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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #316 : Miracle en Alaska (2012)

Publié le 17 Mai 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Miracle en Alaska (Big Miracle) :

Dans les années 80, Adam Carlson (John Krasinski), un reporter basé en Alaska, aimerait bien décrocher un job plus prestigieux, mais est contraint de rester au milieu de nulle part pour couvrir des événements inintéressants. Jusqu'au jour où trois baleines sont retrouvées dans les parages, prises au piège par les glaces. Rapidement, grâce à la couverture médiatique lancée par Carlson, cette situation de crise capture l'imagination de tout un pays, et le monde s'unit pour tenter de sauver ces animaux majestueux...

Une adaptation d'un livre relatant des faits réels ayant fait sensation en Amérique, cette comédie dramatique bénéficie d'une distribution sympathique comme tout : Krasinski, mais aussi Drew Barrymore, Kristen Bell, Vinessa Shaw, Stephen Root, Ted Danson, Rob Riggle, etc... quel dommage alors que le film passe autant à côté de son sujet, que ce soit esthétiquement (la comparaison, dans le générique de fin, entre la réalité et la fiction souligne très clairement que le film ne fait pas assez années 80), ou scénaristiquement (on est dans un mélodrame familial aux grosses ficelles sirupeuses évidentes comme tout).

Pire encore, le film réussit le tour de force de rendre Drew Barrymore tout simplement insupportable dans ce personnage de militante Greenpeace qui n'en fait qu'à sa tête, se plaint constamment et donne des leçons à tout le monde.

Bref, elle mérite des baffes, et la majorité des autres personnages n'étant pas forcément mieux logée - tous les personnages sont des archétypes sans la moindre épaisseur -, on se retrouve à ne plus adhérer au combat de ceux-ci pour sauver des baleines presque plus développées que les protagonistes.

En résumé, ce film n'est pas assez sérieux pour fonctionner en tant que drame, pas assez drôle pour fonctionner en tant que comédie, et il n'a vraiment comme seul intérêt que de mettre en avant les inuits et leur spiritualité. À défaut d'être subtil ou bien écrit, c'est toujours ça de pris.

2/6

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