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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #307 : Electric Slide (2014)

Publié le 4 Mai 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Electric Slide :

Dans le Los Angeles de 1983, l'histoire vraie d'Eddie Dodson (Jim Sturgess), un jeune playboy qui, pour faire face à ses dettes incroyables et éviter que la pègre ne s'en prenne à lui, décide de s'improviser braqueur de banques... un braqueur hors du commun, séducteur, vantard et vêtu sur son trente-et-un, qui en neuf mois va braquer plus d'une soixantaine d'établissements, laissant derrière lui toute une série de témoins tombés sous le charme, et refusant de le trahir. D'autant qu'en parallèle, Dodson est très occupé par l'énigmatique Pauline (Isabel Lucas), qui devient plus ou moins sa partenaire dans le crime...

Inspiré par un article sur la vie du vrai Dodson, voici un semi-biopic ultra-stylisé qui répond à la définition même de coquille creuse, puisque le réalisateur semble nettement plus occupé à composer des plans esthétiquement beaux et réussis, plutôt qu'à rendre ses personnages ou son récit un minimum intéressants.

Résultat, les acteurs prennent la pose, en font trois tonnes, l'atmosphère est éthérée et contemplative, le récit est nébuleux et brouillon, et le métrage dans son ensemble peine à convaincre, plat et anémique, pas aidé par un acteur principal qui semble faire du cosplay, et par sa belle maladive et maigrichonne, qui semble sous l'emprise de substances illicites, et qui n'a aucune alchimie avec Sturgess.

Heureusement qu'il reste tout de même une bande-son d'époque assez réussie, ça remonte un peu la note finale de ce biopic creux et dénué d'intérêt.

1.25/6

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