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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #halloween catégorie

Halloween Novembrrrfest 2014 - 40 1/2 - Sunday Bonus : V/H/S - Viral (2014), Exists (2014), The Taking of Deborah Logan (2014), Grace : The Possession (2014) & The Dorm (2014)

Publié le 9 Novembre 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie, Found Footage, Télévision, MTV

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

V/H/S - Viral :

Dernier volet de cette anthologie qui ne m'avait pas vraiment convaincu avec son premier opus, et qui s'était un peu amélioré avec son second. Ici, bilan tout aussi mitigé :

- En fil conducteur, on a un homme à la poursuite d'une camionnette de glace qui traverse la ville, et qui diffuse toutes les vidéos du film via téléphones portables, smartphones, caméras, etc. Un gros bordel particulièrement agaçant dans la forme, et qui est trop brouillon pour convaincre. 1/6

- Un glandeur amateur de magie découvre une cape ensorcelée, qui fait de lui le plus grand illusionniste de tous les temps, mais qui l'oblige à tuer pour assouvir l'entité qui lui donne ses pouvoirs. Fun, ça use de pas mal d'effets visuels sympas, et ça se termine en duel de magiciens assez réussi, même si pour le coup, le réalisateur abandonne totalement le prétexte du found footage pour basculer en mode cinéma plus classique. 5/6

- Un homme construit un portail dimensionnel qui s'ouvre sur un monde parallèle, où il croise son double satanique monstrueux. Pas désagréable, mais prévisible, et perd finalement tout intéret en sombrant dans le grotesque, avec des pénis et des vagins monstrueux en caoutchouc. 3/6

- Une bande de skaters stupides se filme à la go-pro, et partent au mexique où ils sont confrontés à la sorcellerie locale, et au réveil d'une créature ; trop long, la gopro est fatigante, les personnages particulièrement antipathiques, et le tout donne l'impression d'un court de 3 minutes rallongé sans raison. 2/6

Bref, un métrage anthologique qui ne vaut principalement que pour son premier segment, ce qui semble être la norme pour la série des V/H/S.

3/6

Exists :

Une bande de jeunes part rejoindre un chalet dans la forêt, mais lorsqu'ils heurtent en chemin une créature inconnue, les voilà pris pour cible par un Bigfoot vengeur...

Un pseudo-found footage sans grand intérêt, tourné par le co-réalisateur du Projet Blair Witch. Stylistiquement inconsistant, avec des personnages agaçants, ça ne vaut que pour quelques moments presque efficaces (principalement le dernier quart d'heure), et pour son sasquatch menaçant et violent, relativement crédible dans sa représentation et dans son sound design.

Le problème étant qu'à trop montrer son bigfoot, le film le surexpose presque, et le face à face final (prévisible au possible), finit par décevoir. M'enfin malgré ses défauts ça reste un peu au dessus de Willow Creek.

2/6

The Taking of Deborah Logan :

Atteinte d'Alzheimer, Deborah Logan (Jill Larson) perd progressivement la raison, forçant sa fille (Anne Ramsay) à s'installer avec elle, et à accepter la présence à domicile d'une équipe de documentalistes médicaux désireux de mieux comprendre sa maladie ; rapidement, cependant, il apparaît que Deborah n'est pas malade, mais qu'elle est possédée par l'esprit d'un tueur en série décédé...

Un found footage suivant la thèse médicale d'une étudiante, et présenté comme tel, ce qui lui confère par conséquent une approche plutôt intéressante : si le film n'échappe pas à certains clichés du genre et à un rythme inégal, il bénéficie cependant d'une interprétation excellente, et d'une lente montée en puissance assez efficace.

Mention spéciale au final, et à un visuel particulièrement fort, frappant et reptilien de Deborah possédée et difforme, avec une enfant, dans une mine/grotte sombre et glauque.

3.75/6

Grace - The Possession :

Malgré l'interdiction de sa grand-mère autoritaire et rétrograde (Lin Shay), Grace (Alexia Fast), 18 ans, débarque à l'université, où elle fait aussitôt l'expérience du sexe, de la drogue, de l'alcool et des fêtes débridées. Progressivement, Grace montre alors les signes évidents d'une possession démoniaque...

Un métrage qui ressemble, à vrai dire, à une idée basique étalée sur 90 minutes. Cette idée ? "Et si on faisait tout un film en vue à la première personne ?". Dont acte : le spectateur se retrouve devant ce film filmé en vue subjective, à l'interprétation inégale, et qui ressemble fortement à un jeu survival horror dont quelqu'un d'autre serait le protagoniste.

Parce que si, en théorie, l'idée est intéressante, elle devient, dans les faits, rapidement fatigante, d'autant que toute la première demi-heure ne consiste qu'en des jump scares répétitifs, et en des scènes de débauche dignes d'un teen movie. La demi-heure suivante, elle, traîte du retour à la maison de l'héroine, sans grand intérêt, et il faut attendre le dernier quart du film pour que les véritables raisons du gimmick "vue subjective" se révèlent : le réalisateur voulait clairement tourner un exorcisme du point de vue de la possédée, et cela se sent, puisque tous les effets spéciaux numériques du film se trouvent concentrés là.

En résumé : un gimmick pas totalement utile, qui perd rapidement son intérêt, et le retrouve in extremis dans cette dernière scène... malgré une intrigue globalement cousue de fil blanc et téléphonée.

2.75/6

The Dorm :

Vivian (Alexis Knapp), une étudiante suicidaire, rondouillarde et dépressive, arrive dans un nouveau dortoir, et fait la connaissance de Sarah (Cassie Steele), qui l'intègre aussitôt à son groupe d'amis. Mais progressivement, Vivian s'aperçoit qu'elle change physiquement, et qu'elle ressemble de plus en plus à Violet, une étudiante récemment disparue.

Un téléfilm MTV réalisé par Rachel Talalay (qui recycle pas mal de ses anciennes ficelles habituelles pour l'occasion), et qui ne décolle jamais vraiment, restant dans les clichés évidents (Knapp enlaidie et recouverte de fausse graisse numérique = laule), dans les rebondissements prévisibles, et dans un déroulement pépère rythmé par les coupures pub. M'enfin bon, au moins c'est relativement bien joué.

2.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 40 - Demons Never Die (2011), Ghost Shark (2013), The Tomb/Ligeia (2009) & The ABCs of Death 2 (2014)

Publié le 8 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, UK, Télévision, SyFy, Comédie, Anthologie

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Demons Never Die :

Archie (Robert Sheehan), Samantha (Emma Rigby), Kenny (Jason Maza), Ashleigh (Shanika Warren-Markland), Sachin (Jacob Anderson), Jasmine (Jennie Jacques) et James (Jack Doolan) sont des adolescents anglais tous perturbés, et qui ont fait le pacte de se suicider ensemble. Mais avant qu'ils n'aient eu le temps de mettre leur projet à exécution, un tueur mystérieux s'en prend à eux, et les élimine un à un...

Pas de "vrais" démons en perspective dans ce slasher anglais bourré de visages familiers, mais qui malheureusement peine à vraiment susciter l'intérêt du spectateur, tant il est mollasson et cliché.

Assez regrettable, à vrai dire, de gâcher une distribution aussi intéressante avec une illustration visuelle, sonore et musicale aussi forcée, et avec un script aussi creux... d'autant que le film est plus intéressant lorsque les ados discutent entre eux au quotidien, plutôt que lorsque la mort rôde.

1/6

Ghost Shark :

Dans la petite ville de Smallport, un requin blanc abattu par des locaux meurt dans une cave mystique, et revient bientôt à la vie sous forme ectoplasmique, capable d'apparaître et de tuer dans n'importe quel liquide, de l'océan jusqu'au simple verre d'eau...

Un bon gros nanard made in Syfy, qui bien heureusement ne se prend jamais au sérieux, et joue clairement la carte de la série Z déconneuse, pleine de bimbos en bikini, assez mal jouée (Mackenzie Rosman est mimi, mais niveau implication dans son jeu ce n'est pas ça), plutôt fauchée, avec des effets spéciaux déplorables, et un scénario gentiment con.

Mais paradoxalement, ça en devient presque amusant à regarder.

3/6 (sur l'échelle des nanards)

The Tomb/Ligeia :

Jonathan Merrick (Wes Bentley), auteur et chercheur réputé, est fiancé à la belle Rowena (Kaitlin Doubleday), lorsqu'il rencontre l'ensorcelante Ligeia (Sofya Skya) ; celle-ci, mortellement malade, est prête à tout pour rester en vie et, grâce à ses pouvoirs mystérieux, elle dérobe l'âme d'autrui, avec comme nouvelle cible celle de Merrick...

Une adaptation particulièrement libre de Poe, avec une réalisation assez soignée et inventive malgré le budget de production clairement fauché : c'est tourné dans les pays de l'Est, ça parle un anglais très local, il y a de la nudité gratuite typique de la région, ça se traîne considérablement, il y a quelques acteurs qui cachetonnent (Eric Roberts, Cary Tagawa, Michael Madsen), et de manière générale, c'est assez médiocre (pour être gentil) sur tous les plans (notamment Wes Bentley, transparent au possible).

1.25/6

The ABCs of Death 2 :

Second opus de cette anthologie sur le thème de la mort, après le premier film en 2012. Au programme, un générique animé très réussi, et 26 courts-métrages plus ou moins inspirés.

- A : un segment très 80s et clippesque sur un tueur à gages incapable confronté à la dure réalité de sa mission. Amusant. 3.5/6
- B : une équipe de documentalistes animaliers sont confrontés à un blaireau mutant. Bof. 2/6
- C : un innocent est lynché par erreur par les habitants d'un village anglais. Gore, mais creux. 2/6
- D : de la stop-motion glauque & WTF signée Robert Morgan. Diablement efficace. 5/6
- E : un triangle amoureux vire au massacre parmi des naufragés sur une île déserte. Plutôt fun, et tourné en un seul (faux) plan séquence. 4.25/6
- F : une parachutiste israelienne coincée dans un arbre est confrontée à un jeune arabe belliqueux. Bon gros bof. 1.5/6
- G : un glandeur en prise avec son grand-père étrange. Absurde et inabouti. 2.25/6
- H : un baiser qui vire à la bataille rangée entre deux amants, tel qu'animé par Bill Plympton. Forcément surréaliste, mais je ne suis pas du tout fan. 3/6 pour la technique.
- I : une grand-mère démoniaque vs sa famille en quête d'héritage. Pas désagréable, mais pas très clair. 3/6
- J : une histoire bizarre de prêtres tentant d'exorciser un gay qui les voit comme des démons, et possède les stigmates du Christ. Pas ultra-limpide, mais pas forcément mauvais pour autant. 3/6
- K : une étrange sphère noire au dessus d'un immeuble transforme tous ses occupants en psychopathes, sous le regard paniqué d'une jeune femme témoin de la scène. Efficace. 4.25/6
- L : dans une tribu au Niger, un sacrifice humain est interrompu, et la tribu est alors maudite. Très très fauché et amateur, notamment dans ses effets. 1.5/6
- M : un gros défoncé en slip fait un carnage au ralenti dans une rue. Mouais. 2.75/6
- N : une après-midi d'Halloween à NYC, par Larry Fesseden. Bon gros bof, et c'est visuellement assez moche, en plus. 1/6 pour le caméo de Voltaire.
- O : après qu'une épidémie de zombification ait été guérie par un vaccin miracle, une survivante est accusée de meurtre par le tribunal des ex-zombifiés. Original et efficace. 4.5/6
- P : trois détenus (façon Daltons ou Stooges) en cavale sont confrontés à des esprits. Très très mauvais, nonsensique et surjoué. 0/6
- Q : un test psychologique façon Dianétique débouche sur des conséquences inattendues pour celui qui le passe. Amusant, sans plus. 3.25/6
- R : un jeu de roulette russe entre trois allemands cloîtrés dans une cave durant une invasion de monstres. En n&b, un segment tendu et réussi, bien que basique. 4/6
- S : au téléphone avec sa femme, restée en Angleterre, un homme en voyage d'affaires en France est contraint d'écouter le meurtre de son épouse aux mains d'un intrus. Le split-screen est un gimmick sympa et qui fonctionne, et le twist final est efficace. 4.25/6
- T : un tournage de porno vire au massacre quand la starlette s'avère être un démon tentaculaire. Con, moche, et mal foutu. 1/6
- U : dans un futur proche, la beauté est la norme, et quiconque n'y correspond pas est aussitôt éliminé. Simple, mais efficace, et typiquement Natali. 3.5/6
- V : l'escapade vacancière de deux potes en Asie tourne au massacre sous les yeux de la copine de l'un d'entre eux, à l'autre bout du téléphone. Simple et direct. 3.5/6
- W : une parodie de pub de jouets des années 80, dans laquelle les gamins sont expédiés dans le monde d'héroic fantasy de leurs jouets, où tout est corrompu et perverti. Décalé et très très fun, avec des gloumoutes débiles et des effets volontairement ringards. 5/6
- X : une gamine énerve sa nounou Béatrice Dalle, qui finit par la tuer. Mwé. Un peu prévisible. 3/6
- Y : une adolescente japonaise déprimée et suicidaire s'imagine la mort de ses parents dans une rêverie éveillée improbable, gore et nonsensique. Assez délirant et improbable. 4.25/6
- Z : abandonnée par son époux pendant treize ans, une femme enceinte conserve sa fille dans son ventre grâce à des racines magiques, et a des discussions avec celle-ci... jusqu'à ce que vienne enfin le moment de l'accouchement. Perturbant, glauque et peu ragoûtant. 4.5/6

Au final, une anthologie à 3/6, ce qui est un peu mieux que le premier film.

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 39 - Mr. Jones (2013), R.L. Stine's Mostly Ghostly 1 : le pacte mystérieux (2008), Mostly Ghostly 2 (2014) & Poursuite Mortelle (2011)

Publié le 7 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse, Thriller, Found Footage, Documentaire, Review

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Mr Jones :

Scott (John Foster) et sa compagne Penny (Sarah Jones), s'installent dans un chalet isolé pour se ressourcer, et tenter de terminer le documentaire de Scott ; bien vite, cependant, ils s'aperçoivent qu'un artiste reclus, Mr. Jones, vit lui aussi dans les parages, créant des sculptures sinistres durant la nuit, et se cachant durant la journée. Curieux, Scott et Penny décident d'enquêter sur Mr. Jones, afin d'en faire le sujet du documentaire...

Un semi-found footage, semi-mockumentaire (avec interviews face caméra, cartons explicatifs) qui tente de brouiller la frontière entre monde réel et monde onirique, à l'aide d'un scénario jouant la carte de la mythologie des rêves et de la folie.

Seul problème, une fois les arguments certains de Sarah Jones mis de côté, et la première moitié de film passée, celui-ci se résume bien vite à de la GoPro tremblotante et mal cadrée sur le visage de l'un ou l'autre des personnages, qui généralement grimace de manière outrée dans l'obscurité.

Et ça ne va pas en s'arrangeant, puisque la dernière demi-heure, à mi-chemin entre rêve et réalité, n'est que tremblotis et flous à gogo, confondant chaos stylisé avec bouillie visuelle.

Qui plus est, le fait que le spectateur attentif ait probablement deviné le pourquoi du comment une bonne demi-heure avant qu'on nous révèle le tout (de manière confuse) ne sert clairement pas la cause du métrage.

Un film avec de bonnes idées, de bons concepts, énormément de potentiel, et une actrice sympathique (son pendant masculin, un peu moins), mais dont l'exécution brouillonne échoue à se montrer à la hauteur. Mais ça reste assez original, et ça évite les jump scares à la con, donc...

2.75/6

RL Stine's Mostly Ghostly - Le Pacte Mystérieux (Who Let the Ghosts Out ?) :

Garçon de onze ans passionné de magie, peureux et timide, Max (Sterling Beaumon) a un faible prononcé pour Traci (Ali Lohan), la fille la plus populaire de son école. Pour ne rien arranger, Max doit composer avec les deux fantômes qui hantent sa maison, deux enfants perdus à la recherche de leurs parents. En échange de son aide, les esprits vont alors accepter d'assister Max dans son quotidien scolaire...

Je ne suis généralement pas trop exigeant avec les D-Coms et autres téléfilms made in Nickelodeon, mais là, c'est particulièrement médiocre.

Cette adaptation d'un roman de R.L. Stine, production indépendante sans grand budget, souffre de tous les maux imagiinables : rythme défaillant, interprétation TRÈS inégale, scénario quelconque, direction d'acteurs inexistante, effets spéciaux minimalistes et économiques...

Bref, c'est assez pénible à regarder, et la soeur de Lindsay Lohan ne devrait vraiment pas essayer de marcher dans les traces de son aînée.

1/6

RL Stine's Mostly Ghostly - Have You Met My Ghoulfriend ? :

Un an après les évènements du premier film, Max (Ryan Ochoa) tente toujours d'aider ses amis fantômes Tara (Madison Pettis) et Nicky (Roshon Fegan) à retrouver leurs parents. Mais à l'approche d'Halloween, non seulement Max doit-il gérer les fantômes, mais aussi faire face au retour du maléfique Phears, le tout sans ruiner ses chances avec la jolie Cammy (Bella Thorne)...

Une suite/reboot au premier film, clairement repensé de bout en bout par Disney & compagnie : ici, le budget est clairement supérieur, les acteurs sont pour la plupart issus de l'écurie Disney (donc ça joue honorablement la plupart du temps, et ça ne paraît pas amateur), c'est mieux rythmé, visuellement plus convaincant, on a droit à de la rétrocontinuité évidente, bref : c'est nettement plus maîtrisé.

Malgré cela, cependant, ça reste réservé aux plus jeunes, avec un peu trop de meublage pour convaincre totalement (les trois minutes de générique d'ouverture, les quinze dernières minutes et le numéro musical), et un caméo parfaitement inutile de feue Joan Rivers.

3/6 (sur l'échelle des D-Coms)

Poursuite Mortelle (A Lonely Place To Die) :

Rob (Alec Newman), Ed (Ed Speleers), Alison (Melissa George), Jenny (Kate Magowan) et Alex (Garry Sweeney) font de l'escalade dans les Highlands écossais, lorsqu'ils trouvent une fillette enfermée dans un puits souterrain. Après l'avoir libérée, cependant, le groupe devient la proie de deux snipers, qui traquent alors les alpinistes un par un dans la forêt...

Un thriller montagnard assez populaire outre-atlantique, où il a été bien reçu par la critique ; malheureusement, j'ai eu une réaction totalement opposée à  ce film. Alors certes, la nature est superbe, assez bien filmée, et donne envie d'aller se balader dans les Highlands malgré les psychopathes qui y sévissent... mais au niveau du récit en lui-même, malgré ma sympathie pour Speleers et George, c'était encéphalogramme plat.

La structure du script en elle-même, déjà : un premier tiers montagnard assez soporifique et plat, un tiers de survival en forêt, et un tiers au village, où la communauté célèbre une fête quelconque, et où les survivants se réfugient, dans ce qui se termine par des fusillades entre les différents protagonistes, avant de revenir à un finish typiquement slasher... et à une conclusion mafieuse dans laquelle on assiste à un changement de protagoniste inutile.

Une structure étrange, donc, qui ne parvient jamais à rendre convaincant aucun de ces actes, et qui tente de cacher un film très statique derrière une musique orchestrale gratuitement pétaradante, des ralentis à gogo et un faux rythme artificiel.

Et comme en prime tant les personnages que l'intrigue en elle-même (le kidnapping, tout ça) ne sont jamais très intéressants, on s'ennuie très rapidement devant ce métrage qui ne sait jamais ce qu'il veut être, et reste paradoxalement assez prévisible.

2/6 

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 38 - Kristy (aka Random - 2014), Lord of Tears (2013), In Fear (2013) & Alien Trespass (2009)

Publié le 5 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Thriller, UK, Comédie, Science-Fiction, Review

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Kristy/Random :

Durant les vacances de Thanksgiving, aux USA, une étudiante nommée Justine (Haley Bennett) se trouve seule sur son campus universitaire, où elle devient alors la proie d'un groupe de désaxés brutaux et violents...

Un slasher/survival/quasi-home invasion assez basique, qui aurait pu être efficace et solide, mais qui malheureusement commet une erreur flagrante dès son générique d'ouverture, en faisant de ses bad-guys des anarcho-satanistes ultra-clichés, qui font des sacrifices humains.

Et pourtant, juste ensuite, ça semble repartir tranquillement, avec une mise en place sympathique, et une Haley Bennett assez attachante (et qui porte très bien la petite culotte).

Mais non, dès qu'Ashley Greene se pointe, avec son look de pseudo-sataniste-daaark piercée et tatouée, ça commence à se casser la gueule, pour tomber dans le slasher basique, au déroulement convenu, et au final assez quelconque.

Dommage, parce que ce n'est pas trop mal filmé, dans l'absolu.

2/6

Lord of Tears :

Hanté par des cauchemars étranges dans lesquels apparaît le Seigneur des Larmes, une entité étrange mi-homme mi-hibou, James Findlay (Euan Douglas), un professeur de littérature, retourne explorer sa demeure natale, un manoir écossais, dont il vient d'hériter...

Supposément (à en croire les critiques) un excellent film d'épouvante gothique, voire un futur classique du genre... dans les faits, cependant, un film beaucoup trop moderne dans sa forme (d'aucuns diront "une forme très impressionniste, avec de nombreux plans de coupe, des passages expérimentaux, des montages musicaux au ralentis sur de la dance music, et un montage à la serpe visant à déstabiliser et à transmettre des sensations plus que de la logique" ; d'autres préfèreront dire "bordélique et amateur") et dans son son (du bruitisme) pour parvenir à évoquer vraiment le genre "épouvante gothique".

Pire : la forme s'avère tellement chaotique et clichée qu'elle souligne d'autant les faiblesses de l'écriture (par exemple, la narration en mode dictaphone pas très subtile ou adroite ; la voix off de Moloch qui récite de la poésie) et du reste de la production (interprétation et direction d'acteurs très faibles, rythme assez bancal).

Pour un premier long-métrage, ça aurait néanmoins pu être honorable, si ça ne louchait pas autant sur le vidéo-clip creux, et/ou le travail d'étudiant en cinéma persuadé d'être un artiste profond et ténébreux. Bref, c'est beaucoup trop arty, décousu et infatué pour convaincre, malgré sa créature esthétiquement réussie, et ses paysages superbes.

1/6

In Fear :

Tom (Iain De Caestecker) et Lucy (Alice Englert), jeune couple en route pour un festival de musique au fin fond de l'Irlande, décident de s'arrêter en chemin dans un hôtel reculé pour y passer la nuit. Mais bien vite, ils s'aperçoivent qu'ils sont perdus dans les bois, sur des chemins qui forment un véritable labyrinthe, et que là-dehors, quelqu'un se joue d'eux...

Un micro budget semi-improvisé, et ça se sent, puisqu'à partir d'un pitch intéressant, et au potentiel certain, le film se perd en longueur.

Pour faire simple, il aurait probablement fallu raccourcir le métrage de vingt bonnes minutes pour dynamiser le tout, et éviter au spectateur d'avoir de grosses longueurs d'avance sur les personnages.

En l'état, ce n'est pas désagréable, c'est assez bien joué, et l'atmosphère est convaincante, mais ça perd notablement en intérêt lorsque Max apparaît, et que le tout se transforme en sous-Hitcher assez basique.

3/6

Alien Trespass :

Dans les années 50, une soucoupe volante s'écrase près d'une petite ville américaine. Rapidement, le pilote (Eric Mccormack) doit alors prendre forme humaine, et tenter de capturer un monstre menaçant, échappé des soutes de son vaisseau spatial...

Un gros pastiche décomplexé de toute la science-fiction ciné des années 50, avec ce que ça comporte de rythme pépère, de monstre risible, de personnages formatés, de lieux communs, de clichés, d'effets spéciaux primitifs, etc.

En soi, ce n'est pas vraiment un bon film (ça ne cherche pas vraiment à l'être, de toute façon), mais c'est une bonne imitation, un bon hommage à tout un pan de la culture américaine, et à ses codes.

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 37 - Apocalyptic (2014), Willow Creek (2013), Honeymoon (2014) & Le Chemin Sans Retour (2010)

Publié le 4 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Australie, Comédie, UK, Review

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Apocalyptic :

Intrigués par les rumeurs de l'existence d'un culte apocalyptique dans la forêt australienne, deux reporters partent à la rencontre des cultistes, avec pour objectif la réalisation d'un documentaire...

Un found footage australien qui ne peut que faire penser à The Sacrament, mais sans le besoin permanent de se référer au massacre de Jonestown. Ce qui crée un joli paradoxe, puisque si Apocalyptic ne possède pas la montée en tension de Sacrament, ni le gore décomplexé du final de ce film, il est nettement plus intéressant à regarder : mieux joué (bémol pour le gourou, qui récite un peu son texte, mais n'a heureusement pas beaucoup de lignes de dialogues), plus imprévisible dans son déroulement (puisque moins assujetti à des témoignages réels), et tout simplement mieux conçu, puisque là, on s'attache rapidement aux victimes du culte.

Dommage que la toute fin, qui a la bonne idée de donner dans le surnaturel (à la Red State, mais assumé), soit si télégraphiée par la narration et sa mise en images.

4/6

Willow Creek :

Jim (Bryce Johnson) et sa petite-amie Kelly (Alexie Gilmore) décident de visiter la célèbre Willow Creek, pour y tourner un documentaire sur la légende de Bigfoot. Incrédule, Kelly accompagne son compagnon dans les bois sans grande conviction, mais bientôt, une présence étrange se manifeste...

Un found footage pour lequel j'avais de gros espoirs, vue sa réputation assez flatteuse, et le fait que ce soit Bobcat Goldthwait qui le réalise, ce qui laissait présager de quelque chose d'original et de mordant.

Et en fait, on doit subir près de soixante minutes de mise en place assez moqueuse et soporifique sur le phénomène Bigfoot, avant de parvenir au moindre moment un tant soit peu intriguant.

Le film ne faisant que 80 minutes, générique compris, cela pose donc un problème de taille. Quant aux vingt dernières minutes, lorsque "Bigfoot" se manifeste enfin, elles sont tellement bancales que le tout tombe gentiment à plat, d'autant que les protagonistes sont gentiment stupides, dans le genre "partons en forêt dans un coin paumé et dangereux sans carte, boussole, GPS ou flingue".

Une vraie déception.

1.25/6

Honeymoon :

Jeunes mariés, Paul (Harry Treadaway) et Bea (Rose Leslie) vont passer leur lune de miel au bord d'un lac reculé. Mais peu de temps après leur arrivée, Paul retrouve son épouse perdue au beau milieu de la nuit, dans les bois, désorientée et incohérente. Rapidement, il apparaît que Bea n'est plus tout à fait la même, et que des évènements étranges se sont produits dans la forêt...

Un film à la distribution limitée (deux personnages principaux, et deux autres très secondaires et peu présents) qui fonctionne assez bien, principalement grâce à une montée en puissance très réussie, une tension omniprésente, et une interprétation soignée.

On pourra juste regretter le manque de surprises du métrage : si le spectateur peut éventuellement commencer à songer à des pistes moins probables au cours du film, le final vient renforcer l'idée que l'hypothèse la plus évidente, celle à laquelle tout spectateur aura pensé dès que les évènements initiaux se sont produits, est finalement la bonne.

Dommage, car un peu plus de surprises, un peu plus d'ambiguïté sur la santé mentale de Paul, et l'on tenait un petit bijou de ce genre.

4/6

Le Chemin Sans Retour (YellowBrickRoad) :

En 1940, la population de la petite ville de Friar, New Hampshire décide soudain de partir dans les bois, laissant tout derrière elle, et disparaissant à jamais. En 2008, une équipe documentaire tente de retracer les pas des autochtones, mais ils découvrent bien vite que seule la folie les attend au bout de cette piste sans fin... 

Un paradoxe de taille que ce petit budget : avec un pitch pareil, on aurait pu s'attendre à un found footage de plus, un Blair Witch-bis qui aurait pu camoufler derrière son style les mystères de son scénario, les zones d'ombre de son récit, les faiblesses de sa réalisation, l'approximation de ses scènes gore et le jeu très inégal de ses acteurs.

Mais non, on a droit à un film traditionnel, qui expose bien tous ces défauts dans un métrage absolument pas maîtrisé, qui cumule rythme bancal, personnages assez agaçants, surjeu total, et moments improbables ne débouchant sur rien du tout, puisque le film se termine en queue de poisson nonsensique.

Bref, là où beaucoup voient un film génial "à la Lynch", car sans explications ni sens logique, moi je vois surtout des idées intéressantes et un pitch de base au potentiel certain, mais qui se voient massacrés par une exécution amateure et totalement à l'ouest.

Dommage.

1.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 36 - Action ou Vérité (Truth or Dare - 2012), Devil's Mile (2014), The Battery (2012) & At The Devil's Door (2014)

Publié le 3 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, UK

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Action ou Vérité/Truth or Dare/Truth or Die :

Invité chez l'une de leurs connaissances fortunées pour un anniversaire, un groupe de jeunes britanniques désinvoltes visite une cabine isolée, où ils sont bientôt soumis à un jeu d'Action ou Vérité des plus sanglants par le frère de leur hôte, désireux de venger le suicide de celui-ci...

Un thriller psychologique anglais pas désagréable du tout, principalement grâce à une interprétation convaincante de tout ce petit monde, dans des rôles pourtant peu sympathiques : en effet, tous les personnages, friqués et arrogants, sont antipathiques au possible (Jennie Jacques a bien des.... atouts charmants, et ce rôle déjanté la change radicalement de WPC56, mais... son personnage est - volontairement - à baffer.) et paradoxalement, on se surprend par moments à se ranger du côté du bad guy (très bien interprété par David Oakes).

Une approche intéressante, donc, qui fait de tout le cast des têtes-à-claques en puissance, et parvient néanmoins à conserver l'intérêt du spectateur pour ces personnages et leur survie.

Petit bémol, le twist final, assez pataud, aurait pu être nettement mieux amené par le scénario, car en l'état, il tire un peu le film vers le bas.

3.5/6

Devil's Mile :

Après avoir kidnappé deux adolescentes asiatiques, désormais enfermées dans le coffre d'une voiture, trois criminels amènent leurs prisonnières jusqu'à leur employeur, mais se retrouvent bien vite pris au piège sur une route perdue, qui ne semble avoir ni début, ni fin, et sur laquelle les cauchemars prennent vie...

Mouais. C'est vendu un peu partout comme un thriller lovecraftien, ou que sais-je encore, mais en réalité, c'est plutôt un film d'horreur fauché, pas très bien réalisé (énormément d'effets visuels pratiques - flous, zooms, décadrages, etc - pour cacher la misère) et fréquemment surjoué, qui se traîne mollement jusqu'à son dénouement.

Alors certes, le métrage a un concept assez ambitieux en théorie, mais en pratique, c'est tout simplement trop médiocre pour intéresser plus d'une demi-heure.

1.5/6

The Battery :

Radicalement différents l'un de l'autre, Ben (Jeremy Gardner) et Mickey (Adam Cronheim), deux anciens joueurs de baseball, errent dans une Nouvelle Angleterre tombée aux mains des zombies. Lorsqu'ils interceptent une transmission radio faisant état d'une communauté humaine protégée des zombies, les deux hommes s'opposent alors quant à la suite des évènements...

Un zombie movie au budget ultra-limité (6000$) ce qui implique, bien évidemment, de nombreuses astuces pour faire illusion : deux acteurs principaux (dont le réalisateur & scénariste), quelques figurants zombies, une vieille voiture, et beaucoup de plans contemplatifs sur la nature, la campagne, le soleil, les éléments, etc.

Comme en prime la bande-originale est très axée indie/hipster, on se retrouve donc avec un film à la limite du mumblecore/mumblegore, souffrant de tares inhérentes tant à ce style qu'à son budget, avec des clichés et un rythme trop inégal pour son propre bien... mais qui parvient néanmoins à rendre ses personnages intéressants et en partie attachants.

On ne s'ennuie donc pas trop, et en regard du budget, on peut dire que c'est un essai globalement transformé.

3.5/6 

At The Devil's Door :

Satan veut s'incarner dans un enfant innocent, et recherche une mère porteuse pour sa progéniture : trois femmes que (presque) tout sépare vont ainsi se trouver prises dans la toile du démon, pour un jeu à l'issue funeste...

Un film d'horreur à l'ambiance pesante et étouffante, aux effets et à la mise en place efficaces, mais dont la structure décousue et brouillonne handicape un peu l'efficacité. En fait, on a souvent l'impression de trois films en un, avec changements d'héroïne en cours de route... ce qui pourrait être une idée intéressante, si elle était plus développée, et moins parasitée par des flashbacks pas forcément indispensables. Dommage.

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 35 1/2 - Sunday Bonus : Mercy (2014), Kingdom Come (2014), The Door (2014) & Treehouse (2014)

Publié le 2 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Mercy :

Une mère célibataire (Frances O'Connor) et ses deux garçons s'installent chez leur grand-mère (Shirley Knight) qui s'avère possèder des pouvoirs mystiques étranges, obtenus lors d'un pacte avec une entité maléfique.

Une adaptation libre de la nouvelle lovecraftienne "Mémé" de Stephen King, sortie directement en vidéo à l'occasion d'Halloween.

Ce n'est pas très long (74 minutes), et ça se regarde assez tranquillement (c'est relativement bien joué, assez rythmé, visuellement assez réussi) mais malheureusement, ça fait le choix de certains changements dommageables au récit, comme ce happy ending particulièrement agaçant.

3/6

Kingdom Come :

Une dizaine d'individus issus de nombreux horizons différents se réveillent dans un hôpital psychiatrique sans savoir comment ils sont arrivés là. Progressivement, ils réalisent qu'ils sont tous liés les uns aux autres, et qu'une force surnaturelle et menaçante les retient prisonniers en ces lieux, prête à les dévorer...

Un film d'horreur tellement téléphoné et prévisible qu'il en devient agaçant : (attention spoilers) oui, les personnages sont tous les victimes du carambolage que l'on entend dans le générique de début, oui, ils sont tous coupables de quelque chose, oui, le seul mec qui ne se réveille pas avec les autres et qui est un peu louche est le Diable, oui, la gamine vêtue de blanc est l'émissaire de dieu, et accessoirement la fille avortée de la survivante, et oui, l'hôpital est un purgatoire où les personnages sont jugés...

Le moindre spectateur attentif et familier des conventions du genre aura tout deviné dès les premières minutes, et passera ainsi tout le reste du film à endurer un propos assez douteux et puant le prosélytisme religieux, à base de "le pardon est la plus grande des forces, et la clef de la survie de ton âme" ; parce que oui, si tu es victime d'un pédophile, tu dois le pardonner, sinon tu vas en enfer ; et si tu as avorté d'un enfant, tu dois être pardonné, sinon, direction l'enfer.

Tout ça va (très logiquement) de pair avec des personnages bien clichés et réacs, comme l'afroaméricain forcément racaille et violeur en série de femmes blanches, l'homme de ménage forcément pédophile, le musulman forcément raciste et violent (mais qui trouve le pardon en s'excusant in extremis d'avoir tué sa fille O_o)... bref, c'est particulièrement énervant, c'est inégal dans l'interprétation et le rythme, et ça n'a pas grand intérêt, malgré quelques moments qui fonctionnent, et des succubes/démones assez réussies visuellement.

1.5/6

The Door :

Après avoir sauvé la vie d'un businessman asiatique étrange dans la rue, Mike (Brian McDonald) décroche un job de nuit tout aussi bizarre : il doit surveiller, pendant douze heures d'affilée, une porte close. Une situation mystérieuse qui paie très bien mais qui, rapidement, va s'avérer bien plus compliquée que prévu...

Un film assez frustrant, au pitch initial intrigant et plein de potentiel, mais qui perd rapidement en intérêt dès lors que les personnages-boulets de la bande de potes du héros s'invitent, et commencent à semer la zizanie sous le regard impuissant de celui-ci.

Instantanément, le métrage devient horripilant et agaçant, vire au film de hantise basique à l'interprétation inégale, et l'on n'a qu'une envie : que tous les personnages y passent le plus vite possible, dans d'atroces souffrances, et qu'ils n'aient ainsi que ce qu'ils méritent.

Ça aurait clairement été plus pertinent en moyen-métrage, voire en court.

1.25/6

Treehouse :

En rentrant chez elle, la jeune Elizabeth (Dana Melanie) est le témoin de l'enlèvement de son jeune frère, et disparaît en tentant de poursuivre les kidnappeurs dans la forêt. Bientôt, les habitants de la ville commencent à sombrer dans la paranoïa, alors que rumeurs, cadavres animaliers et silhouettes étranges se multiplient dans les bois...

Un survival forestier centré sur Elizabeth, et sur l'un des deux frères qui la découvrent, capturée dans une cabane dans les arbres.

Et là repose tout le problème du métrage, qui pourtant parvient à poser son ambiance et sa tension dès les premières images : toute la première partie dans la cabane, après sa mise en place un peu pépère, laisse augurer du meilleur, avec des adversaires invisibles et menaçants dans les bois, tels des esprits ou des créatures mythiques, et un duo de personnages principaux un peu rednecks et décalés, qui utilisent des surnoms improbables (le duo "fille volontaire et autoritaire" + "jeune homme à la limite de l'autisme" est étrange, mais, bizarrement, fonctionne).

Et puis une fois que le couple s'échappe de la cabane, le film perd grandement de son intérêt, puisque les "adversaires" s'avèrent être trois rednecks génériques au possible, que des flashbacks viennent plomber un peu le tout, et que la toute fin du métrage mérite un bon facepalm.

D'autant plus dommage que l'ambiance était là, et qu'il y avait quelque chose de fascinant à faire avec l'imagerie de cette cabane, et de ces pendus. Dommage.

2/6  

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 35 - The Quiet Ones (2014), Dead Within (2014), The Midnight Game (2013) & Dagon (2001)

Publié le 1 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Hammer, Found Footage, Thriller, Lovecraft, Espagne, UK

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Quiet Ones :

Dans les années 70, bien décidé à prouver que le surnaturel n'existe pas, le professeur Coupland (Jared Harris) recrute un jeune étudiant (Sam Claflin) pour l'aider, lui et ses deux assistants (Erin Richards & Rory Fleck-Byrne) à mener des expériences sur Jane (Olivia Cooke), une jeune femme autour de laquelle se produisent des évènements surnaturels...

Une production Hammer à mi-chemin entre le film found-footage et le film d'horreur plus traditionnel/old-school, ce qui n'est pas inintéressant.

Malheureusement, le métrage fonctionne de manière systématique sur des jump scares tonitruantes, et la b-o ultra-discrète est ponctuée ici ou là de "thèmes" bruitistes et grinçants, qui se répètent à chaque manifestation : autant dire que l'expérience est assez désagréable sur le long-terme, et qu'elle anesthésie progressivement l'effet de surprise désiré.

Bref, c'est théoriquement sympathique dans ses intentions et sa forme rétro, c'est assez bien fait techniquement, mais au final, c'est trop classique, et je suis ressorti plutôt mitigé de ce métrage. Dommage.

Un petit 3/6

Dead Within :

Six mois après le début d'une épidémie de zombies, un couple calfeutré dans un abri doit faire face à l'amenuisement de ses réserves, et à la lente perte de santé mentale de l'une d'entre eux.

Un film de zombies conceptuellement intéressant, puisqu'en huis-clos, et intégralement centré sur le personnage de la protagoniste qui devient lentement folle.

Malheureusement, si les intentions étaient louables, l'exécution n'est pas à la hauteur du concept, puisque rapidement, on devine le pourquoi du comment (le titre du métrage n'aide pas vraiment à préserver le mystère, d'ailleurs), d'autant que le rythme est assez contemplatif et que petit à petit, les cris de l'actrice deviennent fatigants.

Dommage, car l'idée aurait mérité un traitement plus approfondi et maîtrisé.

2.5/6

The Midnight Game :

Sans vraiment y croire, un groupe de lycéens décide de tester un soir un creepypasta trouvé sur le web. Rapidement, cependant, il s'avère que la légende urbaine est réelle, et qu'ils ont invoqué une entité bien décidée à leur faire vivre leurs plus grandes peurs...

Un petit film au pitch et au traitement guère originaux, mais qui pourtant, étrangement, fonctionne assez bien. Ici, on ne s'embarrasse pas de fioritures, on va droit au but, en moins de 75 minutes tout compris, avec une interprétation honorable, et une ambiance convaincante, grâce notamment à une réalisation assez posée, et à une musique lancinante et efficace.

Bref, assez bonne surprise, tous comptes faits.

3/6

Dagon :

Après un accident de bateau au large d'un petit village de pêcheurs espagnols, Paul Marsh (Ezra Godden) et sa petite-amie (Raquel Merono) s'aperçoivent que les occupants de la bourgade ne sont pas totalement humains, et qu'ils vénèrent une entité sous-marine difforme, Dagon...

Adaptation libre de Lovecraft par Stuart Gordon, qui parvient ici, malgré quelques limites évidentes (budget, rythme, etc) à imposer une atmosphère poisseuse, moite et pesante, ainsi que des visions d'horreur trop rarement vues au cinéma. Ce n'est clairement pas un film parfait, mais cela reste l'une de mes adaptations lovecraftiennes préférées.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 34 - Trilogie Frère de Sang (1982/1990/1991) & La Maison de l'Étrange (Inhabited - 2003)

Publié le 31 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse

Halloween est là, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Basket Case 1 :

Lorsque Duane (Kevin Van Hentenryck) s'installe dans un hôtel new-yorkais avec pour seul bagage un panier en osier fermé, rien ne laisse présager la série de meurtres qui va suivre. Car dans le panier se trouve Belial, le frère siamois de Duane, séparé par des médecins brutaux que Belial et Duane sont bien décidés à faire payer...

Un film très daté, très fauché, très mal joué, mais qui pourtant parvient à tout même emporter l'adhésion, malgré tous ces défauts techniques évidents.

Principalement parce que Henelotter, le réalisateur, parvient à instaurer une ambiance particulièrement pesante, poisseuse et glauque, dans ce NYC fauché du début des années 80.

Bref, c'est mal foutu, certes, mais c'est original, inventif, amusant et assez bien mené, ce qui rééquilibre le tout.

3.25/6

Basket Case 2 :

Après avoir survécu à leur chute depuis leur chambre d'hôtel, Duane et Belial parviennent à s'échapper de l'hôpital, et trouvent refuge dans une demeure cossue, tenue par leur tante Ruth (Annie Ross). Là, ils forment une nouvelle famille avec les nombreux autres freaks hébergés par Ruth, jusqu'à ce que des journalistes un peu trop curieux viennent bousculer ce fragile équilibre...

Un métrage radicalement différent du précédent : exit le glauque, le fauché, le cheap, le poisseux, et New York. Ici, le budget est plus important, les acteurs jouent mieux, c'est moins daté dans sa forme et dans son fond, bref, le tout est nettement plus maîtrisé, abouti, et remplace l'atmosphère si particulière du premier épisode par un côté défilé de freaks grandiloquent et burlesque, à mi-chemin entre du Tod Browning et Nightbreed/Cabal.

Avec une thématique très axée "séparation" et "acceptation de l'autre et de soi", le métrage continue ainsi à être intrigant et original, tout en se permettant plus de légèreté et d'humour, ainsi que des effets spéciaux nettement plus convaincants.

C'est moins gore (quoique...), mais ça fourmille tout autant d'idées (le photographe dans le grenier, qui éclaire la scène à coups de flashes, avec les créatures qui se rapprochent un peu plus à chaque fois), et le finish WTF achève de faire de ce métrage une suite peut-être meilleure que l'original, dans un style différent (un peu à la manière d'Evil Dead/Evil Dead 2).

4/6

Basket Case 3 - The Progeny :

En compagnie de Ruth et des autres freaks, Belial et Duane partent en road trip dans le Sud profond, pour célébrer la future naissance des enfants de Belial. Mais bien vite, la situation se complique, et les freaks doivent prendre les armes contre la police locale...

Ouhlà, la belle casserole que voilà. Après un premier volet poisseux, et un second plus décomplexé, celui-ci donne dans... euh... le grand bordel non-sensique.

Et c'est précisément pour ça que le film ne fonctionne pas : non seulement le surjeu général est de retour ; non seulement le tout donne encore plus dans la caricature et le grotesque ; mais en plus, ça met un temps fou à se mettre en marche, avec plus de 35 minutes avant que l'accouchement ne se produise.

Bref, c'est mou, c'est décousu, il y a de la nudité gratuite, des idées assez débiles jetées n'importe comment à l'écran (Robo-bélial, l'inventeur, etc), et le personnage principal n'est plus vraiment Duane ou Belial, loin de là, puisque Ruth prend le devant, pousse la chansonnette, etc.

En fait, hormis la scène d'évasion du commissariat, joliment gore, je crois que j'ai vraiment détesté le reste du film.

1.75/6

La Maison de l'Étrange (Inhabited) :

Lorsque Brad (Eric Lutes) & Meg (Megan Gallagher) emménagent avec leur fils adolescent Tyler (Greg Cipes) et la petite Gina (Sofai Vassilieva) dans une nouvelle demeure un peu délabrée, ils ignorent qu'ils s'installent sur le territoire de gnomes maléfiques vivant sous terre... et bien vite, alors que Gina devient leur compagne de jeu, les morts mystérieuses se succèdent.

Un film de 2003 qui ressemble plutôt, à vrai dire, à un téléfilm fantastique pour enfants des années 80, dans la droite lignée de Troll, de Les Créatures de l'Ombre, ou de The Gate ; l'interprétation est inégale, les jump scares agaçantes, et le tout est au final assez quelconque, sans réels enjeux mémorables ou convaincants. Malcolm McDowell ne sert d'ailleurs pas à grand chose.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 33 - The Echo (2008), Catacombes (Catacombs - 2007) & Le Territoire des Ombres : Le Secret des Valdemar & Le Monde Interdit (2010)

Publié le 29 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Lovecraft, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Echo :

Ancien détenu autrefois accusé de meurtre, Bobby (Jesse Bradford) sort de prison, et s'installe dans l'appartement new-yorkais de sa mère mystérieusement décédée, à l'étage d'un vieil immeuble fatigué, où tout le monde vit dans la crainte. Bien vite, il y est confronté à des bruits étranges, et à un cas de violence conjugale chez son voisin (Kevin Durand), mais lorsqu'il enquête, le voilà soudain impliqué dans un drame surnaturel qui le dépasse...

Un remake US d'un film d'horreur asiatique (Sigaw) qui est un peu problématique : d'un côté, le film est très atmosphérique, et ne repose pas sur des jump scares, ce qui est appréciable ; mais de l'autre, ce n'est qu'une histoire de fantômes assez classique, prévisible, et très faiblarde au niveau frayeur et angoisse.

Bref, très mitigé, d'autant que le générique d'ouverture, sur fond de murmures désespérés, est très réussi, et nettement plus prenant que tout ce qui suit ensuite. M'enfin ça se regarde.

2/6

Catacombes :

Maigrichonne, névrosée et légèrement psychotique, Victoria (Shannyn Sossamon) arrive à Paris pour y rendre visite à sa soeur Carolyn (la chanteuse Pink) ; là, elle découvre le manque d'hospitalité des Français, et les amis fêtards et blagueurs de Carolyn. Mais après une rave illégale dans les catacombes parisiennes, Victoria s'y retrouve seule, perdue, et à la merci d'un tueur sanguinaire...

Purement et simplement un navet, qui échoue sur tous les niveaux. On pourrait facilement passer outre le scénario téléphoné et plat au possible, avec son héroïne qui galère seule dans des couloirs clairement tournés en studio, pendant des plombes, à crier sans raison... si seulement le reste était mieux foutu.

Là, on a une France et des Français on-ne-peut-plus-caricaturaux (cigarettes, agressivité, impolitesse, sexe, philosophie, etc), un rendu visuel fauché, des personnages écrits avec les pieds (l'héroïne est antipathique, sa fragine une tête à claques), une distribution médiocre (Sossamon crie constamment, Pink est transparente, et tous les autres sont des acteurs roumains qui font semblant de parler français), et une illustration musicale insupportable. Bref, il n'y a rien à sauver, même pas un moment de tension réussi.

0.25/6

La Herencia Valdemar :

En 1874, Lazaro Valdemar (Daniele Liotti), un photographe ayant fait fortune grâce à de fausses photos psychiques, finit en prison, accusé de fraude. Il en est sorti par Aleister Crowley (Paco MAestre), un sorcier et nécromancien qui est persuadé des dons réels de Lazaro. Mais la première cérémonie d'incantation de Crowley, Lazaro et de leurs semblables tourne au cauchemar, et le manoir Valdemar devient le lieu d'une malédiction innommable, qui hante le bâtiment pendant des siècles, jusqu'à ce que Luisa (Silvia Abascal), une spécialiste en assurances, se perde dans la bâtisse alors qu'elle en fait l'estimation...

Un film d'épouvante gothique espagnol assez frustrant, car inégal.

Après une première partie contemporaine assez quelconque et peu subtile, le film prend son envol dans sa seconde partie historique : les décors, l'interprétation, les effets spéciaux, le visuel, la musique, les costumes, tout est plutôt réussi... mais cela ne reste qu'un (très long) flashback, parfois un peu mollasson (il aurait été clairement possible de dynamiser le tout par quelques coupes dans le scénario), et qui, au retour à l'époque présente pour un "à suivre" agaçant, frustre vraiment plus qu'il ne satisfait.

3.25/6 car le film est techniquement très convaincant.

La Herencia Valdemar II - La Sombra Prohibida :

À la recherche de Luisa, disparue dans le premier film, un petit groupe doit faire face aux troupes de cultistes d'une organisation funeste en possession du Necronomicon, grimoire maudit capables d'invoquer les entités les plus maléfiques...

Ouhlà quelle déception après ce premier opus sympathique mais imparfait ; ici, ce sont tous les défauts du premier film qui sont décuplés, sans rien pour les contrebalancer : résumé maladroit du premier film, enquête sans intérêt, flashback inutile avec Lovecraft en guest, rythme encore plus mollasson, interactions ternes et répétitives entre les personnages... bref, si le budget reste présent (et le Cthulhu est assez réussi pour une prod européenne), la maîtrise et le scénario ne sont pas là.

En coupant une heure de métrage, et en fusionnant les deux films, ça aurait probablement été nettement meilleur.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 32 - Blood Night : The Legend of Mary Hatchet (2009), La Fosse du Diable (2009), Enfer Mécanique (1977) & The Resurrected (1991)

Publié le 28 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Thriller, Lovecraft

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Blood Night - The Legend of Mary Hatchet :

Vingt ans après la mort de Mary Hatchet, une tueuse en série psychopathe, la nuit de son ultime massacre est devenu une nuit de fête et de chaos, durant laquelle les jeunes de la ville sèment le désordre et l'anarchie dans les rues... mais lorsqu'un petit groupe organise une séance de spiritisme sur la tombe de Mary, l'esprit de cette dernière revient se venger...

Un slasher ultra-basique et bavard, qui prend beaucoup trop son temps avant de s'énerver enfin et de virer à l'horreur (plus de 3/4 d'heure !), et qui racole gentiment dans l'intervalle, histoire de meubler. Avec Danielle Harris (décidément !) dans un rôle secondaire, dont l'importance réelle est assez téléphonée (d'ailleurs, c'est tout le métrage qui est ultra-prévisible).

0.75/6 (parce que l'intention de faire un slasher à l'ancienne, avec légende urbaine, boobs et gore, n'était pas mauvaise dans l'absolu)

The Devil's Tomb :

Sous la direction du vétéran Mack (Cuba Gooding Jr), un commando d'élite accompagne une spécialiste de la CIA (Valerie Cruz) jusqu'à un chantier de fouilles archéologiques, pour en évacuer le père de cette dernière (Ron Perlman). Mais sur place, ils découvrent que les archéologues ont déterré une forme de vie étrange et très ancienne, aux desseins maléfiques...

Un film d'horreur signé Jason Connery, et qui bénéficie d'un casting assez sympathique de seconds couteaux venus joyeusement cachetonner.

Quel dommage alors que le métrage ne soit qu'une pauvre resucée de La Chose/Prince des Ténèbres/Doom et compagnie, le budget en moins, et le non-jeu de Gooding en plus.

Bref, ça se regarde très vaguement, d'un oeil peu attentif tant tout est balisé, en attendant que, dans le dernier quart du film, ça s'énerve un peu.

Ce n'est même pas particulièrement mauvais, en fait, mais simplement très oubliable.

1.75/6

The Car :

Dans une petite ville perdue dans le désert californien, des accidents suspects mettent la puce à l'oreille des autorités : une voiture noire, bruyante et sans conducteur apparent, semble avoir décidé de semer la mort et le chaos dans les environs, sans que rien ne semble pouvoir l'arrêter...

Un petit film d'horreur qui lorgne très clairement sur Duel et Les Dents de la Mer, mais dans un environnement terrestre poussiéreux et hostile, aux paysages frappants.

Et étrangement, ça fonctionne plutôt bien (quelques moments en accéléré exceptés) : la voiture diabolique est réellement impressionnante, visuellement parlant ; son klaxon de 38 tonnes lui donne une "voix" mémorable ; et avec cette musique qui, comme dans The Shining, reprend Berlioz, le tout parvient à imposer une atmosphère pesante et inquiétante, tout en se permettant de brosser le portrait de cette communauté, et des problèmes de chacun, de manière plus légère et sympathique.

J'ai bien conscience que les histoires de James Brolin, de ses filles et de sa maîtresse n'intéresseront pas forcément tous les spectateurs venus voir une voiture possédée faire un massacre, mais moi, j'ai trouvé ça rafraîchissant, puisque ça donne de l'épaisseur au protagoniste principal, et ça rend son parcours (et les pertes qui le touchent) plus efficaces.

(par ailleurs, j'ai apprécié de voir une présence prononcée de natifs-américains dans la population locale, et dans des rôles plus importants, c'est suffisamment rare pour être souligné.)

4/6

The Resurrected (aka Shatterbrain) :

Lorsque le chimiste Charles Dexter Ward (Chris Sarandon) passe de plus en plus de temps enfermé dans un chalet reculé appartenant à sa famille pour y conduire des expériences étranges, son épouse Claire (Jane Sibbett) engage un détective privé pour mener l'enquête, et en savoir plus...

Une adaptation moderne de "L'Affaire Charles Dexter Ward" de Lovecraft par Dan O'Bannon, adaptation qui souffre de quelques problèmes évidents : interprétation et post-synchro pas toujours très justes, budget clairement limité avec des décors et un éclairage parfois fauchés, et un rythme trop inégal pour vraiment convaincre.

Cela dit, si le tout manque un peu de punch, reste que le récit s'avère assez fidèle à l'atmosphère et au déroulement de la nouvelle originale, ce qui en fait une adaptation assez réussie, au dénouement final plutôt prenant, grâce à ses créatures et autres effets spéciaux.

4.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 31 - Ghost of Goodnight Lane (2014), April Apocalypse (2013), Find Me (2014) & Death Factory (2014)

Publié le 27 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance, Action

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Ghost of Goodnight Lane :

Dans un petit studio de cinéma fraîchement rénové, un monteur est retrouvé mort ; bientôt, les évènements surnaturels se multiplient, autour du tournage d'un clip musical dirigé par Alan (Billy Zane)...

Bon, je ne sais pas trop quoi dire au sujet de ce film, si ce n'est que... euh... je ne l'ai terminé qu'en utilisant ponctuellement de la touche "avance rapide". Ouép. C'est ultra-low-budget, c'est particulièrement étriqué et sans ampleur (forcément, tout se déroule entre les quatre murs du studio), ce n'est ni une comédie réussie, ni un film d'horreur convaincant, bref, c'est mauvais.

Reste Billy Zane, qui comme toujours cabotine et n'en fait qu'à sa tête, ainsi que Danielle Harris et Lacey Chabert dans des rôles secondaires, mais c'est peu.

0.5/6

April Apocalypse :

Éperdument amoureux d'April (Rebekah Brandes) depuis des années, Artie (Reece Thompson) a le coeur brisé le jour où son amie déménage. Trois ans plus tard, il entreprend un road trip pour la retrouver et lui déclarer sa flamme, mais un accident en chemin le plonge en pleine apocalypse zombie...

Une zom-rom-com qui marche clairement dans les traces de Zombieland (voix off, effets visuels de ralenti, d'arrêt sur image, etc), mais avec un enrobage nettement plus indie/hipster (musique alternative toutes les deux minutes jusqu'à l'écoeurement, détachement ironique et dialogues pontifiants/creux, métaphores éculées, cartons titres "dessinés à la main", chemises à carreau en plaid, chapeaux) qui tue totalement le potentiel du film, et agace plus qu'autre chose.

Pire : non seulement le film n'est ni romantique, ni effrayant, ni vraiment gore, ni drôle, mais en plus on se retrouve avec un film affreusement plat et quelconque, qui devient rapidement fatiguant à cause de la bande son.

Bref, malgré les seconds rôles sympatoches (George Lopez, Sarah Hyland, Matt Shively...), ce n'est qu'une addition de plus, pas du tout mémorable, à un genre qui commence sérieusement à sentir le rance et la putréfaction (ce qui est assez ironique)...

1.75/6

Find Me :

Emily (Kathryn Lyn) & Tim (Cameron Bender) emménagent dans une nouvelle maison, dans la ville natale d'Emily. Rapidement, le couple est hanté par des manifestations surnaturelles, et par un esprit vengeur qui semble jouer à cache-cache avec eux...

Un film de hantise relativement bien interprété, mais qui, malheureusement pour les acteurs, est assez médiocre sur tous les autres plans : l'histoire est ainsi cousue de fil blanc, les rebondissements téléphonés (et assez mal amenés), il n'y a que peu de tension (la faute, en partie, à un rendu très "vidéo" de l'image), et hormis quelques échanges métadiscursifs amusants sur les films de fantômes, le tout reste affreusement balisé, convenu, et pas très bien construit.

1.75/6

Death Factory :

Les passagers d'un autobus se trouvent pris au piège d'un musée des horreurs lorsqu'une incantation maléfique est lue, et que les statues des tueurs en série exposées dans le musée s'animent pour s'en prendre aux visiteurs.

Prenez Waxwork (1988), enlevez l'humour et la dérision, changez un peu les détails ça et là, écrivez des personnages tous caricaturaux, stupides et à baffer, rajoutez une bonne dose de nudité, de sang, et meublez généreusement avec cinq minutes de génériques (sur une durée totale de 70 minutes à peine), et vous obtenez ce nanar qui, plutôt que de jouer avec les clichés, et de faire de son script quelque chose d'amusant, se contente d'exploiter pataudement (et au premier degré) de grosses ficelles sans intérêt.

Et comme en plus l'interprétation de ces caricatures honteuses est très inégale, que le rythme est atroce, et que le film culmine sur un combat d'arts martiaux dans une rue... disons qu'il vaut mieux oublier le tout assez rapidement.

0.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 30 1/2 - Sunday Bonus : Full Eclipse (1993), Extraterrestrial (2014), Don't Blink (2014) & Wolves (2014)

Publié le 26 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Thriller, Jeunesse, Science-Fiction

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Full Eclipse :

Flic sans peur et sans reproches, Max Dire (Mario Van Peebles) voit sa vie s'effondrer au terme d'une mission catastrophique, qui coûte la vie à son partenaire, et voit son épouse le quitter ; lorsque son partenaire revient mystérieusement à la vie, avant de suicider pour de bon, Max est recruté par Adam Garou (Bruce Payne), pour rejoindre un groupe de vigilantes opérant en dehors des paramètres légaux, et s'injectant avec un sérum faisant d'eux des mi-hommes mi-bêtes...

Un thriller typiquement direct-to-video des 80s/90s, réalisé par Anthony Hicock, et qui cumule pas mal de tares assez rédhibitoires : c'est assez fauché, régulièrement mal joué, mal post-synchronisé, le rythme est plat et monotone, et la créature est d'un ridicule achevé, filmée en ultra-gros plans, histoire de cacher la misère du boss final.

Je ne retiens que Bruce Payne (qui cabotine), dont le personnage de maychant a pourtant des motivations intéressantes (c'est uniquement un flic fatigué de l'inefficacité de la police, et désireux de faire respecter la loi et l'ordre).

1/6

Extraterrestrial :

Une bande de jeunes en week-end dans un chalet forestier est confrontée à des aliens agressifs...

Un bon gros navet qui recycle tous (mais alors TOUS) les clichés hollywoodiens existant sur les extraterrestres (qu'ils proviennent de la tv ou du cinéma), et les applique à un groupe de jeunes particulièrement stupides, tout droit sortis d'un slasher lambda. Alors certes, visuellement, ça a une certaine prestance (surtout comparé aux Grave Encounters 1 & 2 des mêmes Vicious Brothers), mais malheureusement c'est tellement creux et balisé (sans même parler de l'écriture pataude à base d'intervenants extérieurs qui viennent expliquer le pourquoi du comment toutes les vingt minutes) qu'on finit par regarder le tout d'un oeil particulièrement distrait.

Et puis paradoxalement, en lieu et place d'une progression et d'une montée en puissance dans l'horreur et le suspense, la montée en puissance se fait dans le grotesque (mention spéciale à la scène supposément ultra-dramatique de la survivante en train de rappeler les aliens avec un feu d'artifice...), et culmine avec une sonde anale sanglante, une déclaration d'amour larmoyante au milieu de nulle part, et cette fausse happy end télégraphiée au possible, qui font rire plus qu'autre chose (déjà que l'illustration musicale pataude, et la Zimmer Horn of Doom à chaque manifestation alienne, ça donne envie de se facepalmer...)

1.25/6 pour la photographie et le rendu visuel.

Don't Blink :

Un groupe de dix amis arrive dans une station de ski déserte et, en panne d'essence, ils décident d'y passer la nuit... jusqu'à ce qu'ils commencent à disparaître un par un.

Un film fantastique au postulat initial qui rappelle Phantoms de Dean Koontz, et qui aligne une distribution de seconds couteaux sympathiques (Mena Suvari, Brian Austin Green, Joanne Kelly, Zack Ward, Robert Picardo, Fiona Gubelmann)... mais qui s'écroule rapidement sous le poids de son scénario insuffisant et de son interprétation inégale.

Le suspens est en effet quasiment absent, le mystère reste inexpliqué, les personnages basculent trop rapidement dans la surexcitation et la violence, bref, ça devient vite fatiguant.

Et l'on se surprend à se dire qu'un pitch pareil aurait très bien fonctionné à la télévision, en 30-45 minutes, alors que là... ça perd rapidement son intérêt.

2/6

Wolves :

Cayden Richards (Lucas till), un lycéen orphelin, a de plus en plus de mal à contrôler ses pulsions bestiales : loup-garou, il finit par agresser sa petite-amie, et tuer ses parents adoptifs. En fuite, et sur les conseils de Wild Joe (John Pyper-Ferguson), il se met en route pour la ville de Lupine Ridge, dirigée d'une main de fer par le menaçant Connor (Jason Momoa)... son père.

Un supernatural teen movie particulièrement basique, qui ressemble à un pilote de série tv plus qu'à autre chose, et qui est le fruit du travail du co-scénariste de X-men, X2, Watchmen et du Roi Scorpion.

Visuellement parlant, c'est assez quelconque, et avec beaucoup de gros plans tv ; les garous, eux, sont très proches de Beast, des X-men, ce qui fonctionne parfois (lors des affrontements mano à mano par exemple, même s'ils virent souvent au match de catch) mais à d'autres moments, est assez ridicule, et donne plus l'impression de  voir des hommes-chats ou des hommes-ours que des hommes-loups.

Le scénario, lui, est cousu de fil blanc, plombé par une narration un peu inutile, et donne vraiment l'impression de regarder des épisodes de True Blood ou de Teen Wolf consacrés à la meute, etc...

Bref, c'est assez bavard, pas toujours très bien joué, Momoa est une erreur de casting improbable (trop jeune, trop typé) malgré sa présence indéniable à l'écran, et pour un premier essai derrière la caméra, celui-ci est loin d'être transformé.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 30 - Trilogie Cold Prey (Fritt Vilt 1/2/3 - 2006/2008/2010) & Inner Demons (2014)

Publié le 25 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Norvège, Found Footage

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Fritt Vilt :

Après un accident, un groupe de jeunes snowboarders est contraint de se réfugier dans un hôtel abandonné, au milieu des étendues enneigées norvégiennes. Là, ils s'aperçoivent rapidement qu'ils ne sont pas seuls, et qu'un tueur les poursuit...

Un slasher norvégien plébiscité par la critique mais qui, au final, ne dépasse jamais son postulat de départ : c'est du slasher basique, avec ses jeunes un peu cons et niais (surtout dans les premières scènes), son tueur menaçant, ses morts sanglantes (mais pas trop), et son scénario ultra-convenu.

C'est donc très très très classique, même si ça bénéficie d'une ambiance convaincante, et de décors naturels somptueux. Mais bon, ça s'arrête là.

3.25/6

Fritt Vilt 2  :

Amenée à l'hôpital, Jannicke (Ingrid Bolsø Berdal) découvre avec horreur que les cadavres de ses amis et du tueur ont été amenés avec elle dans l'établissement, et que ce dernier est peut-être toujours en vie...

Ce qu'on perd en esthétique (la neige, l'hôtel délabré, les paysages) dans cette suite directe du premier volet, on le gagne en efficacité et en maîtrise : la réalisation est plus aboutie, l'interprétation plus consistante, et si le récit reste toujours aussi balisé et classique, l'environnement de l'hôpital permet des éclairages plus contrastés et marqués, qui renforcent les jeux d'ombres et la claustrophobie. Qui plus est, les dix dernières minutes renversent un peu les rôles de proie et de chasseur, ce qui fait toujours plaisir.

Après, ça reste toujours un slasher assez basique, dans la moyenne d'un genre qui n'a jamais été mon type de films d'horreur préféré, loin de là.

3.25/6

Fritt Vilt 3 :

À la fin des années 80, un groupe de jeunes randonneurs norvégiens arrive à un hôtel abandonné, mais ils préfèrent passer la nuit dans les bois, à camper. Là, cependant, ils croisent le chemin de Jon, un chasseur inquiétant qui vit en ermite dans la forêt...

Après un premier épisode qui jouait la carte de l'atmosphère et des décors enneigés, puis un second épisode plus dynamique et pêchu, voilà une préquelle totalement inutile qui, à l'exception de quelques morceaux 80s en illustration musicale, m'a laissé totalement de marbre.

Pire, je me suis même poliment ennuyé, et j'ai eu plus d'une fois envie de presser la touche avance rapide.

Oublions donc très rapidement ce métrage qui n'apporte rien de bien intéressant aux deux films précédents.

1.5/6

Inner Demons :

L'équipe d'une émission de télé-réalité suit le parcours d'une adolescente studieuse et croyante souffrant désormais d'addiction et de "gothisme" aigu ; bien vite, il s'avère qu'elle est en réalité possédée par le démon, et que le tournage en cours va prendre un tour totalement inattendu...

Un bon gros navet qui choisit d'adopter la forme found footage pour pasticher ces intervention shows qui pullulent aux USA. Problème : dès le début, on enchaîne facepalm après facepalm, entre la supposée héroïnomane qui semble en pleine santé ; son comportément supposément effrayant, qui se limite à un maquillage gothique cliché au possible, et à une moue perpétuelle ; les producteurs de tv réalité qui sont des clichés honteux de cynisme et de pourriture ; le héros qui est forcément gentil, doux et prévenant au milieu de cet abyme de corruption qu'est la télévision ; et puis tout le reste, avec son récit insipide, plat et terne, sa cure de désintox sans le moindre intérêt, ses scènes WTF (tout le monde, parents y compris, qui filme l'ado en train de se shooter, parce que "c'est la TV"), et son finish à la fois ridicule et fauché.

Autant le dire franchement, j'ai détesté, et l'on est loin, très loin, de films comme L'Exorcisme d'Emily Rose, par exemple, et sa Jennifer Carpenter ultra-crédible (et je dis ça sans être particulièrement fan du métrage).

0.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 29 - Rosemary's Baby (2014), Open Grave (2013), Rabid Love (2013) & See No Evil 2 (2014)

Publié le 24 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Télévision, NBC, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Rosemary's Baby (2014) :

Après une fausse couche, un couple américain s'installe à Paris, dans le luxueux appartement d'un couple de nouveaux amis fortunés ; mais bien vite, en découvrant qu'elle est à nouveau enceinte, Rosemary (Zoe Saldana) s'aperçoit que quelque chose ne tourne pas rond...

Une mini-série NBC qui remake le film de Roman Polanski, en deux fois 90 minutes. Problème : si transposer le tout à Paris permet aux Américains de se sentir dépaysés, Zoe Saldana n'a tout simplement pas le charisme nécessaire pour porter trois heures de métrage sur ses épaules.

Et pour ne rien arranger, dans leur désir d'en montrer plus, les scénaristes rendent Rosemary paradoxalement beaucoup trop perspicace, volontaire et indépendante, ce qui enlève beaucoup de l'efficacité du métrage : car si elle ne comprend pas dès le début qu'elle est confrontée à quelque chose de satanique, elle paraît stupide, et dans le cas inverse, si elle comprend trop tôt, cela enlève tout suspense.

Donc c'est mou, c'est plat, c'est parfois assez risible dans sa mise en image (la scène de sexe floutée avec le diable et les spectateurs en t-shirt noir, laule), ce n'est pas subtil pour un sou (la fin est piteuse), c'est parfois gratuitement gore, bref : c'est un remake inutile et assez raté, malgré les efforts de tout le monde. Ah, et du Carla Bruni en illustration musicale ? Non merci.

1.5/6

Open Grave :

À son réveil dans un charnier empli de cadavres, un homme (Sharlto Copley) découvre qu'il est amnésique ; bientôt, il rejoint un groupe de survivants dans le même état que lui, réunis dans une demeure toute proche, et ensemble, ils tentent de résoudre cette situation inexplicable...

Un film d'horreur mis en images par le réalisateur du déjà très médiocre Apollo 18 (1.5/6), et qui ne fera rien pour remonter la côte du bonhomme. En effet, sous le couvert d'un film plein de mystère et d'amnésies, on se retrouve très vite avec un film d'infectés assez banal et quelconque, qui demande absolument à ce que l'on ferme les yeux sur la logique et le bon sens supposés de son postulat de départ.

Malheureusement, la musique et les bruitages exagérés n'aident pas vraiment à s'immerger dans le tout et à faire abstraction de l'écriture médiocre : en somme, les problèmes de logique finissent par devenir handicapants, et le rythme mollasson achève de désintéresser le spectateur. Bref, un postulat initial très intéressant, particulièrement desservi et plombé par son portage à l'écran.

1/6

Rabid Love :

Dans les années 80, Heather Ross (Hayley Derryberry) et ses amis s'installent dans un chalet dans les bois, pour passer d'ultimes vacances ensemble. Mais bientôt, des disparitions se produisent, et tout le monde cherche le coupable : l'ours qui rôde dans les parages ? L'un des chasseurs d'ours qui le traquent ? Ou bien le chercheur dérangé qui fait des expériences dans le voisinage ?

Un film pour lequel le mot d'ordre était clairement "nostalgie". La nostalgie des années 80, en particulier, puisque toute la forme va dans ce sens : image, musique, son, grain, maquillages et costumes ; la production comptait clairement sur l'effet 80s pour apporter une toile de fond particulièrement mémorable à son film.

Problème : ce qu'il y a sur cette toile n'est franchement pas fameux ; c'est très très lent, voire même soporifique, c'est assez moyen dans son interprétation, et parfois le métrage franchit allègrement la limite de la nostalgie pour sombrer dans le fauché et le cache-misère, ce qui n'aide guère.

Dommage, car les intentions étaient louables.

1.5/6

See No Evil 2 :

Dans la morgue où Jacob Goodnight (Kane) est amené après les évènements du premier métrage, une bande d'amis décide d'organiser une fête surprise pour l'une d'entre eux, assistante légiste. Mais Goodnight revient bientôt à la vie, et décide de tous les tuer...

Uber Kane vs Danielle Harris, Chelan Simmons et Katharine Elizabeth, ça fait toujours plaisir, même si je n'ai absolument aucun souvenir du film précédent. Ce coup-ci, c'est réalisé par les soeurs Soska (American Mary) et c'est hautement dérivatif, tout en ne se prenant pas trop au sérieux (le personnage totalement caricatural de Katharine Isabelle est assez fun).

D'ailleurs, en vérité, tant que ça reste dans cette veine plus légère, le film est plutôt sympathique, avec sa distribution pas désagréable, son Kane monolithique, et ses dialogues amusants.

Dans le dernier tiers, par contre, quand ça retombe dans le schéma balisé du slasher basique, c'est tout de suite nettement plus oubliable et anecdotique.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 28 - Les Sorcières de Zugarramurdi (2013), Adorable Voisine (1958), Devil's Tower (2014) & Call Girl of Cthulhu (2014)

Publié le 22 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Lovecraft, Espagne, Romance, UK

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Las Brujas de Zugarramurdi :

Tentant de s'échapper suite à un braquage désastreux, Jose (Hugo Silva) et Tony (Mario Casas) grimpent dans un taxi, en compagnie de Sergio (Gabriel Delgado), le jeune fils de Jose ; en cavale, les malfrats espagnols n'ont qu'un objectif : rejoindre la France au plus vite, pour y dépenser les kilos d'or qu'ils viennent de voler. Mais leur voyage les entraîne du côté de Zugarramurdi, un petit village dominé par des sorcières avides de chair fraîche...

Alex de la Iglesia, fraîchement divorcé, règle ses comptes avec la gente féminine dans cette comédie horrifique qui, cependant, a le bon goût d'équilibrer son propos en faisant de ses personnages masculins des abrutis finis.

On a donc droit à une guerre des sexes où tout le monde en prend pour son grade, dans un grand n'importe quoi généralisé et parfois inégal, puisqu'entre son premier tiers efficace, et son dernier tiers totalement barré à base de sabbat gigantesque, de combats cablés, et de créature géante en CGI, il y a un tiers de film au ventre mou indéniable, et aux dialogues un peu redondants.

Avec 15 minutes de moins, on aurait tenu là un excellent film ; dans l'état, c'est seulement du

4.25/6

Adorable Voisine (Bell, Book and Candle) :

Gillian Holroyd (Kim Novak) est une sorcière tout ce qu'il y a de plus moderne et contemporaine, qui vit à New York avec son chat siamois Pyewacket, sa tante (Elsa Lanchester) et son frère (Jack Lemon). Un beau jour, elle croise le chemin d'un éditeur, Shep Henderson (James Stewart), dont elle s'éprend... mais l'amour est une émotion assez dangereuse lorsque l'on est une sorcière, et Gillian va mettre ses pouvoirs en péril pour les beaux yeux de son charmant voisin.

Une chouette comédie romantique de 1958, qui a en partie inspiré Ma Sorcière Bien-Aimée, et qui vaut principalement pour sa distribution impeccable, entre Kim Novak, Jack Lemon, James Stewart, et Ernie Kovacs. Sans oublier l'excellente Elsa Lanchester dans le rôle ultra-attachant d'une proto Tante Clara gentiment excentrique.

Ça aurait pu bénéficier de dix minutes en moins, ou bien d'un finish un peu plus pêchu, mais en l'état, c'est charmant, sympathique, et enchanteur.

4.25/6

Devil's Tower :

Jetée hors de chez elle par sa mère, Sarah (Roxanne Pallett) trouve refuge dans un HLM délabré de banlieue où elle emménage, et sympathise rapidement avec Sid (Jason Mewes), un squatteur. Mais bien vite, il s'avère qu'une entité maléfique hante l'immeuble, contrôlant les caméras de surveillance & les téléviseurs, passant de corps en corps parmi les autres locataires qu'elle zombifie, et se faisant au passage sa propre émission télévisée...

Un gros bordel pas très bien rythmé, pas très bien réalisé, avec pas mal d'actrices de soap (ce qui, paradoxalement, assure un certain minimum qualitatif à l'interprétation), des boobs dans tous les sens, des moments totalement barrés, et une ambiance particulièrement décalée, en particulier vers la fin, quand les zombies attaquent.

Ce n'est objectivement pas très bon, mais à contrario de bon nombre d'autres films regardés dans le cadre de cet Oktorrorfest 2014, je ne me suis jamais ennuyé.

2.25/6

Call Girl Of Cthulhu :

Lorsque Carter (David Phillip Carollo), un jeune artiste vierge, s'éprend d'une call girl, il découvre que celle-ci a été choisie par une secte apocalyptique pour servir de mère porteuse à Cthulhu, déïté sinistre et destructrice dont l'invocation signera l'arrêt de mort de tout l'humanité...

Du grand nawak punk-rock financé via Kickstarter, avec du cul, du gore, de l'humour débile et graveleux, un jeu en roue libre, des références constantes à Lovecraft et au Mythe, des gloumoutes en latex, le tout dans un style approximatif jamais vraiment maîtrisé et au rythme bancal... mais étrangement, le tout reste fun, car ne se prenant jamais au sérieux, et étant toujours à 200% dans la déconne trashy... ce qui, honnêtement, sauve le truc de la série Z intégrale.

Cela dit, même en prenant en compte tout ça, ça ne peux décemment pas prétendre à une note supérieure à

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 27 - Stage Fright (2014), I Am A Ghost (2012), Chroniques de Tchernobyl (Chernobyl Diaries - 2012) & Délivre-nous du Mal (2014)

Publié le 21 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Musique, Religion, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Stage Fright :

Présente au meurtre de sa mère (Minnie Driver) dans les coulisses d'une comédie musicale dont elle était la star, la jeune Camilla (Allie MacDonald) vit une existence éteinte, à travailler avec son frère jumeau dans les cuisines du camp musical de leur tuteur (Meat Loaf) ; jusqu'au jour où ce dernier, désireux de sauver financièrement l'établissement, tente un coup d'éclat, en montant un revival de la pièce funeste. Camilla ne peut résister à la tentation, et prend alors la succession de sa mère dans le rôle principal... mais la mort rôde autour de la scène...

Un bon gros pastiche référentiel de slasher, mâtiné de comédie musicale décalée, et de WTF expérimental, avec une opposition heavy metal/comédie musicale entre le tueur et ses victimes, un Meat Loaf qui cabotine, et un métrage qui, dans l'ensemble, ne se prend absolument jamais au sérieux, même dans ses moments les plus gores.

Alors ce n'est pas parfait, notamment au niveau du rythme, et si l'on n'accroche pas du tout au mélange des genres, on risque de rester à la porte du métrage... mais sinon, c'est un grand délire très fun. Mention spéciale à la chanson du générique de fin, avec ses références au piratage du film.

4.25/6

I Am A Ghost :

Emily (Anna Ishida) vit une vie morne et routinière, sans s'apercevoir qu'elle ne fait que répéter un cycle immuable, à peine ponctué par les bruits bizarres qui hantent sa demeure. Un jour, la voix de Sylvia (Jeannie Barroga), une médium, lui explique qu'elle est morte, et que c'est elle qui hante la maison, pour des raisons inexpliquées. Emily tente alors de comprendre comment elle en est arrivé là...

Un film indépendant particulièrement surprenant et expérimental, au budget minimaliste (10000$ via Kickstarter), au visuel très stylisé (cadre old-school façon vieux photogrammes, pellicule usée) et à la distribution ultra-limitée.

Et contre toute attente, le tout fonctionne très bien : le rythme contemplatif et posé du film (et de ses "cycles de vie") donne une atmosphère pesante au métrage, qui en devient captivant et presque hypnotique... et lorsque le cours des événements commence à changer, et que l'on comprend le pourquoi du comment, ça n'en a que plus de force.

Une expérience très intéressante, qui prouve que l'on peut encore faire des films de fantômes sans avoir recours aux clichés éculés du genre, et autres jump scares sans ambition.

4.25/6

Chernobyl Diaries :

En vacances en Europe, un groupe de touristes (principalement américains) décide d'engager les services d'un ex-militaire russe pour les emmener visiter la ville abandonnée de Pripyat, près de la centrale de Tchernobyl. Mais bien vite, il apparaît que la ville n'est pas si déserte que ça, et qu'ils sont désormais traqués par quelque chose de dangereux...

Un survival typique du genre "touriste américain perdu dans un pays hostile", avec le problème majeur d'être particulièrement soporifique.

En fait, tant que le guide russe est présent, avec sa présence imposante et son accent, ça reste relativement intéressant ; problème : il se fait tuer (forcément) dès que les choses se corsent.

Et ensuite, c'est la routine habituelle de personnages insipides et clichés poursuivis par une présence invisible, avec un rythme faiblard, très peu de suspense, des dialogues en carton.

Au final, le métrage se résume à des imbéciles qui courent dans le noir dans une ville déserte, et crient un peu de temps en temps. Avec en prime un caméraman qui tente de donner au film des allures de found footage (caméra qui regarde à droite et à gauche ou bien monte/descend de voiture comme si elle était un personnage) sans en avoir l'air.

Mwé.

1.5/6 (pour le décor)

Deliver Us From Evil :

Ralph Sarchie (Eric Bana), un officier de police new-yorkais à la vie de famille compliquée, réalise bientôt qu'une série de crimes inexplicables a des origines surnaturelles ; contraint et forcé, Sarchie finit alors par faire appel à un prêtre aux méthodes peu conventionnelles (Edgar Ramirez), afin de lutter contre le démon...

Un pseudo-film d'horreur, supposément inspiré "de faits réels", mais qui en fait tient plutôt du thriller policier à l'ambiance et la photographie photocopiées sur Seven.

Tout est pluvieux, sombre, glauque et poisseux, jusqu'à la caricature, y compris des personnages : les flics badasses, le prêtre rock'n'roll, la compagne compréhensive mais pas trop, les démons très très maychants, etc...

Scott Derrickson (le réalisateur de L'Exorcisme d'Emily Rose) sait poser une ambiance et des images convaincantes, mais alors dès qu'il s'agit de l'écriture ou de faire monter la tension, il est aux abonnés absents.

Le film est ainsi particulièrement plat, dérivatif, il se traîne en longueur en enchaînant les clichés, avant de finir par un exorcisme bien convenu, qui n'apporte jamais rien au genre. Sans oublier le propos (involontairement) réac au possible, puisque le Mal vient du Moyen-Orient, et est repoussé grâce à la foi chrétienne et aux valeurs américaines.

C'est d'autant plus frustrant, tout ça, que la distribution est sympathique (même si l'accent de Bana est assez aléatoire par moments), et que le visuel est réussi... mais non, c'est un film malade et particulièrement bancal, qui va prendre nettement moins de temps à s'oublier qu'à se regarder.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 26 - Vamperifica (2012), Deep In the Darkness (2014), Lost Time (2014) & Come Back To Me (2014)

Publié le 20 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Comédie, Musique, Thriller, Chiller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Vamperifica :

Carmen (Martin Yurkovic), un jeune gay flamboyant et superficiel, découvre un beau jour qu'il est la réincarnation de Raven, roi des vampires, et guerrier sanguinaire à la réputation terrifiante ; mais lorsque ses anciens disciples le retransforment en suceur de sang, Carmen doit choisir entre sa vie de lycéen/showman frustré, et son destin de seigneur de la nuit...

Une vamp-comedy franchement fun, et qui m'a bien pris de court, tant je n'en attendais absolument rien. Forcément, quand on inverse le postulat de Buffy contre les Vampires, et qu'on fait du héros un gay efféminé ultra-bitchy qui passe son temps à se plaindre de toutes les règles du vampirisme, ça ne pouvait que donner quelque chose de très sympathique, d'autant que le gore est au rendez-vous, et qu'on a droit à un morceau musical très Once More With Feeling ou Rocky Horror Picture Show.

Alors certes, ce n'est pas forcément un chef d'oeuvre totalement réussi, il reste quelques maladresses, quelques pistes qui sont abandonnées en cours de route (vers la fin), et le métrage aurait clairement bénéficié de dix minutes de moins (ou bien d'un rythme plus maîtrisé sur sa globalité), mais le tout aborde le vampirisme sous un angle assez attachant, renforcé par la présence de Dreama Walker, toujours adorable, dans le rôle de la meilleure copine toute aussi bitchy. Et puis mine de rien, le film sait se montrer subtil sur certains sujets, ce qui est toujours appréciable.

4/6

Deep In The Darkness :

À l'initiative de son épouse (Kristen Bush), le Dr Michael Cayle (Sean Patrick Thomas) quitte New-York pour emménager avec toute sa famille dans la petite ville d'Ashborough. Mais rapidement, il s'avère que toute la communauté est sous l'emprise d'une race de créatures étranges et sanguinaires qui vivent dans les bois et les grottes environnant la municipalité...

Les premières impressions laissaient augurer du meilleur : une musique orchestrale intéressante, une affiche stylisée et esthétiquement réussie, une famille de personnages principaux sympathiques, l'adaptation d'un roman d'horreur à succès pour une chaîne cablée... on se dit même, en voyant un personnage avertir le héros afro-américain de ne pas prendre mal les réactions des autochtones en le voyant "parce qu'ils ne sont pas vraiment habitués aux gens comme vous... les gens de la ville", qu'on va peut-être avoir un double niveau de lecture (la peur de l'autre, le racisme, la différence, tout ça, exploité en tant que fausse piste, par exemple : le héros qui croit que tout le monde se méfie de lui parce qu'il est noir et que ce sont tous des rednecks, alors qu'en fait ce sont tous de dangereux cultistes, etc), voire même un métrage qui jouerait avec les clichés et les idées reçues...

Mais en fait, que nenni. Non seulement le métrage se traîne lamentablement (plus de 100 minutes) sans que rien de vraiment captivant ne se produise, et avec une mise en images molle et sans énergie, mais en plus les lueurs d'espoir initiales s'éclipsent rapidement : le potentiel racial de l'histoire n'est jamais effleuré (alors que le récit est en plein dedans, avec ces notions d'hybridation, etc), la musique fait parfois dans le hors-sujet (dommage, parce que sinon, elle est réussie), et le script s'effondre sous le poids de ses propres raccourcis, facilités, clichés et autres zones d'ombre inexpliquées.

Sans oublier les créatures, nettement plus menaçantes en théorie, mais qui dès qu'elles sont révélées, perdent tout de leur mystique, puisqu'elles ne sont que des hommes préhistoriques crades, à dreadlocks et à lentilles réflectives. Très décevant, tout ça.

1.5/6

Lost Time :

De retour d'une visite chez le médecin, Valerie Dreyfuss (Rochelle Valese), malade atteinte d'un cancer du sein, et sa soeur Melissa arrètent un instant leur automobile sur le bord de la route, pour tenter de réparer une panne de moteur. Mais soudain, leur automobile est avalée par une immense lumière éblouissante, et lorsque Valerie devient à elle, douze heures plus tard, elle est totalement guérie, et sa soeur a disparu... Valerie décide alors de mener l'enquête, avec l'aide de Carter (Luke Goss), un officier de police qu'elle fréquente, et du Dr Xavier Reed (Robert Davi), un ufologue étrange et manipulateur.

Un métrage qui, pendant un bon moment, ressemble assez à un polar plat et quelconque, avec quelques visages familiers, et une illustration musicale pop ambiante/soft rock/new age assez insipide et fatigante.

Après l'introduction du personnage de Robert Davi, ça prend des allures de thriller sf, et ça se concrétise un peu... mais pas pour très longtemps, malheureusement : la faute en incombe à un scénario ) à la fois prévisible et bordélique, qui mélange réalités parallèles et aliens en tous genres, dans un gloubiboulga sans grande structure ni intérêt.

Sans même mentionner la lead, qui a tendance à un peu partir en roue libre ça et là...

1/6

Come Back To Me :

Lorsqu'il emménage près de chez eux, Sarah (Katie Walder) & Josh (Matt Passmore) vont se présenter à leur nouveau voisin, Dale (Nathan Keyes), un jeune homme étrange qui s'intéresse aussitôt à Sarah. Bientôt, Sarah découvre qu'elle est enceinte malgré la stérilité de Josh, et chaque matin, lorsqu'elle se réveille en sursaut, elle réalise qu'elle n'a aucun souvenir de la nuit précédente, hormis des cauchemars intenses et sanglants.

Une adaptation littéraire particulièrement frustrante : d'un côté, le postulat de départ (Dale est un tueur en série psychopathe au complexe Oedipien, qui possède le pouvoir de ramener à la vie ses victimes tout en les rendant amnésiques, et il passe donc tout le film à violer & tuer ses victimes, en boucle, et à les mettre enceintes au passage) est original, mémorable, glauque et franchement efficace... et de l'autre, le film en lui-même est répétitif et monotone au possible.

C'est un peu le problème principal de ce métrage, qui abat rapidement toutes ses cartes, et ne propose ensuite qu'une héroïne trop longtemps passive, aux réactions improbables, et sur laquelle le spectateur a constamment dix longueurs d'avance. Et comme en prime le personnage de Dale est assez caricatural et cliché dans son interprétation, on peut résumer tout ça à : idée excellente, exécution médiocre et maladroite.

Cela dit, la toute fin est efficace.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 25 - Detention of the Dead (2012), The Wicked (2013), American Nightmare 2 : Anarchy (2014) & Prince des Ténèbres (1987)

Publié le 18 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse, Thriller, Action

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Detention of the Dead :

Alors qu'un groupe de lycéens commence ses heures de colle au sein de l'établissement scolaire, une épidémie de zombification frappe les alentours...

Un Breakfast Club à la sauce invasion de zombies, adapté d'une pièce de théâtre. Pas grand chose à dire de plus, en fait, puisque c'est assez gentillet, pas toujours très bien joué (notamment parmi les zombies), parfois un peu inégal et fauché, mais qu'occasionnellement, c'est tout de même amusant. Ça se regarde, en somme.

3/6

The Wicked  :

Peu avant Halloween, deux couples de jeunes fêtards partent à l'aventure dans les bois, à la recherche d'une maison abandonnée supposément hantée par une sorcière de légende. Suivis, à leur insu, par un duo un peu plus jeune, ils sont alors confrontés à cet esprit malfaisant...

Un film étrange, au carrefour de la série B fauchée façon slasher basique (avec clichés ambulants, jeunes fêtards qui couchent ensemble et se font tuer, meurtres gentiment sanglants, etc), et du film fantastique familial digne d'une diffusion sur Disney Channel ou Nickelodeon.

En particulier, la relation entre le jeune héros magicien et la fille garçon manquée, le développement de leurs sentiments, la manière dont ils sont écrits, etc, ça semble tout droit sorti d'un teen movie d'Halloween standard et inoffensif dans lesquels ils seraient confrontés à une maison hantée ; et en parallèle, tout le groupe des ados plus agés semblent sortis d'un mauvais film d'horreur un peu stupide.

Je ne serais donc pas surpris que ce film soit né de la fusion de deux scripts, ou au moins du bricolage d'un script pour teens afin de le rendre plus "gore & sexe".

Mais quoiqu'il en soit, le résultat final n'est pas effrayant pour un sou (le moment où la sorcière - ratée - apparaît vraiment à l'écran est aussi le moment où tout potentiel d'épouvante se fait la malle pour de bon), ça se traîne gentiment, le ton hésite entre comédie et épouvante légère, et le récit est par conséquent très déséquilibré entre les deux intrigues principales, même quand elles finissent par se rejoindre. Bizarre.

2.25/6

The Purge 2 - Anarchy  :

Alors que la Purge débute, plusieurs civils se retrouvent bloqués dans les rues de la ville, où ils se réunissent sous la protection d'un officier de police en quête de vengeance.

Le premier Purge était une jolie baudruche pseudo-profonde et philosophique, au succès incompréhensible, qui n'exploitait jamais son pitch prometteur, et se contentait d'en faire un home invasion movie creux et banal (2/6).

Ici, cette suite prend le contre-pied de la famille WASP du film original, pour un métrage qui pourrait s'appeler "The Purge : Ethnic Edition", tant tous les personnages sont issus d'une minorité ou d'une autre, tant parmi les gentils que parmi les méchants (mais attention, les méchants ethniques sont au service de blancs aisés et cruels, ouhlàlà ça dénonce).

Ce qui aurait pu apporter un éclairage sympathique au phénomène de la Purge, mais en fait, le tout reste tout aussi maladroit, simpliste et prétentieux que l'opus précédent, et ne dépasse jamais un postulat de thriller/actioner basique où tout le monde s'engueule, se fait la morale, et tente d'échapper à des maychants très maychants.

Mwé. Ça se regarde, cela dit, et c'est peut-être un peu moins médiocre que l'original.

3/6

John Carpenter's Prince of Darkness  :

Dans une église de Los Angeles, un sarcophage transparent contient un mystérieux liquide  vert : une entité pluri-millénaire et maléfique venue des étoiles, autrefois surnommée Satan. À sa découverte par le Père Loomis (Donald Pleasance), une équipe de scientifiques et d'étudiants en physique investit les lieux pour mieux observer le phénomène... mais l'entité commence à user de ses pouvoirs sur ses visiteurs, et un à un, ils tombent sous sa coupe, avec à la clef l'ouverture d'un portail interdimensionnel visant à libérer une entité encore plus puissante de sa prison éternelle...

Et je conclus mon micro-cycle Carpenter avec un brillant mélange de science, de religion, et d'horreur indicible à la Lovecraft, comme l'aime tant Carpenter : c'est pesant, étrange, fascinant, et surtout glauque au possible ; alors certes, le métrage connaît un petit ventre mou une fois que les scientifiques sont possédés, et que le film vire au film de siège à proprement parler, mais tout le reste est excellent, notamment la musique oppressante, et les constants changements d'axes verticaux, horizontaux, diagonaux, qui permettent un usage judicieux et inventif des plans et montages inversés (liquide qui goutte vers le plafond, mouvements et actions rembobinées, etc).

4.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 24 - Insidious 2 (Insidious : Chapter 2 - 2013), Would You Rather (2012) & The Fog (1980/2005)

Publié le 17 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Insidious 2 :

La suite directe du précédent chapitre, qui suit à nouveau les mésaventures des membres de la famille Lambert qui, après s'être installée dans une nouvelle demeure, doit faire face aux esprits de l'au-delà, toujours liés à eux...

Dans l'absolu, j'aime assez James Wan : le bonhomme possède un savoir-faire formel certain, et un amour d'un certain classicisme du genre qui lui permet d'oeuvrer plus dans l'épouvante que dans l'horreur gore basique. Malheureusement, cela ne se traduit pas vraiment, à mon sens, dans ses films, auxquels il manque souvent quelque chose pour me convaincre. Peut-être une âme plus développée, ou de l'épaisseur suffisante pour faire passer les métrages de Wan du stade d'hommage à celui de film à part entière. Pour résumer : à mes yeux, Wan est trop souvent limité par les codes d'un genre qu'il aime et respecte trop pour vraiment s'affirmer en son sein. Ses films sont beaux, le suspense est présent, mais généralement, je reste à leur porte.

Et pourtant, on ne pouvait pas blâmer Insidious premier du nom (alias Poltergeist en plus bigarré et grotesque) de ne pas prendre des risques, avec son visuel ultra-stylisé, et sa dernière partie barrée et théâtrale. Là, malheureusement, ce n'est pas tout à fait la même chose. Dans cette suite précipitée aux allures de roller-coaster, on retrouve les ficelles du premier film (ses jump-scares bruyants, son score dissonnant, sa construction mécanique à base de scénettes assez semblables dans leur forme : lents mouvements de caméra qui suivent un personnage dans son quotidien, apparition furtive, personnage qui revient sur ses pas pour mieux regarder autour de lui, et paf, manifestation surnaturelle avec grand bruit strident), mais avec nettement plus de recul sur son propos, ce qui s'avère parfois problématique.

Outre l'humour plus outrancier, notamment (le slapstick des deux chasseurs de fantomes *soupir*), il y a une tentative de toutéliage temporel et de rétrocontinuité avec le premier film qui fait plus de mal que de bien à ce dernier, en désamorçant certains de ses effets, désormais rendus inoffensifs par le scénario de cette suite : lorsque la présence surnaturelle dans une scène du premier film était inconnue, elle était effrayante, mais une fois expliquée comme étant le père de famille revenu dans le temps, difficile de revoir la scène originale avec la même tension ou angoisse. Le tout paraît donc nettement plus brouillon et moins maîtrisé que le précédent volet, pour un résultat qui, au final, reste moins convaincant, car semblant s'éparpiller. D'autant que Wan troque le côté grand-guignolesque coloré du premier opus pour se concentrer sur de la possession, des médiums qui discutent, et un père qui perd l'esprit et menace de tuer sa famille, à la Amityville ou The Shining. Rien de bien neuf sous le soleil, donc. Mwé.

2.5/6

Would You Rather :

Décidée à aider son frère malade et dépressif, une jeune femme (Brittany Snow) décide de prendre part, aux côtés de nombreux invités, à un jeu sadique organisé par un riche aristocrate (Jeffrey Combs). L'enjeu : la fortune, ou la mort...

Un thriller horrifique qui lorgne très clairement sur Saw, et dont l'atout principal reste, très clairement, sa distribution. Globalement convaincante (Sasha Grey exceptée), elle est dominée par un Jeffrey Combs impérial, qui est presque, à lui seul, une raison de voir le métrage.

Parce qu'à côté, il faut bien dire que le scénario est assez... indigent. Le postulat de départ n'est pas inintéressant, pourtant, mais son traitement est tellement convenu, mécanique et prévisible qu'il n'exploite jamais tout son potentiel.

D'autant plus que le budget apparemment ultra-limité se traduit, à l'écran, par des effets gores très moyens, quand ils ne sont pas tout simplement absents, les morts se produisant hors champ pour ne pas exploser le budget.

Bref, pas de quoi se relever la nuit, d'autant que le twist de fin est téléphoné bien en avance, et ce de manière assez évidente et honteuse.

2/6 pour Combs et les autres.

John Carpenter's The Fog :

Alors que la ville d'Antonio Bay se prépare à fêter un anniversaire important, un brouillard sinistre commence à l'envelopper, un brouillard très similaire à celui qui, cent ans plus tôt, a coûté la vie à un navire et aux marins qui étaient à son bord. Car ces derniers sont de retour, et leurs fantômes sont bien décidés à se venger des habitants de la bourgade...

Un film d'épouvante et d'ambiance, où tout passe par l'image et la réalisation de John Carpenter, qui parvient sans efforts à faire ainsi oublier les défauts de ce film pourtant inabouti, bricolé à l'arrache pour un budget microscopique, et retourné en partie avant sa sortie.

Mais malgré tout cela, le film fonctionne tout de même du feu de dieu, puisque Fog reste, à ce jour, l'un de mes, voire même mon Carpenter préféré, renvoyant directement à Hodgson, Bierce et compagnie avec ses marins fantômes sortis de nulle part.

On peut regretter des personnages un peu creux et superficiels (notamment celui de Jamie Lee Curtis, uniquement là pour faire un parallèle avec l'arrivée de Tippi Hedren dans Les Oiseaux), mais tout le reste compense largement, et offre des visions fantômatiques nettement plus efficaces que tous les CGI du remake.

4.5/6

The Fog (2005) :

Un remake totalement inutile et foireux, qui échoue systématiquement là où l'original fonctionnait : ici, pas la moindre ambiance, pas le moindre mystère, pas le moindre charme... à la place, un brouillard en CGI qui se déplace comme la caméra dans Torque, du pop rock foireux, des acteurs particulièrement insipides et souvent mauvais (Welling et Grace sont robotiques, Blair est une erreur de casting à la voix pas du tout radiophonique, le sidekick black est agaçant), des flashbacks surexplicatifs absolument inutiles, du sexe tous publics, une réincarnation/romance maudite particulièrement idiote, et une réalisation maniérée qui perd toute la subtilité de l'originale, à grands coups de ralentis et d'ajout numériques sans intérêt.

Bref, vingt minutes de plus pour un navet qui en aurait mérité vingt de moins.

0.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 23 - Leprechaun Origins (2014), Soulmate (2013), Wrong Turn 6 : Last Resort (2014) & John Carpenter's Christine (1983)

Publié le 15 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, UK

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Leprechaun Origins :

Quatre touristes américains en vadrouille dans un petit bourg irlandais sont confrontés à une créature surnaturelle et hostile : le Leprechaun...

Un film supposé rebooter la franchise Leprechaun, mais qui en fait préfère faire du gnome moqueur un ersatz de goblin immonde et difforme, qui traque ses proies avec la sauvagerie d'un raptor, la vision thermique d'un Predator, et n'est jamais bien cadré à l'écran.

Bref, un bon gros étron filmique sans le moindre intérêt, entre sa distribution transparente au possible, son Irlande filmée dans un coin de campagne américaine, son script en carton recyclant la bonne vieille intrigue des "villageois qui sacrifient les étrangers au monstre local", et son quart d'heure de générique de fin inutile.

0.5/6

Soulmate :

Déprimée par la mort de son époux, et légèrement suicidaire, Audrey (Anna Walton) choisit de s'isoler dans un cottage, loin dans un village reculé du Pays de Galles. Mais bien vite, elle s'aperçoit qu'elle n'est pas seule, et qu'elle partage ce cottage avec un fantôme pas forcément hostile (Tom Wisdom)...

Un film, produit par Neil Marshall, qui recycle L'Aventure de Madame Muir, et qui souffre d'un déséquilibre flagrant au niveau tonalité.

Ça commence en effet de manière très mystérieuse, contemplative et lente, façon film d'épouvante atmosphérique assez joliment filmé.

Ensuite, lorsque le fantôme apparaît et commence à parler, on se retrouve soudain dans une quasi-romance, entre deux personnes qui apprennent à se connaître, à faire face au chagrin, à la perte d'un être cher, et aux conséquences d'un suicide.

Et puis pour finir, on retombe dans l'épouvante pour les dix dernières minutes, de manière assez forcée et caricaturale.

En somme, les ruptures sont trop prononcées pour que chacune de ces parties puisse vraiment fonctionner, et paradoxalement, il n'y a pas vraiment de surprise à trouver dans ce métrage assez prévisible, bien interprété et filmé, mais finalement assez creux.

Un très petit 2.75/6, au choix.

Wrong Turn 6 - Last Resort :

Après avoir hérité d'un manoir dans les collines de la Virginie occidentale, Danny (Anthony Ilott) et ses amis vont y passer quelques jours. Là, ils y découvrent un spa assez populaire, tenu par Jackson (Chris Jarvis) et Sally (Sadie Katz), un couple étrange et incestueux, qui se charge de présenter à Danny le reste de sa famille mutante et cannibale.

Que dire de cet énième volet de la saga Détour Mortel ? Que c'est fauché ? Que c'est racoleur ? Que c'est mal interprété ? Que j'ai toujours autant de mal à arriver au bout de ces films ? Un peu tout ça, en fait : comme d'habitude, ça enquille les clichés ambulants, ça rajoute une bonne dose de cannibalisme, d'inceste, ça utilise des maquillages foireux en caoutchouc mal fignolé, et c'est à la fois mal écrit, mal joué, et mal rythmé. Je suppose que certains apprécieront, mais perso... j'ai bien dormi.

0.75/6

John Carpenter's Christine :

Lorsque le malingre et timide Arnie Cunningham (Keith Gordon) découvre "Christine", une Plymouth Fury en piteux état, il décide de la restaurer entièrement. Mais à mesure que le temps passe, et qu'Arnie s'attache au véhicule, sa personnalité commence à changer, son attitude devient plus agressive, vindicative, et autour de lui, les morts se succèdent....

Adaptation de Stephen King par le maître John Carpenter, pour un résultat un peu longuet et bavard, mais qui fonctionne néanmoins relativement bien.

À vrai dire, la plupart des problèmes que j'ai avec le film proviennent probablement du récit original (personnages caricaturaux et simplistes, schéma narratif du nerd qui devient une star, mère autoritaire à la limite de l'hystérie...), tandis que la réalisation et la mise en scène tirent le métrage vers le haut : toutes les scènes de la voiture sont une réussite, en particulier la manière dont Christine communique par la musique, et l'image fascinante de la voiture enflammée poursuivant sa proie sur de l'asphalte, le tout sur fond de musique typiquement Carpentierienne.

Au final, cependant, Christine reste un Carpenter mineur, car basé sur un récit qui n'est jamais vraiment effrayant (cela dit, Alexandra Paul était adorable, dans sa jeunesse ^^).

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 22 - Waxwork 1 & 2 (1988/1992) & The Ward : L'Hôpital de la terreur (2010)

Publié le 14 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Waxwork :

Dans une banlieue tranquille, un groupe d'étudiants aisés composé de Mark (Zach Galligan), China (Michelle Johnson), Sarah (Deborah Foreman), Gemma (Clare Carey), James (Eric Brown) et Tony (Dana Ashbrook) visitent un musée de cire tenu par un sorcier (David Warner), désireux de déchaîner les dix-huit tueurs les plus dangereux de tous les temps sur le monde. Mais pour cela, il doit trouver de nouvelles victimes, afin d'animer les statues de cire de son musée...

Une comédie horrifique typique des années 80, qui mélange joyeusement les genres, passant allègrement de l'horreur gore à la comédie, pour revenir au fantastique, avec un bestiaire très réussi, des ambiances constamment différentes, un final totalement barré et bien sûr quelques guest-stars très sympathiques (Patrick McNee, John Rhys Davies).

Bref, un métrage attachant, à ne pas prendre trop au sérieux.

4.25/6

Waxwork 2 :

Accusée de meurtre suite aux évènements du premier film, et à la survie d'une main coupée qui a tué son père, Sarah doit désormais passer d'époque en époque avec Mark, afin de trouver suffisamment de preuves pour disculper la jeune femme...

Suite directe du film précédent, avec un simple changement d'actrice principale, et un métrage qui pousse le concept dans ses retranchements, jusqu'à franchir le point de non-retour.

Ici, plus de musée de cire ou de David Warner, puisqu'on passe d'époque en époque, de genre cinématographique en genre cinématographique, le tout avec encore moins de retenue : le ton en est d'autant plus décomplexé, ça donne ouvertement dans la parodie et le slapstick, et le tout est malheureusement nettement plus brouillon et inégal.

On se retrouve en effet avec des segments beaucoup trop longs (le film est d'ailleurs lui-même trop long, avec facilement quinze minutes de trop), illustrés par une musique ultra-fauchée, façon world music insipide qui plombe souvent ce qu'il y a à l'écran.

Vraiment dommage, parce que l'on retrouve par moments le fun de l'original, et que les guest stars sont excellentes (Bruce Campbell !)... mais le "bigger louder" de cette suite ne convainc pas vraiment. Sans oublier le clip de hip-hop totalement hors-sujet en guise de générique de fin.

3/6

John Carpenter's The Ward :

Dans un asile au coeur de l'Oregon, dans les années 60, plusieurs jeunes femmes vivent dans la terreur d'une entité meurtrière qui sévit dans les couloirs, la nuit. Parmi les patientes, Kristen (Amber Heard), une jeune pyromane amnésique bien décidée à ne pas devenir la nouvelle victime du fantôme...

Pas exceptionnel, avec des moments de flottement inhérents à un genre déjà bien exploité (le film d'asile et ses figures de style qui peuvent lasser, par exemple dans l'exposition), un script pépère, et une fin qu'on voit largement venir (les films sur la folie/les asiles, ça entraîne des twists finaux qui n'en sont plus tant ils sont prévisibles ; surtout quand le pitch du film, c'est "Identity dans un hôpital psychiatrique"), mais ça tient néanmoins formellement plutôt bien la route, avec une interprétation solide lorsqu'il le faut, et une facture globale qui fleure bon le old-school à la Big John (notamment dans certains cadrages).

En ce qui concerne la note, vu que c'est tout de même vraiment basique au niveau du script, et que la musique non-Carpenterienne échoue à imposer la moindre ambiance :

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 21 - Scooby-Doo : Frankencreepy (2014), Dixie contre les Zombies (2014) & Hôtel Transylvanie (Hôtel Transylvania - 2012)

Publié le 12 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Fantastique, Animation, Jeunesse, Comédie

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Scooby-Doo - Frankencreepy :

Velma apprend un jour qu'elle est l'héritière unique du château de Von Dinkenstein, et voilà aussitôt tout le Scooby Gang parti pour la ville de Transylvanie, Pennsylvanie, afin d'enquêter sur la légende du Frankencreep, et de laver l'honneur de la famille de Velma...

Un dessin animé sympathique, bien que possédant un rythme inégal, et qui donne assez régulièrement dans le second degré parodique, soutenu par une mise en images dynamique. Ce n'est donc pas désagréable, notamment pour son générique façon Saul Bass/Herrmann, mais il me faut tout de même minorer un peu cet avis pour deux raisons.

La première est l'écriture parfois un peu maladroite du tout : le propos, notamment, est (entre autres) de souligner la superficialité de Daphne, afin de lui en faire prendre conscience. Mais c'est amené de manière assez pataude, à base de "laule, elle est grosse", ce qui paraît assez contre-productif, du moins jusqu'aux dernières scènes où la vérité est révélée. Pas forcément de quoi me faire hausser un sourcil, mais les spectateurs les plus sensibles à ce sujet risquent bien de monter sur leurs grands chevaux, comme l'ont fait les médias américains.

L'autre raison, ensuite, est l'ouverture un peu bizarre, en forme de web-show présenté par Daphne, qui place pour l'occasion quelques flashbacks sur des anciennes affaires résolues par l'équipe, dans les séries précédentes. Cette scène sort tellement de nulle part, et a techniquement si peu d'intérêt scénaristique qu'aussitôt, le spectateur a la puce à l'oreille, et se dit que les personnages mentionnés vont resurgir durant le film, d'autant que le maychant arbore un masque très familier. Et ça ne manque pas de se produire, dans un toutéliage final sympatoche, mais téléphoné.

Ah, et dernier bémol, le manque paradoxal de continuité quant à la soeur cadette de Velma, Madelyn, présentée récemment dans un autre métrage Scooby, et qui ici n'existe tout simplement pas... en dépit du fait qu'elle apparaît une fraction de seconde au détour d'un flashback. Bizarre.

Bref. Ça se regarde, c'est parfois assez drôle, c'est assez joli visuellement, mais ça aurait été beaucoup plus réussi avec 10 minutes de moins.

3.5/6

Dixie contre les Zombies (Mummy, I'm a Zombie) :

Dans cette suite au film Daddy, I'm a Zombie, Dixie doit parvenir à recharger son talisman magique à l'aide des quatre éléments et de ses amis fantômes, tout en s'efforçant de rester l'élève la plus populaire de son école, afin d'être élue au Conseil des étudiants... 

En relisant l'avis que j'avais posté à l'époque du premier film, je m'aperçois que la note finale était finalement assez gentille en regard de la review la précédant.

Car je n'ai finalement pas gardé le moindre souvenir du métrage, et donc ce premier opus serait aujourd'hui plus près d'un 1.5 ou 1.75/6 que d'un 2.25/6.

D'autant que cette suite cumule les mêmes défauts (clichés à gogo, doublage basique, intrigue délayée, animation limitée), sans apporter de véritable amélioration sur aucun plan, autre que (peut-être) le design et la mise en images.

On oublie très vite, donc.

2.25/6 (comme le premier, donc)

Hôtel Transylvanie :

Dans son château en Transylvanie, Dracula (Adam Sandler), sa fille adolescente Mavis (Selena Gomez), et leur armada de spectres, d'esprits et de démons tiennent un hôtel pour créatures de la nuit, où ils reçoivent tous leurs amis monstres loin des humains violents et agressifs. Mais Mavis a des envies d'indépendance, et lorsqu'un jeune globe-trotter humain s'invite au château, c'est la panique générale...

Second visionnage du film, après un premier avis à chaud il y a deux ans. À l'époque, j'avais trouvé l'ambiance du film sympathique, le casting vocal soigné et pertinent, et la direction artistique efficace (bien que somme toute classique) ; le scénario, ultra-cliché et basique, m'avait nettement moins convaincu, tout comme le rythme parfois frénétique et gesticulant du métrage.

Cette fois-ci, cependant, le rythme m'a moins dérangé. Les séquences frénétiques étant pour la plupart concentrées dans la première partie du film, ça se calme ensuite un peu, pour essayer de faire exister ses personnages et leurs émotions... ce qui est louable, en théorie.

MAIS le tout reste tout de même assez brouillon et mal structuré, ou du moins, pas très bien écrit. Le dynamisme et l'énergie insufflés par le réalisateur sauvent les meubles, cependant, et ça reste gentillet. Creux, mais gentillet.

Je lui avais mis un 3/6 à la première vision, mais là, en sachant à quoi m'attendre, c'est un peu mieux passé. Et puis j'aime bien l'univers.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 20 - Sx_Tape (2013), Spirits (Shutter - 2008) & Creature (2011)

Publié le 11 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Sx_Tape :

Jill (Caitlyn Folley) & Adam (Ian Duncan), jeune couple amoureux, adorent se filmer avec leur camescope pendant leurs ébats amoureux dans les lieux les plus improbables ; mais lorsqu'ils choisissent de commettre le pêché charnel dans un hopital abandonné, ils déchaînent sur eux la colère des entités surnaturelles occupant le bâtiment...

Que faire quand le filon du found footage est épuisé, et que l'on n'a pas d'idée innovante pour son film d'horreur ? On rajoute une très petite dose de nudité gratuite et un titre racoleur, bien sûr !

Problème : pour que ce genre de film fonctionne un minimum, il faut un peu de tension, du rythme, et des personnages un minimum sympathiques. Là, c'est un plantage intégral : il ne se passe rien de bien intéressant à part quelques bruits bizarres ici ou là, c'est remarquablement plat, pas très bien monté/filmé, et surtout, plus problématique, le couple principal (et leurs amis) sont tous particulièrement antipathiques, geignards et idiots.

Autant dire que l'on passe les 82 minutes du film à souhaiter leur mort, mais que le métrage n'est pas assez intéressant pour nous faire ce plaisir. Insupportable.

0.25/6

Shutter (2008) :

Un couple de jeune mariés Ben (Joshua Jackson) et Jane (Rachael Taylor) emménage au Japon, où Ben va poursuivre sa carrière de photographe. Sur une route forestière, cependant, ils ont un accident qui semble coûter la vie à une jeune femme inconnue... et c'est cette même jeune femme qui réapparaît bientôt sur toutes les photos de Ben, bien décidée à hanter le couple et à se venger...

Un remake du film thaïlandais du même nom (2004), qui plombe totalement son concept (relativement) intéressant par une exécution pitoyable.

C'est bien simple, on a l'impression constante de regarder un téléfilm, depuis le générique d'ouverture avec sa police de caractère fauchée, jusqu'au rythme mollasson du script, en passant par l'interprétation assez quelconque d'une distribution transparente.

Le pire étant peut-être que le scénario, malgré ses clichés typiques des films asiatiques du genre, avait du potentiel, notamment lorsque le pourquoi du comment est révélé... mais pour en arriver là, il faut se coltiner un métrage balisé, assez mal fichu, et particulièrement soporifique.

Un comble, puisque le film fait moins d'une heure vingt.

1/6

Creature :

Un (jeune) ancien Navy Seal (Mehcad Brooks), sa petite-amie (Serinda Swan) et leur bande de potes partent en voiture pour la Nouvelle-Orléans. En cours de route, cependant, ils s'arrêtent dans un village perdu, où ils croisent le chemin de Chopper (Sid Haig), le patron d'une station-service. Celui-ci leur raconte alors la légende de Lockjaw, une créature mi-homme mi-alligator vivant dans les bayous, et qui bientôt, prend en chasse les voyageurs...

Un creature feature ultra-basique et formulaïque, malgré le rebondissement de mi-métrage... cela dit, Creature rentre clairement dans la case série B à tendance Z assumée : le film s'ouvre sur une jeune femme nue, tout le monde se déshabille à un moment ou un autre du métrage, il y a un peu de gore, le monstre est à peu près réussi, les rednecks cabotinent outrageusement (ce qui n'est pas forcément un mal), la distribution est sympatoche, et si le métrage est assez mal rythmé, étrangement... l'afro-américain n'est pas le premier à passer l'arme à gauche, c'est même tout le contraire !

Rien que pour ça...

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2014 - 19 - Only Lovers Left Alive (2013), The Appearing (2014) & Dark House (2009)

Publié le 10 Octobre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Comédie

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Only Lovers Left Alive :

Particulièrement déprimé par la manière dont l'humanité abuse de notre Terre, Adam (Tom Hiddleston), un musicien underground de Detroit, finit par retrouver son épouse Eve (Tilda Swinton), avec laquelle il est marié depuis des centaines d'années, et qui vit à Tangers.

Un film de vampires atypique, mélancolique et contemplatif signé Jim Jarmusch, qui se regarde sans aucun problème, mais finit par tourner un peu à vide... ce qui n'est pas étonnant compte tenu de la durée totale de plus de deux heures.

C'est beau, bien interprété, bien filmé, intelligent, et rafraîchissant, mais au final, c'est un peu vain.

4.25/6

The Appearing :

Pour Michael (Will Wallace) et son épouse Rachel (Emily Brooks), couple encore marqué par la mort de leur enfant, ce qui devait être un nouveau départ dans une petite ville accueillante s'avère rapidement être le début d'une spirale infernale entre folie, souvenirs réprimés et possession démoniaque...

Un film d'horreur indépendant très amateur et fauché, mais aussi très laborieux : outre sa mise en place calamiteuse qui laisse présager le pire dès les premières images, on sent bien le manque d'expérience et de moyens de la production, et ce à tous les niveaux.

Que ce soit la réalisation, l'éclairage, la post-production, le son, la direction d'acteurs, ou le script, le tout est assez bancal et faiblard, sans même parler d'une impression très claire de confusion qui se dégage du tout. Dommage, car il n'aurait pas fallu beaucoup pour obtenir un métrage honorable, d'autant que l'actrice principale se donne à 100% dans la dernière partie du métrage.

Ah, et si utiliser la célèbre maison de Psychose comme décor pour donner un peu de poids à son métrage peut sembler être une bonne idée, dans les faits, ça s'avère contre-productif.

1/6

Dark House :

Dans un ancien orphelinat hanté par le souvenir d'un massacre sanguinaire, un promoteur charismatique (Jeffrey Combs) décide d'installer sa dernière attraction spectaculaire, la Dark House, une maison hantée ultra-moderne animée par des hologrammes. Pour assurer le spectacle, il se tourne par ailleurs vers un groupe d'apprentis-acteurs, qu'il embauche le temps d'une avant-première réservée à la presse. Mais bien vite, un esprit prend le contrôle de la Dark House, et les meurtres s'enchaînent...

Un film que j'avais déjà vu il y a quelques années, mais dont je ne me souvenais plus trop.

Après vérification, je lui avais mis un 4/6, agréablement surpris par un film ouvertement humoristique et quasi-parodique, qui ne se prenait pas au sérieux, et qui bénéficiait sérieusement de la présence de Combs.

Et sans surprise, mon avis n'a pas vraiment changé : c'est toujours joliment rythmé et fun, malgré une interprétation un peu inégale par moments (Meghan Ory n'est pas une actrice particulièrement subtile, et en face, Diane Salinger cabotine à mort), des moments assez fauchés (l'ordinateur) et une joyeuse absence de vraisemblance ou de réalisme.

Bref, de la série B amusante, loin d'être parfaite, mais qui fait passer un moment sympathique. Et le twist final est classique, mais toujours le bienvenu.

4/6 (sur l'échelle des films sans prétentions)

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