Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #hammer catégorie

Halloween Oktorrorfest 2024 - Doctor Jekyll (2023)

Publié le 22 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Hammer, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, UK, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

Doctor Jekyll (2023) :

Tout juste sorti de prison, Robert Stevenson (Scott Chambers), ex-drogué ayant besoin d'argent pour revoir sa fille malade, accepte le poste d'homme à tout faire de Nina Jekyll (Eddie Izzard), une sommité du monde des produits pharmaceutiques, qui vit recluse depuis un accident... mais rapidement, il apparaît que Nina Jekyll cache un lourd secret.

Relecture très théâtrale (dans le sens "deux acteurs entre quatre murs", pas "grandiloquente"... même si pour le coup, la bande originale l'est totalement, et probablement trop, d'ailleurs) du Jekyll & Hyde de Stevenson par un réalisateur de tv, produite par la Hammer, ce métrage assez inégal repose principalement sur l'interprétation à la fois déjantée et menaçante d'Eddie Izzard en Jekyll (qui cela dit retombe un peu dans son phrasé et son style de stand-up par moments), et sur la prestation nerveuse et tendue de Scott Chambers (peut-être parfois un peu trop nerveuse).

À part ça, cette réinvention de Hyde comme une entité maléfique et démoniaque qui ne peut entrer le corps de son hôte que si celui-ci "ingère" le produit conçu par Jekyll ne convainc que très moyennement, pas aidée par une écriture un peu laborieuse (toute la sous-intrigue sur l'ex-compagne et le frère, notamment), par une métaphore centrale assez floue (le fait que Izzard soit non-binaire/trans pourrait apporter un degré de lecture supplémentaire au film... mais non) et par un rythme un peu quelconque.

Bof, en somme.

2.5/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2015 - 103 - Wakewood (2011)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK, Hammer

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

Wakewood :

Après que leur fille unique ait été tuée par un chien déchaîné, Patrick (Aidan Gillen), un vétérinaire anglais, et sa femme Louise (Eva Birthistle) s'installent à la campagne, dans la petite communauté de Wakewood. Mais le deuil est trop dur à faire, et lorsque le couple découvre que les habitants du village sont détenteurs d'un secret ancestral et païen, qui leur permet de ramener à la vie des morts récents pour une durée assez limitée, Patrick et Louise décident de tenter l'expérience, et de ranimer leur fille. Mais leurs mensonges vont perturber le rituel, et lorsqu'Alice (Ella Connolly) revient d'entre les morts, elle n'est plus la même...

Un petit film d'horreur anglais produit par la Hammer, et qui lorgne très clairement sur de l'horreur britannique type années 70, ce qui n'est pas désagréable, en l'appliquant à un script qui évoque très fortement le Simetierre de King.

Malheureusement, les limites budgétaires, ainsi que le manque d'assurance de la réalisation (et du projet dans son ensemble) font que le métrage n'est jamais totalement convaincant : les effets sanglants ne sont pas vraiment réussis, l'interprétation est inégale, le travail de caméra est médiocre, et globalement, le tout est très prévisible.

Dommage qu'il n'y ait pas eu quelqu'un de plus confiant et maître de son art derrière la caméra, car le concept avait du potentiel, et la fin parvient même à être assez efficace.

2.5/6

commentaires

Halloween Novembrrrfest 2014 - 35 - The Quiet Ones (2014), Dead Within (2014), The Midnight Game (2013) & Dagon (2001)

Publié le 1 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Hammer, Found Footage, Thriller, Lovecraft, Espagne, UK

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Quiet Ones :

Dans les années 70, bien décidé à prouver que le surnaturel n'existe pas, le professeur Coupland (Jared Harris) recrute un jeune étudiant (Sam Claflin) pour l'aider, lui et ses deux assistants (Erin Richards & Rory Fleck-Byrne) à mener des expériences sur Jane (Olivia Cooke), une jeune femme autour de laquelle se produisent des évènements surnaturels...

Une production Hammer à mi-chemin entre le film found-footage et le film d'horreur plus traditionnel/old-school, ce qui n'est pas inintéressant.

Malheureusement, le métrage fonctionne de manière systématique sur des jump scares tonitruantes, et la b-o ultra-discrète est ponctuée ici ou là de "thèmes" bruitistes et grinçants, qui se répètent à chaque manifestation : autant dire que l'expérience est assez désagréable sur le long-terme, et qu'elle anesthésie progressivement l'effet de surprise désiré.

Bref, c'est théoriquement sympathique dans ses intentions et sa forme rétro, c'est assez bien fait techniquement, mais au final, c'est trop classique, et je suis ressorti plutôt mitigé de ce métrage. Dommage.

Un petit 3/6

Dead Within :

Six mois après le début d'une épidémie de zombies, un couple calfeutré dans un abri doit faire face à l'amenuisement de ses réserves, et à la lente perte de santé mentale de l'une d'entre eux.

Un film de zombies conceptuellement intéressant, puisqu'en huis-clos, et intégralement centré sur le personnage de la protagoniste qui devient lentement folle.

Malheureusement, si les intentions étaient louables, l'exécution n'est pas à la hauteur du concept, puisque rapidement, on devine le pourquoi du comment (le titre du métrage n'aide pas vraiment à préserver le mystère, d'ailleurs), d'autant que le rythme est assez contemplatif et que petit à petit, les cris de l'actrice deviennent fatigants.

Dommage, car l'idée aurait mérité un traitement plus approfondi et maîtrisé.

2.5/6

The Midnight Game :

Sans vraiment y croire, un groupe de lycéens décide de tester un soir un creepypasta trouvé sur le web. Rapidement, cependant, il s'avère que la légende urbaine est réelle, et qu'ils ont invoqué une entité bien décidée à leur faire vivre leurs plus grandes peurs...

Un petit film au pitch et au traitement guère originaux, mais qui pourtant, étrangement, fonctionne assez bien. Ici, on ne s'embarrasse pas de fioritures, on va droit au but, en moins de 75 minutes tout compris, avec une interprétation honorable, et une ambiance convaincante, grâce notamment à une réalisation assez posée, et à une musique lancinante et efficace.

Bref, assez bonne surprise, tous comptes faits.

3/6

Dagon :

Après un accident de bateau au large d'un petit village de pêcheurs espagnols, Paul Marsh (Ezra Godden) et sa petite-amie (Raquel Merono) s'aperçoivent que les occupants de la bourgade ne sont pas totalement humains, et qu'ils vénèrent une entité sous-marine difforme, Dagon...

Adaptation libre de Lovecraft par Stuart Gordon, qui parvient ici, malgré quelques limites évidentes (budget, rythme, etc) à imposer une atmosphère poisseuse, moite et pesante, ainsi que des visions d'horreur trop rarement vues au cinéma. Ce n'est clairement pas un film parfait, mais cela reste l'une de mes adaptations lovecraftiennes préférées.

4/6

commentaires