Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...Modern Persuasion (2020) :
Au sein de la firme de relations publiques où elle travaille, Wren Cosgrove (Alicia Witt) s'entend bien avec tous ses collègues : Maxine (Jenn Harris), sa patronne, et Lizzie (Liza Lapira), la compagne enceinte de cette dernière ; Grayson (Mark Moses), l'autre patron, vaniteux mais totalement franc ; Rebecca (Li Jun Li), une collègue froide et distante ; Denise (Adrienne C. Moore), la nouvelle réceptionniste ; Crystal (Tedra Millan) et Kate (Daniella Pineda), les deux assistantes spécialistes en promotion et en réseaux sociaux... Mais lorsque Owen Jasper (Shane McRae), un ancien petit-ami de Wren, contacte le cabinet pour un projet professionnel, Wren est troublée. D'autant que deux autres prétendants potentiels entrent dans sa vie au même moment : l'arrogant Tyler (Chris O'Shea) et le discret Sam (Dominic Rains)...
Un long-métrage (très très) vaguement adapté du Persuasion de Jane Austen (honnêtement, ça tient plus de la vague inspiration que d'une véritable adaptation, au grand dam des fans d'Austen indignés) et qui, de par sa distribution et son rendu visuel, ainsi que son format de 87 minutes, ressemble beaucoup à un téléfilm Hallmark... mais un téléfilm plus sexy (on a des bikinis minimalistes, des personnages qui s'éclipsent pour se peloter en coulisses, des sous-entendus), plus décomplexé (tous les personnages sont excentriques, le ton global est léger) et plus LGBTQ-friendly.
En somme, le tout est plutôt sympathique à suivre (les deux assistantes sont amusantes et déjantées), et mériterait une bonne note... si ce n'était pour un problème de taille : Alicia Witt et Shane McRae n'ont pas grande alchimie, et ce dernier fait un bien piètre love interest ; surtout lorsqu'en face, Sam a un capital sympathie nettement plus important, et beaucoup plus en commun avec l'héroïne.
Mais non, l'histoire d'amour centrale, c'est bien Wren/Owen, et le film ronronne ainsi beaucoup, calibré pour arriver à une conclusion cousue de fil blanc, et jamais bien convaincante.
Dommage.
3.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
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