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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2014 - 15 - Torment (2013), Black Rock (2012) & The Mist (2007)

Publié le 4 Octobre 2014 par Lurdo in Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Torment :

En vacances à la campagne dans une maison confortable, Sarah (Katharine Isabelle), son nouveau mari Cory (Robin Dunne), et Liam, le fils de ce dernier, découvrent bien vite qu'une famille de psychopathes habitent avec eux, et veulent ajouter un nouveau membre à leur clan difforme...

Slasher assez basique et prévisible (on devine dès le début que Sarah va finir le film seule, à protéger Liam, et qu'à la fin, ils seront plus unis qu'une mère et son fils biologique, blablabla), Torment bénéficie néanmoins d'une durée suffisamment brève (80 minutes tout compris) qui devrait lui confèrer, en théorie, un rythme assez soutenu et nerveux.

Malheureusement, et malgré la présence toujours sympathique de Katharine Isabelle, dans un rôle ici plus doux (ou, du moins, moins frontal et abrasif) que d'habitude, le tout reste totalement dérivatif et transparent, enchaînant les scènes clichées les unes après les autres, et échouant à faire fructifier les quelques bonnes idées (la scène de torture psychologique est soudainement captivante... mais elle ne débouche sur rien, et les motivations de la famille de tueurs ne sont jamais développées, à l'image de leur caractérisation, limitée à "ombres tueuses avec un masque").

Résultat : on reste franchement passif, à la limite du désintérêt, devant ce métrage trop banal pour convaincre. Dommage, d'autant que ce n'est pas trop mal filmé.

2/6

Black Rock :

Trois amies d'enfance (Lake Bell, Kate Bosworth et Katie Aselton, par ailleurs réalisatrice, co-scénariste et premier rôle du film) se retrouvent pour passer quelques jours sur une petite île, Black Rock. Là, elles croisent le chemin de trois chasseurs, ex-soldats, avec qui elles se saoulent et flirtent. Mais lorsque la soirée tourne mal, elles deviennent les proies de leurs compagnons.

Un survival problématique, en cela qu'il ne commençait pas trop mal, avec trois actrices à l'aise, et une relation assez naturelle entre elles.

Mais dès qu'elles arrivent sur l'île, le script perd pied : les filles deviennent insupportables et profondément stupides, les clichés se multiplient, les sous-entendus caricaturaux du scénario sont très discutables (les hommes soldats sont forcément brutaux, violents, meurtriers et des violeurs en puissance, et les femmes des victimes innocentes qui ne peuvent survivre que si elles s'unissent et rejettent les problèmes de mecs qui les divisent) et le tout est tellement cliché et basique que cela perd rapidement tout intérêt.

Et non, mettre Lake Bell nue dans l'obscurité, ce n'est pas suffisant pour sauver le tout.

1.5/6

The Mist :

Après un violent orage électrique, une ville du Maine est enveloppée dans un brouillard opaque et inexplicable, au sein duquel vivent des créatures indicibles qui ont décidé de faire de l'humanité leur proie. Retranché dans une superette, un groupe de survivants tente de s'organiser, et de survivre aux monstres, ainsi qu'aux tensions internes qui les entre-déchirent.

Une adaptation de Stephen King à la réputation particulièrement élogieuse et aux inspirations lovecraftiennes, mais qui paradoxalement m'a toujours laissé particulièrement de marbre.

Peut-être est-ce dû à la réalisation ultra-académique, qui frôle même parfois le téléfilm ; peut-être est-ce dû au rythme mollasson, là encore digne d'une mini-série tv estampillée Stephen King ; peut-être encore est-ce dû à cette accumulation de personnages-archétypes assez clichés et superficiels, qui pêtent immédiatement un cable à la moindre contrariété, pour devenir de vrais psychopathes improbablement hostiles et fanatiques ; peut-être est-ce plutôt dû à cette distribution intéressante, mais qui succombe à la maladie du surjeu non-contrôlé ; ou bien à cette caricature de croyante hystérique qui, dès qu'elle ouvre la bouche, donne envie de se flinguer (ou de la flinguer) tant elle est écrite et jouée sans la moindre subtilité.

Plus simplement, je pense que c'est dû à un mélange de tout ça, et à des effets spéciaux parfois assez quelconques (la scène du tentacule), qui fait que je n'ai jamais accroché au film, lequel m'a de plus toujours beaucoup trop rappelé La Tempête du Siècle.

125 minutes, c'est affreusement long, les personnages sont assez agaçants, et le tout aurait pu être plus efficace que le produit fini.

Cela dit, j'ai eu exactement la même réaction face au Walking Dead de Darabont, alors que d'autres criaient, de la même manière, au génie, donc... m'enfin la fin dépressive était sympathique.

Un tout petit 3/6

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