
All Cheerleaders Die :
Dès la mort d'Alexis (Felisha Cooper), une cheerleader, son petit ami Terry (Tom Williamson) la remplace par Tracy (Brooke Butler). Mais Maddy (Caitlin Stasey), l'amie d'enfance d'Alexis, ne l'entend pas de cette oreille : bien décidée à venger Alexis, elle intègre l'équipe de cheerleaders du lycée pour y semer la zizanie, et commence par séduire Tracy. Mais c'est sans compter sur l'ex de Maddy, une gothique adepte de sorcellerie, qui voit ce plan d'un mauvais oeil... et quand les cheerleaders décèdent dans un accident de voiture, les voilà qui reviennent à la vie, réanimées par un sort étrange. Désormais assoiffées de sang et de vengeance, les pom-pom girls se tournent alors vers l'équipe de football du lycée...
Je suis toujours très prudent avec les films de Lucky McKee, qui ont tendance à toujours recourir à des ficelles et des thématiques assez similaires : on retrouve toujours une lesbienne, souvent goth et complexée, on retrouve toujours une sorte d'affirmation du girl power par le gore et le surnaturel, on retrouve toujours un propos quasi-féministe, et un point de vue toujours décalé... mais plus souvent qu'à leur tour, je trouve les films de McKee inaboutis, tant dans leur propos que dans leur forme.
Et là, c'est pire, puisque non seulement les clichés McKee habituels sont présents, mais en prime, on se retrouve devant un remake d'un film co-réalisé par McKee à la sortie de ses études. Et qui dit co-réalisation dit aussi film totalement bancal, qui hésite entre comédie, horreur et... euh... satire de teen movie (?) et échoue à convaincre sur tous les plans.
Les personnages sont tous insupportables, l'illustration musicale idem, la structure et le rythme sont particulièrement bancals et creux (premier tiers = teen movie à se pendre ; second tiers = surnaturel un peu plus intéressant ; troisième tiers = un grand nawak bordélique et hystérique), et de scène en scène, le film change arbitrairement de genre, achevant d'épuiser la patience du spectateur déjà fatigué.
J'avoue, je n'ai pas du tout aimé ce film sans direction, sans cohérence interne, et sans le moindre personnage qui ne soit pas geignard, insultant ou abruti. Quant à un éventuel propos féministe ou satirique... disons que les innombrables plans racoleurs suffisent pour annihiler cette idée.
0.5/6
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