Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2020 - 53 - Sputnik (2020)

Publié le 28 Octobre 2020 par Lurdo in Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Romance, Science-Fiction, Thriller, Russie

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Sputnik (2020) :

Au début des années 80, malgré ses méthodes controversées, Tatiana Yurievna (Oksana Akinshina) est recrutée par l'armée soviétique pour s'intéresser à Konstantin Sergeyevich (Pyotr Fyodorov), un cosmonaute revenu sur Terre avec un étrange parasite : toutes les nuits, pendant une période de temps limitée, Sergeyevich perd connaissance alors qu'une forme de vie extraterrestre s'extirpe de son corps, se déploie, et dévore des victimes qui lui sont offertes par l'armée. Intriguée, Tatiana se penche sur le cas du cosmonaute captif...

Un film d'horreur/science-fiction russe qui revisite la conquête spatiale soviétique en mode "il est revenu de l'espace, mais il n'est pas revenu seul" assez classique, mais plutôt efficace. Probablement parce que le produit fini fait très professionnel, voire américain (et évite les approximations des blockbusters russes récents) : effets spéciaux très convaincants, interprètes solides, atmosphère pesante et illustration musicale intéressante - on est dans quelque chose de tout à fait probant, même si ce n'est pas sans défauts.

J'ai ainsi eu un peu de mal avec certains éléments de caractérisation (le scientifique couard, par exemple, mais aussi le côté abrasif du caractère de Konstantin), avec l'évolution de la relation entre Tatiana et le cosmonaute, avec la durée du film (près de deux heures) et avec quelques tentatives d'établir un parallèle thématique entre l'enfant abandonné de Sergeyevich et l'extraterrestre, qui se traînent tous deux sur le sol, etc : une métaphore sur la paternité pas assez développée pour convaincre, malgré un embryon de bonne idée.

Des défauts assez limités, cependant, puisque le tout reste néanmoins plutôt agréable à suivre, notamment en fin d'Oktorrorfest.

3.75/6  

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

Commenter cet article