Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Only Lovers Left Alive :
Particulièrement déprimé par la manière dont l'humanité abuse de notre Terre, Adam (Tom Hiddleston), un musicien underground de Detroit, finit par retrouver son épouse Eve (Tilda Swinton), avec laquelle il est marié depuis des centaines d'années, et qui vit à Tangers.
Un film de vampires atypique, mélancolique et contemplatif signé Jim Jarmusch, qui se regarde sans aucun problème, mais finit par tourner un peu à vide... ce qui n'est pas étonnant compte tenu de la durée totale de plus de deux heures.
C'est beau, bien interprété, bien filmé, intelligent, et rafraîchissant, mais au final, c'est un peu vain.
4.25/6
The Appearing :
Pour Michael (Will Wallace) et son épouse Rachel (Emily Brooks), couple encore marqué par la mort de leur enfant, ce qui devait être un nouveau départ dans une petite ville accueillante s'avère rapidement être le début d'une spirale infernale entre folie, souvenirs réprimés et possession démoniaque...
Un film d'horreur indépendant très amateur et fauché, mais aussi très laborieux : outre sa mise en place calamiteuse qui laisse présager le pire dès les premières images, on sent bien le manque d'expérience et de moyens de la production, et ce à tous les niveaux.
Que ce soit la réalisation, l'éclairage, la post-production, le son, la direction d'acteurs, ou le script, le tout est assez bancal et faiblard, sans même parler d'une impression très claire de confusion qui se dégage du tout. Dommage, car il n'aurait pas fallu beaucoup pour obtenir un métrage honorable, d'autant que l'actrice principale se donne à 100% dans la dernière partie du métrage.
Ah, et si utiliser la célèbre maison de Psychose comme décor pour donner un peu de poids à son métrage peut sembler être une bonne idée, dans les faits, ça s'avère contre-productif.
1/6
Dark House :
Dans un ancien orphelinat hanté par le souvenir d'un massacre sanguinaire, un promoteur charismatique (Jeffrey Combs) décide d'installer sa dernière attraction spectaculaire, la Dark House, une maison hantée ultra-moderne animée par des hologrammes. Pour assurer le spectacle, il se tourne par ailleurs vers un groupe d'apprentis-acteurs, qu'il embauche le temps d'une avant-première réservée à la presse. Mais bien vite, un esprit prend le contrôle de la Dark House, et les meurtres s'enchaînent...
Un film que j'avais déjà vu il y a quelques années, mais dont je ne me souvenais plus trop.
Après vérification, je lui avais mis un 4/6, agréablement surpris par un film ouvertement humoristique et quasi-parodique, qui ne se prenait pas au sérieux, et qui bénéficiait sérieusement de la présence de Combs.
Et sans surprise, mon avis n'a pas vraiment changé : c'est toujours joliment rythmé et fun, malgré une interprétation un peu inégale par moments (Meghan Ory n'est pas une actrice particulièrement subtile, et en face, Diane Salinger cabotine à mort), des moments assez fauchés (l'ordinateur) et une joyeuse absence de vraisemblance ou de réalisme.
Bref, de la série B amusante, loin d'être parfaite, mais qui fait passer un moment sympathique. Et le twist final est classique, mais toujours le bienvenu.
La semaine dernière, Impact revenait à Bethlehem, pour une nouvelle série de tapings devant un public un peu mou. Heureusement, ce soir, c'est l'aboutissement de la série de matches pour les titres par équipe, donc ça devrait donner quelque chose d'exceptionnel...
- Roode mécontent dans le ring, agacé par la grande gueule de MVP, et par le silence de Lashley. MVP et King se pointent, se moquent de lui, et lui propose un match aux enjeux importants.
- ALove vs Taryn vs Maddie, #1 Cont. RAS, une victoire tranquille de tweener Maddie devant un public assez passif, jusqu'à l'arrivée de Havok, qui met les points sur les is de Maddie et Taryn.
- MVP & King rassurent Lashley, qui n'est pas convaincu.
- Récap de la trajectoire de Sanada.
- Storm & Sanada vs Low Ki & Tigre Uno. Un tag match sympathique, avec quelques micro-problèmes de communication entre Low Ki et Tigre Uno, mais rien de grave.
- Shaw devient de plus en plus obsédé par Gunner.
- Shaw vs Bram, No DQ. Bel effort de la part des deux hommes. Brittany vient s'occuper de Shaw en post-match.
- Roode motivé.
- MVP & King vs Roode, Handicap elimination. Un match handicap assez classique, mais solide.
- EC3 est magnanime, et prêt à accepter les excuses de Spud.
- Ec3 dans le ring au micro pour chanter ses propres louanges, Spud qui arrive, plus populaire (et plus sobre, vestimentairement parlant) que jamais ; Spud trolle EC3, EC3 trolle Spud, Spud s'énerve, la rupture est consommée, et Spud est viré. Le public était motivé, ça faisait plaisir.
- Angle mécontent des actions de MLK.
- Hardys vs Wolves vs 3D, Full Metal Mayhem, Tag titles. Un bon gros chaos général de près d'une demi-heure. Ouép. Ça cartonnait. MOTY ?
Pfiou, je suis épuisé, après ce main event épique et mémorable. Si c'est là le dernier match de la Team 3D pour la compagnie, alors ils ont terminé en beauté, et les Wolves sont désormais au top de la compagnie. Un show qui en a volontairement gardé sous le pied pendant sa première heure, pas forcément aidé par un public discret, mais qui a tout donné pour conclure de bien belle manière. What now ?
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
The Co-Ed & The Zombie Stoner :
Sur un campus dégénéré, une assistante de laboratoire tombe amoureuse d'un zombie séduisant fumeur de cannabis, et fait tout son possible pour l'intégrer dans l'une des fraternités de l'université...
Une rom-zom-pot-com made in The Asylum. Traduction : un long-métrage qui lorgne très fortement sur Warm Bodies, mais en fauché, vulgos, pas forcément très bien joué, pas forcément très bien filmé, pas forcément très drôle, et avec de la nudité gratuite un peu partout.
Mais bon, paradoxalement, même si ce n'est objectivement pas un bon film, au moins ça ne se prend pas au sérieux, l'équipe semble se donner à fond et s'amuser, et les acteurs ont tout à fait conscience de la qualité réelle de ce qu'ils tournent... ce qui fait que, comme avec un bon vieux Troma, ça finit par fonctionner, ne serait-ce qu'un minimum.
1.5/6
The Borderlands :
Une équipe d'enquêteurs du Vatican arrive au fin fond de la campagne anglaise, pour étudier les évènements étranges qui entourent une église peu fréquentée. Mais petit à petit, ces sceptiques s'aperçoivent qu'une force étrange et primitive vit sous terre, enfouie sous les pierres chrétiennes...
Un found footage anglais assez surprenant, car plutôt réussi (pour ce qu'il est).
Les personnages sont immédiatement sympathiques, avec leur caractère râleur et bourru, et leur background relativement développé ; la montée en puissance est efficace, car très progressive, et culmine dans une exploration claustrophobique de tunnels étranges ; et il se dégage quelque chose de primitif et d'indicible dans cette histoire d'entité païenne recluse profondément sous l'église.
Ce n'est toutefois pas parfait, loin de là : le rythme est peut-être un peu trop pépère, et les cinq dernières minutes, si elles sont les plus efficaces, sont aussi paradoxalement un peu trop explicatives. Le spectateur n'avait en effet pas besoin qu'on lui épelle tout aussi distinctement, il avait déjà décrypté les événements tout seul...
3.5/6
Wer :
Accusé du massacre d'une famille américaine vivant en France, un colosse hirsute (Brian Scott O'Connor) est défendu par Kate (AJ Cook), une avocate américaine francophone. Rapidement, cependant, celle-ci comprend que son client est malade, et qu'il est en fait un loup-garou, qui finit par massacrer les forces de police, et par s'échapper dans la nature française...
Un film du réalisateur de The Devil Inside, qui semble faire l'unanimité sur le web comme étant "le meilleur film de garous depuis des décennies". Gros problème : ça fait peut-être illusion auprès des spectateurs anglo-saxons, mais pour un spectateur français, on est clairement plus proche de la parodie involontaire que du film prenant et glaçant.
La faute à une "France" se résumant à des policiers "français" avec un accent calamiteux, à des journalistes "français" guère meilleurs, à une chaîne de télévision "française" ("France 70", LOL), à des personnages supposément bilingues qui parlent un français de collège ou de lycée à demi-incompréhensible, et, pour ne rien arranger, à un sous-titrage du seul acteur français du film (Sébastien Roché) totalement à la ramasse, qui n'a rien à voir avec ce que l'acteur dit dans certaines scènes.
Mais tout ça ne serait qu'un détail si le film tenait ses promesses de réinventer le genre. Ah, ça, on ne peut pas dire que le métrage n'est pas original : c'est en effet plutôt original de passer une heure de film à suivre une enquête policière, à grands renforts de semi-found footage (vidéos de surveillance, caméras portées, etc).
Vraiment, c'est bien, ça a l'énergie et l'intérêt d'un Julie Lescaut, tandis qu'AJ Cook (transparente au possible) et Vik Sahay (tout droit sorti de Chuck sans se changer, et absolument pas crédible en mec badass) mènent leur petite enquête avec l'aide de leur ami scientifique blessé par le garou.
Un garou qui, d'ailleurs, est un clone de Sébastien Chabal. Ce qui, forcément, n'impressionne pas forcément autant qu'un animal sauvage hybride, mais bon. Après une heure de métrage, on retrouve un peu d'espoir : le bonhomme se transforme, s'énerve, il commence à tuer quelques red-shirts, il y a quelques effets sanglants... et puis il s'enfuit, jusqu'à finir par affronter le scientifique transformé en garou, un contre un pour les beaux yeux de l'avocate.
Mwé mwé mwé... C'est bien médiocre quand même, tout ça. La réalisation à base de caméras embarquées et d'accélérés sur le garou est, au mieux, passable ; le script est basique ; et la distribution plate au possible. On est loin de la révolution promise par les critiques... pour être généreux, on va dire que Wer est une curiosité au postulat intéressant, mais à l'exécution défaillante.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
The Sacrament :
Accompagné par une équipe de documentalistes de l'agence Vice, un photographe de mode part dans un pays exotique à la recherche de sa soeur, qui vit dans une communauté religieuse dirigée par l'étrange "Père"...
Après ses deux précédents films, techniquement et formellement réussis, mais souffrant de problèmes identiques (une volonté de faire "rétro" à la limite de la pose hipster, et un rythme mollasson jusqu'au dernier quart d'heure), Ty West remet le couvert avec ce found-footage qui fonctionne sur les mêmes principes.
Au programme, donc, style documentaire gonzo à la Cannibal Holocaust (double caution "hipster" donc, avec en prime l'emploi de la compagnie documentaire Vice, typiquement "milieu culturel hipster newyorkais"), utilisation des potes du réalisateur dans les rôles principaux, et rythme problématique, bien que les problèmes soient différents de ceux de House of the Devil et de The Inkeepers.
Car l'essence de ce Sacrament, c'est de photocopier intégralement l'affaire Jim Jones, et le déroulement du massacre de Jonestown, via le point de vue de l'équipe de Vice. Ce qui ne fonctionne pas pour plusieurs raisons, à commencer par la structure du métrage (première heure, montée de la tension ; ensuite, massacre), qui est affreusement contre-productive.
De par ses connaissances éventuelles sur le déroulement du massacre de Jonestown, le spectateur a en effet deux longueurs d'avance sur les personnages, ce qui, plutôt que d'aider à faire monter la tension, place le spectateur en position ultra-passive, à attendre que l'intrigue avance un peu ; et quand vient le massacre, c'est pire, puisque je cherche toujours l'intérêt à voir le massacre aussi détaillé, étendu en longueurs pendant 20 minutes, etc, alors que la réalité dépasse toujours la fiction.
Pour ne rien arranger, en étendant à ce point la partie "massacre & survival" West abat toutes ses cartes, et dévoile les faiblesses de son film. En lieu et place d'un found-footage crédible, on perçoit alors les problèmes de logique du script (qui est-ce qui a récupéré toutes les bandes pour monter le film, et rajouter les timecodes à l'écran ? Pourquoi la musique d'ambiance ? Pourquoi les effets sonores numériques sur la bande-son ?) et on s'aperçoit que le métrage n'avait nulle autre ambition que de montrer le massacre de manière gratuite et facile, ce qui n'a, en soi, aucun intérêt.
Et puis si la forme est, comme toujours chez West, assez réussie, il en va tout autrement de l'interprétation des personnages principaux. Pas le "Père", excellent, mais le photographe de mode, et son pote journaliste : deux amis de West, aux dons de comédiens particulièrement discutables... Notamment AJ Bowen, qui interprète tout le film avec un ton monocorde et récitatif, qui empêche de trouver son personnage crédible. Embêtant, lorsque l'on est le rôle principal du film...
Bref, comme je l'ai dit plus haut, je cherche toujours l'intérêt de ce métrage. Autant regarder un documentaire sur le véritable massacre de Jonestown, ça sera nettement plus glaçant. Ou bien, il aurait fallu ajouter un argument fantastique à la fin du métrage, histoire de l'écarter un peu de la photocopie pure et simple des évènements réels.
Quoiqu'il en soit, malgré ses talents techniques, West continue d'avoir des problèmes avec les autres aspects de son cinéma, et en retour, je m'ennuie toujours autant devant ses productions.
2/6
Scarecrow (2013) :
À l'occasion du centième "Festival de l'épouvantail" de la ville, un instituteur (Robin Dunne) emmène un groupe d'élèves punis dans une vieille ferme appartenant à l'une de ses amies (Lacey Chabert), pour aider à sa remise en état. Mais à leur arrivée, ils découvrent que l'épouvantail de légende à l'origine de toutes les festivités est une créature surnaturelle et meurtrière bien réelle, et qu'elle vient d'être réveillée par du sang frais...
Un monster movie made in Syfy, ce qui veut logiquement dire que le scénario, le budget et la qualité ne sont pas nécessairement au rendez-vous. Surtout lorsque le scénariste fait des choix étranges, comme celui de bourriner non-stop du début à la presque fin du métrage : à peine Scarecrow commencé, les premiers meurtres commencent... et une fois le carton-titre affiché, il ne faut même pas dix minutes pour que les protagonistes se retrouvent déjà dans une position que l'immense majorité des films du genre met généralement 45-50 minutes à atteindre.
Ce qui a deux effets contradictoires : d'un, pas le temps de vraiment s'ennuyer, on enchaîne les morts à base d'effets honorables pour un budget DTV, et le récit avance bien ; mais de deux, on se contrefiche malheureusement de tous ces meurtres, puisque les personnages ont l'épaisseur de papier à cigarette, et qu'ils meurent tous les uns après les autres dans une indifférence totale.
Ajoutez à cela des acteurs très inégaux (malgré le décolleté de Lacey Chabert, qui fait de son mieux pour retenir l'attention du spectateur), des manques évidents dans le scénario, et l'absence très claire (et inévitable, vu le script) de montée en puissance, et on se retrouve devant un énième Syfy movie, un peu mieux filmé que la moyenne, et avec une créature intéressante, mais dont les 80-85 minutes de métrage ne laisseront pas du tout un souvenir impérissable.
1.75/6
Hurt :
À la mort de Robert, le père de la famille Coltrane, son épouse Helen (Melora Walters) et ses deux enfants Conrad (Jackson Rathbone) et Lenore (Johanna Braddy) abandonnent leur mode de vie privilégié pour trouver refuge chez l'oncle Darryl (William Mapother), dans le désert de l'Arizona. Mais lorsqu'arrive Sarah (Sofia Wassilieva), une orpheline apparemment adoptée par Robert, les choses se compliquent...
Plus qu'un film d'horreur, un thriller (type Lifetime & compagnie) cousu de fil blanc, pas très bien écrit, dont on devine tous les rebondissements et les fausses pistes une demi-heure à l'avance ; en théorie, un film de ce genre n'a qu'une seule chance de s'élever au-dessus de la moyenne : des personnages attachants, et une interprétation solide.
Seul problème : ici, ceux-ci ne sont pas à la hauteur, et suscitent globalement l'antipathie. La mère de famille ? Névrosée et assez mal jouée ; la soeur ? Distante, hostile et glaciale ; le fils ? Dans sa bulle ; l'oncle ? Obsédé par la mère, caractériel et bercé d'illusions...
Reste la demoiselle psychopathe (la même jeune actrice que dans les deux Éloise), assez convaincante, mais aux motivations un peu légères. Bref, un tout assez médiocre et oubliable, qui se regarde d'un oeil TRÈS distrait.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Horns :
Accusé du meurtre et du viol de sa petite-amie Merrin (Juno Temple), Ig Perrish (Daniel Radcliffe) se réveille un matin en découvrant deux cornes sur son front, cornes qui semblent réveiller, tout autour de lui, les pires pulsions de ses interlocuteurs, lesquels lui révèlent désormais leurs pires secrets. Désormais doté de ce pouvoir improbable, Ig décide de mener l'enquête, et de trouver le véritable assassin de Merrin...
Un thriller surnaturel adapté d'un roman du fils de Stephen King (dont on retrouve bien le style, notamment dans les flashbacks et le propos, ainsi que le côté "groupe d'amis d'enfance qui, à l'âge adulte, se retrouvent et sont confrontés à un événement surnaturel") par Alexandre Aja.
Pas désagréable, à vrai dire, malgré un paquet de défauts évidents : c'est trop long, il y a trop de flashbacks, le récit est assez cousu de fil blanc, les sfx un peu limites, musique et bruitages sont parfois too much, le final part en vrille, et la romance ne fonctionne pas aussi bien qu'elle le devrait, mais Potter se donne à fond dans son rôle (l'interprétation est globalement impeccable, d'ailleurs), ça se suit tranquillement, et il y a, ça et là, quelques beaux visuels assez marquants.
Par contre, après avoir lu à plusieurs reprises, ici ou là, de nombreuses comparaisons méprisantes avec Twilight et autres Young Adult Movies, je me dis que si c'est là la seule comparaison "pertinente" que l'on trouve à faire à chaque fois qu'on a une romance entre personnages de moins de trente ans dans un film, on n'est pas sortis de l'auberge... *soupir*
3.5/6
Cockneys vs Zombies :
Lorsque des ouvriers londoniens découvrent, sur un chantier, la porte d'une tombe scellée par décret royal en 1666, ils ignorent que son ouverture va déclencher le réveil d'une armée de zombies affamés ; en parallèle, un groupe de jeunes malfrats incapables tente de braquer une banque, afin de sauver une maison de retraite de la démolition avec l'argent dérobé... mais les zombies du chantier vont s'interposer entre eux et leur objectif...
Une brit-zom-com assez frustrante, car très inégale. Le mot d'ordre général est clairement "déconne et second degré", comme il se doit, et le tout se regarde avec bonne humeur, mais... on ne peut se défaire d'une impression de manque. Il manque quelque chose pour faire de ce métrage un film plus mémorable.
Pourtant, pris indépendamment, de nombreuses choses fonctionnent très bien : la distribution est efficace, tant au niveau des jeunes que des anciens ; toutes les scènes qui mettent en avant le troisième âge sont drôles et mémorables ; les fusillades en elles-mêmes sont assez réussies, malgré un budget limité ; et il y a clairement des moments franchement marrants, comme lors de l'affrontement des supporters zombies, ou encore l'arrivée du bus à étages.
Mais le tout reste trop décousu, et assez mal rythmé. Pendant la première demi-heure, ça lorgne sur du sous-Guy Ritchie pas très efficace, et même ensuite, les scènes des anciens fonctionnent nettement mieux que celles des jeunes, ce qui crée un certain déséquilibre.
M'enfin tout cela n'est pas vraiment à prendre trop au sérieux, donc...
3.5/6
Thirst :
Quatre amis - le photographe de mode Bryan (Tygh Runyan), son épouse Noelle (Lacey Chabert), leur collègue Tyson (Brandon Quinn) et le mannequin Atheria (Mercedes McNab) - partent pour une séance photo dans le désert... mais après un accident de voiture, les voilà contraints de rejoindre la civilisation à pied, en luttant contre la soif et les animaux sauvages.
Une distribution sympathique pour un petit survival tranquille, qui se regarde mollement, sans rien d'exceptionnel ou de particulièrement mauvais.
Lacey Chabert se livre à un joli exercice de comédienne (en plus d'ouvrir le film dans un bikini fort seyant), et hormis la post-synchro très inégale, le tout reste un peu prévisible, mais pas forcément désagréable.
Passage en revue de quelques-uns des pilotes des nouvelles séries Amazon de cette rentrée télévisée américaine 2014-2015 :
Really 1x01 :
Pilote de comédie made in Amazon, centrée sur Sarah Chalke & Jay Chandrasekhar en couple marié, sur leur quotidien et sur leurs amis. Épicétou. Avec petits caméos de Selma Blair, Collette Wolfe, et Lindsey Sloane. Mwé. Passons.
Red Oaks 1x01 :
Pilote de comédie made in Amazon, prenant place dans les 80s, au sein d'un country club du New Jersey, où David (Craig Roberts de Young Dracula & Submarine), un jeune homme juif, vient de décrocher un job en tant que coach assistant de tennis. Avec Jennifer Grey, Richard Kind & Paul Reiser. Assez inégal et prévisible, mais quelques moments amusants, et une bande-son sympatoche, forcément.
Hysteria 1x01 :
Pilote de série fantastique made in Amazon, sur Mena Suvari en psychiatre-neurologue qui revient chez elle, à Austin, Texas, pour enquêter sur une épidémie virale se propageant par l'intermédiaire de vidéos virales (zavez compris, les gens ? Viral = viral ! Comment le scénariste il est trop malin !!! ). On dirait un pitch de X-files d'il y a quinze ans, mais sans le talent devant et derrière la caméra.
(les deux autres pilotes - l'un sur Ron Perlman en juge vengeur qui est convaincu qu'il parle au très-haut et a une mission divine, et l'autre sur Adam Brody, Chloe Sevigny et leur bande de potes hipsters-bohémes-artistes new-yorkais qui vivent à Paris - ce sera directement sans moi)
Pour le moment, la saison 14 de Chikara est une déception de taille : You Only Live Twice et Quantum Of Solace n'ont pas convaincu, Diamonds Are Forever a à peine remonté la moyenne, mais Goldfinger et The Living Daylights ont très rapidement ramené le tout vers une médiocrité qui enchaîne les matches sans intérêt dérivés de Wrestling is..., et qui manque clairement de liant, de direction et d'énergie...
Chikara - 14x06 - The World is Not Enough (20/07/2014) :
- Promo amusante de 3.0.
- 3.0 vs Odditorium. Tag match semi-comique, de moins de sept minutes. RAS.
- Une thumb war entre des membres du public. Presque aussi long que le match d'avant, et sans intérêt aucun.
- Archibald Peck vs Ashley Remington. Pas mal de meublage en pré-match, dont un arbitre pris en sandwich dans un bro-hug entre les catcheurs. Sinon, principalement de la comédie amusante, sans plus.
- The Flood vs Icarus, Spectral Envoy & Osirian Portal. Un tag match bordélique et assez quelconque.
- Missile assault Ant vs Shynron. Un quasi-squash par Shynron. Moins de deux minutes. Inutile.
- Pieces of Hate vs Throwbacks. Title match, 2 out of three falls. Affrontement très solide, mais qui manquait peut-être d'une dimension plus épique et mémorable.
- Eddie Kingston vs Jervis Cottonbelly. La routine habituelle, avec Kingston qui refuse de se battre, jusqu'à ce qu'il en ait assez, et DQ sur intervention de deux sbires de Jimmy Jacobs qu'il démolit. Bon gros bof.
- Arctic rescue Ant vs Worker Ant. RAS, un match plat, et pas particulièrement intéressant.
- Baltic Siege vs Bloc Party, Elimination "Flag" Match. Un match semi-comique sympathique, mais hautement oubliable.
- Deucalion vient démolir l'Estonian Thunderfrog en post-match, avec son finisher pourri. Meh.
Et paf. Voilà. On enlève les matches comiques et les squashes, qui ne servent qu'à meubler, et on se retrouve, dans l'absolu, avec un seul match valant le coup d'oeil : Pieces of Hate vs Throwbacks. C'est la deuxième fois que PoH volent le show, et qu'aucun autre affrontement ne se montre à la hauteur... vite, vivement les King of Trios 2014, parce que là, ça devient inquiétant.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Torment :
En vacances à la campagne dans une maison confortable, Sarah (Katharine Isabelle), son nouveau mari Cory (Robin Dunne), et Liam, le fils de ce dernier, découvrent bien vite qu'une famille de psychopathes habitent avec eux, et veulent ajouter un nouveau membre à leur clan difforme...
Slasher assez basique et prévisible (on devine dès le début que Sarah va finir le film seule, à protéger Liam, et qu'à la fin, ils seront plus unis qu'une mère et son fils biologique, blablabla), Torment bénéficie néanmoins d'une durée suffisamment brève (80 minutes tout compris) qui devrait lui confèrer, en théorie, un rythme assez soutenu et nerveux.
Malheureusement, et malgré la présence toujours sympathique de Katharine Isabelle, dans un rôle ici plus doux (ou, du moins, moins frontal et abrasif) que d'habitude, le tout reste totalement dérivatif et transparent, enchaînant les scènes clichées les unes après les autres, et échouant à faire fructifier les quelques bonnes idées (la scène de torture psychologique est soudainement captivante... mais elle ne débouche sur rien, et les motivations de la famille de tueurs ne sont jamais développées, à l'image de leur caractérisation, limitée à "ombres tueuses avec un masque").
Résultat : on reste franchement passif, à la limite du désintérêt, devant ce métrage trop banal pour convaincre. Dommage, d'autant que ce n'est pas trop mal filmé.
2/6
Black Rock :
Trois amies d'enfance (Lake Bell, Kate Bosworth et Katie Aselton, par ailleurs réalisatrice, co-scénariste et premier rôle du film) se retrouvent pour passer quelques jours sur une petite île, Black Rock. Là, elles croisent le chemin de trois chasseurs, ex-soldats, avec qui elles se saoulent et flirtent. Mais lorsque la soirée tourne mal, elles deviennent les proies de leurs compagnons.
Un survival problématique, en cela qu'il ne commençait pas trop mal, avec trois actrices à l'aise, et une relation assez naturelle entre elles.
Mais dès qu'elles arrivent sur l'île, le script perd pied : les filles deviennent insupportables et profondément stupides, les clichés se multiplient, les sous-entendus caricaturaux du scénario sont très discutables (les hommes soldats sont forcément brutaux, violents, meurtriers et des violeurs en puissance, et les femmes des victimes innocentes qui ne peuvent survivre que si elles s'unissent et rejettent les problèmes de mecs qui les divisent) et le tout est tellement cliché et basique que cela perd rapidement tout intérêt.
Et non, mettre Lake Bell nue dans l'obscurité, ce n'est pas suffisant pour sauver le tout.
1.5/6
The Mist :
Après un violent orage électrique, une ville du Maine est enveloppée dans un brouillard opaque et inexplicable, au sein duquel vivent des créatures indicibles qui ont décidé de faire de l'humanité leur proie. Retranché dans une superette, un groupe de survivants tente de s'organiser, et de survivre aux monstres, ainsi qu'aux tensions internes qui les entre-déchirent.
Une adaptation de Stephen King à la réputation particulièrement élogieuse et aux inspirations lovecraftiennes, mais qui paradoxalement m'a toujours laissé particulièrement de marbre.
Peut-être est-ce dû à la réalisation ultra-académique, qui frôle même parfois le téléfilm ; peut-être est-ce dû au rythme mollasson, là encore digne d'une mini-série tv estampillée Stephen King ; peut-être encore est-ce dû à cette accumulation de personnages-archétypes assez clichés et superficiels, qui pêtent immédiatement un cable à la moindre contrariété, pour devenir de vrais psychopathes improbablement hostiles et fanatiques ; peut-être est-ce plutôt dû à cette distribution intéressante, mais qui succombe à la maladie du surjeu non-contrôlé ; ou bien à cette caricature de croyante hystérique qui, dès qu'elle ouvre la bouche, donne envie de se flinguer (ou de la flinguer) tant elle est écrite et jouée sans la moindre subtilité.
Plus simplement, je pense que c'est dû à un mélange de tout ça, et à des effets spéciaux parfois assez quelconques (la scène du tentacule), qui fait que je n'ai jamais accroché au film, lequel m'a de plus toujours beaucoup trop rappelé La Tempête du Siècle.
125 minutes, c'est affreusement long, les personnages sont assez agaçants, et le tout aurait pu être plus efficace que le produit fini.
Cela dit, j'ai eu exactement la même réaction face au Walking Dead de Darabont, alors que d'autres criaient, de la même manière, au génie, donc... m'enfin la fin dépressive était sympathique.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
Paranormal Activity - The Marked Ones :
Âgé de dix-huit ans à peine, Jesse (Andrew Jacobs) est un jeune latino qui vit avec sa famille au-dessus de l'appartement d'une vieille femme étrange, à la réputation de sorcière. Mais quand celle-ci se fait tuer par l'une de leurs connaissances de lycée, Jesse et son meilleur ami mènent l'enquête, sans cesser de filmer le tout avec leur caméra.
Énième volet de la saga Paranormal Activity, avec cette fois-ci un spin-off latino, conçu pour étendre la franchise PA à une nouvelle couche démographique. Seul problème, si les protagonistes ne sont pas forcément désagréables à suivre (je préférais tout de même ceux des autres volets), le tout s'avère d'un ennui confondant, et sans la moindre originalité : il n'y a pas le moindre moment de suspense qui fonctionne, tout est téléphoné, plat, et assez inintéressant.
D'autant qu'à mi-chemin, le métrage prend de faux-airs de Chronicle, avec un Jesse qui développe des pouvoirs et des dons étranges (pour rejoindre, forcément, une armée au service du Mal, quelle originalité ^^)... reste alors une tentative de toutélier une fois de plus tous les épisodes de la saga entre eux, en ramenant quelques visages familiers issus des autres volets (ce qui fait toujours plaisir), et en rajoutant encore une couche à la mythologie déjà bien confuse (et improvisée) de la saga.
Autant dire que le résultat est affreusement mitigé, et qu'hormis les dix dernières minutes (un peu comme d'habitude, mais avec ici le bonus d'avoir brièvement des cholos en train de flinguer des sorcières au fusil à pompe :p ), il n'y a pas grand chose (voire même rien du tout) à se mettre sous la dent. Et le prétexte du found footage n'a jamais été plus mince et forcé.
1.25/6
Proxy :
Enceinte, Esther (Alexia Rasmussen) est attaquée dans la rue par un inconnu, qui s'acharne sur son ventre et lui fait perdre son bébé. Rejoignant alors un groupe de soutien, Esther y fait la connaissance d'un couple ayant récemment perdu son enfant... mais les apparences peuvent être trompeuses, d'un côté comme de l'autre...
#ATTENTION, SPOILERS#
Un bon gros WTF pour ce métrage dont on ne peut nier l'originalité et les ambitions, mais qui laisse particulièrement perplexe.
En lieu et place d'un film d'horreur, on a en effet droit, pendant plus d'une demi-heure, à un étude de personnages, assez psychologique, sur une Esther fragile, tant émotionnellement que physiquement.
Et puis soudain, retournement de situation, et on découvre qu'Esther est une psychopathe recherchant l'attention d'autrui, qu'elle couche avec une caricature de lesbienne (criminelle, tatouée, musclée, butch, etc) toute aussi cinglée (c'est elle qui a attaqué sa copine dans la rue, à sa demande), et qu'elle est obsédée par le couple qu'elle a rencontré, dont la femme est elle aussi dérangée, souffrant du syndrome de Munchausen par proxy (d'où le titre).
Une fois tout ça digéré, le film continue dans le n'importe quoi : on a droit à une scène de meurtre pseudo-Hitchcockienne dans une salle de bain, avec des litres de sang, et des ralentis bien risibles ; Esther se fait tuer à mi-film ; le réalisateur met en image (sans raison) les rêveries du mari (rêveries/hallucinations qui viennent parasiter une narration déjà peu convaincante) ; et le film se finit sur un duel entre la lesbienne psychopathe et la mère de famille, qui entre temps a tué son époux...
Alors que garde-t'on en mémoire à la fin de ce métrage bien trop long pour son propre bien ? Et bien... que "les femmes sont toutes cinglées".
Tous les personnages féminins du film sont plus ou moins dérangés, au point que l'on en vienne presque à plaindre le père de famille qui, malgré sa colère, semble le seul personnage sain d'esprit dans ce bordel général.
Une conclusion assez étrange, pour un film aux prétentions artistiques, finalement assez bancal, et écrit par deux hommes (coïncidence ?)...
2.25/6
Home Sweet Home :
De retour d'une soirée en couple, Sara (Meghan Heffern) et Frank (Adam MacDonald) se préparent à passer une nuit tranquille chez eux, lorsqu'ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, et qu'un psychopathe s'est introduit dans leur demeure.
Un home invasion movie dans lequel la demeure est envahie dès le début du film, alors que le psychopathe pénètre dans la maison vide, et prépare son piège infernal pendant vingt bonnes minutes, en attendant le retour du couple principal.
L'idée est bonne et intéressante, en théorie, mais elle repose intégralement sur la montée hypothétique de la tension. Problème : la tension ne monte pas.
On a donc vingt minutes de meublage, puis dix minutes de fausse tension à base de jump scares une fois que le couple rentre... et ensuite, ça tombe à plat. Ce n'est pas la faute de Meghan Heffern, qui se donne à fond et est très convaincante, mais plutôt du script, qui peine à rythmer son récit, et à retranscrire la géographie des lieux.
Résultat, la maison paraît immense, et semble offrir des dizaines de cachettes sûres, ce qui enlève beaucoup de la claustrophobie inhérente à la situation.
Quant au rebondissement final, il est tellement téléphoné qu'on ne peut que lever les yeux au ciel en soupirant... déjà que le comportement de l'héroïne était par moments assez improbable.
Premier show d'une nouvelle série de tapings, à Bethlehem Pennsylvanie, dans une arène plus sombre que d'habitude (ce qui donne un look assez sympathique - et plus réaliste - au spectacle).
- Roode assez mécontent de sa prestation.
- Aries dans le ring, pour sonder le public, et choisir son title shot. Joe se pointe, motivé à l'idée d'affronter Aries, qui finit par accepter.
- Joe vs Aries, X-Div Title. Un long match éprouvant, malgré quelques brefs moments un peu brouillons.
- Ec3 méprise Spud, qui s'excuse.
- Angle est ravi de la décision des Wolves (TLC match ?).
- EC3 & Spud dans le ring. EC3 se détache de Spud, le rabaisse, lui explique qu'il n'a pas d'amis, qu'il ne ressemble à rien, qu'il a échoué à défendre Dixie, etc. EY vient défendre Spud avant que ça ne vire au carnage, motive Spud à se défendre lui-même, et paf, EC3 l'attaque.
- EC3 vs EY. EY ultra-populaire, et un petit match efficace entre les deux hommes, avec en prime un Spud au bord de la rébellion.
- Anderson et Melendez qui tapent la discute backstage ; Melendez semble à l'aise et naturel dans ce type de segments, ça fait plaisir.
- Havok vs Gail, KO title. Attaque directe de Havok, et brawl en pré-match au bord du ring, qui mène à un renvoi de Havok backstage. Chouette segment, joliment brutal.
- Récap de Wolves/3D/Hardys. Les Wolves dans le ring pour annoncer leur décision (un Full Metal Mayhem, aka TLC ; CQFD), interrompus par 3D puis les Hardys, qui tous les deux trollent gentiment les Wolves jusqu'à un brawl général. Segment réussi, qui met bien la pression.
- Anderson & Melendez confrontent MVP & King backstage.
- Gail a une épaule séparée, mais elle insiste pour se battre.
- Manik 2.0 (w/Storm & Sanada) vs FatSharkboy (!). Un Sharkboy bedonnant et (kayfabe) à bout de souffle, qui se fait démonter rapidement par Manik.
- Bully s'étonne des bollocks des Wolves. Excellente promo.
- MVP (w/ King) vs Anderson (w/ Melendez). RAS, un match solide, sans plus.
- Roode invite Lashley dans le ring, pour lui demander un match de plus. Bobby est sur le point d'accepter, mais MVP refuse.
- Gail souffre, mais est décidée à se battre dans le main event (!).
- Gail vs Havok, KO Div. Travail de démolition efficace de la part d'Havok, et la KO Div change d'orientation, avec plein de nouveaux matches de championnat en perspective.
Un bon show, dynamique et plein d'action. La semaine prochaine devrait être épique, avec ce FMM match final au sein de la division par équipes.
Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...
The Possession of Michael King :
Réalisateur de documentaires, Michael King (Shane Johnson) est un athée, sceptique pur et dur ; à la mort de sa femme, il devient père célibataire, et entreprend de prouver au monde entier que le surnaturel n'existe pas. Il passe alors de sataniste en nécromancien, de sorcier en démonologue, s'offrant en cobaye à tous leurs rituels... jusqu'à ce qu'un démon s'empare enfin de lui, sous l'oeil de ses caméras.
Un premier long-métrage intéressant dans la forme et dans le fond, bien que peu maîtrisé sur la durée : il y a ici en effet une moitié de bon film, amha, desservie au final par la forme found-footage totalement superflue.
On pense forcément à Le Dernier Exorcisme et à d'autres métrages similaires, pour le pitch de base. L'acteur principal est d'ailleurs très solide et crédible dans sa transformation physique tout au cours du film.
Mais malheureusement, il arrive un moment où le prétexte du found-footage, déjà peu vaillant et crédible dans l'absolu (les plans GoPro se mèlent sans explication à des plans de surveillance, et à des plans à la composition et au rendu clairement cinématographiques), devient un handicap plus qu'autre chose : le démon se filme, allume l'infra rouge, etc, et le héros continue de se filmer dans les pires situations. Improbable.
Qui plus est, le mixage sonore est lui aussi mitigé : autant le rendu des "voix" fonctionne, autant les nombreux jump scares audio bousillent les oreilles, et deviennent particulièrement insupportables et lassants.
Bref, un premier film au résultat assez mitigé, qui se délite progressivement, et qui finit dans le nawak... mais un résultat néanmoins prometteur, et un talent à suivre.
Un très petit 3/6, parce que je n'ai jamais vraiment décroché, ce qui devient rare.
Jamie Marks Is Dead :
Dans une petite ville austère, le cadavre de Jamie Marks (Noah Silver) est découvert, dénudé, dans la rivière. Adam (Cameron Monaghan), l'un des sportifs du lycée, se prend alors d'intérêt pour Jamie, autrefois régulièrement victime de harcèlement au sein de l'établissement : bien vite, alors même qu'Adam se rapproche de Gracie (Morgan Saylor), la jeune fille qui a découvert le corps, il commence à interagir avec le fantôme de Jamie, un fantôme particulièment attaché à l'athlète.
Le réalisateur de Les Ruines change radicalement de style, pour une adaptation d'un roman pour ados, qui se pare ici d'atours glaciaux, étranges et oniriques.
Car s'il y a bien une chose qu'on ne pourra pas reprocher à ce film, c'est la qualité de son atmosphère : ici, le monde est froid, irréel, l'ambiance est pesante, et chargée d'une tension étrange, la photographie est sombre et glauque... bref, c'est une réussite.
Mais je vais reprendre la formule d'un critique américain, qui résume bien mon avis sur ce métrage : "The mood piece works ; the storytelling falls flat". Oui, ça fonctionne en tant que film d'ambiance, mais la narration, elle, tombe à plat.
C'est un peu le problème principal du métrage, en fait, qui s'efforce tellement d'instaurer une ambiance qu'il néglige sa structure et son script : le film déroule ainsi paisiblement son récit, sans jamais développer et étoffer ses caractérisations étranges, ni jamais donner du poids aux relations des personnages, qui entrent et qui sortent ainsi du récit sans raison (le frère, la mère et sa nouvelle amie).
Il y avait pourtant de quoi faire, avec ce triangle amoureux bizarre entre la fille sexuellement agressive, le sportif étrangement distant, et le fantôme à la représentation très gay, enfermé in the closet, fasciné par Adam, et qui l'incite à lui murmurer des mots "dans sa bouche"... Mais tout le potentiel ambigu de cette relation à l'homo-érotisme évident passe un peu à la trappe, quand le récit croit bon d'introduire un esprit féminin agressif, afin de permettre à Jamie de défendre Adam...
Au final, on ressort assez mitigé de ce Jamie Marks is Dead. Les intentions sont louables, l'atmosphère est très réussie, mais structurellement, tout ça manque de cohésion et de liant ; ça se complait dans des dialogues étranges, dans des personnages excentriques, dans des relations bizarres... mais ça ne se cristallise jamais totalement. Et donc ça reste assez frustrant.
3/6
Chain Letter :
Lorsque Jessie Campbell (Nikki Reed) et ses amis lycéens commencent à recevoir des emails en chaîne menaçants, ils ne prennent pas la menace au sérieux. Pourtant, il apparaît bien vite que ces emails sont le fait d'un psychopathe, qui traque et tue tous les amis de Jessie refusant de servir de maillons à ces chaînes étranges...
Un splendide navet qui fleure bon l'amateurisme fauché, avec son montage assez agaçant, ses problèmes de format, sa réalisation inepte (zooms, jumpcuts, caméra tournoyante, etc), et son déroulement on ne peut plus cliché.
Non seulement on doit se farcir tout un laïus d'étudiant en ciné et en sociologie sur les nouvelles technologies, etc, mais en plus il se "justifie", dans le récit, par l'existence d'une secte anti-technologie qui tue les ados pour faire passer leur message... euh... okay.
En fait, le scénario est tellement bancal, tant dans sa structure que dans son intérêt, que l'on ne peut que soupirer devant le tout : bien sûr que Brad Dourif est un méchant ! Bien sûr que le profiler ridicule qui débarque à 20 minutes de la fin, cabotine au possible, et a droit à des gros plans inutiles, est suspect ! Bien sûr que la mimi Cherilyn Wilson a droit à une scène de baignoire topless ! Bien sûr que Nikki Reed a le charisme d'un poulpe mort dans le rôle de ce personnage principal transparent au possible !
Allez, pour conclure, mentionnons toutes les scènes de Keith David en inspecteur perspicace, qui donnent l'impression d'un vieux DTV fauché des années 80 tant elles sont amateures et cheaps, et n'oublions pas le "moment flashback" exceptionnel dans lequel Keith David résoud l'affaire en se souvenant de scènes auxquelles son personnage n'a pas assisté, et de détails qu'il n'a pas pu remarquer.. *soupir*