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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2014 - 23 - Leprechaun Origins (2014), Soulmate (2013), Wrong Turn 6 : Last Resort (2014) & John Carpenter's Christine (1983)

Publié le 15 Octobre 2014 par Lurdo in Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, UK

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Leprechaun Origins :

Quatre touristes américains en vadrouille dans un petit bourg irlandais sont confrontés à une créature surnaturelle et hostile : le Leprechaun...

Un film supposé rebooter la franchise Leprechaun, mais qui en fait préfère faire du gnome moqueur un ersatz de goblin immonde et difforme, qui traque ses proies avec la sauvagerie d'un raptor, la vision thermique d'un Predator, et n'est jamais bien cadré à l'écran.

Bref, un bon gros étron filmique sans le moindre intérêt, entre sa distribution transparente au possible, son Irlande filmée dans un coin de campagne américaine, son script en carton recyclant la bonne vieille intrigue des "villageois qui sacrifient les étrangers au monstre local", et son quart d'heure de générique de fin inutile.

0.5/6

Soulmate :

Déprimée par la mort de son époux, et légèrement suicidaire, Audrey (Anna Walton) choisit de s'isoler dans un cottage, loin dans un village reculé du Pays de Galles. Mais bien vite, elle s'aperçoit qu'elle n'est pas seule, et qu'elle partage ce cottage avec un fantôme pas forcément hostile (Tom Wisdom)...

Un film, produit par Neil Marshall, qui recycle L'Aventure de Madame Muir, et qui souffre d'un déséquilibre flagrant au niveau tonalité.

Ça commence en effet de manière très mystérieuse, contemplative et lente, façon film d'épouvante atmosphérique assez joliment filmé.

Ensuite, lorsque le fantôme apparaît et commence à parler, on se retrouve soudain dans une quasi-romance, entre deux personnes qui apprennent à se connaître, à faire face au chagrin, à la perte d'un être cher, et aux conséquences d'un suicide.

Et puis pour finir, on retombe dans l'épouvante pour les dix dernières minutes, de manière assez forcée et caricaturale.

En somme, les ruptures sont trop prononcées pour que chacune de ces parties puisse vraiment fonctionner, et paradoxalement, il n'y a pas vraiment de surprise à trouver dans ce métrage assez prévisible, bien interprété et filmé, mais finalement assez creux.

Un très petit 2.75/6, au choix.

Wrong Turn 6 - Last Resort :

Après avoir hérité d'un manoir dans les collines de la Virginie occidentale, Danny (Anthony Ilott) et ses amis vont y passer quelques jours. Là, ils y découvrent un spa assez populaire, tenu par Jackson (Chris Jarvis) et Sally (Sadie Katz), un couple étrange et incestueux, qui se charge de présenter à Danny le reste de sa famille mutante et cannibale.

Que dire de cet énième volet de la saga Détour Mortel ? Que c'est fauché ? Que c'est racoleur ? Que c'est mal interprété ? Que j'ai toujours autant de mal à arriver au bout de ces films ? Un peu tout ça, en fait : comme d'habitude, ça enquille les clichés ambulants, ça rajoute une bonne dose de cannibalisme, d'inceste, ça utilise des maquillages foireux en caoutchouc mal fignolé, et c'est à la fois mal écrit, mal joué, et mal rythmé. Je suppose que certains apprécieront, mais perso... j'ai bien dormi.

0.75/6

John Carpenter's Christine :

Lorsque le malingre et timide Arnie Cunningham (Keith Gordon) découvre "Christine", une Plymouth Fury en piteux état, il décide de la restaurer entièrement. Mais à mesure que le temps passe, et qu'Arnie s'attache au véhicule, sa personnalité commence à changer, son attitude devient plus agressive, vindicative, et autour de lui, les morts se succèdent....

Adaptation de Stephen King par le maître John Carpenter, pour un résultat un peu longuet et bavard, mais qui fonctionne néanmoins relativement bien.

À vrai dire, la plupart des problèmes que j'ai avec le film proviennent probablement du récit original (personnages caricaturaux et simplistes, schéma narratif du nerd qui devient une star, mère autoritaire à la limite de l'hystérie...), tandis que la réalisation et la mise en scène tirent le métrage vers le haut : toutes les scènes de la voiture sont une réussite, en particulier la manière dont Christine communique par la musique, et l'image fascinante de la voiture enflammée poursuivant sa proie sur de l'asphalte, le tout sur fond de musique typiquement Carpentierienne.

Au final, cependant, Christine reste un Carpenter mineur, car basé sur un récit qui n'est jamais vraiment effrayant (cela dit, Alexandra Paul était adorable, dans sa jeunesse ^^).

3.75/6

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