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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2014 - 19 - Only Lovers Left Alive (2013), The Appearing (2014) & Dark House (2009)

Publié le 10 Octobre 2014 par Lurdo in Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Comédie

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Only Lovers Left Alive :

Particulièrement déprimé par la manière dont l'humanité abuse de notre Terre, Adam (Tom Hiddleston), un musicien underground de Detroit, finit par retrouver son épouse Eve (Tilda Swinton), avec laquelle il est marié depuis des centaines d'années, et qui vit à Tangers.

Un film de vampires atypique, mélancolique et contemplatif signé Jim Jarmusch, qui se regarde sans aucun problème, mais finit par tourner un peu à vide... ce qui n'est pas étonnant compte tenu de la durée totale de plus de deux heures.

C'est beau, bien interprété, bien filmé, intelligent, et rafraîchissant, mais au final, c'est un peu vain.

4.25/6

The Appearing :

Pour Michael (Will Wallace) et son épouse Rachel (Emily Brooks), couple encore marqué par la mort de leur enfant, ce qui devait être un nouveau départ dans une petite ville accueillante s'avère rapidement être le début d'une spirale infernale entre folie, souvenirs réprimés et possession démoniaque...

Un film d'horreur indépendant très amateur et fauché, mais aussi très laborieux : outre sa mise en place calamiteuse qui laisse présager le pire dès les premières images, on sent bien le manque d'expérience et de moyens de la production, et ce à tous les niveaux.

Que ce soit la réalisation, l'éclairage, la post-production, le son, la direction d'acteurs, ou le script, le tout est assez bancal et faiblard, sans même parler d'une impression très claire de confusion qui se dégage du tout. Dommage, car il n'aurait pas fallu beaucoup pour obtenir un métrage honorable, d'autant que l'actrice principale se donne à 100% dans la dernière partie du métrage.

Ah, et si utiliser la célèbre maison de Psychose comme décor pour donner un peu de poids à son métrage peut sembler être une bonne idée, dans les faits, ça s'avère contre-productif.

1/6

Dark House :

Dans un ancien orphelinat hanté par le souvenir d'un massacre sanguinaire, un promoteur charismatique (Jeffrey Combs) décide d'installer sa dernière attraction spectaculaire, la Dark House, une maison hantée ultra-moderne animée par des hologrammes. Pour assurer le spectacle, il se tourne par ailleurs vers un groupe d'apprentis-acteurs, qu'il embauche le temps d'une avant-première réservée à la presse. Mais bien vite, un esprit prend le contrôle de la Dark House, et les meurtres s'enchaînent...

Un film que j'avais déjà vu il y a quelques années, mais dont je ne me souvenais plus trop.

Après vérification, je lui avais mis un 4/6, agréablement surpris par un film ouvertement humoristique et quasi-parodique, qui ne se prenait pas au sérieux, et qui bénéficiait sérieusement de la présence de Combs.

Et sans surprise, mon avis n'a pas vraiment changé : c'est toujours joliment rythmé et fun, malgré une interprétation un peu inégale par moments (Meghan Ory n'est pas une actrice particulièrement subtile, et en face, Diane Salinger cabotine à mort), des moments assez fauchés (l'ordinateur) et une joyeuse absence de vraisemblance ou de réalisme.

Bref, de la série B amusante, loin d'être parfaite, mais qui fait passer un moment sympathique. Et le twist final est classique, mais toujours le bienvenu.

4/6 (sur l'échelle des films sans prétentions)

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