qui entre temps a tué son époux...

Alors que garde-t'on en mémoire à la fin de ce métrage bien trop long pour son propre bien ? Et bien... que "les femmes sont toutes cinglées".

Tous les personnages féminins du film sont plus ou moins dérangés, au point que l'on en vienne presque à plaindre le père de famille qui, malgré sa colère, semble le seul personnage sain d'esprit dans ce bordel général.

Une conclusion assez étrange, pour un film aux prétentions artistiques, finalement assez bancal, et écrit par deux hommes (coïncidence ?)...

2.25/6

Home Sweet Home :

De retour d'une soirée en couple, Sara (Meghan Heffern) et Frank (Adam MacDonald) se préparent à passer une nuit tranquille chez eux, lorsqu'ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, et qu'un psychopathe s'est introduit dans leur demeure.

Un home invasion movie dans lequel la demeure est envahie dès le début du film, alors que le psychopathe pénètre dans la maison vide, et prépare son piège infernal pendant vingt bonnes minutes, en attendant le retour du couple principal.

L'idée est bonne et intéressante, en théorie, mais elle repose intégralement sur la montée hypothétique de la tension. Problème : la tension ne monte pas.

On a donc vingt minutes de meublage, puis dix minutes de fausse tension à base de jump scares une fois que le couple rentre... et ensuite, ça tombe à plat. Ce n'est pas la faute de Meghan Heffern, qui se donne à fond et est très convaincante, mais plutôt du script, qui peine à rythmer son récit, et à retranscrire la géographie des lieux.

Résultat, la maison paraît immense, et semble offrir des dizaines de cachettes sûres, ce qui enlève beaucoup de la claustrophobie inhérente à la situation.

Quant au rebondissement final, il est tellement téléphoné qu'on ne peut que lever les yeux au ciel en soupirant... déjà que le comportement de l'héroïne était par moments assez improbable.

2.25/6

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Catch Review : TNA Impact (01/10/2014)

Publié le 2 Octobre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Premier show d'une nouvelle série de tapings, à Bethlehem Pennsylvanie, dans une arène plus sombre que d'habitude (ce qui donne un look assez sympathique - et plus réaliste - au spectacle).

- Roode assez mécontent de sa prestation.

- Aries dans le ring, pour sonder le public, et choisir son title shot. Joe se pointe, motivé à l'idée d'affronter Aries, qui finit par accepter.

- Joe vs Aries, X-Div Title. Un long match éprouvant, malgré quelques brefs moments un peu brouillons.

- Ec3 méprise Spud, qui s'excuse.

- Angle est ravi de la décision des Wolves (TLC match ?).

- EC3 & Spud dans le ring. EC3 se détache de Spud, le rabaisse, lui explique qu'il n'a pas d'amis, qu'il ne ressemble à rien, qu'il a échoué à défendre Dixie, etc. EY vient défendre Spud avant que ça ne vire au carnage, motive Spud à se défendre lui-même, et paf, EC3 l'attaque.

- EC3 vs EY. EY ultra-populaire, et un petit match efficace entre les deux hommes, avec en prime un Spud au bord de la rébellion.

- Anderson et Melendez qui tapent la discute backstage ; Melendez semble à l'aise et naturel dans ce type de segments, ça fait plaisir.

- Havok vs Gail, KO title. Attaque directe de Havok, et brawl en pré-match au bord du ring, qui mène à un renvoi de Havok backstage. Chouette segment, joliment brutal.

- Récap de Wolves/3D/Hardys. Les Wolves dans le ring pour annoncer leur décision (un Full Metal Mayhem, aka TLC ; CQFD), interrompus par 3D puis les Hardys, qui tous les deux trollent gentiment les Wolves jusqu'à un brawl général. Segment réussi, qui met bien la pression.

- Anderson & Melendez confrontent MVP & King backstage.

- Gail a une épaule séparée, mais elle insiste pour se battre.

- Manik 2.0 (w/Storm & Sanada) vs FatSharkboy (!). Un Sharkboy bedonnant et (kayfabe) à bout de souffle, qui se fait démonter rapidement par Manik.

- Bully s'étonne des bollocks des Wolves. Excellente promo.

- MVP (w/ King) vs Anderson (w/ Melendez). RAS, un match solide, sans plus.

- Roode invite Lashley dans le ring, pour lui demander un match de plus. Bobby est sur le point d'accepter, mais MVP refuse.

- Gail souffre, mais est décidée à se battre dans le main event (!).

- Gail vs Havok, KO Div. Travail de démolition efficace de la part d'Havok, et la KO Div change d'orientation, avec plein de nouveaux matches de championnat en perspective.

 


 

Un bon show, dynamique et plein d'action. La semaine prochaine devrait être épique, avec ce FMM match final au sein de la division par équipes.

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 13 - The Possession of Michael King (2014), Jamie Marks is Dead (2014) & Chain Letter (2009)

Publié le 1 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Drame, Jeunesse, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Possession of Michael King :

Réalisateur de documentaires, Michael King (Shane Johnson) est un athée, sceptique pur et dur ; à la mort de sa femme, il devient père célibataire, et entreprend de prouver au monde entier que le surnaturel n'existe pas. Il passe alors de sataniste en nécromancien, de sorcier en démonologue, s'offrant en cobaye à tous leurs rituels... jusqu'à ce qu'un démon s'empare enfin de lui, sous l'oeil de ses caméras.

Un premier long-métrage intéressant dans la forme et dans le fond, bien que peu maîtrisé sur la durée : il y a ici en effet une moitié de bon film, amha, desservie au final par la forme found-footage totalement superflue.

On pense forcément à Le Dernier Exorcisme et à d'autres métrages similaires, pour le pitch de base. L'acteur principal est d'ailleurs très solide et crédible dans sa transformation physique tout au cours du film.

Mais malheureusement, il arrive un moment où le prétexte du found-footage, déjà peu vaillant et crédible dans l'absolu (les plans GoPro se mèlent sans explication à des plans de surveillance, et à des plans à la composition et au rendu clairement cinématographiques), devient un handicap plus qu'autre chose : le démon se filme, allume l'infra rouge, etc, et le héros continue de se filmer dans les pires situations. Improbable.

Qui plus est, le mixage sonore est lui aussi mitigé : autant le rendu des "voix" fonctionne, autant les nombreux jump scares audio bousillent les oreilles, et deviennent particulièrement insupportables et lassants.

Bref, un premier film au résultat assez mitigé, qui se délite progressivement, et qui finit dans le nawak... mais un résultat néanmoins prometteur, et un talent à suivre.

Un très petit 3/6, parce que je n'ai jamais vraiment décroché, ce qui devient rare.

Jamie Marks Is Dead :

Dans une petite ville austère, le cadavre de Jamie Marks (Noah Silver) est découvert, dénudé, dans la rivière. Adam (Cameron Monaghan), l'un des sportifs du lycée, se prend alors d'intérêt pour Jamie, autrefois régulièrement victime de harcèlement au sein de l'établissement : bien vite, alors même qu'Adam se rapproche de Gracie (Morgan Saylor), la jeune fille qui a découvert le corps, il commence à interagir avec le fantôme de Jamie, un fantôme particulièment attaché à l'athlète.

Le réalisateur de Les Ruines change radicalement de style, pour une adaptation d'un roman pour ados, qui se pare ici d'atours glaciaux, étranges et oniriques.

Car s'il y a bien une chose qu'on ne pourra pas reprocher à ce film, c'est la qualité de son atmosphère : ici, le monde est froid, irréel, l'ambiance est pesante, et chargée d'une tension étrange, la photographie est sombre et glauque... bref, c'est une réussite.

Mais je vais reprendre la formule d'un critique américain, qui résume bien mon avis sur ce métrage : "The mood piece works ; the storytelling falls flat". Oui, ça fonctionne en tant que film d'ambiance, mais la narration, elle, tombe à plat.

C'est un peu le problème principal du métrage, en fait, qui s'efforce tellement d'instaurer une ambiance qu'il néglige sa structure et son script : le film déroule ainsi paisiblement son récit, sans jamais développer et étoffer ses caractérisations étranges, ni jamais donner du poids aux relations des personnages, qui entrent et qui sortent ainsi du récit sans raison (le frère, la mère et sa nouvelle amie).

Il y avait pourtant de quoi faire, avec ce triangle amoureux bizarre entre la fille sexuellement agressive, le sportif étrangement distant, et le fantôme à la représentation très gay, enfermé in the closet, fasciné par Adam, et qui l'incite à lui murmurer des mots "dans sa bouche"... Mais tout le potentiel ambigu de cette relation à l'homo-érotisme évident passe un peu à la trappe, quand le récit croit bon d'introduire un esprit féminin agressif, afin de permettre à Jamie de défendre Adam...

Au final, on ressort assez mitigé de ce Jamie Marks is Dead. Les intentions sont louables, l'atmosphère est très réussie, mais structurellement, tout ça manque de cohésion et de liant ; ça se complait dans des dialogues étranges, dans des personnages excentriques, dans des relations bizarres... mais ça ne se cristallise jamais totalement. Et donc ça reste assez frustrant.

3/6

Chain Letter :

Lorsque Jessie Campbell (Nikki Reed) et ses amis lycéens commencent à recevoir des emails en chaîne menaçants, ils ne prennent pas la menace au sérieux. Pourtant, il apparaît bien vite que ces emails sont le fait d'un psychopathe, qui traque et tue tous les amis de Jessie refusant de servir de maillons à ces chaînes étranges...

Un splendide navet qui fleure bon l'amateurisme fauché, avec son montage assez agaçant, ses problèmes de format, sa réalisation inepte (zooms, jumpcuts, caméra tournoyante, etc), et son déroulement on ne peut plus cliché.

Non seulement on doit se farcir tout un laïus d'étudiant en ciné et en sociologie sur les nouvelles technologies, etc, mais en plus il se "justifie", dans le récit, par l'existence d'une secte anti-technologie qui tue les ados pour faire passer leur message... euh... okay.

En fait, le scénario est tellement bancal, tant dans sa structure que dans son intérêt, que l'on ne peut que soupirer devant le tout : bien sûr que Brad Dourif est un méchant ! Bien sûr que le profiler ridicule qui débarque à 20 minutes de la fin, cabotine au possible, et a droit à des gros plans inutiles, est suspect ! Bien sûr que la mimi Cherilyn Wilson a droit à une scène de baignoire topless ! Bien sûr que Nikki Reed a le charisme d'un poulpe mort dans le rôle de ce personnage principal transparent au possible !

Allez, pour conclure, mentionnons toutes les scènes de Keith David en inspecteur perspicace, qui donnent l'impression d'un vieux DTV fauché des années 80 tant elles sont amateures et cheaps, et n'oublions pas le "moment flashback" exceptionnel dans lequel Keith David résoud l'affaire en se souvenant de scènes auxquelles son personnage n'a pas assisté, et de détails qu'il n'a pas pu remarquer.. *soupir*

0.5/6 (pour Cherilyn)

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 12 - Carrie, la Vengeance (Carrie - 2013) & Crawl or Die (2014)

Publié le 30 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse, Science-Fiction, Religion

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Carrie (2013) :

Lycéenne complexée et craintive, Carrie (Chloë Grace Moretz) découvre à sa puberté qu'elle développe des pouvoirs psychokinétiques inexpliqués. Mais tandis que Carrie se prépare, contre toute attente, à assister au bal de promotion du lycée, sa mère (Julianne Moore), une fanatique religieuse dérangée, l'accuse d'être en ligue avec Satan. Sans oublier les autres étudiantes, décidées à punir la jeune fille pour son étrangeté...

Un remake du film de 1976 qui répond exactement à la définition du remake totalement inutile. Pire : ça ressemble à une photocopie délavée du De Palma, calibrée, formatée, et sans la moindre prise de risque.

Les différences entre les deux films, pourtant, ne sont pas malvenues : le développement du personnage de Julianne Moore est intéressant, en théorie, faisant évoluer cette folle hystérique vers quelque chose de plus pathétique, à savoir la victime d'un trauma, qui explique les réactions du personnage. Judy Greer est attachante en prof de sport compréhensive. Et le carnage final est sympathique à regarder, sans plus, bien que souffrant d'un abus de CGI.

Mais il y a un problème très clair avec le personnage de Carrie, un problème qui vient directement du casting de Chloë Grace Moretz : alors que Carrie, dans le film original et dans le roman, était une fille étrange, ici, dès le début, elle paraît simplement un peu timide. CGM semble trop jolie, trop forte, trop confiante dans toutes ses actions pour rendre sa transformation marquante et crédible.

Résultat, elle est souvent contrainte de surjouer la timidité ou l'autisme, quand elle ne prend tout simplement pas des faux airs de Magneto enragé, assez ridicules, dès qu'elle doit utiliser ses pouvoirs. Durant l'apocalypse finale, notamment, j'ai totalement décroché devant ses mimiques improbables et ses poses ultra-dramatiques à la limite du cabotinage...

Bref, le remake se contentant d'aligner les scènes de l'original sans tension aucune (la scène mythique du sceau de sang est ainsi totalement plombée par une absence de suspense, et par un instant replay WTF sous plusieurs angles), et avec un supporting cast transparent, on ne peut pas dire que cee film fasse de l'ombre à son modèle, ou au roman de King. Ce n'est pas vraiment mauvais, en fait, mais totalement, et absolument, inutile.

2.5/6

Crawl or Die :

Dans un futur proche, alors qu'un virus a rendu toutes les femmes infertiles, une survivante s'avère capable de tomber enceinte. Un commando d'élite est alors dépéché pour la protéger et, ensemble, ils doivent sortir d'un labyrinthe de tunnels souterrains toujours plus dangereux dans lesquel une créature sanguinaire les poursuit...

Un film au budget microscopique (quelques milliers de dollars à peine) et bourré de défauts (interprétation, montage, rythme, etc) mais tout de même honorable compte tenu des conditions de production. Il n'y a pas grand chose de plus à en dire, en vérité.

1.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 11 - Haunt (2013) & Under The Skin (2013)

Publié le 29 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Drame

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Haunt :

Malgré la réputation sinistre de leur nouvelle demeure, la famille Asher emménage dans l'ancienne maison des Morello, où sévit une force étrange et maléfique ; bien vite, des phénomènes mystérieux se produisent, et Evan (Harrison Gilbertson), le fils adolescent de la famille Asher, décide de mener l'enquête en compagnie de sa charmante voisine, Sam (Liana Liberato)...

Un film de maison hantée ultra-basique et convenu, dont on devine tous les rebondissements longtemps à l'avance, et qui donne l'impression au spectateur d'avoir déjà vu ce récit des dizaines de fois. Qui plus est, le métrage souffre un peu de nombreuses idées laissées sans explications (la petite soeur, la boîte), de dialogues assez moyens, et d'une montée en puissance faiblarde, qui donne l'impression que le récit ne démarre que dans son dernier tiers.

Bref, ce n'est pas très maîtrisé niveau écriture, ce qui peut se comprendre vue l'inexpérience relative du scénariste et du réalisateur.

Néanmoins, la facture technique assez solide du métrage, ainsi que la relation naissante entre les deux adolescents empêchent le tout de sombrer totalement, en donnant notamment au film un semblant d'intérêt, et une tonalité proche du film fantastique pour ados. M'enfin ça reste peu.

2/6

Under The Skin :

En Écosse, une séduisante inconnue (Scarlett Johansson) charme les hommes qui croisent son chemin, pour les emmener dans son antre, et les faire disparaître à jamais. Mais une rencontre inattendue va troubler cette prédatrice extraterrestre, et lui faire reconsidérer sa place dans l'univers...

Une expérience sensorielle et un exercice filmique assez fascinants et déstabilisants, qui suit donc l'éveil aux sens humains d'une extra-terrestre venue parmi nous récolter des humains.

Un métrage par moments à la limite de l'expérimental et de l'hermétisme, mais qui paradoxalement reste assez clair : certes, on ne connaîtra pas la raison exacte de la présence des aliens sur Terre, ni pourquoi ils récoltent des hommes (pour utiliser leur peau et se fondre parmi nous ?), mais le métrage est suffisamment explicite pour comprendre les tenants et aboutissants de chaque scène sans dialogues, par le seul pouvoir de l'image.

Une image d'ailleurs particulièrement travaillée, ce qui permet au film de mêler onirisme visuel avec un réalisme absolu, qui décrit de manière crue l'Écosse la plus populaire, aux accents parmi les plus incompréhensibles.

Scarlett se donne ainsi totalement à ce rôle, qui lui permet d'interpréter un personnage à l'opposé de Lucy : d'alien froide qui fait semblant d'être humaine, elle se "réchauffe" progressivement, et prend petit à petit conscience de son humanité. Ce qui ne donne pas forcément lieu à des performances inoubliables, mais plutôt à un jeu nettement plus subtil et nuancé (d'aucuns diront impassible et inexpressif, mais bon)...

Mentionnons aussi le score musical, assez hypnotique et lancinant, et son motif de la "chasse", qui est ainsi détourné lorsque la situation de l'héroïne est renversée, et qu'elle passe de prédatrice à proie...

Bref, une ambiance unique, des choix radicaux et, à mon sens, une réussite globale.

4.5/6

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Catch Review : TNA One Night Only - World Cup of Wrestling II (12/04/2014)

Publié le 28 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Le problème avec un PPV que l'on appelle "World Cup", c'est que l'on s'attend forcément à ce qu'il y ait des lutteurs étrangers, comme l'année dernière... malheureusement, en 2014, ce n'est pas le cas.

- Draft un peu longuet (23 minutes !) pour la constitution des quatre équipes.

- Eddie Edwards (Team EY) vs James Storm (Team Roode). Match solide et inédit. Commentaires désastreux de Taz & Tenay, par contre.

- Team EC3 au micro, amusant. Ce genre de segment aurait amplement suffi à présenter chaque équipe, en lieu et place de toute l'intro.

- Gail Kim (Team EC3) vs Maddie (Team Angle). L'Impact Zone siffle Madison et encourage Gail... normal, quoi. *soupir* Sinon, RAS de particulier, un match honorable mais un peu routinier entre les deux femmes.

- Promo motivée de Roode.

- Bromans (Team EC3) vs Anderson & Sanada (Team Angle). Intro d'Andersonada sympatoche. Un comedy match inoffensif, avec quelques moments sincèrement amusants.

- EY content d'affronter Roode.

- Roode (Team Roode) vs EY (Team EY). Forcément un match réussi, entre deux hommes qui se connaissent par coeur, et forcément un public et des commentateurs dissipés.

- Angle veut se venger d'EC3.

- Kurt Angle (Team Angle) vs Magnus (Team EC3). Ec3 esquive le match, et dépèche Magnus pour l'affrontement. Commentateurs plus concentrés, mais match routinier, RAS.

- ODB (Team EY) vs A-Love (Team Roode). Commentateurs de nouveau dissipés, pour un match tranquille, avec de la comédie pas très fine au milieu.

- EC3 (Team EC3) vs Davey Richards (Team Angle). Bon match, inédit, avec un EC3 qui a enfin un match compétitif et sans gimmick. À noter les deux fangirls d'EC3, au premier rang, assez déchaînées. :p

- Samuel Shaw & Kenny King (Team Roode) vs Gunner & Bully (Team EY).Tag match un peu bordélique mais pas désagréable.

- Team EC3 vs Team EY, Elimination tag. Un peu pareil : bordélique, mais pas désagréable.


Au final, un ONO tout simplement oubliable. Pas mal de matches quelconques, un manque d'ampleur certain (pas d'équipes étrangères = pas de World Cup), et hormis les matches des Wolves, le tout était très anecdotique.

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 10 - Cabin Fever 3 : Patient Zero (2014) & Quicksilver Highway (1997)

Publié le 27 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Cabin Fever 3 - Patient Zero :

Occupant une île perdue, des savants font des tests sur Porter (Sean Astin), l'unique humain à être immunisé contre le virus mangeur de chair de la saga ; mais une bande de jeunes fêtards débarque bientôt sur l'îlot, et ils sont rapidement contaminés à leur tour...

Je ne garde qu'un souvenir très vague du premier Cabin Fever, et j'ai totalement oublié le second volet, donc... autant dire que je n'ai pas abordé ce troisième opus avec beaucoup d'espoir. Et grand bien m'en a pris, puisque ce CF 3 est particulièrement mauvais.

Au début, je me suis dit "tiens, des plans au ralenti, pas trop mal filmés, avec Sean Astin, c'est intriguant"... mais très rapidement, on se retrouve avec une bande de protagonistes cons et insupportables, pas très bien interprétés, et mis en images de manière assez plate et balourde, avec de gros effets patauds (et une lumière rouge particulièrement agaçante).

Le scénario finit même par virer au zombie movie, et hormis quelques maquillages réussis (notamment durant le catfight sur la plage), le tout finit par être lassant, et par tuer le moindre intérêt. Quant au rebondissement final, avec flashbacks à la clef... mwé, mieux vaut oublier très vite, tant il n'apporte rien. Comme l'intégralité de cet épisode, en fait, qui n'est qu'une exploitation facile et peu inspirée de la marque "Cabin Fever", pour en faire quelque chose qui n'est que relié de très très loin au film original.

1/6

Quicksilver Highway :

Aaron Quicksilver (Christopher Lloyd) est un voyageur excentrique qui aime raconter des histoires macabres aux gens qu'il croise : il commence ainsi par raconter l'histoire du Dentier Claqueur à une jeune mariée qui fait de l'autostop, puis il narre l'histoire du Corps Politique à un pickpocket...

Un téléfilm de Mick Garris (forcément) qui adapte les nouvelles Le Dentier Claqueur de Stephen King et Le Corps Politique de Clive Barker, pour un résultat (forcément - bis) plat et insipide, comme d'habitude.

Ça lorgne très fortement sur le style Contes de la Crypte, avec un Christopher Lloyd qui cabotine affreusement dans le rôle d'un simili-Crypt Keeper, mais le ton général du métrage est encore moins effrayant et tendu que la Crypte. Pire, le tout reste affreusement téléphoné et prévisible, ce que la Crypte n'était que rarement.

On a ainsi un premier segment hautement téléphoné au personnage principal assez antipathique, dont le sort nous est indifférent, malgré la présence de Silas Weir Mitchell en autostoppeur sanguinaire (1.25/6) ; quand au second segment, il pousse la nouvelle de Barker dans ses retranchements, lance Matt Frewer dans un numéro digne d'Evil Dead 2, et fait sombrer le tout dans une pantalonnade distrayante, mais improbable (3.25/6)

Bref, on ne retient rien de cette adaptation... comme c'est le cas pour la majorité des adaptations de Stephen King par Garris, malheureusement.

2.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 09 - Vampire University (Vamp U - 2013) & Le Silence des Ombres (Six Souls/Shelter - 2010)

Publié le 26 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Vamp U/Vampire University :

Wayne Gretzky (Adam Johnson) est un vampire qui a perdu goût à la vie après avoir tué, sans le vouloir, sa chère et tendre, il y a plus de 300 ans. Depuis, déprimé, impuissant, incapable et inoffensif, il se nourrit de sang animal, est incapable de sortir ses crocs, se rend régulièrement chez un collègue psychiatre, et enseigne l'Histoire dans une université. Jusqu'à ce que la réincarnation apparente de sa bien-aimée (Julie Gonzalo) s'inscrive dans sa fac, et réveille par là-même ses pulsions incontrôlables...

Une campus comedy assez quelconque, malgré son évident décalage, et sa distribution improbable (Gonzalo est sympathique, Alexis Knapp idem, Gary Cole en fait trois tonnes, et le lead est assez intéressant). Malheureusement, le tout s'éparpille notablement, partant dans plein de directions à la fois et manquant de rythme, et n'est pas forcément aidé par le double emploi de Gonzalo dans le rôle de la mère et de la fille qui, une fois la vampirification de cette dernière effectuée, se ressemblent trop pour que le spectateur fasse immédiatement la distinction à l'image.

1.75/6

Le Silence des Ombres (Six Souls, aka Shelter) :

Veuve et sceptique convaincue, le Dr. Cara Harding (Julianne Moore) est une psychiatre engoncée dans ses certitudes. Jusqu'au jour où son père lui présente Adam (Jonathan Rhys Meyers), un patient souffrant de personnalités multiples ayant toutes en commun d'avoir été victimes de meurtre IRL. Cara décide alors de mener l'enquête, alors même qu'une étrange épidémie se propage autour d'elle...

Un thriller mollasson écrit par le scénariste d'Identité, et qui en reprend certaines ficelles, à la sauce sorcellerie de bazar.

Alors oui, le rendu à l'image est assez convaincant (bien que le film soit assez basique dans sa réalisation), et le métrage est bien interprété, mais le script est assez mal construit et rythmé, avec beaucoup de zones d'ombre et de raccourcis faciles, qui plombent rapidement le tout.

Ajoutez à cela des bruitages souvent exagérés, et on se retrouve avec un film vite oubliable, qui se suit d'un oeil distrait, uniquement parce que la distribution est sympathique, et parce que ça ne part pas forcément dans la direction à laquelle on s'attend.

2.25/6

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Catch Review : TNA Impact (24/09/2014)

Publié le 25 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

No Surrender 2014, la semaine dernière, était un succès ; et avec son momentum, face à une WWE dont Night of Champions et le Raw suivant ont profondément déçu, la TNA est en bonne voie...

- Cette semaine, un tournoi spécial, pour conclure les tapings new-yorkais, avec à la clef un title shot pour n'importe quelle ceinture, n'importe quand.

- Vidéo promo sur MVP.

- Vidéo promo sur Low Ki.

- MVP vs Low Ki. Une opposition de styles assez intéressante, je dois dire, avec un match plus posé que d'habitude pour Ki, mais pas moins efficace.

- Robbie E se vante de ses relations avec Velvet & Brooke, pendant que les autres Bromans lui expliquent comment fonctionne le monde de la télévision. :mrgreen:

- Petit homage à Eric The Actor.

- Récap du feud en cours dans la Tag Div (on sent que c'était l'ultime taping à NYC, et qu'ils ont besoin de meubler un peu pour remplir les 82 minutes).

- Robbie E vs Tajiri. Un petit match tranquille, sans réelle surprise quant au gagnant, qui en a encore à revendre, ça fait plaisir.

- Spud n'est pas brouillé avec EC3. Non, non.

- Aries vs Knux. Bon match (avec un petit duel de mouvements entre les deux hommes) qui prouve au passage que Knux a aussi sa place sur le roster.

- Magnus vs Anderson. RAS. Un match standard entre les deux hommes. Magnus a vraiment atteint un plateau dans son évolution de catcheur, et s'il veut progresser, il a intérêt à sortir de sa zone de confort...

- Récap de la carrière de la Team 3D, pour le HOF.

- Récap de la soirée (ça meuble, ça meuble).

- Vidéo promo sur Havok.

- Abyss vs Shaw. À nouveau un match honorable, un peu moyen et pépère (comme tous les matches normaux d'Abyss ces temps-ci), et auquel le public distrait n'a pas vraiment prêté attention.

- 5-way NYC Gold Rush Finals. Un long match assez solide, et au résultat satisfaisant, malgré un public épuisé.


 

Un show clairement là pour faire la liaison entre les deux sessions d'enregistrements, et qui par conséquent relevait presque d'un One Night Only, avec très peu de storylines, et beaucoup de matches indépendants... mais ces matches étaient pour la plupart convaincants, assez divertissants et rythmés, ce qui est amplement suffisant pour me satisfaire. Un Impact relativement anecdotique dans l'absolu, niveau intrigues, mais pas détestable pour autant, donc.

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 08 - The Baby (Devil's Due - 2014)

Publié le 24 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Found Footage

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Baby/Devil's Due :

Après avoir mystérieusement tout oublié d'une nuit entière de leur lune de miel en République Dominicaine, Zach (Zach Gilford) et Samantha McCall (Allison Miller) doivent faire face à la grossesse inattendue de cette dernière, une grossesse aux conséquences particulièrement sinistres et démoniaques...

Deux des membres du collectif Radio Silence, déjà à l'origine d'un segment de V/H/S, sont à la réalisation de ce found footage sans le moindre intérêt, tant il repompe sans le moindre scrupule Rosemary's Baby & autres films du même genre, ainsi que tous les clichés des films à la Paranormal Activity ou Chronicle, sans apporter la moindre idée originale ou le moindre concept justifiant l'existence de ce métrage (ou l'emploi du format found footage).

On a donc droit à un énième film du genre, plat, terne, mollasson, sans intérêt intrinsèque (hormis le capital sympathie d'Allison Miller, ultra-attachante et naturelle), et qui en plus a recours au gros cliché pataud des "touristes américains WASPs en vacances victimes de maychants étrangers à la peau basanée". Et quand ça se réveille un peu, à la toute fin, il est trop tard pour sauver le tout...

Bref, 1.5/6 (dont un point pour A. Miller, et le reste pour les cinq/dix dernières minutes)

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 07 - All Cheerleaders Die (2013)

Publié le 23 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

All Cheerleaders Die :

Dès la mort d'Alexis (Felisha Cooper), une cheerleader, son petit ami Terry (Tom Williamson) la remplace par Tracy (Brooke Butler). Mais Maddy (Caitlin Stasey), l'amie d'enfance d'Alexis, ne l'entend pas de cette oreille : bien décidée à venger Alexis, elle intègre l'équipe de cheerleaders du lycée pour y semer la zizanie, et commence par séduire Tracy. Mais c'est sans compter sur l'ex de Maddy, une gothique adepte de sorcellerie, qui voit ce plan d'un mauvais oeil... et quand les cheerleaders décèdent dans un accident de voiture, les voilà qui reviennent à la vie, réanimées par un sort étrange. Désormais assoiffées de sang et de vengeance, les pom-pom girls se tournent alors vers l'équipe de football du lycée...

Je suis toujours très prudent avec les films de Lucky McKee, qui ont tendance à toujours recourir à des ficelles et des thématiques assez similaires : on retrouve toujours une lesbienne, souvent goth et complexée, on retrouve toujours une sorte d'affirmation du girl power par le gore et le surnaturel, on retrouve toujours un propos quasi-féministe, et un point de vue toujours décalé... mais plus souvent qu'à leur tour, je trouve les films de McKee inaboutis, tant dans leur propos que dans leur forme.

Et là, c'est pire, puisque non seulement les clichés McKee habituels sont présents, mais en prime, on se retrouve devant un remake d'un film co-réalisé par McKee à la sortie de ses études. Et qui dit co-réalisation dit aussi film totalement bancal, qui hésite entre comédie, horreur et... euh... satire de teen movie (?) et échoue à convaincre sur tous les plans.

Les personnages sont tous insupportables, l'illustration musicale idem, la structure et le rythme sont particulièrement bancals et creux (premier tiers = teen movie à se pendre ; second tiers = surnaturel un peu plus intéressant ; troisième tiers = un grand nawak bordélique et hystérique), et de scène en scène, le film change arbitrairement de genre, achevant d'épuiser la patience du spectateur déjà fatigué.

J'avoue, je n'ai pas du tout aimé ce film sans direction, sans cohérence interne, et sans le moindre personnage qui ne soit pas geignard, insultant ou abruti. Quant à un éventuel propos féministe ou satirique... disons que les innombrables plans racoleurs suffisent pour annihiler cette idée.

0.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 06 - The Frankenstein Theory (2013)

Publié le 21 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Frankenstein Theory :

Accompagné d'une équipe documentaire, le professeur Venkenheim (Kris Lemche) s'engage dans le grand nord canadien, bien décidé à prouver l'existence de la créature de Frankenstein, créée par son ancêtre il y a bien longtemps...

Un navet honteux fonctionnant sur le mode du found footage, mais qui semble avoir choisi la voix du meublage, puisqu'il ne se passe absolument rien pendant près d'une heure dix, avec un dernier quart d'heure supplémentaire en infrarouge qui n'apporte rien au film. La créature est globalement invisible, le métrage n'est jamais effrayant ou intéressant, et hormis quelques jolis paysages enneigés, on s'ennuie constamment.

0.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 05 - Pro Wrestlers vs Zombies (2014)

Publié le 20 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Catch

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Pro-Wrestlers vs Zombies :

Le catcheur Shane Douglas tue malencontreusement un adversaire durant un match : aussitôt, le frère du défunt se tourne vers le satanisme et la nécromancie, invoquant des hordes de zombies, puis organisant un gala de catch factice pour attirer ses victimes dans un piège mortel...

Un bon gros nanard amateur et fauché, financé via Kickstarter, joué et filmé comme un mauvais porno, et qui ne parlera qu'aux amateurs de catch et de gore ; ce qui tombe bien, puisque c'est précisément mon cas. Cela dit, même en prenant ces critères en compte, ça reste une vaste pantalonnade sans grand intérêt, hormis celui, pour les catcheurs en questions, de toucher un chèque supplémentaire en fin de mois. Bref, c'est gentiment stupide, fauché et très mauvais...

0.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 04 - Life After Beth (2014)

Publié le 19 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Life After Beth :

Mordue par un serpent en randonnée, Beth (Aubrey Plaza) est morte, et tout le monde - parents, amis, famille, petit-ami - a fait son deuil de la jeune femme... jusqu'à ce qu'elle réapparaisse en pleine forme, mais amnésique. Très vite, il apparaît cependant que la demoiselle n'est plus totalement normale, et qu'elle regresse progressivement jusqu'à l'état de zombie agressif...

Une zombie comedy indépendante à la distribution très sympathique et efficace (Aubrey Plaza, Dane DeHaan, Anna Kendrick, John C. Reilly, Cheryl Hines, Molly Shannon, etc), mais qui malheureusement semble parfois plus préoccupée par sa métaphore centrale (sur la rupture d'un couple, et les différences croissantes entre deux exs qui se retrouvent) que par sa construction scénaristique, son rythme, ou encore son écriture. Ce n'est pas forcément mauvais en soi, c'est juste beaucoup trop inégal, pas assez maîtrisé, et ça frôle par moments l'hystérie. Dommage, parce que les acteurs se donnent à fond, et qu'il y a de bonnes idées ici ou là... mais n'est pas Edgar Wright qui veut.

3/6 

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Catch Review : TNA Impact - No Surrender 2014 (17/09/2014)

Publié le 18 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après une série d'Impacts tranquilles, efficaces, et portés sur l'action plus que la parlotte (et alors qu'en face, la WWE produit des Raws de plus en plus médiocres et difficiles à regarder, même pour les fans dévoués), on attaque du lourd, avec No Surrender 2014.

- #1 Contender Ko Battle Royale. Assez prévisible, mais honorable. Ça aurait pu être un peu plus dynamique, cela dit.

- Gunner tente de convaincre Shaw de fréquenter Britt, mais Shaw a quelqu'un d'autre en tête (Gunner, probablement).

- MVP & King dans le ring, pour vanner un peu Melendez, qui ne se démonte pas, et semble à l'aise au micro.

- Kenny King vs Melendez. Melendez se fait dominer, avant de voler la victoire en un mouvement, et de se faire re-démolir en post match. Anderson vient sauver Melendez...

- De la hype pour le main event.

- Anderson vient rassurer Melendez, qui est prêt à repartir à l'assaut.

- Homicide vs Joe, X-Div title. Public un peu mort par moments, mais rien de grave, et un match méthodique, mais relativement efficace. Sanada & Storm se pointent pour démolir Joe et Homicide, et ils reçoivent l'assistance de Manik 2.0 (j'aime bien le look, même si je pense que le masque devrait être un peu repensé).

- Les Wolves sont motivés.

- Roode & Young reviennent sur l'année passée.

- Wolves vs 3D vs Hardys, Ladder match. Un affrontement épique et insensé. Ce sont tous de grands malades.

- Bram vs Gunner. Du bourrinage assumé entre les deux hommes, qui y sont allés à fond dès la cloche d'ouverture. Shaw tente d'intervenir, mais ça se retourne contre lui.

- Gail n'est pas très contente de Havok.

- Roode vs Lashley, HW title match. Encore un match exceptionnel, avec deux hommes qui se donnent à fond. Admirable.


 

Un show à la première demi-heure passable, mais qui ensuite décolle sérieusement, et se finit en beauté, avec mine de rien deux MOTY potentiels en moins d'une heure.

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 03 - Animal (2014)

Publié le 17 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Animal :

Toujours la même histoire : un groupe de jeunes (Parker Young, Elizabeth Gillies, Keke Palmer, Jeremy Sumpter et Paul Iacono) partent en randonnée dans les bois, où ils sont rapidement pris en chasse par une créature intelligente et meurtrière...

Un navet improbablement stupide, qui photocopie tous les autres films du genre en enquillant les clichés éculés et les personnages en carton pâte, cache son manque chronique de suspense et de tension derrière des jump scares basiques, et s'efforce délibérément de dissimuler au maximum ses monstres, pourtant assez réussis visuellement.

Bref, un métrage (produit par Drew Barrymore) qui n'a comme unique intérêt que sa distribution sympatoche et sous-exploitée, entre Joey Laurel Adams qui cachetonne avec dix répliques, Parker Young qui montre ses abdos, Amaury Nolasco qui joue les gros durs, et le décolleté tressautant d'une Liz Gillies en short (qui a vraiment un personnage inutile et agaçant dans ce film).

1/6

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 02 - A Haunted House 2 (2014)

Publié le 16 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Halloween, Fantastique

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

A Haunted House 2 :

Un an après avoir réchappé aux événements du premier film, Malcolm Johnson (Marlon Wayans) emménage dans une ancienne maison avec sa nouvelle famille. Mais bien vite, des évènements étranges se produisent...

Pas besoin de dire grand-chose de cette suite opportuniste qui enchaîne sur le précédent opus, dont je n'ai déjà plus grand souvenir. Donc là, on continue, avec une autre famille, mixte, celle-ci, et un Marlon Wayans qui reprend son rôle en roue libre, avec au programme trois tonnes de vannes de cul, plus graveleuses les unes que les autres, et bien sûr de l'humour racial constant. Nettement en dessous du premier volet, pour ce que je m'en souviens.

1/6 (paradoxalement, c'est nettement plus mauvais que Vampire Academy, mais au moins je ne me suis pas endormi devant, donc note un poil meilleure...)

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Halloween Septembrrrfest 2014 - 01 - Vampire Academy (2014)

Publié le 15 Septembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Fantastique, Comédie, Jeunesse

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Vampire Academy :

Après avoir tenté de s'en échapper en compagnie de sa meilleure amie Lissa (Lucy Fry), une Moroi d'extraction royale, la sarcastique demi-vampire Rose est contrainte de retourner avec elle à l'Académie, pour y continuer leur éducation...

De par les scénaristes et réalisateurs impliqués, ce métrage était supposément une fusion entre Heathers, Mean Girls, Twilight & Harry Potter, avec plus de mordant que les aventures de Bella Swan, ou que d'un roman surnaturel young adult lambda... mais en fait, le tout s'avère un film bordélique, confus, narrativement bancal, avec une structure improbable et peu claire, qui confond infodump avec world-building, et peine tout simplement à intéresser.

Et comme en plus ni la distribution des leads, ni le pseudo-sarcasme constant de l'héroïne (avec sa voix off fatigante), ni le rendu gentiment fauché du tout n'aident à faire passer la pilule... on comprend sans problème le flop absolu du projet.

0.75/6

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Catch Review : Chikara - 14x05 - The Living Daylights (19/07/2014)

Publié le 14 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

You Only Live Twice, le premier show de la saison, ne m'avait pas convaincu ; Quantum Of Solace, encore moins. Diamonds Are Forever, cependant, avait un peu remonté le niveau, sans s'avérer cependant très marquant. Malheureusement, Goldfinger avait ramené la compagnie sur le territoire des shows plats et sans enjeux...

- Public motivé, dans un night-club très sombre à l'éclairage bleu-nuit.

- The Batiri vs Hack & Slash vs Mr. Azerbaijan & Wild Boar of Moldova vs The Colony, 4-way Elimination tag. Match assez brouillon tant que H&S, assez peu expérimentés, sont dans le ring, et puis ça se finit, forcément, par un Batiri vs Colony tout à fait honorable... m'enfin bon, c'est une ouverture de carte pépère.

- Meublage, avec 3.0 qui vient organiser un combat de pouces entre deux spectateurs dans le ring.

- ADR Jr Juan Francisco de Coronado vs Eddie Kingston. Un remake du dernier match d'Eddie, avec Kingston qui refuse de se battre, traîne les pieds, et finit par abandonner histoire de se débarrasser du match. Mouais.

- Silver Ant vs Missile Assault Ant. Quelques moments brouillons, mais sinon, un match technique très solide, à défaut d'avoir énormément de momentum.

- Flood vs Baltic Siege & Throwbacks. Un multi-men tag bordélique, mais pas désagréable. En post-match, Thunderfrog met Tursas hors d'état de nuire d'un coup de marteau magique.

- Pieces of Hate vs Osirian Portal. Un excellent tag match très dynamique et acrobatique, mais malheureusement un peu victime de l'éclairage médiocre de la salle, qui plonge dans le noir les quatre coins du ring.

- Chuck Taylor vs Ashley Remington (et ses bimbos). Un comedy match sympatoche, sans plus (soit exactement la même chose que durant le premier show de la saison).

- Wrecking Crew vs Spectral Envoy. Un match 4 vs 4 assez tranquile et routinier. Rien de mauvais, mais rien de très marquant non plus.


 

Hormis l'exhibition technique des deux fourmis, et le tag match entre Pieces of Hate et le Portal, ce show est à nouveau un grand trou noir techniquement honorable, mais absolument peu mémorable. Ça commence à devenir une habitude, cette saison, et ça m'inquiète un peu.

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