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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #yulefest catégorie

Christmas Yulefest 2018 - 66 - Posledni Bogatyr : The Last Warrior (2017)

Publié le 5 Janvier 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Noël, Review, Yulefest, Russie

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Posledni Bogatyr - The Last Warrior (2017) :

Pseudo voyant et mentaliste, Ivan (Viktor Khorinyak), un jeune Russe charismatique et égoïste, est une star de tv réalité dans son pays natal. Jusqu'au jour où il est aspiré dans un vortex par un étrange sorcier (Timofey Tribuntsev), qui le dépose au royaume de Belogoria, peuplé des contes et légendes russes. Car Ivan serait, en théorie, l'héritier d'un guerrier de légende, changé en pierre par la maléfique Varvara (Ekaterina Vilkova) : à lui de retrouver l'épée mythique de ses ancêtres, une quête qui va l'amener à côtoyer des êtres de légende, comme Baba Yaga (Elena Yakovleva) ou l'immortel Koschei (Konstantin Lavronenko)...

Second long-métrage produit par Disney pour la Russie, et s'appuyant sur les contes et légendes du pays, ce Last Warrior s'avère nettement plus convaincant que le Book of Masters, et ce pour un budget de moins de 10 millions de dollars, inférieur à celui de certains pilotes télévisés américains.

Ici, on est dans quelque chose de nettement plus moderne et dynamique que le film de 2009, au point que l'on a presque l'impression que 40 ans de cinéma séparent les deux métrages.

On se retrouve donc avec une sorte de croisement entre un Suicide Squad féérique (les grands méchants de l'univers des contes russes qui font équipe, bon gré mal gré) et un Seigneur des Anneaux (toujours une référence inévitable dans le genre), avec un humour parfois absurde, un héros charismatique mais incapable, une femme-crapaud qui se bat comme une Amazone, un homme poisson obsédé, un immortel en pièces détachées, et une Baba Yaga, avec tout son attirail habituel (hutte à pattes de poulet, etc) et un sort de rajeunissement amusant.

Tout cela dans une quête sympathique, plutôt bien interprété (j'avoue que Viktor Khorinyak m'a surpris) mais qui tire néanmoins un peu en longueur dans sa deuxième heure. Dommage, parce que le reste est ma foi très attachant, surtout si l'on en attendait rien initialement.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2018 - 65 - Kniga Masterov : The Book of Masters (2009)

Publié le 5 Janvier 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Romance, Yulefest, Russie

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Kniga Masterov - The Book of Masters :

Fille de Baba-Yaga (Liya Akhedzhakova), la Princesse de Pierre (Irina Apeksimova) est condamnée à rester enfermée dans sa forteresse, jusqu'à ce qu'elle trouve un Maître-sculpteur capable de donner vie à la pierre, et de lui conférer des pouvoirs incommensurables. Pour cela, elle dépêche ses sbires dans tout le pays, en vain. Jusqu'au jour où Ivan (Maxin Loktionov), fils d'un sculpteur enlevé par la Princesse, rencontre la séduisante Katia (Maria Andreeva), fille adoptive de la Princesse, et tombe sous son charme. Mais pour obtenir la main de Katia, Ivan va devoir devenir un Maître-sculpteur, et rompre la malédiction de la Princesse de Pierre...

Un film de fantasy russe produit par Disney, et qui mange un peu à tous les râteliers, puisqu'il tente à la fois de concilier la fantasy épique façon Seigneur des Anneaux (clairement photocopié çà et là - les Nazguls, Barad-dûr), les contes de fées russes et leurs adaptations cinématographiques traditionnelles (les costumes, l'apparence du jeune premier, le récit), une certaine fantasy télévisuelle familiale du type de la Caverne de la Rose d'Or, et une approche post-moderne, parodique et moqueuse du genre, façon Shrek, Princess Bride, ou Les Aventures de Philibert, Capitaine Puceau.

On se retrouve donc avec un métrage tiraillé dans de multiples directions, entre un humour pataud à base de bruitages de cartoon et de gadgets modernes (le miroir magique avec une mire, l'épée sabre-laser, la pelote de laine gps...), des effets spéciaux numériques virevoltants et clinquants, une interprétation caricaturale, de la romance sincère entre un protagoniste un peu tête à claques et une jeune femme charmante (mais qui semble trop moderne pour bien s'intégrer à tout cela), et des costumes et maquillages assez kitschs.

Le résultat est assez compliqué à appréhender, d'autant qu'il fait souvent référence à d'obscurs contes russes, et qu'il met apparemment en vedette des acteurs russes connus dans des caméos assez brefs... autant dire que nous autres Européens passons largement à côté de bon nombre de clins d’œil et de références du métrage.

Ce qui pose un peu problème, d'autant que la nature décousue du récit et son approche fourre-tout donne un résultat assez indigeste. Assez indigeste, mais pas pour autant dénué d'intérêt ou de moments amusants.

Sad trombone /6

(2.5/6)

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Christmas Yulefest 2018 - 64 - Coup de Foudre sous la Neige (2018)

Publié le 4 Janvier 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Coup de Foudre sous la Neige (One Winter Weekend - 2018) :

Cara (Taylor Cole), journaliste de magazine féminin, est sur le point de décrocher une promotion, lorsqu'elle profite des vacances de sa meilleure amie Megan (Rukiya Bernard) pour passer le Nouvel An au ski. Là, elles rencontrent Ben (Jack Turner) et Sean (Dewshane Williams), dont elles partagent le chalet, et dont, après des débuts mouvementés, elles finissent par se rapprocher...

Histoire de terminer cette Yulefest en me sevrant lentement des films de Noël, place à quelque chose de moins festif, mais de tout aussi hivernal et enneigé : un téléfilm Hallmark de janvier 2018, que j'ai simplement regardé pour savoir s'il était utile que je regarde sa suite, One Winter Proposal, qui sera diffusée le week-end prochain.

Parce que pour être franc, Taylor Cole a beau être une actrice compétente, naturelle et expressive (même dans des films génériques et quelconques comme Le Festival de Noël ou Noël avec une Star), elle me laisse généralement totalement indifférent, sans jamais parvenir à me laisser la moindre impression. Et ici, il en va de même pour Jack Turner, son prétendant, au point que leur relation, pourtant basée sur des joutes verbales évoluant en romance, se fait tout simplement éclipser par la relation de Rukiya Bernard (que j'avais repérée dans Un Festival pour Noël, malgré son temps de présence très limité à l'écran) et de Dewshane Williams (assez charismatique et lui aussi très naturel).

Résultat, on passe plus de temps à s'attacher à ces deux personnages secondaires qu'au couple principal, et à se demander si la marque de snowboards Cyan est réelle, et si elle a ouvert son porte-monnaie pour que ses produits soient de tous les dialogues et de tous les plans, bien cadrés et mis en évidence (on finit par comprendre que c'était un faux placement produit dont l'explication intervient à la toute fin : pas idiot, comme stratégème, pour imposer une marque factice comme étant omniprésente, mais pas totalement réussi néanmoins).

À part ça, il reste toujours des scories inévitables, çà ou là, comme les malentendus et quiproquos de dernière minute, la caractérisation pas très attachante de l'héroïne, ou encore le fait que Taylor Cole n'est pas forcément très crédible en snowboardeuse confirmée... mais bon.

Au moins, il y a des relations amicales convaincantes, et énormément de vraie neige en station de ski. C'est toujours ça de pris... mais je ne regarderai probablement pas la suite pour autant.

Un minuscule 3/6

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Christmas Yulefest 2018 - 63 - La Romance Photo de Noël (2018)

Publié le 4 Janvier 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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La Romance Photo de Noël (Christmas Bells Are Ringing - 2018) :

Photographe de retour dans sa famille, à Cape Cod, à l'occasion de Noël, Samantha (Emilie Ullerup) y retrouve son père, qui se prépare à vendre leur résidence secondaire et à épouser sa nouvelle compagne, ainsi que Mike (Josh Kelly), un ami d'enfance dont elle était proche, mais qu'elle a totalement délaissé après avoir été ébranlée par la mort de sa mère, et n'a jamais revu depuis...

En soi, ce téléfilm Hallmark Movies & Mysteries est plutôt honorable : jolis paysages côtiers, neige, couple principal sympathique et attachant, personnages secondaires agréables (même si le visage lifté de Rebecca Staab fait un peu peur), direction artistique confortable... bref, rien de honteux.

Le vrai problème, en fait, c'est que ce métrage arrive en toute fin de saison Hallmark, et qu'à ce point de l'année, c'est la trouzemillième variation du même refrain de la citadine qui retourne dans sa bourgade pour Noël, dont la famille veut vendre la maison, et dont l'ex, qu'elle a quitté en de mauvais termes, est toujours là, prêt à ce qu'elle retombe amoureuse de lui...

Forcément, on atteint là clairement les limites de la formule Hallmark, puisque ce film tout à fait convenable et sympathique au demeurant paraît tout simplement redondant, au terme de deux mois de films de Noël se ressemblant tous.

Vraiment dommage.

3.5 - 0.5 pour la redondance = 3/6

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Christmas Yulefest 2018 - 62 - Ma Cible pour Noël (2018)

Publié le 3 Janvier 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Ma Cible pour Noël (Jingle Around The Clock - 2018) :

Cadre en marketing à Chicago, Elle (Brooke Nevin) a une importante promotion en ligne de mire, et compte bien sur une campagne en cours pour la décrocher. Mais elle apprend qu'elle est en compétition avec Max (Michael Cassidy), un autre cadre en provenance de New York... ce même Max pour lequel elle a un faible depuis plusieurs jours, sans connaître son nom. Et lorsqu'elle doit choisir entre sa carrière, ses amis et cette romance naissante, les choses se compliquent pour la jeune femme...

Une comédie romantique Hallmark du même scénariste que Road To Christmas, dont on retrouve des qualités similaires : personnages sympathiques, ton assez ludique, distribution réussie (le couple principal est très appréciable), relations crédibles, et une volonté évidente de désamorcer (autant que faire se peut dans une rom-com Hallmark au cahier des charges rigide au possible) les malentendus et quiproquos éventuels, grâce à des personnages qui s'écoutent et échangent comme des adultes murs et intelligents.

Ça fait plaisir à voir, et ça rend donc ce métrage nettement plus attachant que la moyenne, surtout après tout une plâtrée de téléfilms photocopiés les uns sur les autres. Et ce bien qu'à la base, je ne sois pourtant pas très porté sur les films centrés sur les publicitaires, et sur leur vie professionnelle.

4/6

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Christmas Yulefest 2018 - 61 - Le Diplôme de Noël (2018)

Publié le 3 Janvier 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Le Diplôme de Noël (Christmas Camp - 2018) :

Hayley (Lily Anne Harrison), publicitaire spécialisée en réseaux sociaux, n'a pas l'esprit de Noël. Pour mieux l'aider à réaliser une campagne de publicité pour un fabricant de jouet, sa patronne l'envoie en Nouvelle Angleterre, dans une auberge où les propriétaires organisent un Camp de Noël, visant à rendre l'esprit de Noël aux personnes y prenant part. Là, Hayley y rencontre Jeff (Bobby Campo), le fils du gérant, et elle commence à se laisser emporter par le tourbillon des fêtes de fin d'année...

Un téléfilm Marvista écrit par la scénariste du piteux Christmas Prince de Netflix, et acheté par Hallmark, mais pas diffusé en 2018 (alors que d'autres pays, comme la France et le Royaume-Uni, l'ont diffusé) : pas forcément surprenant, tant le métrage ne correspond pas vraiment au cahier des charges de la chaîne.

Ou du moins, ne dégage pas la même ambiance que la plupart des productions habituelles. En l'occurrence, ici, sur un postulat de départ pas désagréable (et qui change des clichés Hallmark), la production rajoute de la neige pas trop fauchée, un chien sympathique, et des personnages secondaires divers et caractérisés.

Malheureusement, le plus important dans ce genre de métrage - la romance et l'alchimie du couple principal - fait défaut, puisque la protagoniste manque de peps (quelqu'un comme Maggie Lawson aurait probablement fait des merveilles), que son prétendant n'est guère plus mémorable, et qu'ensemble, ils n'ont qu'une alchimie assez limitée.

Un bon gros bof, au final, qui gagne des points pour avoir évité les travers habituels du genre, mais en perd pour sa romance insipide.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 60 - Un Nid d'Amour pour Noël (2018)

Publié le 2 Janvier 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Hallmark

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Un Nid d'Amour pour Noël (Christmas at Grand Valley - 2018) :

Artiste en panne d'inspiration, Kelly (Danica McKellar) retourne dans sa bourgade natale, dans le Wyoming, pour y passer les fêtes. Là, elle apprend que le chalet/hôtel local tenu par son cousin Mike (Chad Connell) est sur le point de fermer, et accepte d'aider ce dernier à gérer les lieux le temps de son séjour. Elle y rencontre alors Leo (Brennan Elliott) qui, accompagné par ses deux enfants, est là pour évaluer les lieux et décider ou non de leur potentiel immobilier...

Téléfilm Hallmark maintes fois reprogrammé par la chaîne, pour tenter d'accumuler le plus de spectateurs possible, ce Christmas at Grand Valley n'en méritait honnêtement pas tant.

Malgré une distribution sympathique (les seconds rôles, notamment, étaient tous bien choisis), et un chalet plutôt joli (la direction artistique est nettement moins fauchée que dans d'autres films), le récit est vraiment en pilotage automatique, sans jamais vraiment réussir à passionner ou à intéresser.

D'ailleurs, même les quelques changements intéressants - moins de quiproquos maladroits, plus de discussion adulte, et une romance plus ou moins résolue et concrétisée à mi-parcours - se trouvent contrebalancés par des choix narratifs qui ne fonctionnent pas vraiment (la dernière demi-heure n'est qu'une suite de "dois-je déménager ou pas" et "notre relation pourra-t-elle fonctionner à distance ?") et qui font que le récit finit par tourner à vide.

Dommage, car l'approche plus mûre et adulte de cette relation aurait pu être intéressante, si elle avait été mise en images de manière plus dynamique et ludique.

3/6 pour la tentative de changer un peu la donne, mais ça ne les mérite pas totalement.

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Christmas Yulefest 2018 - 59 - Mon Amoureux de Noël (2018)

Publié le 2 Janvier 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Mon Amoureux de Noël (Homegrown Christmas - 2018) :

Après avoir revendu son entreprise de chaussures, Maddie (Lori Loughlin) revient enfin dans sa famille pour les fêtes de Noël. Là, elle retrouve sa famille, et son ex, Carter (Victor Webster), qui lui en veut toujours d'avoir quitté leur bourgade natale pour aller trouver le succès en ville. Voulant se rendre utile, Maddie propose alors à ce dernier de l'aider à organiser le bal du lycée local...

Alors d'un côté, cette saison, sur Hallmark Movies & Mysteries (la chaîne "sérieuse et dramatique" de la marque Hallmark), on a eu Christmas Wonderland, où Emily Osment quittait brièvement son emploi en ville, pour rentrer chez elle pour les fêtes, et trouver l'amour auprès de son ex, tout en organisant le bal du lycée local.

Et ici, sur Hallmark (la chaîne principale, supposément plus légère et superficielle), on a ce Homegrown Christmas, où Lori Loughlin quitte son emploi en ville pour rentrer chez elle pour les fêtes, et trouver l'amour auprès de son ex, tout en organisant le bal du lycée local.

La seule différence entre les deux métrages ? À part l'âge des protagonistes, et un caméo gratuit de Wendy Williams, c'est une bonne dose de mélodrame familial qui, en temps normal, aurait valu à ce Homegrown Christmas d'être sur HMM - d'ailleurs, je ne serais pas surpris que les deux films aient échangé leur place au dernier moment, pour une simple et bonne raison : Loughlin est l'une des "reines" de la chaîne, elle bénéficie d'un budget plus important et d'un droit de regard sur ses films, et donc, la chaîne a voulu rentabiliser au maximum son téléfilm.

Mais honnêtement, les deux métrages se valent dans leur manque chronique d'intérêt. Tout au plus, Webster et Loughlin ont nettement plus d'alchimie que Osment et Rottman, et rendent le tout plus agréable à suivre - malgré tout ce côté mélodrame pas très intéressant, et ce script en pilotage automatique.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2018 - 58 - Saving Christmas (2017)

Publié le 1 Janvier 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Review, Yulefest, Jeunesse, Fantastique, Catch

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Saving Christmas (aka The Santa Files) :

Humiliés par une brute à l'école, Danny (Jack Brunault) et ses amis décident de prouver à sa petite soeur (Lindsay Blanchard) que le Père Noël existe. Pour cela, ils utilisent toutes leurs ressources et leur intelligence, et découvrent que Santa (Ed Asner) vit peut-être dans leur bourgade de Norpole, dans le Maine, où se trouve une usine de jouets...

Ouhlà, le joli carnage. Saving Christmas (à ne pas confondre avec la bouse fanatique du frangin de Candace Cameron-Bure), autrefois appelé The Santa Files, est une comédie fantastique pour enfants indépendante... et par indépendante, j'entends qu'elle est ultra fauchée, et quasi-amateure.

C'est bien dommage, car la première demi-heure du film laissait présager de quelque chose de sympathique, à défaut d'être particulièrement convaincant : les enfants ne sont pas trop mauvais et forment une petite bande agréable (la fillette, notamment, m'a évoqué par moments une jeune Drew Barrymore), et le concept n'est pas désagréable. Mais progressivement, on comprend qu'il n'y a pas grand chose à sauver du film, à mesure que le script dégénère vers quelque chose d'improbable.

D'un film de Noël sur des enfants voulant prouver l'existence du Père Noël, le métrage évolue alors vers quelque chose qui ressemble à de la promotion pour une fédération de catch (la XWA) qui fait un show en ville, se finissant même sur le dit show de catch, avec un Santa Claus (un Ed Asner totalement gâteux) qui vole au-dessus du ring, devant une foule totalement surjouée en délire.

Et oui, bien entendu, on a droit à des caméos de catcheurs - Tommy Dreamer, Matt Striker, Gangrel, Mike Bennett et sa femme Maria (qui réussissent à être tout aussi insipides à l'écran que dans le ring et IRL)...

Bref, entre ce récit qui s'éparpille, ces personnages caricaturaux au possible (Patrick Muldoon en elfe maniéré qui parle à son yorkshire, au secours), et son côté film de Noël pour enfants qui vire au film de catch, il n'y a vraiment rien à garder de tout ça, malgré un assez bon fond.

1/6

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Christmas Yulefest 2018 - 57 - Noël tous les jours (2018)

Publié le 1 Janvier 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Passionflix

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Noël tous les jours (Forever Christmas / Mr. 365 - 2018) :

Lorsque Sophia (Chelsea Hobbs), productrice de télé-réalité, part rencontrer, pour un tournage, un excentrique décorant sa demeure aux couleurs de Noël tous les jours de l'année, elle ignore qu'elle va tomber sur Will (Christopher Russell), un jeune homme séduisant et athlétique qui va la faire tomber sous son charme...

Un film "de Noël" (californien et ensoleillé) produit pour PassionFlix, l'équivalent de Netflix pour les comédies romantiques/sentimentales, ce qui se traduit, dans les faits, par une poignée de rom-coms adaptées de romans, et financées par les abonnements des spectatrices à la plate-forme.

Et ce qui distingue le plus ces films du tout-venant Hallmark ou Lifetime, c'est qu'ici, on ne se cache pas derrière des couches de respectabilité bien-pensante et bons sentiments, et on y va franco :  le sujet de ces films, c'est la romance, et très logiquement, le sexe.

Assez rafraîchissant, dans cet océan de rom-coms aseptisées, même si ce n'est pas sans problème : dans ce Mr. 365, les personnages sont chauds, très chauds, ils se dévorent des yeux dès la première rencontre, et consomment leur relation (à l'écran) à mi-film. Le récit n'y va donc pas pas quatre chemins, même si, je dois l'avouer, les scénaristes parviennent à conserver les bases du genre, ainsi qu'un ton relativement léger et dynamique, aidés par un couple principal sympathique et à la bonne alchimie.

Cela dit, une fois le tout consommé, le récit retombe un peu dans les clichés de l'obstacle de dernière minute, qui met le couple en péril jusqu'à la dernière scène... on retrouve alors le schéma habituel des productions Hallmark, ce qui peut s'avérer frustrant, quand bien même les personnages secondaires variés éviteraient au tout d'être trop balisé.

Au final, donc, on se retrouve avec une rom-com assez classique, qui aurait pu passer sur Lifetime ou ION, si elle avait été un peu moins frontale au niveau de la romance (et bien sûr si elle avait été amputée de la scène de sexe)... autrement dit, un métrage un peu sexy, qui ne casse pas des briques, mais que l'absence de ce cahier des charges tous publics habituel distingue tout de même du tout-venant produit à la chaîne.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 56 - Un Noël sous les Projecteurs (2018)

Publié le 31 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Un Noël sous les Projecteurs (Entertaining Christmas - 2018) :

Fille de Liz Livingstone (Jane Moffat), reine médiatique du bien-vivre et des arts de la maison et de la table, Candace (Jodie Sweetin) n'a pas hérité des talents culinaires et artisanaux de sa mère : son truc, ce sont les médias et la gestion de l'entreprise de sa mère. Ainsi, lorsqu'une fillette leur envoie une vidéo suppliant Liz de l'aider à organiser une fête de Noël spéciale pour le retour de son père militaire, Candace voit là une excellente occasion de créer un peu de buzz médiatique. Mais à son arrivée sur place, Candace est livrée à elle-même, et si elle veut prouver à sa mère et au comité de direction qu'elle mérite de prendre la succession de l'entreprise, Candace doit se faire passer pour une experte en art de vivre, alors même qu'un journaliste (Brendan Fehr) s'intéresse d'un peu trop près à elle...

Comédie romantique Hallmark assez sympathique, puisque reposant sur un couple charismatique et qui fonctionne bien - Fehr et Sweetin -  et rappelant un peu Joyeux Noël dans le Connecticut, et ses quiproquos. Cette dernière injecte une énergie bienvenue au métrage, en allégeant un peu le ton global de la production, par ailleurs assez classique dans le genre.

Et qui dit classique, dit aussi défauts habituels de chez Hallmark, notamment la neige en rouleau immonde étendue sur le sol, les coiffeurs qui ont la main lourde (surtout sur Sweetin), et la garde-robe paradoxale, qui tente tellement de couvrir Sweetin en lui mettant des pulls à col roulés, ou des tenues lui allant jusqu'au menton, afin de détourner l'attention de ses formes, qu'elle finit par s'avérer contre-productive et par souligner celles-ci.

On rajoutera aussi, au rayon des défauts, un rythme assez inégal - il manque peut-être d'un petit quelque chose pour que tout ça décolle vraiment, ou que la romance soit pétillante et dynamique -, et l'on se retrouve, au final, avec une rom-com à peine au-dessus de la moyenne, pas désagréable, mais pas ultra-mémorable non plus.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 55 - Mon Noël en Alaska (2018)

Publié le 31 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Mon Noël en Alaska (Northern Lights of Christmas - 2018) :

Pilote confirmée rêvant de posséder son propre avion, Zoey (Ashley Williams) hérite du ranch de son oncle à l'approche de Noël, et se rend sur place, en Alaska, pour lui trouver un acheteur. Mais sur place, entre les rennes de la ferme, la communauté, le festival de Noël local et Alec (Corey Servier), le séduisant responsable de la ferme, Zoey commence à envisager une toute autre vie...
 
Encore une production Hallmark qui s'ouvre sur la Space Needle de Seattle (ça commence à m'agacer, je dois dire), encore une production Hallmark qui utilise une fausse neige assez immonde, pulvérisée partout, et qui colle à tout (sauf à l'enclos de rennes, bizarrement, qui n'a pas un "flocon"), et encore un métrage qui sacrifie un peu trop de sa fantaisie et du potentiel de son actrice principale (une Ashley Williams comme toujours radieuse et attachante) sur l'autel d'un script à l'écriture pataude et maladroite. Le premier quart d'heure, notamment, est vraiment laborieux, enchaînant des couloirs d'exposition et de scènes assez artificiellement amenées...
 
Heureusement, sous l'impulsion de Williams (qui a tendance à avoir des réactions au moins partiellement improvisées), le film finit par décoller un peu, et par trouver un peu de rythme et d'énergie. Pas forcément assez pour mériter plus que la moyenne, mais la distribution secondaire était suffisamment sympathique (Laura Miyata, notamment) pour me rendre indulgent.

3/6

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Christmas Yulefest 2018 - 54 - Noël dans la peau d'une autre (2018)

Publié le 30 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Télévision, Yulefest, UpTV

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Noël dans la peau d'une autre (A Christmas Switch - 2018) :

Serveuse épuisée mais chaleureuse et possédant une voix d'or, Audrey (Jackie Seiden) croise un jour le chemin de Julia (Ashley Wood), professionnelle coincée et froide de l'industrie musicale. Un souhait malencontreux plus tard, et la magie de Noël opère, plaçant chacune des deux femmes dans le corps (et dans la famille) de l'autre à l'occasion des fêtes de fin d'année...

Vraiment pas accroché à ce téléfilm UpTV qui réplique, sans la moindre originalité ou inspiration, la formule éventée de l'échange de corps, à Noël, entre une mère de famille dépassée par les événements, et une businesswoman carriériste et distante.

La distribution est quelconque, le rythme est pépère, et en prime, la production a opté pour un échange de corps "invisible" (contrairement à l'échange de corps façon Code Quantum, où le spectateur voit un acteur différent de celui que perçoivent les autres personnages) : résultat, les deux actrices doivent jouer une toute autre personnalité, ce qui mène ponctuellement à du surjeu flagrant, à base de réactions outrés, et d'yeux écarquillés.

Vraiment pas convaincu, donc.

1.5/6 + 0.25 pour la petite Cleary Herzlinger (accessoirement fille du réalisateur du métrage), adorable et très naturelle = 1.75/6

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Christmas Yulefest 2018 - 53 - À la Maison pour Noël (2018)

Publié le 30 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Hallmark

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

À la Maison pour Noël (Time For Me to Come Home For Christmas - 2018) :

Alors que l'entreprise familiale est en péril à l'approche de Noël, Cara (Megan Park) rentre chez elle pour annoncer la mauvaise nouvelle à son père et à leurs employés. Mais une météo peu coopérative la place à de multiples reprises sur le chemin de Heath (Josh Henderson), un célèbre chanteur de country en panne d'inspiration, et les force à faire route ensemble...

Alors j'aime bien Megan Park (qui a l'air moins fatiguée ici que dans le dernier téléfilm Hallmark dans lequel je l'ai vue, Once Upon A Prince - critique à venir en février prochain, durant la semaine spéciale Saint Valentin 2019), je n'ai rien contre Josh Henderson, et un caméo de Paul McGillion est toujours le bienvenu, mais bon, je dois bien avouer qu'un road-trip de Noël à la sauce country, ça me laisse globalement de marbre.

Surtout quand le récit impose, comme souvent chez Hallmark, la séparation des deux protagonistes à 15 minutes de la fin, de manière totalement forcée et artificielle, et que le tout se termine en chanson de manière totalement insipide (forcément, me dit-on, puisque le film est inspiré d'une chanson de Blake Shelton, et du livre que sa maman a écrit... youpi).

Bof.

3/6, parce que c'est compétent, et que si l'on fait partie du public ciblé, cela doit probablement fonctionner.

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Christmas Yulefest 2018 - 52 - Le Courrier de Noël (2018)

Publié le 29 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Lifetime, Drame

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Le Courrier de Noël (Christmas Pen Pals - 2018) :

Ultra-dépendante de la technologie moderne, et créatrice d'une application de rencontres en perte de vitesse, Hannah (Sarah Drew) retourne dans sa bourgade natale pour les fêtes de fin d'année, afin d'y passer du temps avec son père veuf (Michael Gross). Là, elle retrouve Sam (Niall Matter), un ex-petit ami, et elle rencontre Daniel (Giles Panton), un médecin séduisant. Mais quand elle prend part à Christmas Cupid, un programme local d'échange de lettres anonymes, et qu'elle tombe amoureuse de son correspondant inconnu, Hannah s'interroge sur l'identité réelle de ce dernier.

Alors pour être franc, dans l'absolu, ce métrage Lifetime n'est pas forcément mauvais, surtout si l'on n'est pas ultra-familier avec le genre. Mais pour quelqu'un comme moi qui a vu la majorité des productions de ce type, c'est un empilage de clichés assez indigeste.

À commencer par le personnage principal, que j'ai trouvé assez imbuvable : la programmatrice d'application de rencontres malheureuse en amour (déjà un beau cliché en soi), incapable de se priver de ses appareils et qui passe son temps à se plaindre lorsqu'elle doit s'en passer (encore un beau cliché), et tellement habituée à la vie en ville que les petites villes rurales lui sont devenues étrangères (troisième cliché). Une héroïne qui se plaint de tout, y compris de l'orthographe de son correspondant anonyme (ce qui, n'importe quel spectateur un peu attentif l'aura compris, n'est pas une remarque innocente, mais un point de scénario trop évident), et qui peine à se montrer sympathique pendant une bonne heure, avant de s'adoucir un peu.

Ensuite, on retrouve divers autres concepts surexploités dans les rom-coms de ce genre : l’héroïne urbaine et moderne qui revient dans son village natal, où elle retrouve le goût des choses vraies, l'esprit de Noël, et l'amour, auprès d'un ex resté là ; le concept de secret valentine, ici transposé à Noël, et qui amène l'héroïne à se persuader que l'élu mystérieux de son cœur est untel, et pas son ex qui est pourtant le candidat évident...

Bref, c'est de l'ultra-balisé et générique, qui s'accumule jusqu'à l’écœurement, et ce d'autant que le "rival" amoureux de Niall Matter est assez transparent et insipide. Ajoutez à cela de nombreux personnages secondaires quelconques, et l'on se retrouve avec un téléfilm qui ne m'a pas convaincu un seul instant.

Dommage pour Michael Gross, pourtant pas désagréable dans le rôle du père veuf qui ne parvient pas à mettre son deuil derrière lui.

2/6

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Christmas Yulefest 2018 - 51 - Un Noël à Croquer (2018)

Publié le 29 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Un Noël à Croquer (Christmas with a View - 2018) :

Lorsque Shane (Scott Cavalheiro), un chef célèbre étant apparu à la télévision, est engagé à l'approche de Noël pour diriger les cuisines du Thunder Mountain Ski Resort, tout le personnel est en émoi. Clara (Kaitlyn Leeb), cependant, ne sait pas comment prendre cette nouvelle, elle qui gère actuellement les cuisines après l'échec de son restaurant à Chicago. Mais rapidement, Clara et Shane se rapprochent et tombent amoureux... jusqu'à ce que les ambitions du patron de Clara et de Shane commencent à s'opposer.

Encore une production Brain Power Studio, et donc encore un téléfilm un peu approximatif et fauché, adapté (toujours par le même réalisateur) d'une nouvelle Harlequin, avec encore les mêmes qualités et défauts.

Au rayon des qualités, l'actrice principale (la même que dans À Noël, Mon Prince Viendra) ; les mêmes décors extérieurs canadiens à la neige épaisse et réelle ; la même approche relativement décomplexée (seconds rôles plus déjantés, romance plus physique et directe, humour un peu plus présent) ; la même diversité (même si je ne suis pas certain de croire à Vivica Fox en mère de l'héroïne)... et au rayon des problèmes, les mêmes fonds verts immondes ; la même écriture un peu décousue ; les mêmes dernières 20 minutes un peu bancales, qui ici prennent un tournant plus mélodramatique...

Bref, ce n'est pas particulièrement bon, ce n'est pas particulièrement maîtrisé, ce n'est pas particulièrement intéressant sur la durée, mais pour autant, ça n'a pas forcément grand chose à envier à certaines productions des chaînes plus établies. Et puis un caméo de Patrick Duffy, c'est toujours amusant.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 50 - Un Noël à Springdale (2018)

Publié le 28 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Télévision, Yulefest, Romance

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Un Noël à Springdale (Small Town Christmas - 2018) :

Inspirée par un ex-petit ami qu'elle n'a pas vu depuis 6 ans, Nell (Ashley Newbrough) a placé les aventures de son best-seller dans la petite ville de Springdale, sans jamais y avoir mis les pieds. Pour Noël, cependant, son éditrice l'envoie découvrir la bourgade, afin de réaliser une opération publicitaire et médiatique. Mais à son arrivée, Nell découvre que son ex, Emmett (Kristoffer Polaha), vit toujours là, et est le libraire de la ville : un libraire accueillant, décontracté et optimiste mais très attaché aux traditions, ce qui se marie mal avec les intentions modernistes de Brad (Preston Vanderslice), un développeur immobilier voulant réinventer les festivités locales et rénover la ville...

On va faire simple : je ne suis pas vraiment particulièrement fan d'Ashley Newbrough, qui m'a toujours laissé vraiment de marbre, pour une raison que je ne m'explique pas, mais j'ai tendance à apprécier Kris Polaha, toujours très naturel et sympathique, et j'ai par conséquent tenté ce téléfilm sans aucune attente particulière.

Donc forcément, en me retrouvant devant un bon vieux "les traditions de notre bonne vieille bourgade sont en péril par la faute d'un méchant développeur immobilier qui ne pense qu'à l'argent", j'ai eu du mal. D'autant qu'en face, on a un Polaha dans un rôle de plus en plus fréquent dans les films de Noël, celui du réfractaire à la technologie "qui corrompt et qui fait perdre le sens des choses vraies". Un propos gentiment conservateur et rétrograde de plus en plus présent dans ce genre de téléfilms, ce qui n'est pas forcément surprenant compte tenu du public ciblé.

Après, Small Town Christmas n'était pas un désastre, malgré ses innombrables clichés en tout genre, et son déroulement cousu de fil blanc. En début de saison, je lui aurais même presque mis la moyenne. Seulement voilà, on est en fin de saison, et les grosses ficelles Hallmark et compagnie utilisées sans le moindre rythme, la moindre énergie ou la moindre originalité, je sature...

2.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 49 - Le Livre de Noël (2018)

Publié le 28 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Le Livre de Noël (Christmas Around The Corner - 2018) :

Investisseuse en capital risque à New York, Claire (Alexandra Breckenridge) subit un revers de fortune à l'approche de Noël, et se réfugie, pour se changer les esprits, dans la petite ville de Glastenbury, dans le Vermont. Là, pendant un mois, elle loge et aide à gérer la librairie locale, qui appartient à Andrew (Jamie Spilchuk), mais elle réalise bien vite qu'à l'instar de ce dernier, la bourgade a fait une croix sur Noël, sur les décorations et sur les festivités de fin d'année, quitte à des inondations coûteuses et traumatisantes. Bien décidée à ne pas se laisser abattre, Claire entreprend alors de rendre l'esprit de Noël à tout Glastenbury, en commençant par sa petite librairie...

Une comédie romantique Lifetime des plus agréables, portée par Alex Breckenridge, toujours très attachante, et par une distribution secondaire là aussi bien castée.

Ça ne révolutionnera rien, mais le fait que le postulat de départ soit un peu différent du tout venant made in Hallmark, que Breckenridge et Spilchuk aient une alchimie tout à fait honorable, et que les personnages secondaires soient plus développés que dans la plupart des films du genre, permet au tout de se regarder très facilement, et d'attirer la sympathie.

En plus, pour ne rien gâcher, le film fait preuve d'une diversité rarement vue dans le genre, avec en arrière-plan, une musulmane voilée, et au nombre des personnages secondaires, un pasteur gay marié à un afro-américain et ayant adopté un bébé !

De quoi donner une crise cardiaque aux amatrices du genre les plus religieuses et rétrogrades (encore très nombreuses outre-atlantique, et s'occupant notamment des pages web les plus populaires sur le sujet), qui se plaignent dès qu'un baiser entre un homme et une femme est un peu trop enthousiaste...

3.75 + 0.25 pour le pied de nez aux spectatrices les plus rétrogrades = 4/6

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Christmas Yulefest 2018 - 48 - Les Biscuits préférés du Père Noël (2018)

Publié le 27 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Lifetime, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest

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Les Biscuits préférés du Père Noël (A Christmas in Tennessee - 2018) :

Dans la petite ville enneigée de White Pines, dans le Tennessee, Allison (Rachel Boston) tient une boulangerie-pâtisserie avec sa mère Martha (Patricia Richardson) et sa fille Olivia (Kate Moyer). Mais les fins de mois sont difficiles, et lorsque Matthew (Andrew Walker), un développeur immobilier séduisant, arrive avec un projet de transformation de White Pines en station de sports d'hiver de luxe, les habitants de la bourgade sont intrigués...

Un téléfilm Lifetime étrangement décevant. Il avait beaucoup de choses pour me plaire : Andrew Walker et Rachel Boston, des échanges dynamiques et une bonne alchimie, de la vraie neige, des pâtisseries honorables, un ton assez léger, des personnages secondaires sympathiques, une fillette adorable, et même le Père Noël et sa femme...

Mais malheureusement, la mayonnaise ne prend jamais vraiment. Entre la post-synchronisation très aléatoire, des sous-intrigues pas très intéressantes, une assistante manipulatrice, un rythme bancal, une Patricia Richardson inégale, et un gros virage, sur la fin, vers le mélodrame larmoyant peu convaincant... on se retrouve avec quelque chose qui ne fonctionne que ponctuellement, et qui semble assez décousu, au niveau du ton comme du fond. Dommage.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2018 - 47 - Un Noël de Blanche-Neige (2018)

Publié le 27 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

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Un Noël de Blanche-Neige (A Snow-White Christmas - 2018) :

Un an après la mort de son père, Blanca Snow (Michelle Randolph) doit hériter de la moitié de l'entreprise familiale, lorsqu'elle rencontre le séduisant Lucas Prince (Colt Prattes), un décorateur de renom. Mais Victoria (Carolyn Hennesy), sa belle-mère machiavélique, est bien décidée à tout récupérer (l'entreprise et Prince), et avec l'aide de Zane (Rich Barnes), son acolyte, elle se débrouille pour rendre Snow amnésique, et pour l'envoyer dans un motel éloigné. Bien vite, cependant, Blanca et Hunter (Liam McNeill), envoyé par Victoria pour garder un œil sur la jeune femme, se rapprochent l'un de l'autre... 

Après Un Noël de Cendrillon, production ION/Marvista vraiment pas très inspirée et mettant en scène une Cendrillon (Emma Rigby) collagénée au possible, voici Un Noël de Blanche-Neige, production ION/Marvista vraiment pas très inspirée, avec une Michelle Randolph moyennement expressive, et aux lèvres un peu trop gonflées pour être honnêtes.

Je savais d'avance à quoi m'attendre, donc : un téléfilm réadaptant avec plus ou moins de bonheur le conte de Blanche-Neige à l'époque moderne (les sept nains sont un groupe musical afro-américain, le prince est un architecte-star, le miroir est un sidekick gay flamboyant...), vaguement transposé à Noël et en Californie, et sans aucune subtilité, que ce soit dans l'écriture ou dans l'interprétation.

Cela dit, bien que le tout soit bourré de défauts, et que Noël ne soit vraiment qu'un prétexte, il y a un certain divertissement à trouver dans toutes les scènes de Carolyn Hennesy et de Rich Barnes, dans les rôles de la belle-mère acariâtre et de son acolyte : ils en font trois tonnes, ils jouent clairement dans quelque chose de nettement plus caricatural et décalé que les autres acteurs, plus sérieux, et ils en deviennent vraiment amusants et attachants.

Dommage que le reste ne soit pas à leur diapason.

2/6

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Christmas Yulefest 2018 - 46 - Nuits blanches à Noël (2018)

Publié le 26 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, Freeform

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Nuits blanches à Noël (No Sleep 'Til Christmas - 2018) :

Lizzie (Odette Annable) est sur le point de se marier à l'approche de Noël, mais elle est insomniaque. Billy (Dave Annable), barman, est lui aussi insomniaque. Jusqu'au jour où Lizzie et Billy se rencontrent, et découvrent qu'ils parviennent à s'endormir lorsqu'ils sont en présence l'un de l'autre. Le duo décide alors de se donner rendez-vous à l'hôtel, chaque jour, pour une sieste confortable... ce qui crée bien des problèmes dans leur vie quotidienne.

Après Angry Angel, l'année dernière, Freeform remet ça cette année avec ce No Sleep 'Til Christmas, un film conçu autour du couple Annable, et d'un concept amusant.

Amusant, c'est bien le terme définissant le mieux ce téléfilm : le couple principal fonctionne (forcément) très bien, c'est relativement dynamique et léger, bref, c'est sympathique.

Après... ça ressemble tout de même fortement à un script de rom-com transposé artificiellement à la période de Noël pour rentrer dans une case de programmation festive* - car en réalité, tout le décorum de Noël est à peine prononcé (par moments, la direction artistique est tellement minimaliste que l'on oublie presque que c'est un film "de Noël)", et n'a pas la moindre incidence sur le récit ou sur le métrage.

Bref : une comédie romantique agréable, mais un film de Noël assez faiblard.

3.5/6

 

*EDIT post-critique : et je découvre que c'est exactement cela, à savoir Sleeping Together, un projet de long-métrage indépendant qui n'a pas trouvé preneur, et qui a été proposé à Freeform qui l'a acheté sous condition d'en faire un téléfilm de Noël. CQFD.

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Christmas Yulefest 2018 - 45 - La Première Douce Nuit (2014)

Publié le 26 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Noël, Musique, Religion, Review, Yulefest, UK, USA, PBS

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La Première Douce Nuit (The First Silent Night - 2014) :

Documentaire de 55 minutes diffusé en 2014 sur la chaîne publique américaine PBS, à l'occasion du centenaire de la Trêve de Noël durant la Première Guerre Mondiale, ce métrage se propose de revenir sur la genèse de Douce Nuit, Sainte Nuit, dans la région de Salzbourg, en Autriche, au début du 19è siècle.

Une mélodie signée Joseph Mohr et Franz Gruber, qui est depuis entrée au panthéon des chansons de Noël incontournables, reprise dans d'innombrables langues, et qui a directement mené à cette Trêve de Noël au milieu des tranchées.

Le documentaire, lui, est présenté par l'acteur Simon Callow, qui pour l'occasion arpente l'Autriche de long en large... et ne nous raconte pas grand chose de vraiment intéressant. Le problème, en réalité, c'est qu'il n'y a pas grand chose de palpitant ou d'intrigant à raconter au sujet de ce chant de Noël et de sa création ; par conséquent, le plus clair de ces 55 minutes consiste en des plans (superbes) de l'Autriche sous la neige, au point que l'on se demande par moments si le film n'a pas été écrit et financé par l'Office de Tourisme de Salzbourg.

Et puis il faut bien avouer que l'utilisation non-stop de Douce Nuit en guise d'illustration musicale finit par lasser (sans même parler de la version pop réorchestrée insipide que l'on nous présente dans son intégralité, vers la fin du documentaire).

55 minutes assez dispensables, à vrai dire.

3/6

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Christmas Yulefest 2018 - 44 - The Legends of Santa (2008)

Publié le 25 Décembre 2018 par Lurdo dans Biographie, Christmas, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Noël, Review, Yulefest, UK, Télévision

C'est Noël , et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

The Legends of Santa :

Documentaire anglais/gallois de 2008, narré par Lord Richard Attenborough (un Richard Attenborough fatigué et essoufflé), et qui se propose de revenir sur les origines historiques du Père Noël, au travers de ses multiples incarnations, depuis le Saint Nicolas original, en Turquie, jusqu'au Santa actuel, en passant par le Christkind allemand, les Rois Mages espagnols, la Befana italienne, le Julebukk nordique, etc...

Le problème, en fait, c'est qu'en 50 minutes, ce documentaire ne fait que survoler toutes ces traditions, et ce de manière assez décousue : dans un premier temps, LoS semble vouloir suivre la chronologie de l'évolution du personnage de Santa Claus, mais soudain, le virage par la case Hollande/Saint Nicolas donne lieu à une exploration sommaire des traditions de différents pays, avec reconstitution du matin de Noël par des enfants moyennements motivés. Et puis le film revient sur Santa pour conclure par la version Coca Cola du personnage.

Un documentaire à la structure un peu décousue, donc, et à la narration à l'agonie, qui trahit les limites très claires de son budget, et du savoir-faire de son équipe semi-régionale.

Ce n'est pas désagréable, en soi, et ça évite de tomber dans des pièges trop souvent répétés par les médias (non, l'image et la couleur du costume de Santa ne proviennent pas de Coca Cola), mais on ne peut s'empêcher d'être un peu déçu par ce programme un peu trop amateur et vieillot pour son propre bien.

3/6

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Christmas Yulefest 2018 - 43 - Les Chroniques de Noël (2018)

Publié le 25 Décembre 2018 par Lurdo dans Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Noël, Review, Yulefest

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Les Chroniques de Noël (The Christmas Chronicles - 2018) :

Frère et soeur, Kate (Darby Camp) et Teddy (Judah Lewis) ont prévu de profiter de la nuit du 24 décembre pour tenter de filmer le Père Noël. Mais bien vite, cette mission prend un tournant inattendu, alors que les deux enfants sont emmenés à bord du traîneau de Santa (Kurt Russell) et que celui-ci est endommagé, mettant ainsi en péril la tournée de Noël...

Une production Chris Columbus pour le compte de Netflix, qui a clairement ouvert son porte-monnaie pour ce métrage de Noël qui aurait très bien pu sortir en salles tel quel.

D'ailleurs, il est assez amusant de constater qu'une fois de plus, comme Get Santa il y a quelques années, ces Chroniques de Noël évoquent directement les téléfilms festifs qui fleurissaient sur les écrans durant les années 80/90, comme Le Père Noël est en prison : même type d'histoire, mêmes types de personnages, de rebondissements, d'enjeux, etc.

Sauf qu'ici, le budget effets spéciaux est nettement plus important, et surtout, Les Chroniques de Noël bénéficient de la présence d'un Kurt Russell impérial dans le rôle de Santa, un Santa débonnaire et dynamique, à mille lieux de la plupart des Pères Noël habituellement représentés à l'écran.

Russell porte ainsi une grande partie du film sur ses épaules, et le fait fonctionner nettement mieux que le film ne l'aurait fait avec un autre acteur : le script est en effet assez classique, avec une mise en place très (trop ?) appliquée, les dialogues sont parfois trop écrits et pas assez naturels (c'est surtout vrai en ce qui concerne la petite Darby Camp), les lutins sont... hum... disons qu'on sent bien le produit d'un brainstorming façon "on voudrait quelque chose à mi chemin entre des Furrbys, des Gremlins et des Minions", et le rythme est parfois un peu inégal (certaines scènes auraient bénéficié d'être amputées de quelques minutes, ce qui aurait ramené l'ensemble du film à un petit 90-95 minutes bien plus maîtrisé).

Mais dans l'ensemble, The Christmas Chronicles fait plaisir à voir, alors qu'à ce jour, plus aucun studio n'ose investir dans les films de Noël, au final très peu rentables.

Ce n'est pas forcément un chef d’œuvre du genre, ce n'est pas parfait, mais c'est un film néanmoins très compétent, et rien que pour la présence et le travail de Kurt Russell, ça mérite un bon 4/6 + 0.25 pour le numéro musical, inutile mais très amusant = 4.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 42 - Casse-Noisette et les Quatre Royaumes (2018)

Publié le 24 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Disney, Drame, Fantastique, Jeunesse, Musique, Noël, Review, Yulefest, Action, Aventure

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Casse-Noisette et les Quatre Royaumes (The Nutcracker and the Four Realms - 2018) :

À la recherche d'une clé lui permettant d'ouvrir le dernier cadeau de sa défunte mère, Clara (Mackenzie Foy) suit un fil doré tendu, à l'occasion de Noël, par son parrain, Drosselmeyer (Morgan Freeman), et aboutit dans un monde magique et improbable. Là, elle rencontre un soldat, Phillip (Jayden Fowora-Knight), et les figures royales qui dirigent trois des quatre Royaumes, au nombre desquelles l'excentrique Fée Dragée (Keira Knightley). Bien vite, Clara découvre alors que sa mère était la Reine de ce pays étrange, et qu'en son absence, la maléfique Mère Gingembre (Helen Mirren) y fait régner le chaos. Une Mère Gingembre qui possède justement la clé que cherche Clara...

Bon. Alors visiblement, en guise d'adaptation de Casse-Noisette, Disney a ici opté pour quelque chose de totalement différent : à la fois une suite, une fusion du récit original et du ballet, et un mélange bancal entre les Alice de Tim Burton (l'esthétique étrange du monde de Mère Gingembre, la destinée de l'héroïne qui finit par endosser une armure et par partir au combat, la grande bataille finale...), Star Wars Épisode VII (difficile de ne pas penser au duo Rey/Finn quand on découvre cette Clara dotée de toutes les qualités - volontaire, ingénieuse, dynamique, capable de se battre, de tout réparer, etc - accompagnée de ce Casse-Noisettes afro-américain qui ne sert à rien de tout le film), Pirates des Caraïbes (les deux gardes/cautions comiques du film), Un Raccourci dans le Temps (l'esthétique très clinquante, et la volonté évidente de "diversifier" certains personnages pour assurer les quotas) et Narnia (certains décors, et le schéma global du récit). Que des films Disney, d'ailleurs, ce qui donne vraiment l'impression que la Souris possède un générateur automatique de scripts pour ces blockbusters pour enfants...

Et le résultat est malheureusement particulièrement creux et brouillon : un film d'aventure aux personnages souvent sous-développés, sans substance, ni la moindre magie, malgré des décors physiques assez impressionnants. Faut-il y voir là le résultat de la genèse compliquée du film (le réalisateur original, suédois, a fini par céder la place à Joe Johnston pour un mois de tournage complémentaire) ? Ou bien de la volonté de Mickey & co de transformer le récit pour éviter de faire des souris/rats les grands méchants du récit, contrairement à l'original ? ^^

Quoi qu'il en soit, le film ne fonctionne jamais vraiment. C'est certes un beau spectacle visuel (pour peu que l'on adhère au rococo ambiant et aux visuels surchargés), et Keira Knightley porte le film sur ses épaules en cabotinant ouvertement, avec une interprétation maniérée et une voix de Betty Boop, mais la mayonnaise ne prend jamais, et ce Casse-Noisette et les Quatre Royaumes (titre d'autant plus paradoxal qu'encore une fois, Casse-Noisette fait ici de la figuration) ressemble in fine à un film créé par comité, sans réelle direction créative ou visuelle, et visant à satisfaire le plus grand nombre.

C'est plat, ça n'a pas grande identité, ça n'a pas grand rapport avec le récit initial, et c'est creux : on oublie.

2 + 0.25 pour Mackenzie Foy, qui, dans le rôle principal, n'a rien à se reprocher = 2.25/6

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