Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...
Le Courrier de Noël (Christmas Pen Pals - 2018) :
Ultra-dépendante de la technologie moderne, et créatrice d'une application de rencontres en perte de vitesse, Hannah (Sarah Drew) retourne dans sa bourgade natale pour les fêtes de fin d'année, afin d'y passer du temps avec son père veuf (Michael Gross). Là, elle retrouve Sam (Niall Matter), un ex-petit ami, et elle rencontre Daniel (Giles Panton), un médecin séduisant. Mais quand elle prend part à Christmas Cupid, un programme local d'échange de lettres anonymes, et qu'elle tombe amoureuse de son correspondant inconnu, Hannah s'interroge sur l'identité réelle de ce dernier.
Alors pour être franc, dans l'absolu, ce métrage Lifetime n'est pas forcément mauvais, surtout si l'on n'est pas ultra-familier avec le genre. Mais pour quelqu'un comme moi qui a vu la majorité des productions de ce type, c'est un empilage de clichés assez indigeste.
À commencer par le personnage principal, que j'ai trouvé assez imbuvable : la programmatrice d'application de rencontres malheureuse en amour (déjà un beau cliché en soi), incapable de se priver de ses appareils et qui passe son temps à se plaindre lorsqu'elle doit s'en passer (encore un beau cliché), et tellement habituée à la vie en ville que les petites villes rurales lui sont devenues étrangères (troisième cliché). Une héroïne qui se plaint de tout, y compris de l'orthographe de son correspondant anonyme (ce qui, n'importe quel spectateur un peu attentif l'aura compris, n'est pas une remarque innocente, mais un point de scénario trop évident), et qui peine à se montrer sympathique pendant une bonne heure, avant de s'adoucir un peu.
Ensuite, on retrouve divers autres concepts surexploités dans les rom-coms de ce genre : l’héroïne urbaine et moderne qui revient dans son village natal, où elle retrouve le goût des choses vraies, l'esprit de Noël, et l'amour, auprès d'un ex resté là ; le concept de secret valentine, ici transposé à Noël, et qui amène l'héroïne à se persuader que l'élu mystérieux de son cœur est untel, et pas son ex qui est pourtant le candidat évident...
Bref, c'est de l'ultra-balisé et générique, qui s'accumule jusqu'à l’écœurement, et ce d'autant que le "rival" amoureux de Niall Matter est assez transparent et insipide. Ajoutez à cela de nombreux personnages secondaires quelconques, et l'on se retrouve avec un téléfilm qui ne m'a pas convaincu un seul instant.
Dommage pour Michael Gross, pourtant pas désagréable dans le rôle du père veuf qui ne parvient pas à mettre son deuil derrière lui.
2/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...
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