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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #disney catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1862 : Peter Pan et Wendy (2023)

Publié le 20 Juin 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Fantastique, USA, Disney, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Peter Pan et Wendy (2023) :

Alors qu'elle est sur le point d'être envoyée dans une pension pour jeunes filles afin de parfaire son éducation et de préparer son passage à l'âge adulte, Wendy Darling (Ever Anderson) et ses frères John (Joshua Pickering) et Michael (Jacobi Jupe) sont emmenés par Peter Pan (Alexander Molony) et la fée Clochette (Yara Shahidi) vers le Pays imaginaire, où ils vivent des aventures formidables contre les pirates du Capitaine Crochet (Jude Law)...

Mouais. Je ne vais pas mentir en disant que je m'attendais à une adaptation live-action réussie de Peter Pan : les adaptations en prises de vue réelles des films d'animation Disney sont, dans leur ensemble, des ratages peu inspirés, aux ajouts inutiles, bourrés de diversité et de représentativité performatives, et systématiquement dépourvus du moindre charme ou de la magie des originaux... et pour ne rien arranger, je n'ai jamais été grand fan de Peter et Elliott le dragon, précédente adaptation Disney du même réalisateur, adorée par la critique, mais que j'ai toujours trouvée terne et peu engageante.

Donc forcément, ce Peter Pan (renommé Peter Pan et Wendy, parce que girl power, tout ça) partait d'un mauvais pied, malgré une distribution intéressante. Et effectivement, au final, ce Peter Pan est un bon gros bof... en partie pour ce côté woke superficiel dont a été accusé le film : effectivement, entre le changement du titre, la Fée Clochette afro-américaine (qui est très expressive mais est totalement dépouillée de sa personnalité, de sa jalousie, etc), le Peter Pan ethniquement ambigü (et dépourvu du moindre charisme), les Garçons perdus qui sont désormais à 50 % composés de filles, et représentent toutes les ethnies ainsi que certains handicaps (mais sont eux aussi dépourvus de toute personnalité), les pirates de Crochet qui sont désormais mixtes, Tiger Lily princesse guerrière (encore une fois, sans la moindre personnalité), Wendy qui est plus développée et volontaire au point de partager le titre avec Peter... Ça commence à faire beaucoup.

Mais ce n'est guère surprenant : le film est en production depuis 2016, lorsque Disney passait toutes ses adaptations au filtre de la représentativité la plus mécanique et artificielle possible, ce qui a donné lieu à d'innombrables décisions créatives mal avisées.

Ici, cela s'ajoute à une photographie particulièrement terne et délavée (comme dans Peter et Elliott 2016), qui enlève toute la magie du film et de Neverland ; à tout un propos sur le refus de grandir, la peur de l'âge adulte, etc, très appuyé et explicite (alors qu'il aurait dû être subtil, en filigrane, et moins surligné) ; à une bande originale très efficace et enthousiasmante, mais trop souvent en décalage bizarre avec les images, car trop dynamique, trop rythmée et trop symphonique pour ces images sombres et désaturées ; à des chorégraphies laborieuses lors des affrontements de Peter et des pirates, avec des acteurs mal à l'aise, un câblage peu abouti, une grâce totalement absente des mouvements de Pan ; à un Crochet à l'origin story tragique (c'est un ancien Garçon perdu rejeté par Peter) ; à des chansons pirates mal mixées ; et surtout, vrai problème, à un cruel manque d'émotion ou de capital sympathie, voire d'alchimie entre Peter et Wendy (et ce n'est pas dû à la fille de Milla Jovovich, qui tient bien son rôle).

Bref, ce n'est vraiment pas terrible, ça n'a jamais le moindre soupçon de fantaisie ou de légèreté, c'est assez raté, et ça n'arrive pas à la cheville du Peter Pan de 2003 (par contre, c'est nettement meilleur que le Pan de 2015).

2.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1844 : Fantasia 2000 (1999)

Publié le 25 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Musique, Cinéma, Disney, Jeunesse, USA, Review, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Fantasia 2000 (1999) :

"Suite" du grand classique Disney de 1940, ce Fantasia 2000, supervisé par Roy Disney en personne, est constitué de huit segments de musique classique mis en image par les animateurs Disney, entrecoupés de présentations plus ou moins probantes par des noms établis (qui ne parleront pas du tout aux enfants regardant le film - Steve Martin, Itzhak Perlman, Quincy Jones, Bette Midler, James Earl Jones, Penn & Teller, James Levine et Angela Lansbury - d'autant que l'écriture de ces segments est assez médiocre).

Un résultat globalement inégal, forcément, même si un rapide tour d'horizon des critiques de l'époque souligne bien à quel point Fantasia et Fantasia 2000 sont difficiles à critiquer : chaque spectateur aura son segment préféré, que ce soit pour son thème, sa musique ou ses choix graphiques, et à l'inverse, un segment qui ne fonctionne pas du tout pour lui.

J'ai notamment vraiment apprécié Pines of Rome, avec ses baleines celestes volant dans l'océan, sous la glace, dans les airs et parmi les étoiles - joli et poétique, bien qu'un peu redondant sur la durée ; Rhapsody in Blue, une ôde au New-York des années 30 dans le style de Al Hirschfeld - plutôt amusant ; Le Stoïque soldat de plomb, sur du Chostakovitch - graphiquement très réussi, même si la musique est moins mémorable ; et le Carnaval des animaux, avec ses flamands roses frénétiques (probablement mon segment préféré, ludique et rigolo)...

Moins efficaces, l'introduction du film, très abstraite, sur Beethoven ; et l'Oiseau de feu de Stravinsky, une illustration du combat de Mère Nature contre la destruction générée par un volcan : pas désagréable et visuellement travaillé, mais je ne suis pas fan du style adopté.

Et le seul ratage de ce métrage, à mon sens, est donc une relecture de l'Arche de Noé centrée sur Donald, et mis en musique sur un Pomp and Circumstance rapiécé : non seulement le tout paraît très hâché, comme si les animateurs avaient taillé dans la masse d'un récit plus conséquent, mais en plus le rendu graphique très moderne, façon animation 2D (parfois sommaire) lissée et colorisée par ordinateur, m'a franchement rebuté.

Dans l'ensemble, une suite de Fantasia qui n'est pas à la hauteur de son modèle, mais qui n'est pas mauvaise pour autant. Le défi était de toute façon difficile, voire impossible, à relever, et les studios Disney s'en sont sortis de manière somme toute plutôt honorable.

Un petit 4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1843 : Mon martien bien-aimé (1999)

Publié le 24 Mai 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Disney, Jeunesse, Science Fiction, Critiques éclair, Science-Fiction, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mon martien bien-aimé (My Favourite Martian - 1999) :

Tim (Jeff Daniels), producteur TV sur une chaîne locale, peine à être pris au sérieux par son patron, ou par la fille de celui-ci, Brace (Elizabeth Hurley), présentatrice vedette. En difficulté, il croit trouver l'histoire du siècle lorsqu'il assiste à un crash mystérieux dans le secteur, mais lorsque le responsable de ce crash, un Martien (Christopher Lloyd), s'invite chez lui le temps de faire des réparations, le quotidien de Tim part rapidement en vrille...

Adaptation Disney de la sitcom des années 60, Mon martien bien-aimé est assez typique de ces métrages Disney de la fin des années 90 ressemblant plus à des téléfilms Disney Channel inaboutis qu'à autre chose : c'est mollasson, l'écriture est faiblarde, les effets spéciaux inégaux, John Debney tente de singer d'autres compositeurs (notamment Elfman) à la musique, et tout le monde cabotine joyeusement, certains mieux que d'autres.

Le vrai problème, honnêtement, c'est que cette comédie n'est tout simplement pas très drôle ou divertissante, malgré les efforts de Christopher Lloyd : entre Daniels un peu transparent, Darryl Hannah enlaidie pour la rendre plus "accessible", Elizabeth Hurley qui joue les bimbos manipulatrices, la combinaison vivante du Martien qui n'a pas une réplique drôle ou une scène réussie, ça ne vole vraiment pas très haut, et il m'a fallu regarder le tout en plusieurs fois pour arriver à la fin.

2/6 

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Les bilans de Lurdo : Star Wars - Visions, volume 2 (2023)

Publié le 14 Mai 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Anthologie, Aventure, Disney, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, France, Espagne, Irlande, Chili, UK, Corée, Inde, Japon, Afrique du Sud, Star Wars

Après un premier volume assez bien accueilli par la critique, mais très porté sur l'Asie et le style anime (avec ce que ça implique de clichés, de similarités stylistiques, thématiques, etc), retour de cette anthologie Star Wars en 9 épisodes d'un petit quart d'heure chacun, ayant pour but de nous faire découvrir l'univers Star Wars du point de vue de divers studios d'animation internationaux.

Star Wars - Visions, volume 2 (2023) :

À nouveau, donc, neuf épisodes au programme, cette fois-ci proposés à un plus grand nombre de pays, assurant ainsi une diversité stylistique et formelle plutôt agréable.

- 2x01 - Sith (El Guiri, Espagne) : Une ex-Sith repentie vit désormais isolée sur une planète lointaine, où elle tente de maîtriser l'art de la peinture. Mais son ancien Maître Sith la retrouve... 

Un court à l'esthétique très épurée, avec éclaboussures de peinture et traits de crayonnés, pour un résultat dynamique et joli, avec une patte bien particulière. Ça commence plutôt bien.

- 2x02 - Screecher's Reach (Cartoon Saloon - Irlande) : Incitée par un mystérieux collier qu'elle porte autour du cou, Daal, une fillette exploitée par l'Empire, part avec ses amis explorer une grotte réputée pour être hantée...

On retrouve ici clairement le style du studio irlandais derrière Wolfwalkers et autres, pour un récit simple, visuellement travaillé et détaillé, et au twist final efficace, rappelant la façon manipulatrice dont certains groupuscules bien réels recrutent en profitant du malheur d'autrui.

- 2x03 - In the Stars (Punkrobot - Chili) : Ultimes survivantes de la destruction écologique provoquée par l'Empire sur leur planète, Koten et Tichina tentent de survivre et de dérober de l'eau potable aux installations impériales...

Un court en stop-motion, et au message écologique très présent, mais qui ne m'a pas passionné plus que ça. C'est visuellement assez joli, mais sans plus, globalement.

- 2x04 - I'm am your Mother (Aardman - UK) : D'extraction populaire, Anni est apprentie-pilote à l'académie de Wedge Antilles, et a atteint l'âge où l'on a honte de ses parents. Lorsque vient le moment de prendre part à une course de vaisseaux parents-élèves, elle n'en parle pas à sa mère...

Les Anglais du studio Aardman nous proposent de la véritable stop-motion, pour un court assez typiquement british, avec humour, décalage, et une petite touche de lutte des classes. J'ai bien aimé.

- 2x05 - Journey to the Dark Head (Studio Mir - Corée du Sud) : Ara, l'une des gardiennes d'un temple aux pierres capables de prédire l'avenir, se persuade que la guerre entre Jedi et Sith dépend des deux statues colossales les représentant et se dressant au-dessus du temple. Avec un jeune padawan, elle entreprend alors de détruire la statue symbolisant le Côté Obscur...

Et zou, un studio asiatique, et on retombe dans les clichés de l'anime le plus generique possible. Alors oui, c'est visuellement ambitieux et bien animé, tout en étant bourré d'action... mais ça ne m'a pas du tout intéressé, d'autant que la conclusion était cousue de fil blanc.

- 2x06 - The Spy Dancer (Studio La Cachette - France) : En pleine occupation impériale, Loi'e, danseuse vedette d'un cabaret aérien et membre de l'Alliance rebelle, réalise que l'officier qui assiste à leur spectacle pourrait bien lui avoir dérobé son enfant, des décennies plus tôt...

Un studio francais qui nous parle de la Résistance, c'est finalement assez approprié, et ça parvient à donner corps à son univers, à son cadre et à ses personnages en quelques minutes à peine, ce qui est une jolie réussite.

- 2x07 - The Bandits of Golak (88 Pictures - Inde) : Charuk et Rani, frère et sœur, tentent de traverser le pays discrètement en train, pour rejoindre la ville de Gorak, et s'y réfugier. Mais les pouvoirs étranges de Rani attirent sur eux l'attention de l'Empire...

Court-métrage indien à l'esthétique prononcée et aux personnages à l'animation un peu raide (et au design semi-3D rappelant les personnages des jeux TellTale), pour un tout pas désagréable, mais un peu dérivatif et au doublage inégal.

- 2x08 - The Pit (Lucasfilm + D'art Shtajio - Japon) : Abandonnés par l'Empire au fond d'un immense trou après l'avoir creusé à la recherche de cristaux Kyber, des ouvriers ne peuvent compter que sur le courage de l'un des leurs pour demander de l'aide...

Un style graphique très approximatif (façon "on fait de l'anime mais on le fait délibérément mal"), pour un court qui ne m'a pas fait grande impression.

- 2x09 - Aau's Song (Triggerfish - Afrique du Sud) : Les habitants de la planète Korba tentent de purifier les cristaux kyber touchés par les Sith, et seule la voix d'Aau, une fillette, semble capable de ce miracle...

Un court sud-africain au rendu visuel très mignon et "tactile", en stop-motion, avec un charme certain, notamment au niveau des accents locaux et de la musique. Très sympathique et, soyons fous, touchant.

 - Bilan -

Une saison qui m'a nettement plus enthousiasmé que la première fournée d'épisodes de 2021, et il ne faut pas chercher plus loin que la diversité des styles et des approches pour expliquer cette réaction : je ne suis pas grand fan d'anime, et le fait d'avoir de la 2D européenne, de l'animation image par image, de la semi-3D, etc, fait que cette seconde saison ne donne jamais l'impression de se répéter visuellement.

Thématiquement, cependant, c'est un peu différent, avec une forte insistance sur les jeunes enfants sensibles à la Force qui doivent cacher ou révéler leur don et être recrutés par un camp ou un autre ; c'est un peu comme la fascination de la saison 1 pour les cristaux Kyber, qui d'ailleurs reviennent ici dans plusieurs cours : à se demander si Lucasfilm et Disney n'ont pas fourni à tous les studios un cahier des charges avec des suggestions de thèmes récurrents.

Quoiqu'il en soit, je retiens de cette saison 2 ses deux premiers épisodes, les épisodes anglais et français, et le tout dernier, issu d'Afrique du Sud : cinq épisodes sur neuf, soit plus de la moitié, et ce sans que les épisodes restants ne soient particulièrement mauvais.

Autrement dit : bilan global assez positif.

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Un film, un jour (ou presque) #1833 : Frère des ours (2003)

Publié le 10 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Cinéma, Jeunesse, Critiques éclair, Review, Disney, USA, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Frère des ours (Brother Bear - 2003) : 

Parce qu'il a préféré chasser un ours ayant dérobé de la nourriture à sa tribu, Kenai (Joaquin Phoenix) est transformé en ours par les esprits de la forêt, et doit trouver un moyen de rejoindre la montagne sacrée pour tenter de renverser le sort. Mais en chemin, il croise le chemin de Koda (Jeremy Suarez), un jeune ourson séparé de sa mère, au contact duquel il va acquérir un nouveau respect pour la vie sauvage...

Un Disney de la période creuse, visuellement plutôt joli (les couleurs, les décors, les effets visuels) et assez bien animé, mais narrativement assez convenu et peu engageant.

Scénaristiquement, ce n'est pas mauvais, loin de là, mais l'humour canadien des caribous est très quelconque, et ça manque peut-être d'implication émotionnelle... d'autant que le tout n'est franchement pas aidé par les chansons de Phil Collins, insipides, génériques, pop et quasiment hors-sujet d'un point de vue sonore (la chanson d'ouverture interprétée par Tina Turner, les divers montages musicalement datés).

Un Disney très mineur, donc, qui ponctuellement est à la limite de donner des leçons maladroites (encore une fois, les paroles des chansons de Collins n'aident pas) et qui ne vaut vraiment que pour ses visuels.

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1827 : La ferme se rebelle (2004)

Publié le 2 Mai 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Western, Review, USA, Disney, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La ferme se rebelle (Home on the Range - 2004) :

Lorsque leur ferme est menacée d'être revendue au plus offrant, trois vaches - Maggie (Roseanne Barr), Mrs. Calloway (Judy Dench) et Grace (Jennifer Tilly) - décident de tenter de capturer Alameda Slim (Randy Quaid), un voleur de troupeaux, afin de toucher la prime qui est offerte pour ce bandit de grand chemin. Pour les aider, elles peuvent compter sur Lucky Jack (Charles Haid), un lapin, et Buck (Cuba Gooding Jr), un cheval amateur de kung-fu rêvant d'entrer au service de Rico (Charles Dennis), un chasseur de primes de légende...

Un Disney de la période creuse de la firme (entre Tarzan et La Princesse et la grenouille/Raiponce), où 2 films sur 3 étaient des déceptions inabouties, ce Home on the Range ne déroge pas à cette règle malheureuse, et propose ainsi un spectacle western auquel je n'ai pas du tout accroché.

Déjà, parce que le western, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, mais aussi parce que le trait de l'animation est assez peu esthétique, que la caractérisation est basique, que l'humour est franchement faiblard (une vache qui rote, trop mdr), et que finalement, ce n'est tout simplement pas très intéressant à suivre, tout ça.

Ajoutez à cela des chansons assez inégales, pourtant signées Menken (la seule chanson que je retiens, c'est celle du méchant qui yodle, parce qu'elle est accompagné d'une jolie illustration visuelle), et voilà, un Disney qui ne laisse vraiment pas un souvenir impérissable, malgré quelques moments aux bruitages et au slapstick très old school, et une dernière ligne droite plutôt dynamique.

2.25/6 

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - 3x07-08 + bilan (2023)

Publié le 22 Avril 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Disney, Science-Fiction, Science Fiction, Star Wars, Review, USA, Télévision

Début de saison 3 assez frustrant, avec une parenthèse assez peu utile, suite inégale avec toujours un focus inintéressant sur les traditions mandaloriennes, ou encore un épisode bourré de guests WTF : jusqu'à présent, la saison 3 du Mandalorien a peiné à me convaincre, semblant se perdre dans un développement peu probant de l'univers, et ne plus rien avoir à dire sur Grogu/Din Djarin, éclipsés par Bo-Katan et toute sa bande. Espérons que ces deux ultimes épisodes de la saison vont réussir à changer la donne...

Star Wars : The Mandalorian - 3x07-08 (2023) :

- 3x07 : Après avoir réuni les Nights Owls avec la Death Watch, Bo-Katan emmène les siens à la reconquête de Mandalore. Mais sur place, ils découvrent une présence inattendue...

Mouais. Avant-dernier épisode de la saison, qui ramène le Moff Gideon sur le devant de la scène, au travers d'une scène de Conseil des anciens de l'Empire, pas désagréable du tout et bourrée de fanservice, et à la toute fin de l'épisode, dans un face à face final là aussi intéressant.

Malheureusement, le reste de l'épisode est très anecdotique, entre les platitudes habituelles sur Mandalore et les divisions qui règnent entre les Mandaloriens, les grosses ficelles narratives assez forcées (la grosse bestiole inutile qui attaque le convoi, le piège, la capture de Djarin, le sacrifice du Mandalorien à la gatling), et une impression de catapultage des intrigues pour conclure au plus vite, après une saison de surplace.

Alors oui, ponctuellement, il y a des idées amusantes (Grogu dans son mécha, c'est à la limite du ridicule, mais ça marche - même si Grogu fait toujours vraiment pièce rapportée dans le récit), et visuellement, c'est assez réussi (les Dark Troopers et Gideon en beskar, la garde prétorienne), mais globalement, ça reste assez moyen, tout ça, même si ça avance enfin.

- 3x08 : Alors que Din Djarin est prisonnier des troupes de Gideon, Bo-Katan et son armée décident de tout faire pour reprendre Mandalore...

Mwébof. Autant c'est plutôt nerveux et rythmé, avec de l'action, de l'action, encore de l'action, et toujours plus d'action sur terre et dans les airs, autant au final, cet ultime épisode tombe un peu à plat, façon "tout ça pour ça ?".

Probablement parce que le scénario s'échine à clore un maximum de sous-intrigues et à éliminer de manière catapultée le plus d'éléments possible, comme les clones de Gideon, le Sabre noir (détruit sans que personne ne semble s'en émouvoir), la reconquête de Mandalore, etc : tout est bouclé de manière un peu précipitée, entre deux combats, et l'on ne peut s'empêcher de voir là le symptôme de réécritures de dernière minute (il n'y a qu'à voir les différences entre les storyboards du générique de fin et l'épisode en lui-même).

Alors en tant qu'épisode à part entière, on ne s'ennuie pas. En tant que season finale, par contre, c'est sans surprise, un peu bordélique, et un peu décevant.

 

- Bilan saisonnier -

Comme je le disais en introduction, une saison qui semble vraiment se chercher, et qui ne parvient plus à faire exister ses protagonistes originaux (Din Djarin et l'Enfant) tant ils ont été rattrapés par les lubies de Favreau et Filoni, et par le reste de l'univers Star Wars.

Plus que jamais, je reste persuadé que l'arc Djarin/Grogu aurait dû se conclure (du moins pour un temps) sur le départ de l'Enfant avec Luke, ce qui aurait pu forcer les scénaristes à développer le personnage de Djarin dans des directions intéressantes, de nouveau en solitaire après deux saisons en compagnie de Grogu.

Mais au lieu de cela, on se retrouve avec un personnage-titre dont toute l'évolution des les deux premières saisons de la série est rebootée, pour le faire replonger dans sa "secte", et le ramener à l'archétype mandalorien qu'il était au début de la série.

Et comme en plus, Grogu ne fait plus que de la figuration (le mystère sur ses origines, ses pouvoirs, sa relation avec Djarin, tout ça est plus ou moins réglé), les scénaristes se rabattent donc sur le reste de l'univers Star Wars, tentant de toutélier de nombreux pans de ce dernier (animation, cinéma, romans, etc) en un tout cohérent et ambitueux.

Ce n'est pas forcément surprenant : chez Lucasfilm, Filoni a toujours été le spécialiste es continuité, habitué à boucher les trous de cette dernière et à lier ce qui pouvait être lié, entre l'univers étendu et la continuité actuelle de Star Wars. Et Favreau, lui, le "faiseur", showrunner et scénariste au quotidien de la série, de se reposer naturellement beaucoup sur Filoni et sur le fanservice de l'univers, pour que la mayonnaise prenne.

Mais Filoni est occupé ailleurs, avec la série Asokha, la série Skeleton Crew, ou encore son projet de film crossover de toutes les séries Star Wars actuelles : a-t-il été moins présent, cette saison, sur The Mandalorian, ce qui expliquerait les errances du scénario ? Ou au contraire, a-t-il été plus présent, pour assurer une continuité globale avec les autres projets Star Wars en cours, et imposer son désir de revenir encore sur les Mandaloriens ?

Allez savoir. Une chose est sûre, cette saison 3 du Mandalorien ne m'a pas convaincu, brouillonne et décousue, se concentrant trop sur Bo-Katan et sur la secte dont est issu Mando, tout ça pour accoucher d'un final prévisible et assez frustrant. 

Bof, en somme. 

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Un film, un jour (ou presque) #1819 : The Wild (2006)

Publié le 19 Avril 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Disney, Review, USA, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Wild (2006) :

Lorsque son fils Ryan (Greg Cipes) s'échappe du zoo new-yorkais où ils vivent et monte à bord d'un bateau en direction de l'Afrique, Samson (Kiefer Sutherland), un lion fier et puissant, s'évade lui aussi, accompagné de Nigel (Eddie Izzard), un koala flegmatique, de Larry (Richard Kind), un anaconda idiot, de Bridget (Janeane Garofalo), une girafe, et de Benny (Jim Belushi), un écureuil amoureux de Bridget. Mais une fois sur place, la réalité de la vie sauvage les rattrape, lorsqu'ils sont confrontés à Kazar (William Shatner), à la tête de sa tribu de gnous carnivores...

Retour sur un vieux Disney (techniquement, un métrage réalisé par un studio externe canadien pour Disney) à la réputation désastreuse, car sorti un an après Madagascar, aux similarités flagrantes. Et peu importe que ce soit le film de Dreamworks qui ait précipité sa production et sa sortie pour prendre de vitesse le film Disney mis en chantier avant (la bonne vieille stratégie Katzenberg), The Wild est sorti en second, et a été crucifié pour cela.

Mais pas que... parce qu'effectivement, le film n'est pas terrible du tout. Entre le score de Silvestri assez générique, les chansons médiocres, le rythme faiblard, le doublage très caricatural et bourré d'accents et de caractérisations bancales, ou encore le rendu visuel bizarre, à mi-chemin entre réalisme des textures et animations de cartoon (sans oublier les arrière-plans assez pauvres), il n'y a pas grand chose à se mettre sous les crocs, ici.

Et puis difficile de se défaire de l'impression que la plupart des péripéties ne sont que des ébauches, comme si le script ou le récit avait été amputé de morceaux, çà ou là, histoire de gagner du temps de production et de sortir le plus vite possible.

Énorme bof, en somme. 

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1818 : Le nouvel espion aux pattes de velours (1997)

Publié le 18 Avril 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Jeunesse, Critiques éclair, Disney, Review, USA, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le nouvel espion aux pattes de velours (That Darn Cat - 1997) :

Patti (Christina Ricci), une adolescente sarcastique, s'ennuie ferme dans la petite bourgade d'Edgefield, Massachusetts, jusqu'à ce que son chat DC, grand vadrouilleur, revienne un jour avec un mystérieux collier : une montre où quelqu'un a gravé un appel à l'aide. Rapidement, elle comprend que c'est là la montre d'une gouvernante dont l'enlèvement fait les gros titres des journaux. Avec l'aide d'un agent gouvernemental balbutiant, Zeke (Doug E. Doug), elle décide alors de mener l'enquête en retraçant les aventures nocturnes de son chat...

Remake du film Disney de 1965, lui même adapté d'un roman de 1963, cette version 1997 de l'Espion aux pattes de velours s'avère assez typique de son époque : c'est à la limite du téléfilm Disney Channel, c'est frénétique, il y a du ska-punk au générique, l'héroïne est une Christina Ricci sarcastique et cassante, Doug E. Doug est en mode Chris Tucker, et c'est assez médiocre dans l'ensemble, trop puéril et cartoony pour vraiment fonctionner.

Et puis il y a pas mal d'éléments sous-exploités, au milieu de tous ces personnages secondaires caricaturaux (j'aurais bien aimé que le côté surnaturel, avec les lumières qui fluctuent et la température qui chute brutalement à 20 h, soit développé plutôt que totalement ignoré), ou que le tout ne se termine pas par une grande poursuite automobile interminable et lassante.

Après, reste un protagoniste félin assez sympathique (et sage) et un film qui n'est pas désastreux, mais globalement quelconque au possible.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1813 : La Nuit au Musée - Le retour de Kahmunrah (2022)

Publié le 11 Avril 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Review, USA, Jeunesse, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Nuit au Musée - Le retour de Kahmunrah (Night at the Museum : Kahmunrah Rises Again - 2022) :

Parce que le nouveau gardien du Musée a démissionné, terrifié, Larry propose à son fils de prendre le poste de gardien de nuit, lui qui est déjà familier des excentricités des habitants des lieux. Nick accepte, mais sans grande motivation... et dès sa première nuit au Musée, l'apprenti musicien libère le pharaon Kahmunrah, bien décidé à se venger de la famille de Larry.

Une suite animée à la franchise Nuit au Musée (qui n'a jamais atteint des sommets et s'essoufflait déjà un peu vers la fin), qui perd une grande partie de l'intérêt de cette dernière, à savoir des œuvres d'art, antiquités, dioramas et reconstitutions qui prennent vie... en prises de vue réelles/numériques, avec des acteurs familiers et attachants.

Ici, comme tout est de l'animation 2D assez moyenne et simpliste, que les acteurs les plus connus de la franchise ne reprennent pas leur rôle au doublage, et que le tout adopte délibérément un ton plus infantile et immature bourré de slapstick, on a trop souvent l'impression de regarder un pilote de série animée pour enfants adaptée de la franchise...

Ce qui n'est guère surprenant, puisque le projet a vu le jour chez la Fox sous la forme d'une série télévisée, avant d'être reformaté en métrage unique lors de l'acquisition de Fox par Disney.

Bref, un gros pilote de 70 minutes, pas désagréable à suivre, plein d'action, mais jamais très inspiré dans son écriture (à un gag ou deux près, avec notamment quelques répliques qui font mouche) ou passionnant, notamment quand les scènes d'action s'enchaînent et se ressemblent dans la dernière demi-heure.

Et puis Seth, le dieu du chaos stéréotypé comic relief arabe rondouillard, mouais.

3/6, pas plus.

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - 3x04-06 (2023)

Publié le 8 Avril 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Disney, Science Fiction, Science-Fiction, Star Wars, Review, USA, Télévision

Le début de la saison 3 de The Mandalorian m'a laissé assez frustré, la série semblant manquer de direction, hormis celle de "les us et coutumes des Mandaloriens, c'est trop passionnant, attardons-nous encore dessus". Soit exactement ce qui ne m'intéresse guère dans la série, qui en plus s'est permis une parenthèse lorgnant fortement sur Andor et sa politique ambivalente...

Star Wars : The Mandalorian - 3x04-06 (2023) :

- 3x04 :  Alors que Grogu commence son entraînement pour devenir un Mandalorien, un enfant du campement est enlevé par une créature ailée, forçant Bo-Katan et un groupe de Mandaloriens à partir à son secours...

Après l'épisode 03 en mode "on fait du sous-Andor totalement détaché du reste de la saison", place à "on fait un mini-épisode de 25 minutes sur du vide une péripétie sans intérêt de la vie des Mandaloriens". Je n'ai pas aimé. En même temps, je le répête depuis le début : je me contrefous totalement des traditions et de la mythologie mandaloriennes, qui semblent tant fasciner Filoni et Favreau, et je trouve même assez malsain le fait que l'indoctrination de Grogu et de Bo-Katan dans cette frange radicale extrémiste du peuple mandalorien soit présentée comme quelque chose de bienveillant et d'exemplaire, voire de mignon (pour Grogu).

Alors certes, les scènes d'action étaient réussies (que ce soit le sauvetage en plein vol, ou les flashbacks de Grogu façon traumatisme du Vietnam qui montrent comment il a été sauvé de l'Ordre 66 par Ahmed Best), mais comme elles ne font que remplir du temps d'antenne, et ne font pas du tout progresser l'intrigue (on est à mi-saison, tout de même), bon gros bof.

- 3x05 : Parce que Nevarro est attaqué par le pirate Gorian Shard et son bombardier, et que la Nouvelle République refuse de les aider, Greef envoie un appel à l'aide... qui parvient aux oreilles de Din Djarin et de ses comparses mandaloriens.

Un épisode plein d'action plutôt réussie, après un début en mode "la Nouvelle République n'est qu'une bande d'incapables à la bureaucratie étouffante" finalement dans la droite continuité de l'épisode 03.

Au passage, petit caméo de Zeb, de la série Rebels, avant que le show ne continue dans son entreprise de réhabilitation et de vénération des Mandaloriens, ici présentés comme un super commando d'élite qui vient libérer Nevarro, avant de faire de Bo Katan leur patronne de facto.

Malgré cela, c'était agréable à suivre, rythmé... reste à voir si la seconde moitié de saison continuera sur le même chemin.

- 3x06 : Pour retrouver les anciennes troupes de Bo-Katan, devenues mercenaires, cette dernière, Grogu et Din Djarin se rendent sur la planète Plazir-15, où le couple royal (Jack Black, Lizzo) leur explique que certains de leurs droïdes impériaux rénovés se comportent étrangement...

Un épisode à la limite de la parodie décomplexée, qui voit Bo-Katan et Djarin, en mode good cop et bad cop d'un buddy movie à l'ancienne, mener une enquête policière improbable (un bon gros prétexte, honnêtement, d'un point de vue narratif) dans les bas-fonds d'une planète idyllique, avec échanges goguenards, bar à robots, morgue, interrogatoires et caméos WTF (outre Jack Black et Lizzo, il y a Christopher Lloyd, qui cabotine comme pas deux). 

Alors c'est amusant à suivre mais presque hors-sujet, et surtout ça contraste violemment avec le sérieux papal des platitudes mandaloriennes du reste de la saison, ou du duel final de cet épisode, à l'issue évidente (tout comme la pirouette narrative sur le Darksaber, qui ne fait que renforcer à quel point toutes ces idées de credo et de valeurs mandaloriennes sont creuses au possible).

En même temps, dès la première scène, le ton était donné, avec cette variation sur Roméo et Juliette à la sauce Mon Calamari et Quarren : distrayant, rigolo, ça décoince un peu une saison raide comme un piquet, mais ça arrive tout de même comme un cheveu sur la soupe.

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1805 : Black Panther 2 - Wakanda Forever (2022)

Publié le 31 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Marvel, MCU, Disney, Review, Fantastique, Science-Fiction, Science Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Black Panther 2 - Wakanda Forever (2022) :

Après la mort inattendue de T'challa, le Wakanda devient la cible des intérêts de toutes les nations du monde, bien décidées à mettre la main sur le vibranium tout puissant. Mais lorsqu'une source sous-marine de vibranium est découverte, une attaque meurtrière sur l'équipe d'exploration responsable de cette trouvaille voit le Wakanda accusé. En réalité, cette attaque est l'œuvre de Namor (Tenoch Huerta Mejía), dieu vivant d'une peuplade amphibie ayant bâti une civilisation sous-marine autour de la puissance du vibranium, et bien décidé à ne pas laisser le monde du dessus s'approprier ce qui est sien...

Mouais. Un peu déçu, je dois dire, au visionnage de cette suite brouillonne (pas forcément surprenant, puisque Marvel a dû tout repenser au dernier moment suite au décès de Chadwick Boseman, en plus de décaler un tournage par faute de pandémie), que je placerais en dessous de l'original (et pourtant, je ne suis pas forcément le plus grand fan du premier Black Panther, à la base.

Le souci, en fait, outre le manque d'une vrai présence centrale autour de laquelle le récit graviterait (Chadwick n'est plus, et honnêtement, Shuri est assez délibérément antipathique, dans ce métrage), c'est que Black Panther 2 est un film tellement sombre (visuellement et thématiquement), tellement alourdi par le deuil de Chadwick et ses conséquences, qu'il peine à laisser de la place à son côté superhéroïque, et qu'il rate ainsi systématiquement toutes ses entrées : la première apparition de Namor, la première armure de Riri, la découverte de Talokan, la première apparition de Shuri en Panther, la première apparition des Midnight Angels, la première apparition d'Ironheart, etc... systématiquement, c'est brouillon, fait à la va-vite, avec une illustration musicale pleine de morceaux hip hop/rnb/afro qui éclipse totalement ce qui faisait la force du premier BP (sa bande originale), et ça finit par tomber à plat.

Ajoutez à cela un script parfois maladroit (les Français au Mali, au début, LOL), manquant fréquemment de clarté (le pourquoi du comment des Talokanais, des différentes couleurs de peau, des oreilles pointues, etc), et peinant à rendre attachant ou surprenant le parcours de son héroïne (honnêtement, le parallèle évident et surligné entre Talokan et le Wakanda, qui fait changer d'avis Shuri in extremis, était plus que téléphoné, et c'est limite si j'avais plus de sympathie pour Namor que pour les Wakandais fréquemment trop orgueilleux et arrogants).

Ça se regarde, c'est bien produit, les costumes sont excellents et la scène durant laquelle la Reine passe un savon à Okoye est remarquable, mais dans l'ensemble, léger bof pour ce métrage gentiment inégal, qui ne parvient jamais réellement à s'extirper de l'ombre de Chadwick Boseman.

Un petit 3/6, pour terminer la phase 4 du MCU de manière un peu faiblarde.

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Un film, un jour (ou presque) #1801 : Willow - Behind the Magic (2023)

Publié le 27 Mars 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Disney, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Willow - Behind the Magic (2023) :

Making-of d'une trentaine de minutes revenant sur le tournage de la série Willow, chroniquée hier en ces pages, et diffusée, comme la série, sur Disney +.

Au premier abord, pas grand chose à dire de plus, puisqu'on est ici vraiment dans une featurette promotionnelle inoffensive, comme on en trouvait beaucoup à une époque dans les bonus de dvd : tout le monde s'entend bien, tout le monde s'amuse, on rigole, les paysages sont jolis, ça présente les décors, les costumes, la distribution, les effets, la genèse du projet, ça se félicite de l'inclusivité de la série, etc...

Et puis on s'aperçoit qu'en fait, cette featurette est presque un épisode bonus de Life is Short, la comédie de Ricky Gervais/Warwick Davis qui présentait ce dernier comme un connard arrogant, imbu de sa personne, persuadé d'être une superstar de l'industrie cinématographique anglaise et d'avoir tous les talents du monde.

On retrouve donc ici ce Warwick, ravi de renouer avec l'univers de Willow 35 ans après, et s'assurant, en se livrant à des actes de sabotage, qu'on ne lui vole pas la vedette sur SON projet. Plutôt amusant, au final, même si ça parasite un peu le côté making-of de la série.

4/6 

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Les bilans de Lurdo : Willow, saison 1 (2022)

Publié le 26 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Romance, Disney, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, USA, Review, Télévision

Huit épisodes de 40-55 minutes, chapeautés par Jonathan Kasdan (fils de Lawrence Kasdan, frère de Jake Kasdan, et co-scénariste de Solo) et produits par Lucasfilm, voilà ce qui constitue la première saison de ce Willow, suite du film de 1988 réalisé par Rob Howard, diffusée sur Disney + en fin d'année dernière...

Willow, saison 1 (2022) :

20 ans après la mort de la Reine Bavmorda, le prince Airk (Dempsey Bryk), fils de la Reine Sorsha (Joanne Whalley) et de Madmartigan (Val Kilmer), est enlevé par les Gales, un groupe de créatures monstrueuses au service de la Crone, une sorcière maléfique. Sa sœur Kit (Ruby Cruz) part alors à sa rescousse, traversant le royaume en compagnie de Jade (Erin Kellyman), apprentie-chevalier, du Prince Graydon (Tony Revolori), promis à Kit, de Thraxus Boorman (Amar Chadha-Patel), un ancien compère de Madmartigan, et de Willow Ufgood (Warwick Davis), le légendaire sorcier nelwyn qui tente de former Elora Danan (Ellie Bamber), future impératrice amoureuse d'Airk...

On l'oublie souvent, mais dans le film de 1988, Warwick Davis n'avait que 17-18 ans, ce qui faisait donc du métrage de Ron Howard une aventure initiatique young adult avant l'heure. Il ne faut donc pas s'offusquer (comme énormément de critiques en ligne l'ont fait, agrémentant leur prose d'accusations de wokisme et de "viol d'un classique de leur enfance") de voir ici une série très orientée young adult, avec des protagonistes jeunes, dans un récit qui mêle plusieurs archétypes classiques du genre (la princesse rebelle refusant d'être mariée contre son gré, le prince traumatisé qui se découvre sorcier, l'orpheline qui devient chevalier, la jeune cuisinière qui découvre qu'elle est l'Élue, le mercenaire couard qui se découvre une conscience, les forces du Mal qui se réveillent), et les confie à une distribution sympathique de jeunes acteurs attachants.

Est-ce que ça en fait pour autant une bonne série tout court ? Pas exactement : si j'ai plutôt apprécié le programme, il y subsiste bon nombre de scories laissant une impression d'inabouti, un peu comme dans de nombreuses autres séries pensées pour le streaming (notamment sur Disney+).

Commençons par les bons points : la direction artistique est très réussie, avec une belle utilisation du budget et des décors naturels du pays de Galles (j'avoue avoir aussi un gros faible pour les décors de la Cité Immémorielle, avec ses statues immenses en ruine, qui font très Conan) ; l'interprétation est globalement compétente de bout en bout (même si léger bémol pour Warwick Davis, qui est très monocorde et récitatif pendant la moitié du programme - ça s'améliore dans le dernier tiers) ; les effets spéciaux sont globalement réussis, qu'ils soient numériques ou pratiques ; il y a de très beaux plans (en particulier vers la fin de la saison, avec ses duels de sorcellerie, etc) ; les relations entre les personnages sont plutôt bien écrites (qu'elles soient LGBTQ ou non) et dans l'ensemble, l'utilisation des archétypes de la fantasy donne lieu, ici ou là, à des interprétations amusantes (les trolls, qui passent de créatures féroces et simiesques dans le film à gardiens de prison distingués ici) et à des sous-intrigues plutôt convaincantes, qui évoquent parfois même des quêtes arthuriennes (et John Boorman).

Par contre, comme bon nombre de séries de streaming, on remarque très vite des problèmes de structure et de rythme global, avec notamment des éléments (souvent du fanservice) qui semblent le produit de gros raccourcis narratifs ou de facilités d'écriture (les Brownies). Certains épisodes font énormément de surplace, d'autres consacrent un temps indû à certaines digressions (Christian Slater, les Bone Reavers et leur campement, les bûcheronnes WTF), ou, au contraire, les survolent, comme s'ils avaient été coupés au montage, ou retirés de la toute dernière version du script, quelques heures avant le tournage...

D'un point de vue artistique, il y a aussi une tendance inutile à moderniser l'univers, que ce soit au niveau des dialogues (c'est plus flagrant dans certains épisodes que d'autres), des costumes (pour le coup, ça ne m'a pas dérangé un seul instant) ou de l'utilisation d'une illustration musicale pop moderne pour certaines scènes - en théorie, pourquoi pas, mais ici, ça a plus tendance à sortir le spectateur du récit qu'autre chose.

D'autant que le score de James Newton Howard, s'il fait de brefs clins d'œil aux thèmes classiques de Willow composés par James Horner, peine à s'imposer par ailleurs, avec un thème principal qui se fait une petite place... et le reste qui s'efface.

La série a donc des qualité et des défauts, et le tout s'équilibre plus ou moins, à mes yeux, pour donner quelque chose d'assez moyen (ce qui se traduit, je suppose, par "c'est de la grosse m*rde" dans l'esprit du spectateur d'aujourd'hui, biberonné aux "en dessous de 7/10, un film/livre/série/jeu est forcément à ch*er et ne mérite pas d'exister" imposés par les critiques du Web) : cette saison 1 de Willow est partiellement amusante, partiellement rythmée, bref, partiellement réussie, mais elle reste néanmoins assez inégale dans l'ensemble... un peu comme la plupart des productions Disney+.

Heureusement, pour peu que l'on trouve la distribution sympathique et que l'on ne fasse pas une allergie immature aux choix stylistiques de la série, ces huit épisodes passent plutôt bien, en espérant qu'une hypothétique saison 2 parvienne à rendre une copie un peu plus propre.

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Critiques éclair - Star Wars : The Mandalorian - 3x01-03 (2023)

Publié le 25 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Disney, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Star Wars, Review, USA, Télévision

Après une saison 2 au final spectaculaire, et un Livre de Boba Fett très moyen (ce qui, pour la critique collective du Web, se traduit désormais à postériori par "c'était de la merde sans le moindre intérêt, comme Obi-Wan"), retour de Din Djarin et de Bébé Grogu, pour une nouvelle fournée de huit épisodes du Mandalorien, toujours chapeautée par Dave Filoni et Jon Favreau...

Star Wars : The Mandalorian - 3x01-03 (2023) :

- 3x01 : Parce qu'il cherche toujours à se faire pardonner de ses pêchés, le Mandalorien décide de retourner sur sa planète natale dévastée pour y effectuer un rituel de purification. Mais avant cela, il fait un détour par Nevarro, la planète de son ami Greef Karga (Carl Weathers)...

Une reprise en demi-teinte, sorte de transition/mise en place très centrée sur les Mandaloriens, leurs traditions, etc - ce qui a toujours été le point faible de la série, bien moins passionnant et fascinant que Dave Filoni ne semble le penser.

Parce que bon, les Mandaloriens et leur extrémisme sectaire sont assez antipathiques, franchement, et c'est d'autant plus vrai ici lorsque, au cours d'un baptème, ils sont attaqués par un crocodile géant : bizarrement, pendant toute la scène, et y compris au moment de l'arrivée héroïque et triomphante de Djarin, j'étais instinctivement du côté de la bestiole plutôt que de celui de ces imbéciles qui font un baptème aquatique dans une rivière peuplée de monstres géants.

D'ailleurs, il est amusant de remarquer que le monstre, dans les illustrations de production, était clairement une tortue XXXL, un choix créatif probablement modifié au dernier moment pour éviter de mettre en scène un massacre de tortue à l'écran - alors qu'un alligator géant, c'est nettement moins attachant.

Mais bon. Le reste de l'épisode était assez regardable, bien que peu mémorable dans l'ensemble, et encore une fois, ça servait surtout à remettre tout à plat pour la suite de la saison, avec en prime des clins d'œil aux Star Wars récents (les Anzellans, les créatures géantes en hyperespace, etc).

- 3x02 : Din Djarin explore les mines de Mandalore, à la recherche de leurs eaux purificatrices...

Vraiment rien à dire sur cette épisode qui m'a gentiment donné envie de roupiller. Forcément, comme je me contrefiche de Mandalore, de sa mythologie et de ses ruines, et qu'il ne se passe quasiment rien d'autre pendant ces quarante minutes, difficile pour moi de me passionner pour tout ça.

Oui, on voit Grogu qui s'échappe et qui évite plein de menaces, ça fait toujours plaisir, et ça décolle un peu quand Bo-Katan débarque pour aider le Mandalorien à s'échapper, mais à part ça, c'était globalement maladroit, redondant et assez plat dans son écriture et sa mise en images. Bof bof bof. M'enfin au moins, tout ça (les mines, le baptème, etc), c'est fait, passons à autre chose.

- 3x03 : Pendant que Djarin et Bo-Katan quittent Mandalore, Elia Kane (Katy O'Brian) et le Dr Pershing (Omid Abtahi), anciens impériaux en cours de réhabilitation par la Nouvelle République, tentent de s'habituer à leur nouvelle situation sur Coruscant...

Un épisode franchement bizarre, qui commence par 10 minutes d'action et de dogfights (pas désagréables), avant de passer à 35-40 minutes totalement détachées du reste du programme, et de revenir à la toute fin sur Bo Katan qui intègre la secte du Mandalorien (on est bien contents pour elle).

Et le gros de l'épisode, donc, est consacré à la description d'une sorte d'Opération Paperclip du pauvre, par laquelle les anciens impériaux sont réintégrés à la société, anonymisés, et réhabilités bon gré mal gré. Un long segment pas forcément mauvais en soi, mais peu palpitant, et qui, à l'instar d'Andor, tente de dépeindre l'univers de Star Wars en nuances de gris, façon "tout n'est pas noir et blanc, tout le monde est pourri à un niveau ou un autre" en tentant au passage d'humaniser ce "bon" docteur Pershing.

Sauf, que, contrairement à Andor (dont pourtant je ne suis pas fan), c'est ici fait de manière gentiment pataude, au point de se demander si tout cela n'était pas, à la base, une sous-intrigue de la série annulée Rangers of the New Republic, ou quelque chose du genre. En tout cas, ça arrive comme un cheveu sur la soupe, et ça ne convainc pas.

 

(à suivre...)

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Les bilans de Lurdo : Andor, saison 1 - suite et fin (2022)

Publié le 26 Février 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Star Wars, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, USA, Disney, Review, Drame

Malgré l'enthousiasme débridé du Web et des critiques, malgré les louanges innombrables reçues par Andor au fil de sa diffusion pour son rythme lent (supposément) délibéré, son travail de worldbuilding (supposément) exceptionnel, ses personnages (supposément) détaillés et profonds, je suis resté plus ou moins indifférent à la première moitié de la saison 1 d'Andor. Place désormais aux six épisodes supplémentaires, en espérant un peu plus d'énergie, ou que sais-je encore ?

Andor, saison 1 - suite et fin (1x07-12 - 2022) :

Et si cette seconde moitié de saison pouvait être résumée en quelques mots, pour moi, ce serait bien "tout ça pour ça".

Attention, ce n'est pas mauvais en soi, mais honnêtement, l'essentiel des douze épisodes de cette première saison aurait pu être résumé en six ou huit épisodes d'une heure, et le résultat aurait probablement été le même - voire même, le programme aurait été nettement plus efficace.

Ce à quoi l'on me répondra certainement que ce rythme est voulu, que ce n'est pas une série pour les ados attardés, mais bien un drame profond et tragique aux thématiques adultes et matures, et que par conséquent, la lenteur et la fascination de Tony Gilroy pour la minutie et les détails du quotidien, ainsi que son penchant pour les monologues/discours ronflants sont un indicateur de l'intelligence du récit et de l'écriture.

Certes. Il faudra cependant m'expliquer pourquoi cette écriture si exceptionnelle semble totalement incapable de rendre intéressant ou de caractériser un tant soit peu la moitié de ses personnages - c'est quand même un comble qu'Andy Serkis, en deux épisodes et demi, soit plus intéressant et intrigant que Mon Mothma, ses problèmes familiaux, ses magouilles politiques, financières et résistantes. Pourquoi aussi Andor lui-même reste toujours falot et semi-transparent malgré douze épisodes et un film lui étant consacrés. Ou encore pourquoi, dans son désir d'aborder de grandes thématiques sociétales et historiques et de présenter l'univers Star Wars sous un angle de nuances de gris (ouhlàlà, la Rebellion n'est pas composée que de gentils, tout n'est pas tout blanc ou tout noir, comme c'est audacieux) pas si original ou inédit que ça, Andor finit par ressembler à un drama historique de la BBC sur la résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale, vaguement maquillé pour coller à l'univers Star Wars (et encore... un univers Star Wars étrangement dépourvu d'extraterrestres...).

Une saison 1 assez frustrante, donc, en ce qui me concerne, trop intéressée par des personnages secondaires insipides, clichés et inaboutis (Syril et sa mère clichée, Bix), par des digressions répétitives et superflues (Mon Mothma, les caméos de Saw Guerrera), et par des mini-arcs à l'intérêt très inégal : le passage en prison était sympathique, le reste, nettement moins.

Certes, il y a un peu d'action çà et là, et elle est efficace, mais très/trop rare. Et là où la majorité des critiques semble avoir perçu une tension incroyable et une caractérisation approfondie, je n'ai perçu qu'une monotonie redondante, et des personnages pour la plupart génériques (Luthen se démarque, la mère de Andor aussi, mais ça tient plus aux interprètes qu'à autre chose).

Je ne sais pas si c'est mon esprit de contradiction qui me fait réagir comme ça, ou si c'est plutôt parce que j'ai découvert la série en étant nettement détaché de la hype générale (et de l'atmosphère manichéenne du Web, où tout est soit "la meilleure série du monde et de tous les temps", soit "la pire merde jamais produite"), mais le fait est que je suis largement resté sur ma faim devant Andor.

Pas parce que je voulais des Jedi, des chasseurs de prime ou des batailles spatiales débridées, non. Mais simplement parce que "comment l'un des personnages les plus transparents et insipides de la franchise Star Wars s'est radicalisé un peu malgré lui pour devenir un rebelle", ça n'est tout simplement pas suffisamment intéressant à mes yeux pour tenir 12 épisodes, surtout avec la forme choisie par Gilroy.

Mais j'ai bien conscience que je suis dans la minorité, et je ne cherche donc à convaincre personne.

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Un film, un jour (ou presque) #1762 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Crush (2022)

Publié le 6 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Disney, USA, Romance, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Crush (2022) :

Artiste en devenir, Paige (Rowan Blanchard), a un faible pour Gabby (Isabella Ferreira), mais son véritable problème est l'identité de King Pun, un artiste anonyme façon Banksy, qui tagge régulièrement les murs de son lycée, et que tout le monde pense être Paige. Pour éviter de mettre en péril ses aspirations universitaires, Paige accepte alors de prouver sa bonne foi en rejoignant l'équipe d'athlétisme de l'école, et en menant l'enquête sur la véritable identité de King Pun, avec l'aide d'AJ (Auli’I Cravalho), la sœur de Gabby...

Une teen comedy romantique LGBTQ diffusée sur Hulu (et ultérieurement sur Disney +, forcément), produite par Natasha Lyonne, et qui s'avère plutôt frustrante à suivre, malgré sa distribution diverse et attachante, Rowan Blanchard en tête.

Frustrante, parce que l'écriture est bancale au possible, créant un monde idéalisé où tout le monde est ultra tolérant, où 80 % des personnages sont ouvertement LGBTQ, parlent constamment de sexe (Megan Mullally en mère de famille qui parle de godemichet, de tampon et autres digues dentaires autour de la table du dîner), placent les mots "gay", "lesbienne" et autres toutes les deux phrases, etc, etc, etc, au point de ressembler plus à une caricature de film LGBTQ qu'à quelque chose de plausible ou de semi-réaliste.

Un peu comme si les scénaristes et l'équipe créative s'étaient donné comme consigne de prendre un script de comédie adolescente type coming-of-age assez transparent (il n'y a pas la moindre surprise sur le fond, notamment en ce qui concerne King Pun) et de le "gayifier" au maximum, en rajoutant 200 % de références et de mentions LGBTQ dans chaque scène.

C'est un choix, et si c'était fait avec plus de flamboyance visuelle, de rythme ou de légèreté, ça aurait pu fonctionner, d'autant que ça se tasse (un peu) à mesure que le film avance.

Là, en l'état, outre le manque d'énergie du tout, l'écriture est donc très forcée, ça ressemble plus à de la surcompensation et ça lasse plus qu'autre chose. À l'image des traits d'humour et autres one-liners des personnages, qui semblent trop souvent datés (je ne connais pas beaucoup de lycéennes actuelles qui publient encore des images de Buffy et de Faith sur Tumblr, comme si on était encore dans les années 2000-2010) ou peu inspirés pour faire mouche ; ou de la surconsommation d'alcool, de drogue et autres substances de tout ce petit monde...

Je n'ai pas vraiment accroché à tout ça, donc, malgré les bonnes intentions du métrage, et le capital-sympathie de la distribution.

2.5/6

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Andor, saison 1 - première partie (2022)

Publié le 21 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Star Wars, Critiques éclair, USA, Disney, Review, Drame, Les bilans de Lurdo

Au premier abord, difficile de voire l'intérêt d'Andor, série en 12 épisodes de 40-60 minutes consacrée à Cassian Andor (le Han Solo du pauvre de Rogue One), diffusée sur Disney + depuis septembre dernier : après tout, si Rogue One avait reçu un accueil public et critique honorable (principalement sur la force de ses visuels, et sur une certaine scène mémorable à la toute fin), sa genèse compliquée et les innombrables remontages étaient évidents au visionnage du métrage, avec ses personnages sous-développés et transparents, et son script inutilement brouillon.

Mais non, la magie du révisionnisme Web est passée par là, et à en croire Internet, Rogue One serait un classique mécompris, et le meilleur Star Wars depuis l'Empire Contre-attaque (j'ai déjà dit tout le mal que je pensais de cette formule facile et dépourvue de sens). Et bien naturellement, Andor est, au terme de sa première saison, désormais considérée comme la meilleure série Star Wars de tous les temps, voire même la meilleure œuvre Star Wars de tous les temps, car sombre, adulte et profonde.

*soupir*

Andor, saison 1 - première partie (1x01-06 - 2022) :

Le parcours de Cassian Andor (Diego Luna), un voleur qui, progressivement, en vient à rejoindre la résistance contre l'Empire galactique, et à se trouver par là-même une conscience...

Si je soupire à ce point, c'est parce que je ne peux m'empêcher de penser que tous ceux qui se sont à ce point convertis à l'autel d'Andor pour son traitement plus réaliste, sombre et désabusé, qui ferait de la série la meilleure œuvre SW de tous les temps, oublient souvent aussi que la franchise Star Wars est, à la base, un space opera délibérément fantastique, simple et pulp, accessible à tous les publics. Ce qui n'est clairement pas le cas d'Andor.

Oui, il y a de la place pour toutes les interprétations de l'univers SW, y compris les plus délibérément sombres et cyniques, mais se plaindre (comme on le voit souvent) que la franchise repose trop sur les Jedis ou les Skywalker, qu'elle est trop enfantine, et acclamer plus que de mesure les œuvres qui en cassent les codes (voir aussi The Last Jedi), reviendrait à se plaindre que la franchise Star Trek se concentre trop sur la Fédération et sur Starfleet : c'est passer totalement à côté du sujet de base.

Et si je soupire, aussi, c'est qu'au terme des six premiers épisodes d'Andor, je m'ennuie toujours ferme. De manière assez prévisible, Andor se prend très au sérieux sous la plume de Tony Gilroy, déjà responsable des réécritures de Rogue One, et nous présente une dystopie administrative où, loin de la Force, des Jedis et des Siths, l'Empire écrase le citoyen lambda sous son autorité, et le pousse à magouiller pour tenter de survivre.

Ce qui en passionnera certains, je n'en doute pas. Mais pour le moment, entre le manque cruel de présence de Cassian Andor (pas aidé par des flashbacks inutiles en mode tribu sauvage dans la jungle, à deux doigts du cliché honteux - clichés que l'on retrouve dans les costumes peu inspirés de la tribu des Dhanis), le rythme nonchalant, l'identité musicale inexistante, et les personnages secondaires assez quelconques (je vois tout le monde s'ébaubir devant "un développement lent et puissant de personnages attachants", permettez-moi de rire un peu, pour l'instant, tant tout est très balisé - y compris dans ses quotas), le programme me laisse totalement de marbre.

Tout au plus, je reconnais que ça commence un peu à décoller, avec un épisode 6 qui reste en demi-teinte : après de longs épisodes de mise en place, la série déclenche enfin son casse improbable (encore un, décidément) pour aller dérober la paie remisée dans une base impériale. 

Il était temps, honnêtement : les trois premiers épisodes visaient à détailler, sans réelles conséquences pour le moment, le monde et l'entourage de Cassian (souvent dans ses moindres détails, une tendance que l'on retrouve dans toute la série, qui aime s'attarder sur le quotidien générique et pas très captivant de ses personnages secondaires : la vie de famille difficile de Mon Mothma, la mère juive de Syril Karn, les tracasseries administratives de l'Empire...) ; les trois suivants, eux, menaient à ce casse. Un casse manquant étrangement de rythme et d'énergie (un problème récurrent des rares scènes d'action de la série, et dont je ne sais s'il provient de l'écriture, de la mise en scène académique ou de la réalisation un peu raide), mais s'énervant un peu sur la fin, ce qui est toujours une bonne chose.

Après... encore une fois, pour l'instant, à mi-saison, si la réalisation sobre, les décors évitant au maximum le numérique et le fond vert, et la distribution toujours juste d'Andor sont louables, la série ne suscite qu'une bonne grosse indifférence chez moi et chez les personnes avec qui j'ai regardé le programme.

Loin de l'enthousiasme débridé du Web (cela dit, maintenant, on est habitué aux réactions de l'Internet, où tout est soit une sombre bouse, soit un chef d'œuvre intemporel, et où toute nuance est interdite), je ne peux qu'espérer que les six derniers épisodes de la série dépotent sérieusement, pour justifier la réputation démesurée du show.

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1753 : Avalonia, l'étrange voyage (2022)

Publié le 12 Janvier 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Animation, Disney, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Avalonia, l'étrange voyage (Strange World - 2022) :

Pays lointain entouré de montagnes infranchissables, Avalonia a longtemps été le lieu des aventures de la famille Clade, menée par Jaeger (Dennis Quaid), un aventurier obsédé par l'idée de franchir les montagnes et disparu en expédition. Son fils Searcher (Jake Gyllenhaal), d'un tempérament plus posé, a depuis découvert le Pando, une plante luminescente qui, rapidement, est devenue une source d'énergie inépuisable pour tout le pays. Jusqu'à ce qu'une maladie étrange frappe le Pando : Searcher, son fils Ethan (Jaboukie Young-White), sa femme Meridian (Gabrielle Union) et un groupe d'explorateurs partent alors à l'aventure dans les entrailles d'Avalonia, pour tenter de découvrir l'origine de ce mal... 

Dernier film d'animation des Studios Disney, écrit par la scénariste de Raya et dirigé par le réalisateur de Big Hero 6, Avalonia a fait un bide monumental, à la fois pour des raisons politiques (Disney a mis fortement l'accent sur la diversité de ses personnages, et Ethan, l'un des co-protagonistes, est ouvertement gay... ce qui est assez mal passé dans certains pays), mais aussi parce que le film a eu droit à un marketing ultra-limité et à une sortie en catimini, notamment en France, pour d'obscures raisons commerciales relatives à Disney +.

C'est dommage, car Strange World déborde d'inventivité visuelle et graphique, rendant un hommage sympathique aux récits d'aventures pulp à l'ancienne et à la science-fiction des 60s : c'est dynamique, amusant, le bestiaire est ludique, et le tout se regarde facilement... même si, pour être totalement franc, ça s'arrête là.

Les problèmes générationnels et autres daddy issues des personnages principaux sont assez convenus, l'écriture est un peu mollassonne (le film devrait avoir beaucoup plus d'énergie et de momentum, en lieu et place de ces occasionnels creux et autres tunnels de dialogue), les thématiques et métaphores (notamment écologiques) sont assez classiques, et le rebondissement de la dernière ligne droite du film aura été deviné bien à l'avance par les spectateurs attentifs, ou qui ont déjà vu Le Voyage Fantastique ou l'Aventure Intérieure.

Et la bande originale de Henry Jackman, particulièrement symphonique et orchestrale, tente d'évoquer, elle aussi, par des envolées épiques et spectaculaires, le travail des compositeurs des années 80, mais ne parvient pas réellement à marquer les esprits (du moins, dans le film, il en va peut-être autrement lors d'une écoute indépendante).

Bref : en tant que film d'aventures, Avalonia est tout à fait honorable, un long-métrage distrayant et bigarré aux visuels et aux idées graphiques qui font presque oublier son script balisé et son exécution assez générique (problèmes déjà présents dans Raya).

Presque.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1752 : Il était une fois 2 (2022)

Publié le 11 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, Animation, Aventure, Critiques éclair, Jeunesse, USA, Disney, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Il était une fois 2 (Disenchanted - 2022) :

Mariés depuis des années et parents d'un jeune bébé, Giselle (Amy Adams) et Robert (Patrick Dempsey) décident de quitter New York pour aller s'installer en banlieue, à Monroeville, où règne Mavina Monroe (Maya Rudolph), membre de la famille fondatrice de la ville. Mais rapidement, les tensions entre Giselle et sa belle-fille rebelle, Morgan (Gabriella Baldacchino) amènent la princesse à faire un souhait dangereux : celui de transformer sa vie en conte de fées. Mais le vœu tourne mal, et c'est toute la bourgade qui est transformée en Monrolasia, alors même que Giselle se transforme progressivement en belle-mère acariâtre, maléfique et désireuse de détrôner la reine Mavina...

Forcément, quand on prend le premier Enchanted (pour lequel j'ai énormément de sympathie), mélange de comédie romantique new-yorkaise moderne, de comédie musicale, de récit façon fish out of water, de pastiche de conte de fées et d'hommage au cinéma Disney, le tout chapeauté par Kevin Lima, un ancien animateur Disney ayant porté le projet à bout de bras et retravaillé le script d'origine pendant plusieurs années, et conçu lui-même la partie animation 2d du film... et que l'on attend 15 ans pour mettre en chantier une suite, sans Kevin Lima, en confiant l'animation 2D à un obscur studio canadien, et en évacuant les 2/3 de la formule du premier film (adieu New York, adieu la romance, adieu le fish out of water, remplacés par du mélodrame familial écrit par une ancienne scénariste de la série Il était une fois), ça coince.

Pourtant, sur le fond, il y a des idées intéressantes : le fait de faire de Giselle une belle-mère de conte de fées, sa rivalité avec une autre reine maléfique (Maya Rudolph, qui ne cabotine pas trop), l'inversion du récit, qui transforme une banlieue américaine en bourgade féérique... mais l'exécution pèche à tous les niveaux.

L'animation 2d est fauchée et approximative (un comble !), les effets numériques très inégaux (quelques incrustations ne semblent pas finalisées), l'humour est laborieux (le gimmick de Pip, l'écureuil transformé en chat, les deux sbires de Malvina), le film prend un temps fou à se mettre en route (plus de 35 minutes avant le vœu funeste), la photographie est tout simplement laide (avec un filtre de diffusion constant), les costumes sont assez cheaps, les chansons sont toutes génériques et oubliables (sauf une chanson précise, celle du premier "duel" Giselle/Mavina, un morceau amusant et dynamique, à la mise en scène ludique), et la réalisation, pourtant signée d'Adam Shankman (réalisateur de comédies musicales), est étrangement plate et mollassonne.

Quand à la distribution, tout le monde a pris un coup de vieux, forcément (certains plus que d'autres), mais les acteurs font clairement tout leur possible pour donner vie à leur personnage, Amy Adams en tête. Ce n'est cependant pas assez pour contrer tous les défauts du métrage, et notamment son scénario paradoxalement à la fois brouillon, trop dense, et creux (toute la dernière ligne droite, par exemple, est assez générique et insipide, et tombe totalement à plat). En même temps, le film frôle les deux heures, donc ce n'est guère surprenant.

Une vraie déception qui reste regardable, mais qui ressemble en fait plus à une suite DTV du film original qu'à une véritable suite cinéma digne de ce nom.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - Les bilans de Lurdo : Super Noël, la série - saison 1 (2022)

Publié le 25 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Disney, Review, Les bilans de Lurdo, Jeunesse, Sitcom

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue ce jusque début janvier...

Super Noël, la série - saison 1 (The Santa Clauses - 2022) :

À l'approche de ses 65 ans, Scott Calvin (Tim Allen), alias le Père Noël, commence à perdre foi en l'humanité, alors même que ses pouvoirs s'estompent. Le moment est venu pour lui de se trouver un successeur, au grand dam du reste de sa famille (Elizabeth Mitchell, Austin Kane, Elizabeth Allen-Dick)...

Malgré son statut de série de films cultes auprès d'une certaine génération, les Santa Clause ont toujours été des films très inégaux, à la qualité se dégradant progressivement au fil des volets (de l'aveu même de Tim Allen, d'ailleurs) : le premier était une réinterprétation somme toute sympathique de la figure du Père Noël et de tout ce qui l'entoure, sur fond de père divorcé et de famille recomposée (très 90s, tout ça), le second une comédie romantique assez brouillonne, aux innombrables scénaristes, et le troisième, douze ans après le premier film, était un bordel sans nom, parfois à la limite de l'incohérence, avec un script bâclé et une production en pilotage automatique.

Mes attentes pour cette série, 28 ans après l'original, étaient donc naturellement assez faibles, surtout avec, aux commandes, le showrunner de C'est moi le chef !/Last Man Standing, la dernière sitcom d'Allen très orientée politique et critique sociale.

Et effectivement, après visionnage de ces six épisodes de moins d'une trentaine de minutes, force est de constater que Super Noël : la série, est bien plus proche de Santa Clause 3 que du premier film. Le problème principal, en fait, c'est un réel manque de structure et de rythme, qui touche toute la série : les épisodes sont décousus, mollassons, ils commencent et se terminent de manière abrupte, sans tenir compte de la narration ou des rebondissements du tout, et l'on ne peut que se demander si, en fait, ce n'était pas un scénario de Santa Clause 4, transformé à l'arrache, en cours de route, en six épisodes bancals.

Mais ce n'est pas le seul problème de la série, une série qui se fait un plaisir de retconner toute la mythologie de son univers de manière approximative, qui introduit de nouveaux personnages assez médiocres (la seule elfe qui s'en sort avec les honneurs, c'est Betty/Matilda Lawler), qui consacre beaucoup de temps à la nouvelle famille de Scott (pas désagréable, notamment la fille de Tim Allen, et Elizabeth Mitchell qui semble vraiment s'amuser) mais catapulte les éléments préexistants des films (Charlie, ses parents, tout ça), et qui recycle toutes ses grandes lignes scénaristiques en les reprenant des métrages précédents.

Systématiquement, les scénaristes ont des idées pas forcément inintéressantes (la Befana) mais bâclées, que ce soit dans l'exécution approximative, dans l'humour très slapstick/bas de plafond, ou dans le ton global, toujours à deux doigts de se moquer de ce qui est présenté à l'écran, et refusant toujours de prendre ses personnages suffisamment au sérieux (le syndrome sitcom, en somme).

Et puis il y a Kal Penn, en pseudo-Jeff Bezos sous-développé qui décide de faire du Pôle Nord un Amazon 2.0. Et la direction artistique, fréquemment un peu fauchée (maquillages, décors, ça fonctionne les 3/4 du temps, mais régulièrement, il y a un moment ou un autre qui brisent un peu l'illusion) et souvent peu aidée par la réalisation assez plate). Et l'interprétation de certains, trop caricaturale. Et les éléments inutiles oubliés en cours de route ou coupés au montage (les numéros musicaux, la bestiole numérique de la fille de Santa...). Et Tim Allen, en pilotage automatique.

Ça commence à faire beaucoup, tout ça, et malgré un moment ou deux intéressants (la rencontre avec les Pères Noël du passé), la série devient de plus en plus laborieuse à mesure qu'elle avance, et qu'il apparaît de plus en plus évident que l'écriture est bien trop faible et brouillonne pour sauver le tout (en même temps, pas surprenant quand on se penche un peu sur les antécédents des scénaristes du show).

Décevant, donc, et ce même en ayant des attentes très très limitées pour ce programme. 

(et pourtant, une saison 2 a été commandée... *soupir*)

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Christmas Yulefest 2022 - 39 - Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes (2022)

Publié le 24 Décembre 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Cinéma, Télévision, Disney, Comédie, Yulefest, Noël, Christmas, Review, MCU, Marvel, USA, Musique

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes (The Guardians of the Galaxy Holiday Special - 2022) :

Parce que Peter Quill (Chris Pratt) se sent mélancolique à l'approche des fêtes de fin d'année, les Gardiens de la Galaxie décident de partir pour la Terre, afin de tenter de trouver le cadeau parfait pour Starlord : Drax (Dave Bautista) et Mantis (Pom Klementieff) jettent alors leur dévolu sur Kevin Bacon, l'idole de l'humain, que le duo tente de kidnapper...

Un moyen métrage spécial des Gardiens de Galaxie, chapeauté par James Gunn et avec toute l'équipe habituelle, ainsi que Cosmo le chien (doublé par Maria Bakalova), un Groot musculeux et un Kevin Bacon qui semble bien s'amuser avec tout ça.

La bonne idée, c'est de centrer tout cet Holiday Special sur Mantis, et le duo infernal qu'elle forme avec Drax (un Dave toujours très efficace, mais qui commence à accuser un peu son âge physique - je comprends qu'il ait choisi de mettre un terme à Drax avec le prochain Gardiens) : Pom Klementieff est attachante dans le rôle, et elle se lâche gentiment ici, tout en plaçant quelques moments d'émotion bien sentis dans un métrage festif.

Tout cela se regarde donc sans problème et est très sympathique (notamment le flashback animé), malgré (et là, c'est une préférence personnelle), un côté musical orchestralement inévitablement dérivatif (c'est volontaire, je pense), et qui vire, comme souvent chez Gunn, un peu trop au jukebox des chansons préférées du réalisateur. Rien de bien méchant, cela dit.

4.25/6

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Les bilans de Lurdo : Star Wars - Tales of the Jedi, saison 1 (2022)

Publié le 26 Novembre 2022 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Star Wars, Review, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Action, Aventure, USA, Comédie, Fantastique, Disney

Nouvelle série anthologique Disney+ en six épisodes d'une quinzaine de minutes, supervisés et écrits (pour la plupart) par Dave Filoni, Tales of the Jedi s'inscrit dans la continuité des Clone Wars de ce même Filoni, notamment dans le style graphique du programme, et dans sa distribution vocale...

Star Wars - Tales of the Jedi, saison 1 (2022) :

Six chapitres de la vie d'Ahsoka Tano et du Comte Dooku, à diverses périodes de l'histoire de la République et de l'Empire...

1x01 - Life and Death : la naissance et l'enfance d'Ahsoka, ainsi que la première manifestation de ses pouvoirs d'utilisatrice de la Force, alors que, bébé, elle devient la proie d'un grand félin dans les forêts de sa planète natale.

Une tranche de vie paisible et agréable, joliment mise en images. Rien de plus.

1x02 - Justice : envoyés sur une planète reculée, le Jedi Dooku et son apprenti Qui-Gon Jinn tentent de secourir le fils kidnappé d'un sénateur cruel...

Un épisode intéressant, qui associe des personnages rarement vus ensemble, et qui développe de manière efficace l'ambiguïté de Dooku, prompt à la colère mais alors toujours animé d'intentions bénéfiques. Avec en prime une atmosphère plutôt réussie.

1x03 - Choices : Mace Windu et Dooku enquêtent sur la mort d'une de leurs consœurs Jedi, mais ce qu'ils découvrent ébranle un peu plus la foi de Dooku dans les motifs et l'indépendance de l'ordre...

Un épisode plus axé enquête policière, et qui approfondit intelligemment l'ambivalence croissante de Dooku vis à vis de l'Ordre Jedi et du Sénat. 

1x04 - The Sith Lord : peu de temps après la mort de Qui-Gon aux mains des Sith, Yaddle découvre que Dooku collabore en secret avec Darth Sidious...

La chute de Dooku est ici confirmée, avec un Dooku torturé et moins manichéen que dans les films, un côté synthétique (on est à Coruscant, après tout, Blade Runner n'est pas loin) et épique de la musique, et une Yaddle (Bryce Dallas Howard) qui fait plaisir à enfin voir à l'écran, et qui a droit à un moment de bravoure final très réussi.

1x05 - Practice Makes Perfect : pour aider Ahsoka à s'améliorer, Anakin Skywalker conçoit pour elle un programme d'entraînement contre le Capitaine Rex et un groupe de clones, programme qu'elle passera des années à perfectionner... jusqu'à ce que cela lui sauve la vie à l'occasion de l'Ordre 66.

Un épisode beaucoup plus court et qui développe un peu plus les liens entre Anakin et Ahsoka, ce qui est une bonne chose. À part ça, ce n'est pas non plus un épisode indispensable.

1x06 - Resolve : après la chute de la République et la mort d'Amidala, Ahsoka, désabusée, part en exil mais est bien vite trahie, et traquée par les Inquisiteurs...

Une mini-adaptation d'un roman détaillant la vie d'Ahsoka post-prélogie, cet ultime épisode bouche quelques trous de la vie de la Jedi, expliquant comment elle a repris du service bien après la chute de la République, pour rejoindre la Rébellion. Assez classique, en soi, même si le duel en lui-même est très joliment mis en images et en musique. 

- Bilan saisonnier - 

Un saison courte mais efficace, avec un gros travail visuel, sonore et musical. Sans être indispensable, c'est réussi et ça reste intéressant, même si comme moi, on n'a jamais vraiment suivi Clone Wars ou les séries animées postérieures.

Lucasfilm Animation a donc réussi son pari ici, quand bien même l'on peut se demander si tout cela n'aurait pas pu être condensé en deux moyens métrages de 45 minutes, l'un consacré à Dooku, l'autre à Ahsoka.

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Les bilans de Lurdo : She-Hulk - Avocate, saison 1 (2022)

Publié le 19 Novembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Télévision, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Marvel, MCU, Disney, Action, Review, USA

Dernière série du MCU en date, diffusée depuis août dernier sur Disney +, She-Hulk : Attorney at Law se veut un nouveau changement de direction pour la branche télévisée de l'univers Marvel : après la sympatoche Miss Marvel et le mignon Groot animé, place à Jennifer Walters, avocate mal dans sa peau, dans une comédie judiciaire façon Ally McBeal, avec destruction du quatrième mur en prime...

She-Hulk - Avocate, saison 1 (She-Hulk : Attorney at Law - 2022) :

Contaminée par le sang de son cousin Bruce Banner (Mark Ruffalo) lors d'un accident de voiture, Jennifer Walters (Tatiana Maslany) découvre qu'elle est elle aussi dotée de pouvoirs surhumains et capable de se transformer à volonté en She-Hulk. Elle n'a cependant qu'une envie : poursuivre sa carrière d'avocate en toute tranquillité, et se faire discrète, ce qui est plutôt compliqué lorsque l'on est verte, soudainement célèbre et que l'on fait plus de deux mètres...

Et malheureusement, je dois bien l'avouer : j'ai beau avoir passé un assez agréable moment devant She-Hulk, série en 9 épisodes d'une trentaine de minutes showrunnée par une ancienne de Rick et Morty, reste que le programme est trop brouillon et sous-développé pour arriver à la cheville de son modèle.

Il faut dire qu'en matière de série judiciaire décalée, David E. Kelley avait placé la barre assez haut au fil de sa carrière, parvenant à combiner affaires judiciaires solides, folie excentrique de ses personnages, et rythme maîtrisé.

Ici, avec She-Hulk, aucun de ces facteurs n'est très abouti - le format court oblige en effet les scénaristes à jongler entre la vie privée de Jennifer, le monde superhéroïque, sa carrière judiciaire, etc, et l'équilibre est souvent trop fragile pour convaincre : à peine aborde-t'on le monde des superhéros que les limites du budget et des effets spéciaux très inégaux (les expressions de She-Hulk fonctionnent bien, mais dès qu'elle est en mouvement, c'est nettement moins le cas, et ne parlons pas de la texture et du réalisme de ses vêtements) se rappellent au spectateur et obligent la production à revenir à quelque chose de moins onéreux ; à peine entre-t-on au tribunal que la série vire de bord pour s'intéresser à autre chose ; à peine développe-t-on un peu les personnages secondaires (Pug et Nikki, par exemple) qu'il faut revenir à Jen et à ce qui la concerne, ou à un guest ou un autre (certains fonctionnent, d'autre moins)...

Le résultat, c'est une série légère, amusante et qui se joue des passages obligés des productions Marvel, mais qui paraît aussi fréquemment assez superficielle et anecdotique, trop occupée à approfondir la quête d'identité de Jennifer pour s'intéresser suffisamment longtemps à autre chose.

Après, encore une fois, ce n'est pas désagréable pour autant, après un pilote en mode origin story un peu précipité : le programme réinvente Emil Blonsky (Tim Roth), propose une relecture du Wrecking Crew assez incapable, une elfe métamorphe de la Nouvelle Asgard (un peu trop sous-exploitée), ramène Wong sur le devant de la scène (en lui donnant au passage une BFF assez amusante), sous-utilise totalement Titania (Jameela Jamil), introduit Luke (Griffin Matthews), le tailleur des superhéros, redynamise agréablement Daredevil (Charlie Cox, ici nettement plus décontracté et souriant que du côté de Netflix), et se paie le luxe d'une conclusion ultra-méta, durant laquelle, après un générique parodique façon années 70 (avec bodybuildeur peint en vert et portant une perruque dans le rôle de She-Hulk) et une évasion de la prison Disney +, Shulk rencontre ses scénaristes et KEVIN (référence directe à Kevin Feige, le big boss créatif du MCU), une intelligence artificielle, à laquelle elle se plaint de tous les clichés inhérents au dernier acte des productions Marvel. Ah, et puis il y a Skaar, aussi...

Il y a donc de quoi faire, et de quoi passer un moment sympathique... même si encore une fois, fréquemment, tout cela paraît précipité et un peu trop sous-développé, avec un tissu conjonctif et des transitions logiques taillées au montage pour que le tout rentre dans les cases du format court et comique de la série.

Une expérience relativement mitigée, donc, qui s'améliore sur la fin de la saison, à mesure que le programme trouve ses marques et prend ses aises. Mais si saison 2 il y a, reste à espérer que la série aura la possibilité de changer un peu son format, quitte à prendre son temps et à aller jusqu'à 40-45 minutes lorsque la situation l'exige, que les effets spéciaux seront plus homogènes (ce devrait être le cas, maintenant que le modèle numérique de She-Hulk est finalisé et un peu rodé), et que le "superflu" qui manque ici sera un peu plus présent.

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Un film, un jour (ou presque) #1744 : Pinocchio (2022)

Publié le 18 Novembre 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Disney, Review, USA, Fantastique, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Pinocchio (2022) :

Les aventures de Pinocchio (Benjamin Evan Ainsworth), petit pantin de bois créé par Geppetto (Tom Hanks), et à qui une Fée bleue (Joseph Gordon-Levitt) a donné vie un beau jour...

Une nouvelle adaptation en prises de vue réelle d'un classique Disney, sur le papier guère plus utile ou pertinente que les prédentes, mais confiée à Robert Zemeckis, Tom Hanks, Alan Silvestri, ou encore Joseph Gordon-Levitt : il y avait de quoi espérer quelque chose d'un peu meilleur... mais non, c'est raté.

Visiblement, Zemeckis est ici toujours en mode expérimentations techniques et effets 3D, avec des séquences tout-numérique et des plans virevoltants assez laids ; Silvestri (qui se débarrasse pour l'occasion de l'immense majorité de la bande originale du dessin animé pour n'en garder que les quelques chansons les plus emblématiques, insérées au forceps, et accolées à de nouvelles chansons insipides) produit un score musical générique au possible - du Silvestri en pilotage automatique, donc, qui aurait aussi bien pu illustrer un Marvel ; Tom Hanks s'embourbe dans un surjeu et un accent peu convaincants, guère meilleur que celui de Joseph Gordon-Levitt - d'ailleurs, pour être totalement franc, tout le monde cabotine vraiment dans le film, y compris Luke Evans et Guiseppe Batiston...

Bref, on est devant une relecture bancale, jamais convaincante, parfois tout aussi animée que l'original (et donc, quel intérêt d'en faire un film "en prises de vue réelles" ?), et à mi-chemin entre adaptation fidèle et modernisation de l'histoire : ça parle d'influenceur, de Chris Pine, ça rajoute une sous-intrigue totalement inutile sur Fabiana, une marionnettiste qui, handicapée et noire, coche deux cases sur le bingo Disney de la diversité/représentativité maladroite, forcée et contre-productive (dans le genre, on se rappellera de La Belle et le Clochard, en attendant La Petite Sirène), Monstro n'est plus une simple baleine, mais un Kraken tentaculaire à mi-chemin entre un mégalodon et un poulpe, Jiminy Cricket ne sert à rien et agace, et même des effets "simples" comme Figaro, le chat de Geppetto, semblent inaboutis ou pas terminés.

Ah, et puis bizarrement, l'histoire du nez de Pinocchio est presque oubliée en cours de route, totalement sous-exploitée et bâclée, et perdant une grande partie de son sens (en même temps, c'est presque tout le film qui interprète bizarrement le côté moral du récit original, en faisant ici de Pinocchio un héros constamment réticent jamais vraiment tenté par le côté obscur, affaiblissant d'autant son parcours et la conclusion du récit)...

En somme, j'ai trouvé le tout particulièrement inutile, creux et vide, une relecture qui n'avait pas lieu d'être.

2/6 

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