Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Come to Daddy (2020) :
Après des décennies de séparation, Norval Greenwood (Elijah Wood), un DJ aisé vivant à Beverly Hills, reçoit une lettre de son père Brian, l'invitant à venir lui rendre visite dans son chalet, au fin fond de l'Oregon. Mais sur place, Brian (Stephen McHattie) se montre violent, incontrôlable et meurt d'une crise cardiaque... juste à temps pour que Norval réalise que Brian se nomme en fait Gordon, et que le véritable Brian, son père (Martin Donovan), est enchaîné au sous-sol.
Comédie noire qui passe d'un métrage tendu à un portrait du deuil d'un personnage atteint de daddy issues, avant de virer, dans son dernier tiers, en thriller déglingué, Come to Daddy est le premier long-métrage de son réalisateur, par ailleurs producteur néozélandais de Deathgasm, de Housebound et des ABCs of Death.
Mélange des genres, donc, et mélange des sensibilités, puisque le tout est écrit par un Anglais : on a donc de l'humour néozélandais, de l'humour anglais, des digressions non-sensiques, des personnages tous bizarres, et un récit qui vire, vers la fin, au jeu de massacre durant lequel Elijah Wood s'en prend plein la tête.
Pas désagréable, dans l'ensemble, mais les ruptures de ton et les virages du récit se font fréquemment au détriment de son homogénéité et de sa structure : le film paraît un peu décousu, ses diverses sections peinent à conserver un même niveau d'intérêt, et au final, l'essai n'est que partiellement transformé.
3.25/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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