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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #biographie catégorie

Un film, un jour (ou presque) #322 : Hollywoodland (2006)

Publié le 25 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Histoire, Policier, Drame, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hollywoodland :

En 1959, un détective (Adrien Brody) enquête sur la mort mystérieuse de George Reeves (Ben Affleck), célèbre interprète de Superman, retrouvé "suicidé" dans des circonstances très étranges, peut-être liées à la liaison de Reeves avec Toni Mannix (Diane Lane), épouse d'un directeur de studio caractériel (Bob Hoskins).

Un film noir pas dénué de qualités, et particulièrement apprécié par la critique et les Oscars, mais qui m'a laissé mitigé.

Autant sa structure passé/présent, qui alterne l'enquête de Brody, aux visuels ternes, et des flashbacks sur la vie de Reeves, aux couleurs plus vibrantes, est assez efficace, et permet au film de garder une certaine dynamique, autant la partie enquête est, malheureusement, la moins intéressante du métrage. La faute à de trop grandes digressions sur la vie de famille de l'enquêteur (un personnage assez cliché et basique, je dois dire), qui empêchent cette partie d'être percutante ou captivante.

D'autant plus dommage que c'était justement ce qui m'intriguait à la base... mais les mésaventures de Brody m'ont si peu intéressé que j'ai fini par préférer voir la vie de Reeves se dérouler, comme un mini-biopic dans lequel Ben Affleck (globalement bon, mais parfois inégal) serait entouré de nombreux visages familiers et bien choisis.

J'apprécie néanmoins que la toute fin du film laisse planer le doute sur la vérité de cette affaire, après nous avoir présenté plusieurs explications potentielles...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #316 : Miracle en Alaska (2012)

Publié le 17 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Miracle en Alaska (Big Miracle) :

Dans les années 80, Adam Carlson (John Krasinski), un reporter basé en Alaska, aimerait bien décrocher un job plus prestigieux, mais est contraint de rester au milieu de nulle part pour couvrir des événements inintéressants. Jusqu'au jour où trois baleines sont retrouvées dans les parages, prises au piège par les glaces. Rapidement, grâce à la couverture médiatique lancée par Carlson, cette situation de crise capture l'imagination de tout un pays, et le monde s'unit pour tenter de sauver ces animaux majestueux...

Une adaptation d'un livre relatant des faits réels ayant fait sensation en Amérique, cette comédie dramatique bénéficie d'une distribution sympathique comme tout : Krasinski, mais aussi Drew Barrymore, Kristen Bell, Vinessa Shaw, Stephen Root, Ted Danson, Rob Riggle, etc... quel dommage alors que le film passe autant à côté de son sujet, que ce soit esthétiquement (la comparaison, dans le générique de fin, entre la réalité et la fiction souligne très clairement que le film ne fait pas assez années 80), ou scénaristiquement (on est dans un mélodrame familial aux grosses ficelles sirupeuses évidentes comme tout).

Pire encore, le film réussit le tour de force de rendre Drew Barrymore tout simplement insupportable dans ce personnage de militante Greenpeace qui n'en fait qu'à sa tête, se plaint constamment et donne des leçons à tout le monde.

Bref, elle mérite des baffes, et la majorité des autres personnages n'étant pas forcément mieux logée - tous les personnages sont des archétypes sans la moindre épaisseur -, on se retrouve à ne plus adhérer au combat de ceux-ci pour sauver des baleines presque plus développées que les protagonistes.

En résumé, ce film n'est pas assez sérieux pour fonctionner en tant que drame, pas assez drôle pour fonctionner en tant que comédie, et il n'a vraiment comme seul intérêt que de mettre en avant les inuits et leur spiritualité. À défaut d'être subtil ou bien écrit, c'est toujours ça de pris.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #307 : Electric Slide (2014)

Publié le 4 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Electric Slide :

Dans le Los Angeles de 1983, l'histoire vraie d'Eddie Dodson (Jim Sturgess), un jeune playboy qui, pour faire face à ses dettes incroyables et éviter que la pègre ne s'en prenne à lui, décide de s'improviser braqueur de banques... un braqueur hors du commun, séducteur, vantard et vêtu sur son trente-et-un, qui en neuf mois va braquer plus d'une soixantaine d'établissements, laissant derrière lui toute une série de témoins tombés sous le charme, et refusant de le trahir. D'autant qu'en parallèle, Dodson est très occupé par l'énigmatique Pauline (Isabel Lucas), qui devient plus ou moins sa partenaire dans le crime...

Inspiré par un article sur la vie du vrai Dodson, voici un semi-biopic ultra-stylisé qui répond à la définition même de coquille creuse, puisque le réalisateur semble nettement plus occupé à composer des plans esthétiquement beaux et réussis, plutôt qu'à rendre ses personnages ou son récit un minimum intéressants.

Résultat, les acteurs prennent la pose, en font trois tonnes, l'atmosphère est éthérée et contemplative, le récit est nébuleux et brouillon, et le métrage dans son ensemble peine à convaincre, plat et anémique, pas aidé par un acteur principal qui semble faire du cosplay, et par sa belle maladive et maigrichonne, qui semble sous l'emprise de substances illicites, et qui n'a aucune alchimie avec Sturgess.

Heureusement qu'il reste tout de même une bande-son d'époque assez réussie, ça remonte un peu la note finale de ce biopic creux et dénué d'intérêt.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #304 : Neverland (2004)

Publié le 29 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Neverland (Finding Neverland) :

Écartelé par les critiques et en panne d'inspiration, J.M. Barrie (Johnny Depp) fait la connaissance de Sylvia (Kate Winslet), une veuve à la santé défaillante, et de ses quatre fils, qui lui inspirent une nouvelle pièce de théâtre : un groupe d'enfants refusant de grandir, menés par un certain Peter Pan...

Un mélodrame en costume où se mélangent fantaisie et réalité, avec un James Barrie dont les rêveries s'incarnent à l'image de manière assez stylisée et théâtrales.

Néanmoins, je dois bien avouer avoir regardé une grande partie de ce métrage avec un désintérêt poli : certes, les acteurs (Depp et Freddie Highmore en tête) sont excellents, le récit sait se montrer touchant, et mettre en avant le pouvoir de l'imagination, mais le tout n'a pas vraiment su me captiver, manquait de rythme, et m'a même paru un peu précieux à certains moments.

Ce n'est pas mauvais, mais c'est trop larmoyant pour que j'accroche vraiment.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #303 : Spotlight (2015)

Publié le 28 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Histoire, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la distance ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Spotlight :

En 2001, fraîchement arrivé au Boston Globe, le nouveau rédacteur en chef Marty Baron (Liev Schreiber) décide de frapper un grand coup, et confie à l'équipe d'investigation de la rubrique Spotlight (Michael Keaton, Mark Ruffalo, Rachel McAdams et Brian d'Arcy James) une enquête centrée sur un prêtre accusé de pédophilie. Mais bien vite, alors que l'équipe dénoue les fils d'une conspiration de plus en plus importante, les journalistes découvrent l'étendue réelle de ce scandale religieux et politique, et choisissent de résister aux pressions en tout genre, pour que la vérité éclate enfin...

Un drame politico-journalistique adapté d'une histoire vraie, et qui s'est avéré plus prenant que je ne l'avais initialement imaginé.

La distribution exemplaire y est sans doute pour beaucoup, puisqu'elle a un talent et un capital sympathie énorme, mais l'histoire en elle-même est loin d'être inintéressante (même si, il faut bien l'avouer, il est assez aisé au cinéma de susciter l'outrage et d'impliquer le spectateur en jouant sur la carte très sensible des enfants sexuellement maltraités).

On regrettera simplement un côté un peu aride et didactique, parfois à la limite du documentaire fictionnalisé.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #284 : Au Coeur de l'Océan (2015)

Publié le 1 Avril 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Histoire, Biographie, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Au Coeur de l'Océan (In The Heart of the Sea) :

En 1850, Herman Melville (Ben Whishaw) rend visite à Thomas Nickerson (Brendan Gleeson), un aubergiste traumatisé par ce qu'il a vécu 30 ans plus tôt, alors qu'il était membre d'équipage du baleinier Essex, aux côtés d'autres marins plus aguerris (Chris Hemworth, Benjamin Walker, Cillian Murphy...) : là, au milieu de l'océan, une baleine albinos a réduit en miettes le navire, et a alors traqué tous les survivants, les uns après les autres, en détruisant les canots de sauvetages sur lesquels ils survivaient difficilement...

Prenez Seul au Monde, rajoutez-lui une bonne dose de Les Survivants, rajoutez une reconstitution historique, un peu de littérature, et beaucoup de numérique... et voilà, Au Coeur de l'Océan, une fictionnalisation de ce qui a inspiré Moby Dick de Melville.

Pourquoi pas, d'autant que la distribution est bonne, et que c'est Ron Howard à la barre.

Malheureusement, la mayonnaise ne prend jamais vraiment, malgré tous les efforts déployés par la production pour donner quelque chose d'esthétiquement travaillé et de professionnel.

Au rayon des problèmes, le récit assez dérivatif (et un peu maladroit dans sa structure "laissez moi vous raconter ce qui s'est passé dans ma jeunesse"), et paradoxalement, la réalisation de Ron Howard, qui pour une raison ou un autre, a recours, çà et là, à des gros plans d'inserts très laids, mi-GoPro mi-Fish Eye, qui tranchent radicalement avec ce qui les entoure. Ce qui les entoure étant un environnement bardé de CGIs pas toujours convaincants (il y a souvent quelque chose qui cloche, que ce soit dans l'étalonnage des arrières-plans, le mouvement des baleines, l'incrustation des acteurs...), qui finissent souvent par donner l'impression de voir des acteurs devant un fond vert, prétendant être en pleine mer.   

Dommage, car il y avait probablement quelque chose de plus mémorable à faire avec ce sujet, peut-être en faisant du témoignage de Nickerson quelque chose de moins réaliste, qui pousserait l'idée de baleine vengeresse dans ses derniers retranchements, en en faisant un être plus maléfique, ou plus symbolique (une incarnation de la nature se vengeant de l'Homme) - ce qui aurait nécessité une réalisation plus ample, plus iconique, et plus épique.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #282 : Seul Contre Tous (2015)

Publié le 30 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Seul Contre Tous (Concussion) :

Alors qu'il pratique une autopsie sur un ancien joueur de la NFL (David Morse), le Dr. Bennet Omalu (Will Smith), médecin légiste d'origine africaine, découvre que malgré son âge, ce dernier souffrait d'une détérioration cérébrale inexplicable, similaire à la maladie d'Alzheimer. Bientôt, il comprend que de nombreux joueurs de football américain souffrent de symptômes similaires, conséquences des nombreuses commotions cérébrales subies durant leur carrière : Omalu s'engage alors dans une croisade contre la NFL et ses médecins, afin d'alerter le monde contre les dangers sérieux de ce sport.

Un film qui se situe au carrefour du biopic, du thriller, du récit de l'intégration d'un immigrant, du drame sportif, et du film "à grande cause", mais qui ne parvient pas vraiment à convaincre tant il sent le métrage conçu pour décrocher des récompenses aux Oscars.

Malheureusement, ici, ça ne fonctionne jamais totalement, tant le récit est assez didactique et plat, manquant cruellement d'énergie et de direction.

C'est dommage pour Will Smith, qui compose un personnage intéressant et bien interprété, et pour la cause en générale (la scène finale est peut-être la plus efficace de tout le métrage, avec Omalu qui, malgré son combat et son succès, ne peut qu'être le témoin amer de ces jeunes lycéens risquant leur santé pour ce sport national), mais il aurait fallu quelqu'un de plus inspiré et de moins conventionnel, pour en faire quelque chose de moins générique et de moins oubliable.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #269 : Steve Jobs (2015)

Publié le 11 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Steve Jobs :

Le portrait de Steve Jobs (Michael Fassbender) et de ses relations personnelles et professionnelles avec ses proches et collègues, à quelques minutes des trois présentations les plus essentielles de sa carrière : en 1984, à la veille de la présentation du premier Macintosh ; en 1988, alors qu'il tente de lancer le premier ordinateur de sa nouvelle compagnie, NeXT ; et en 1998, lorsqu'après avoir rejoint Apple, Jobs s'apprête à révolutionner l'industrie avec son iMac.

En 1999, Les Pirates de la Silicon Valley adoptait une forme de quasi-mockumentaire pour narrer l'ascension de Microsoft et d'Apple, ainsi que la rivalité de leurs dirigeants respectifs. Malgré ses limites évidentes de téléfilm, et son rythme pépère, ce film restait assez intéressant, et bénéficiait de l'interprétation de Noah Wyle dans le rôle de Steve Jobs, qui n'hésitait pas à faire de son personnage un leader arrogant, égocentrique et tout simplement antipathique. Du 3.75/6.

En 2013, Jobs, avec Ashton Kutcher, tombait tout simplement à plat, trop lisse, basique et sans inspiration, pour finir par n'être qu'une quasi-hagiographie de Steve Jobs. Du 2/6 qui n'apportait rien au métrage de 1999.

Ici, on a Aaron Sorkin au scénario, et cela fait toute la différence.

Plutôt que de raconter la vie de Steve Jobs, Sorkin choisit de se concentrer sur trois moments de l'existence de ce dernier, comme trois mini-pièces de théâtre en huis-clos, durant lesquelles il dépeint - au travers de ses dialogues ultra-ciselés et pointus -  la personnalité complexe de Jobs - à la fois égocentrique et visionnaire, mégalomaniaque et manipulateur - sans le mettre sur un piédestal.

Pour faire bref : c'est très bien écrit, c'est intelligent, c'est très bien interprété (Fassbender, forcément, mais aussi Rogen et Winslet), ça parvient à concilier vie professionnelle et vie personnelle de manière à rendre Jobs un peu plus humain, et si le tout souffre de quelques longueurs ici et là, d'une réalisation un peu trop sobre pour son propre bien, ainsi que d'une fin un poil trop hollywoodienne, ça reste toujours captivant et passionnant.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #267 : Jobs (2013)

Publié le 9 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jobs :

La carrière et le destin de Steve Jobs (Ashton Kutcher), fondateur d'Apple, et génie visionnaire de l'informatique...

Biopic mis en chantier à la mort de Steve Jobs, histoire de prendre de vitesse un éventuel métrage d'Aaron Sorkin (pas encore vu, mais sorti en 2015, et que j'espère meilleur), ce long-métrage est le seul et unique film de son scénariste, et il n'est pas forcément difficile de comprendre pourquoi, tant le script est basique, sans inspiration, et assez mal structuré.

On suit donc divers chapitres de la vie de Steve Jobs, séparés par des ellipses maladroites, et mis en musique de manière assez pataude par le pourtant professionnel John Debney...

Mais doit-on vraiment blâmer le compositeur lorsque l'on voit que tout le film est à l'identique : pataud et laborieux, sans vie, et peinant à insuffler la moindre énergie à un récit qui, pour des raisons étranges, préfère s'attarder sur les délires de hippie de Jobs et sur des montages musicaux plutôt que de montrer Microsoft et Bill Gates.

Probablement pour ne pas marcher sur les plates-bandes de Les Pirates de la Silicon Valley... un Pirates qui, en nettement plus court, et malgré les limites d'un budget et d'une forme tv, parvient pourtant sans peine à s'imposer sur ce long-métrage, que ce soit au niveau des acteurs (Kutcher fait de son mieux, mais il est très limité), de son récit, ou de son parti-pris sur ses personnages (ici, tout est très lisse, à la limite de l'hagiographie d'un demi-dieu nommé Steve Jobs).

Ce Jobs n'apporte donc aucune valeur ajoutée au téléfilm de la chaîne TNT, et est donc tout sauf indispensable si l'on a déjà vu ce dernier.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #264 : Les Pirates de la Silicon Valley (1999)

Publié le 4 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Drame, Biographie, TNT

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Pirates de la Silicon Valley (Pirates of Silicon Valley) :

Dans les années 70, Steve Jobs (Noah Wyle), un génie créatif mais caractériel, fonde Apple, et devient ainsi l'initiateur d'une révolution informatique aux ramifications incroyables. Face à lui, Bill Gates (Anthony Michael Hall), qui fonde Microsoft, est prêt à tout pour ne pas se laisser dépasser dans cette course au progrès...

Un téléfilm TNT adapté d'un livre retraçant les débuts de Microsoft et d'Apple, ce métrage adopte une forme de mockumentaire, avec interventions face caméra de divers protagonistes, de manière parfois même (mais trop rarement) originale.

Ça se regarde très bien, ça évite l'hagiographie de Steve Jobs (ici montré sous un jour assez antipathique, malgré le capital sympathie de Noah Wyle), et si la forme n'est pas exceptionnelle (c'est du téléfilm parfois assez plat), ça reste intéressant jusqu'au bout.

À voir en complément de Triumph of the Nerds (disponible sur youtube), dont ce Pirates of Silicon Valley est presque la dramatisation indirecte.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #263 : True Story (2015)

Publié le 3 Mars 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

True Story :

Après avoir menti durant la rédaction d'un article pour le New York Times, Michael Finkel (Jonah Hill) est à la dérive et au chômage, lorsqu'il apprend que Christian Longo (James Franco), un prisonnier accusé d'avoir tué toute sa famille de manière horrible, s'est fait passer pour Finkel pendant toute sa cavale. Curieux, et voyant là un moyen de revenir sur le devant de la scène, Finkel prend contact avec Longo, et décide de raconter son histoire.

Une histoire "vraie" qui, dans cette forme cinématographique, n'est ni aussi subtile, ni aussi captivante, ni aussi maîtrisée qu'elle semble penser l'être.

La faute à une mise en forme trop mélodramatique et froide, voire même dépressive ; la faute à un script qui surligne ses enjeux, ses thématiques et ses rebondissements à de multiples reprises, jusqu'à ce qu'ils soient tellement évidents qu'ils paraissent patauds ; la faute à Franco et Hill, et leur interprétation perpétuellement en demi-mesure, qui confond subtilité avec stoïcité ; la faute à une Felicity Jones sous-utilisée ; la faute à une tendance à dédouaner Finkel (le film est adapté de son livre) de tout vrai blâme, et à le placer en victime de circonstances qui le dépassent...

En résumé, un film qui n'exploite jamais vraiment son potentiel, et qui s'avère assez décevant, dans le genre.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #207 : Love & Mercy, la véritable histoire de Brian Wilson des Beach Boys (2014)

Publié le 1 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Love & Mercy, la véritable histoire de Brian Wilson des Beach Boys :

Dans les années 60, le chanteur et compositeur Brian Wilson (Paul Dano) connaît un succès sans précédent avec son groupe, les Beach Boys. Mais progressivement, il commence à exhiber les symptômes d'un déséquilibre mental croissant, qu'il parvient un temps à canaliser dans sa musique visionnaire, mais qui finissent par le rattraper... Dans les années 80, Brian Wilson (John Cusack) n'est plus qu'un homme perdu et à la dérive, sous le contrôle médicamenté de son médecin, Eugene Landy (Paul Giamatti). Mais sa rencontre avec Melinda Ledbetter (Elizabeth Banks) va lui permettre de retrouver un peu d'espoir, et de retrouver le chemin de la guérison...

Un biopic musical particulièrement réussi, qui alterne les années 60 et 80 au travers de flashbacks pertinents, en gardant toujours comme ligne directrice la lente descente aux enfers de Wilson.

Le produit fini est un métrage mélancolique et doux-amer, qui réussit à être à la fois captivant et touchant, notamment lors des sessions d'enregistrement des hits du groupe, et dont la durée extensive (plus de deux heures, qui auraient peut-être pu être raccourcies de 10 minutes, notamment dans les années 80, un peu en demi-teinte en comparaison des scènes des années 60) permet au script de rester nuancé et subtil, et d'illustrer de manière créative (notamment d'un point de vue auditif) les hallucinations et problèmes mentaux du musicien.

Une réussite, donc, très bien interprétée et dirigée, et qui réconcilie avec le genre parfois pataud du biopic.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #166 : The Last of Robin Hood (2013)

Publié le 6 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Last of Robin Hood :

Alors qu'il commence à vieillir, Errol Flynn (Kevin Kline), le sulfureux playboy du Hollywood des années 50, s'entiche de la jeune Beverly (Dakota Fanning), 15 ans. Avec l'accord tacite de Florence (Susan Sarandon), la mère ambitieuse de Beverly, le couple va bientôt occuper le feu des projecteurs, et faire l'objet de toutes les rumeurs et de tous les scandales...

Un biopic au sujet potentiellement sulfureux, mais qui malheureusement s'avère, dans les faits, un métrage terne, flasque et particulièrement inerte.

Kline et Sarandon sont comme toujours excellents, mais Dakota Fanning est effacée et transparente, à l'image de tout le film, qui manque de cachet visuel, d'énergie, de punch, et se refuse à aborder la moindre controverse, préférant rester plutôt en retrait et à la surface de cette relation étrange et peu commune.

Une belle occasion manquée.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #115 : Sauvés par le Gong, l'histoire interdite (2014)

Publié le 24 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Lifetime, Comédie, Biographie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Sauvés par le Gong, l'histoire interdite (The Unauthorized Saved by the Bell Story) :

Un groupe de jeunes acteurs - Mark-Paul Gosselaar (Dylan Everett), Mario Lopez (Julian Works), Elizabeth Berkley (Tiera Skovbye), Dustin Diamond (Sam Kindseth), Tiffany Amber Thiessen (Alyssa Lynch) et Lark Voorhies (Taylor Russel) - tente de s'adapter à la vie publique et au succès lorsque leur série télévisée, Sauvés par le Gong, devient un hit à la fin des années 80.

Un pseudo-biopic Lifetime qui est supposé s'inspirer de la biographie de Dustin Diamond (Screech), et tout révéler sur les coulisses controversées de la série... pas de chance : le livre était bidonné de bout en bout, et ce métrage s'avère finalement aussi inoffensif et creux qu'un épisode de la série originale.

Pire : la distribution est à côté de la plaque (pas tant au niveau de l'interprétation, mais plus simplement au niveau du casting, le seul étant à sa place étant justement Dustin Diamond), le récit est donc dépourvu de la moindre énergie, n'apporte rien de neuf, et le tout passe, de plus, une bonne couche de brosse à Diamond, qui est ici placé en victime des circonstances, innocent, méprisé de tous, et éclipsé par ses co-stars... Mouais.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #92 : Big Eyes (2014)

Publié le 24 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Big Eyes :

L'histoire vraie des Keane, Walter (Christoph Waltz) et Margaret (Amy Adams), qui dans les années 50 et 60 ont défrayé la chronique et lancé un mouvement artistique en peignant le portrait d'enfants aux yeux immenses. Mais en secret, Margaret faisait alors tout le travail, tandis que Walter récoltait les lauriers de cette gloire indue...

Un biopic improbable signé Tim Burton, qui délaisse pour l'occasion son style néo-gothique et excentrique pour un film beaucoup plus calme et posé, mais tout aussi étrange... car réelle.

Le film se regarde très facilement (la durée d'1h45 est rafraîchissante en ces temps de longs-métrages boursouflés), l'histoire est captivante, et les deux acteurs principaux sont excellents, mais dans des registres peut-être un peu trop différents : Amy Adams est premier degré, dramatique et touchante, tandis que Waltz est en mode cabotin, clown et bateleur.

Et si les deux styles de jeu fonctionnent globalement assez bien ensemble, par moments, Waltz vire un peu trop à la parodie (et ce bien que le véritable Walter ait été tout aussi exubérant).

Dommage, car sinon le métrage est assez réussi, dans son genre.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #90 : Une Merveilleuse Histoire du Temps (2014)

Publié le 20 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Une Merveilleuse Histoire du Temps (The Theory of Everything) :

À Cambridge, dans les années 60, Stephen Hawking (Eddie Redmayne), un étudiant en physique surdoué, tombe amoureux de la jolie Jane Wilde (Felicity Jones), alors même qu'il apprend être atteint d'une maladie dégénérative ne lui laissant plus que deux ans à vivre. Contre toute attente, et malgré sa santé déclinante, Hawking va survivre plusieurs décennies, cloué à un fauteuil roulant, et va devenir l'un des plus grands cerveaux de notre planète...

Oscar du meilleur acteur amplement mérité pour Redmayne, dans ce biopic romantique très bien interprété de bout en bout.

C'est formellement réussi (hormis quelques scènes "à filtres" pas très jolies), la performance de Redmayne est magistrale, et l'histoire est touchante, d'autant qu'elle ne se contente pas de raconter la vie de Hawking, mais aussi celle de sa femme, le tout sans prendre trop de gants.

J'aurais peut-être aimé en savoir un peu plus sur le côté médical de la chose, mais bon, c'est du pinaillage.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #73 : Foxcatcher (2014)

Publié le 25 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Foxcatcher :

Lorsque l'excentrique milliardaire John du Pont (Steve Carell) décide de monter sa propre équipe de lutte olympique, il recrute le médaillé d'or Mark Schultz (Channing Tatum), et l'installe dans son immense domaine, Foxcatcher. Là, cependant, l'influence de du Pont commence à se faire de plus en plus oppressante sur le lutteur, qui sombre inexorablement ; d'autant que le mécène est bien décidé à recruter Dave (Mark Ruffalo), le charismatique frère de Mark, dans l'ombre duquel ce dernier vit depuis toujours.

Un métrage "inspiré de faits réels", et qui adopte une forme particulièrement lente et contemplative pour raconter cette histoire dramatique.

Une forme qui est à la fois une force et une faiblesse, puisque si la langueur globale et les innombrables non-dits silencieux parviennent à créer une atmosphère hypnotique et captivante, le rythme en pâtit néanmoins notablement.

Car autant la prestation des trois acteurs principaux, toute en travail sur les postures, les attitudes, les mouvements, est remarquable (ils habitent littéralement ces personnages tous bousillés psychologiquement), autant le film aurait clairement bénéficié de quinze/vingt minutes en moins, pour dynamiser le tout.

En l'état, cependant, ce n'est qu'un film intéressant mais inégal, qui repose fortement sur les épaules de sa distribution.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #36 : Jodorowsky's Dune (2013)

Publié le 16 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Documentaire, Histoire, Science-Fiction, Biographie, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dune selon Jodorowsky (Jodorowsky's Dune) :

Un documentaire très intéressant sur la genèse avortée du Dune de Jodorowsky, dans toute sa grandeur, sa folie, et son anticipation. C'est fascinant, mais (parce qu'il y a toujours un mais) il y a une telle unanimité sur le génie de Jodo, sur son talent, sur sa grandeur, sur son imagination inégalée, sur l'influence qu'il a eu sur toutes les productions de genre de ces trente dernières années, etc... que je ne peux m'empêcher d'y voir un documentaire en partie assez complaisant, répété et passant beaucoup de brosse-à-reluire. Sans oublier le grand nombre d'affirmations improbables, jamais étayées par des témoignages croisés, et qui semblent souvent tenir de l'affabulation pure et simple...

Jodo le visionnaire ? Sans nul doute. Jodo le génie absolu à qui le cinéma doit tout, mwé. Je reste dubitatif, d'autant que de reporter intégralement l'échec de Dune sur la frilosité des exécutifs hollywoodien, c'est un peu oublier que les concepts de Jodo sont tellement psychédéliques et surréalistes, tellement ancrés dans leur époque "stupéfiante", qu'ils auraient laissé l'immense majorité des spectateurs à la porte du film.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #3 : Rush (2013)

Publié le 2 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Biographie, Sport, Action, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Rush :

Un bio-pic romancé narrant la montée en puissance et la rivalité quasi-fatale de deux pilotes de Formule 1, Niki Lauda et James Hunt, durant les années 70...

Excellent long-métrage signé Ron Howard, tant sur le plan technique qu'au niveau de l'interprétation des deux acteurs principaux, Chris Hemsworth et Daniel Bruhl. Impressionnant de maîtrise, de reconstitution, et particulièrement prenant même si l'on ne connaît rien à la Formule 1.

Une réussite, donc, même si le score de Hans Zimmer (en pilotage automatique - huhuhuhu) était un peu fatiguant.

4.5/6

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Christmas Yulefest 2013 - 39 - Les Toiles de Noël (2008), Mandie & The Forgotten Christmas (2011), Miracle sur la 34ème Rue (1994), Le Terminal (2004), Sacré Noël : Drôle de Chorale (2012) & The Fitzgerald Family Christmas (2012)

Publié le 4 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Christmas, Noël, Drame, Romance, Comédie, Biographie, Jeunesse, ION, Religion, UK, Musique

La Nouvelle Année est là, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël...

Les Toiles de Noël (Christmas Cottage) :

Dans les années 70, la jeunesse de feu le célèbre peintre Thomas Kinkade, et comment il a trouvé l'inspiration qui a fait démarrer sa carrière...

Au premier abord, je m'attendais à un drame biographique romancé, avec beaucoup de bons sentiments, de larmes, et d'émotions forcées... au final, l'émotion et les bons sentiments sont là, mais le tout se prend agréablement peu au sérieux, avec de l'humour assez réminiscent de celui de A Christmas Story.

Un film assez réussi, et à la distribution très éclectique et convaincante, de Peter O'Toole à Jared Padelecki, en passant par Richard Burgi et de nombreux autres.

4/6

Mandie & The Forgotten Christmas :

Alors que les fêtes de Noel approchent à grands pas, la jeune Mandie peine à s'habituer aux règlements et aux us et coutumes du pensionnat de jeunes filles où elle vit désormais... d'autant qu'en parallèle, elle découvre, dans le grenier de l'établissement, une présence étrange et un secret des plus fascinants.

Un téléfilm ION/direct-to-dvd adapté d'une série de romans américains pour enfants, du genre de La Bibliothèque Rose, avec un penchant chrétien bien-pensant assez prononcé en prime ; pas de gros budget pour ce métrage assez anecdotique, mais une distribution crédible et efficace.

Ça ne laissera pas un souvenir impérissable, mais je suppose que si l'on fait partie de la cible démographique des romans, le résultat doit probablement être assez satisfaisant.

3/6 

Miracle sur la 34ème Rue (Miracle On 34th Street - 1994) :

Un vieillard sympathique devient le Père Noël d'un grand magasin new-yorkais, et s'avère plus doué que le vrai Santa Claus...

Une production John Hughes (par ailleurs au scénario de ce remake), avec Richard Attenborough impeccable en Santa Claus, et pour l'accompagner une distribution plutôt convaincante, là aussi, dans un environnement un peu hors du temps, jamais totalement 90s, jamais totalement rétro.

La musique de Bruce Broughton est réussie, et le tout, s'il n'est probablement pas à la hauteur de l'original, et aurait bénéficié de dix minutes en moins, ainsi que d'une réalisation plus subtile, reste finalement assez sympathique.

4.25/6

The Terminal :

Son pays dissout par une guerre civile, Viktor Navorski est contraint de passer ses jours à l'aéroport de New York, en attendant d'être accepté par les USA, ou d'être expulsé. Seul parmi le personnel de l'aéroport, Viktor tente de recostruire son quotidien.

Pas vraiment un film de Noël, mais un métrage de Steven Spielberg qui respire l'humanisme à la Capra, avec en sus un léger courant satirique et un point de vue plus désenchanté sur l'Amérique. Efficace, plaisant, et simplement excellent.

4.75/6  

Sacré Noël : Drôle de Chorale (Nativity 2 : Danger In The Manger !) :

Un nouvel instituteur arrive à St Bernadette's, et prend en charge les enfants turbulents de l'école, pour les faire participer à un concours de chant national, durant lequel il affrontera la chorale de son frère jumeau maléfique rival.

David Tennant (et son accent écossais à couper au couteau) reprend la suite de Martin Freeman dans cette comédie britannique grandement improvisée au cours du tournage.

Le premier était sympatoche, sans plus, et avait certains défauts évidents, se reposant beaucoup sur la bonne bouille des gamins et le capital-sympathie de Freeman ; le second est exactement dans la même lignée, et ne vole pas vraiment plus haut.

Pire, le gimmick des frères jumeaux, s'il repose sur la prestation convaincante de Tennant, donne lieu à des facilités agaçantes, et Marc Wootton est beaucoup beaucoup trop envahissant et épuisant.

Alors déjà que le film est assez mal rythmé (tout le dernier tiers et assez laborieux, malgré Jessica Hynes), très prévisible et souvent frénétique, ça n'aide pas vraiment.

3/6

The Fitzgerald Family Christmas :

Le patriarche de la famille Fitzgerald refait surface, et décide de passer un Noël avec ses enfants, pour la première fois depuis 20 ans...

Edward Burns à la réalisation, l'écriture et l'interprétation de cette dramédie familiale bien exécutée, mais assez banale dans son genre, et qui bénéficie cependant de la présence lumineuse de Connie Britton.

Cela dit, le tout reste très convenu et prévisible, avec des rebondissements faciles parfois dignes d'un téléfilm Lifetime.

3/6

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