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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #269 : Steve Jobs (2015)

Publié le 11 Mars 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Steve Jobs :

Le portrait de Steve Jobs (Michael Fassbender) et de ses relations personnelles et professionnelles avec ses proches et collègues, à quelques minutes des trois présentations les plus essentielles de sa carrière : en 1984, à la veille de la présentation du premier Macintosh ; en 1988, alors qu'il tente de lancer le premier ordinateur de sa nouvelle compagnie, NeXT ; et en 1998, lorsqu'après avoir rejoint Apple, Jobs s'apprête à révolutionner l'industrie avec son iMac.

En 1999, Les Pirates de la Silicon Valley adoptait une forme de quasi-mockumentaire pour narrer l'ascension de Microsoft et d'Apple, ainsi que la rivalité de leurs dirigeants respectifs. Malgré ses limites évidentes de téléfilm, et son rythme pépère, ce film restait assez intéressant, et bénéficiait de l'interprétation de Noah Wyle dans le rôle de Steve Jobs, qui n'hésitait pas à faire de son personnage un leader arrogant, égocentrique et tout simplement antipathique. Du 3.75/6.

En 2013, Jobs, avec Ashton Kutcher, tombait tout simplement à plat, trop lisse, basique et sans inspiration, pour finir par n'être qu'une quasi-hagiographie de Steve Jobs. Du 2/6 qui n'apportait rien au métrage de 1999.

Ici, on a Aaron Sorkin au scénario, et cela fait toute la différence.

Plutôt que de raconter la vie de Steve Jobs, Sorkin choisit de se concentrer sur trois moments de l'existence de ce dernier, comme trois mini-pièces de théâtre en huis-clos, durant lesquelles il dépeint - au travers de ses dialogues ultra-ciselés et pointus -  la personnalité complexe de Jobs - à la fois égocentrique et visionnaire, mégalomaniaque et manipulateur - sans le mettre sur un piédestal.

Pour faire bref : c'est très bien écrit, c'est intelligent, c'est très bien interprété (Fassbender, forcément, mais aussi Rogen et Winslet), ça parvient à concilier vie professionnelle et vie personnelle de manière à rendre Jobs un peu plus humain, et si le tout souffre de quelques longueurs ici et là, d'une réalisation un peu trop sobre pour son propre bien, ainsi que d'une fin un poil trop hollywoodienne, ça reste toujours captivant et passionnant.

4.25/6

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