Only Lovers Left Alive :
Particulièrement déprimé par la manière dont l'humanité abuse de notre Terre, Adam (Tom Hiddleston), un musicien underground de Detroit, finit par retrouver son épouse Eve (Tilda Swinton), avec laquelle il est marié depuis des centaines d'années, et qui vit à Tangers.
Un film de vampires atypique, mélancolique et contemplatif signé Jim Jarmusch, qui se regarde sans aucun problème, mais finit par tourner un peu à vide... ce qui n'est pas étonnant compte tenu de la durée totale de plus de deux heures.
C'est beau, bien interprété, bien filmé, intelligent, et rafraîchissant, mais au final, c'est un peu vain.
4.25/6
Dans un ancien orphelinat hanté par le souvenir d'un massacre sanguinaire, un promoteur charismatique (Jeffrey Combs) décide d'installer sa dernière attraction spectaculaire, la Dark House, une maison hantée ultra-moderne animée par des hologrammes. Pour assurer le spectacle, il se tourne par ailleurs vers un groupe d'apprentis-acteurs, qu'il embauche le temps d'une avant-première réservée à la presse. Mais bien vite, un esprit prend le contrôle de la Dark House, et les meurtres s'enchaînent...
Un film que j'avais déjà vu il y a quelques années, mais dont je ne me souvenais plus trop.
Après vérification, je lui avais mis un 4/6, agréablement surpris par un film ouvertement humoristique et quasi-parodique, qui ne se prenait pas au sérieux, et qui bénéficiait sérieusement de la présence de Combs.
Et sans surprise, mon avis n'a pas vraiment changé : c'est toujours joliment rythmé et fun, malgré une interprétation un peu inégale par moments (Meghan Ory n'est pas une actrice particulièrement subtile, et en face, Diane Salinger cabotine à mort), des moments assez fauchés (l'ordinateur) et une joyeuse absence de vraisemblance ou de réalisme.
Bref, de la série B amusante, loin d'être parfaite, mais qui fait passer un moment sympathique. Et le twist final est classique, mais toujours le bienvenu.
4/6 (sur l'échelle des films sans prétentions)
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