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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #fantastique catégorie

Halloween Septembrrrfest 2015 - 01 - High School Possession (2014)

Publié le 15 Septembre 2015 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Télévision, Lifetime

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

High School Possession :

Chloé (Jennifer Stone), une lycéenne perturbée et colérique, peine à faire face au divorce de ses parents ; et à mesure que ses troubles psychologiques prennent de l'ampleur et qu'elle devient incontrôlable, une décision doit être prise : alors que sa mère (Ione Skye) refuse fermement de voir Chloé internée, la meilleure amie de celle-ci, Lauren (Janel Parrish) arrive à la conclusion que seul un exorcisme pourra l'aider. Elle se tourne donc vers le pasteur local puis, devant son refus, vers un groupe de prière du lycée...

Un téléfilm Lifetime diffusé à Halloween dernier, et qui... hum... comment dire... qui est assez ridicule. Jennifer Stone (au relookage radical depuis Waverly Place, entre sa couleur capillaire et son régime conséquent qu'elle ne se prive pas de montrer) se démène pour interpréter son personnage d'ado troublée (à l'ultime perruque risible), mais tout ce qui l'entoure est trop médiocre pour convaincre un seul instant.

Malgré ses 85 minutes, le film se traîne donc notablement, pas aidé par un script qui joue du prétexte de l'exorcisme pour attirer le chaland, mais ne s'avère être, au final, qu'un drame psychologique de plus, teinté d'une pointe de bondieuserie sous-jacente, d'un manque assez amusant de figures paternelles (pasteur excepté ^^) et souffrant d'une Janel Parrish et de nombreux seconds rôles globalement compétents, mais assez ternes et transparents.

1.75/6 (uniquement pour Jen Stone)

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Un film, un jour (ou presque) #202 : X-men : Days of Future Past - The Rogue Cut (2014)

Publié le 25 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Marvel, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

X-men : Days of Future Past - The Rogue Cut :

Dans les années 70, inquiet de l'avènement de la menace mutante, le Dr. Bolivar Trask (Peter Dinklage) met au point les Sentinelles, d'énormes géants robotiques programmés pour traquer et annihiler les mutants. Mais bien des décennies plus tard, les Sentinelles sont devenues des machines de mort ayant anéanti la plupart des mutants, et transformé la planète en désert apocalyptique. Pour empêcher ce futur désastreux de ce produire, le Professeur Xavier (Patrick Stewart) et Magneto (Ian McKellen) associent leurs forces et réunissent les derniers mutants survivants pour soutenir un dernière siège contre les robots. Leur objectif : renvoyer l'esprit de Wolverine (Hugh Jackman) dans le passé, afin d'empêcher le lancement des Sentinelles...

J'ai un rapport assez étrange aux films de Bryan Singer : en salle, je les apprécie vraiment ; ensuite, ils vieillissent assez mal dans ma mémoire, et je commence ne me souvenir que de leurs défauts (bien souvent, les quelques choix artistiques toujours kitchouilles que Singer fait çà et là) ; et puis quand je me décide à les revoir en dvd, je les apprécie de nouveau.

Ici, c'est la même chose : j'avais le souvenir d'une double intrigue temporelle confuse, qui faisait entrer au forceps un maximum de personnages et de visages familiers de la série dans ce métrage, et qui traînait un peu la patte sur la distance.

Et puis en fait, revoir le film en dvd (et en version longue, pas forcément totalement indispensable, mais néanmoins très satisfaisante) m'a rassuré.

Le script est très solide, privilégiant toujours la caractérisation de ses personnages à l'action pétaradante et décérébrée de beaucoup de films super-héroïques ; la mise en scène, le montage et les transitions entre le présent et le futur sont souvent excellentes, dans un mouvement et une continuité visuelle subtile et maîtrisée ; l'interprétation est convaincante de bout en bout ; et si X-men : Le Commencement était un Magneto begins à peine voilé, ici, c'est à un Charles Xavier begins qu'on a droit, avec un McAvoy excellent.

Bref, un passage de flambeau très réussi, qui met un terme aux aventures du cast des premiers X-men, et passe officiellement le relai à ceux de X-men : Le Commencement ; on pourra juste regretter le traitement de Logan dans cet épisode : oui, Wolverine est la figure phare de la saga, et le studio n'allait pas laisser un film X-men se passer de lui, mais il aurait dû soit être plus utilisé durant les scènes d'action (Wolverine vs une Sentinelle, bon sang !), soit cantonné dans le futur, comme dans le comic-book.

M'enfin c'est du pinaillage, d'autant que Hugh Jackman est, comme toujours, à fond dans son personnage.

4.5/6

(et revoir ce film après avoir subi Les 4 Fantastiques fait assez mal, qualitativement parlant)

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Un film, un jour (ou presque) #200 : The Infinite Man (2014)

Publié le 21 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Fantastique, Science-Fiction, Australie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Infinite Man :

Dean (Josh McConville), un scientifique au comportement obsessif et maniaque, est bien décidé à revivre à l'identique les vacances parfaites qu'il avait connues l'année précédente avec sa compagne Lana (Hannah Marshall). Mais cette tentative tombe à l'eau lorsque Terry (Alex Dimitriades) s'invite, provoquant la séparation du couple. Dean passe alors douze mois à construire une machine à voyager dans le temps, afin de remonter dans le passé et d'éviter cet incident regrettable...

Un long-métrage australien qui est plus prometteur qu'intrinsèquement réussi, et qui pourtant reste tout à fait intéressant.

Le vrai problème, en fait, c'est que le tout manque un peu de rigueur et de polissage : les personnages ne sont guère plus que des archétypes, l'interprétation est parfois un peu trop caricaturale (McConville semble par moments être dans une comédie burlesque et cartoonesque), et le script finit par tellement brouiller les pistes que, lorsque Lana tourne les talons en s'exclamant "Tu m'as perdue, je ne comprends absolument rien à ce qui se passe !", le spectateur n'est pas loin de partager cet avis.

Non pas que le script soit particulièrement complexe, mais il manque en fait un certain dégrossage du métrage dans son ensemble, histoire d'évacuer les scènes inutiles et certains choix de réalisation maniérés, de mieux définir le ton du film, de rendre les tenants et aboutissants un peu plus limpides, et le personnage de Dean moins geignard, plaintif et antipathique.

Au final, ce film n'est donc pas du tout désagréable, mais échoue à vraiment convaincre, car il finit par succomber au point de son ambition.

Ça reste cependant un premier essai de long-métrage honorable... même s'il aurait probablement été nettement meilleur en moyen-métrage, justement.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #195 : Les 4 Fantastiques (2015)

Publié le 14 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Marvel, Fantastique, Science-Fiction, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les 4 Fantastiques (Fant4stic):

Suite à l'essai d'un téléporteur révolutionnaire, quatre amis obtiennent des pouvoirs surnaturels improbables : Reed Richards (Miles Teller) devient capable d'allonger et de distordre son corps à volonté, Ben Grimm (Jamie Bell) devient une énorme créature rocailleuse à la force considérable, Johnny Storm (Michael B. Jordan) peut désormais voler et transformer son corps en torche humaine, et sa soeur Sue (Kate Mara) peut devenir invisible. Ensemble, le quatuor doit apprendre à maîtriser ses nouveaux pouvoirs afin d'empêcher Doom (Tony Kebbell) de détruire la Terre...

Qu'est-ce que l'on obtient lorsque l'on combine un jeune réalisateur fragile, qui accepte mal la critique, et qui n'est pas taillé pour travailler au sein du système des studios hollywoodiens ; un studio interventionniste qui est bien décidé à garder coûte que coûte les droits d'une franchise, et qui place le jeune réalisateur en question aux commandes de l'un de ses blockbusters en espérant le manipuler à volonté, pour s'apercevoir ensuite que c'était la pire décision possible ; une franchise déjà au fond du trou, et qui ne bénéficie, aux yeux du grand public, d'aucune indulgence ; un conseiller artistique/producteur immature et cynique, qui n'a que peu d'affection pour la franchise adaptée, et qui préfèrerait autant que ce soit sa propre version "modernisée" et "rajeunie" qui fasse l'objet d'un film ; et un projet qui, dès le stade du script et les premières images, n'a été accueilli qu'avec dérision et hostilité par les fans ?

Un plantage mémorable.

La Fox peut bien jouer autant qu'elle le désire la carte du "réalisateur incontrôlable et immature", et Trank celle du "studio insupportable et interventionniste", reste que ce projet était condamné d'entrée. La vision du film est très claire à ce sujet : même en mettant de côté les évidents remontages et autres coupes sauvages effectuées par le studio, le script et les choix artistiques faits à l'époque de l'écriture (notamment l'idée - controversée - d'une famille recomposée biraciale, potentiellement intéressante, mais qui, comme tout le monde l'avait prédit, n'a aucune fonction intrinsèque si ce n'est celle du politiquement correct) sont faisandés au possible, et amènent progressivement le film jusqu'à un point de non-retour.

Ce point de non-retour, c'est lorsque le spectateur s'aperçoit qu'à force de "réalisme", de "sobriété", et de "dark & gritty" (moins de trois minutes après le début du film, on apprend que la catchphrase de la Chose, "it's clobbering time", était celle de son frère qui le martyrisait et le battait... W.T.F.), anti-spectaculaire, on se retrouve avec un long-métrage qui parvient presque à être pire que les deux précédents films de la franchise, pourtant déjà bien gratinés.

Pendant la première heure du film, ça fait pourtant presque illusion, malgré des problèmes aberrants de script (le "Clobbering time", donc), d'exécution (Reed, Grimm et Sue qui se rencontrent durant la foire scientifique du lycée, à l'âge de 17 ans, sans que le moindre effort soit fait pour rajeunir les acteurs qui ont la trentaine ; des effets spéciaux assez ratés, comme le chimpanzé), et de caractérisation ; et puis, progressivement, le script se désagrège, le film devient plein de trous, des scènes sont manquantes, les reshoots sont évidents (Sue qui se retrouve affublée d'une perruque blonde à 2€50 dans certaines scènes), et Doom, méchant iconique de la franchise, est une fois de plus totalement ridicule (et vaincu en 10 minutes chrono).

Bref, entre son approche sombre et froide, son récit totalement déséquilibré et bavard (une seule scène d'action !?), ses choix créatifs inexplicables, sa réalisation plate et impersonnelle, et sa direction d'acteurs à côté de la plaque (la moitié du cast est insipide et en retrait, comme Mara, impassible et froide, tandis que l'autre moitié sonne faux, comme par exemple mini-Reed qui semble lire ses dialogues sur des cartons tenus hors-caméra), il y a de quoi vraiment se poser la question : si la Fox et Trank ne voulaient pas adapter les Quatre Fantastiques (possiblement le comic-book le plus familial, coloré et dynamique possible, plein d'aventures extraordinaires et de personnages mémorables), et avaient honte de faire un comic-book movie, pourquoi se forcer ?

(la réponse étant, bien entendu, l'argent...)

1.25/6 (de son côté, Marvel doit bien rigoler, et attendre impatiemment de récupérer les droits)

 

EDIT du 15/08/2016 : Un an après, je me suis aperçu que je ne gardais absolument aucun souvenir de ces Quatre Fantastiques et, étant actuellement en pleine phase de lectures superhéroïques, je me suis dit que j'allais laisser une nouvelle chance à cette adaptation ratée.

De plus, histoire d'être relativement objectif, j'ai pris la peine de ne pas relire mon avis passé... mais c'est peine perdue : en effet, si je suis tenté de remonter un peu la note finale à un 2.25/6 (pour sa première heure qui, malgré des choix créatifs et visuels très très discutables, ressemble néanmoins à quelque chose de regardable), la rupture qui se produit après cette première heure de film est vraiment trop brutale et évidente, et le film finit par perdre toute cohésion, toute structure et tout intérêt (rien que les motivations de Doom changent d'une scène à l'autre, sans explication) en retombant dans une confrontation finale baclée et précipitée.

Toujours très frustrant, d'autant que Marvel n'a toujours pas récupéré les droits des FF, et que Doom reste, encore et toujours, l'un des méchants Marvel les plus maltraités à ce jour au cinéma.

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Un film, un jour (ou presque) #193 : Exodus - Gods & Kings (2014)

Publié le 12 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Histoire, Religion, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Exodus - Gods and Kings :

Moise (Christian Bale) et Ramses (Joel Edgerton) sont deux princes élevés à la cour du Pharaon. Mais lorsque Ramses prend la place de son père sur le trône, il décide de bannir Moïse dans le désert en apprenant ses origines juives. Celui-ci finit cependant par revenir de son exil et, guidé par la parole divine, il va alors tenter de libérer le peuple juif de son esclavage...

Dès l'ouverture du film, avec ses cartons d'exposition, ses juifs opprimés, et ses esclaves hébreux construisant les pyramides, j'ai tout de suite compris qu'on était mal barrés avec ce métrage. Déjà qu'avec sa distribution d'acteurs tous caucasiens, ça n'augurait pas du meilleur...

Et la suite n'a fait que confirmer mes craintes, en montrant, à chaque instant, les signes d'un film typique du Ridley Scott moderne, qui est incapable de faire un bon film de moins de 180 minutes.

Ici, tout est gris, plat, terne : un parti pris "réaliste" qui tue tout semblant d'ampleur et d'épique, pour renforcer la douleur du peuple hébreu, et donner toujours plus de poids aux interminables dialogues du film.

Résultat, le métrage se traîne lamentablement, échouant à susciter la moindre empathie du spectateur pour ses acteurs, qui évoluent dans une histoire tellement balisée et connue que le soufflé global ne monte jamais, même quand Ridley Scott déchaîne les effets spéciaux comme Dieu les plaies sur l'Égypte, ou que la musique tente d'être à la hauteur des événements qu'elle illustre.

M'enfin bon, au moins ce n'est pas trop mal filmé.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #190 : Ant-Man (2015)

Publié le 7 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, Fantastique, Marvel, Comédie, MCU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ant-Man :

Dépossédé de sa propre compagnie par son ancien bras droit et protégé, Darren Cross (Corey Stoll), le Dr Hank Pym (Michael Douglas) recrute le cambrioleur Scott Lang (Paul Rudd) pour s'introduire dans les laboratoires Cross, saboter leurs archives, et empêcher qu'une technologie de pointe inspirée des travaux de Pym ne soit vendue à Hydra. Pour cela, Scott va devoir s'entendre avec Hope (Evangeline Lilly), la fille de Hank, apprendre à contrôler les fourmis, et à maîtriser les extraordinaires pouvoirs miniaturiseurs du costume d'Ant-man...

Ant-Man est le Marvel Movie qui illustre bien les limites et les problèmes de l'approche cinématographique de la Firme aux Idées.

Petit rappel historique : en 2003, bien avant la Phase 1 du MCU et son Iron Man, Edgar Wright (réalisateur de Shaun of the Dead, Hot Fuzz, The World's End, Spaced, Scott Pilgrim, etc) co-écrit le script de Ant-Man, un projet qui lui tient à coeur. Avec le soutien de Marvel, puis sous son égide, Wright passe alors les dix années suivantes à travailler par intermittence sur le film, attendant patiemment que le MCU se mette en place, et allant jusqu'à tourner en 2012 quelques scènes visibles sur le web.

En 2013, la pré-production du film débute, avec un casting éclectique et intéressant, et malgré quelques réécritures, obligatoires pour que le film colle mieux à la Phase 3 du MCU.

Et puis, progressivement, le projet commence à prendre l'eau, à force d'intransigeances et de réécritures imposées par Marvel... jusqu'à ce que, en Mai 2014, Edgar Wright "mette les voiles" (= "se fasse plus ou moins virer"), à quelques mois à peine du début du tournage.

Aussitôt, de nouvelles réécritures ont lieu, un nouveau réalisateur (plus docile et avec nettement moins de personnalité à l'écran) arrive, et zou, voilà le film qui arrive en salles, en partie basé sur le travail de Wright, mais pas trop.

Et ça se ressent à l'écran : ici, pas beaucoup de folie, pas beaucoup d'originalité, pas d'impact visuel ou narratif. Comme la plupart des films du MCU, tout est calibré, terne, un peu pataud dans son écriture et ses dialogues (les acteurs semblent parfois avoir du mal à les faire sonner juste ; les ajouts pour intégrer Ant-Man au MCU sont forcés et pas très réussis), ça manque d'énergie et de fantaisie, la musique est transparente au possible (malgré un thème pas désagréable en écoute isolée)...

Pire encore, la platitude du script est telle qu'elle tire ses interprètes vers le bas : habituellement charismatique, drôle et attachant, Rudd est ici en retrait, presque transparent, et en pilotage automatique dès lors qu'il s'agit de débiter des termes techniques ; généralement charmante et pétillante, Lilly disparaît dans un personnage austère à la coupe de cheveux ratée... quant à Douglas, son rôle aurait pu être tenu par n'importe quel acteur, tant le réalisateur ne capitalise que rarement sur le talent et le charisme de son interprète.

Bref, Ant-Man s'avère une entrée très banale et clichée dans le catalogue du MCU...

...du moins dans son premier tiers.

À partir du moment où les effets spéciaux (et les bataillons de fourmis) entrent en jeu, en effet, le film décolle heureusement un peu. Rien d'exceptionnel, mais on sent là tout le travail de préparation fait en amont par Edgar Wright, dont les essais sont ici repris dans une version un peu moins efficace.

D'ailleurs, c'est le mot d'ordre de la dernière demi-heure du film : des effets spéciaux dans tous les sens, de bonnes idées, des traits d'humour qui font mouche... mais aussi une certaine incapacité à capitaliser sur les bons points du script. Et là où un script basique aurait facilement pu être dynamisé et transcendé par la réalisation inventive de Wright, ici... tout reste relativement basique dans son déroulement.

Ça ne décolle jamais totalement, et on ressort du métrage avec une impression d'occasion manquée, d'essai jamais totalement transformé, et de patchwork dont on voit un peu trop les coutures (l'une d'entre elles étant un constant recours aux changements d'échelle macro/micro durant les combats, afin de créer une rupture comique : ça fonctionne les trois ou quatre premières fois, mais ensuite, ça devient répétitif et facile).

En conclusion, un origin movie assez dispensable, qui réaffirme une nouvelle fois que la méthode Marvel est loin de n'avoir que du bon, qualitativement parlant.

Un minuscule 3/6

 

Mise à jour 01/2017 : 

Après revisionnage en VO, je m'aperçois qu'Ant-Man passe nettement mieux, maintenant que je sais à quoi m'attendre.

Si tout le premier tiers reste assez bancal et terne, avec une structure un peu laborieuse, ça décolle effectivement dès l'arrivée des effets spéciaux, même s'il reste toujours une étrange impression d'inabouti, çà et là, et un manque certain de folie.

On sent bien que la genèse du film a été compliquée, qu'il y a eu un changement de réalisateur à mi-parcours, mais finalement, la mayonnaise prend plus ou moins, et on se dit qu'après tout, maintenant que les bases ont été posées, peut-être que le second épisode sera plus décalé et original, tout en osant plus de choses visuellement parlant.

Un petit 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #188 : Ted 2 (2015)

Publié le 5 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ted 2 :

Parce qu'il tente de sauver son couple, Ted (Seth MacFarlane) décide de tenter d'avoir un enfant. Mais alors qu'il explore la possibilité d'adopter, il apprend qu'il n'a aucun autre statut légal que celui d'objet. Ted, John (Mark Wahlberg) et une avocate débutante (Amanda Seyfried) décident alors de se lancer dans un combat légal pour faire de Ted une personne à part entière...

Du premier Ted (2012), j'avais dit cela :

Un film gentillet et inoffensif, voire même assez pépère. Hormis quelques vannes ici ou là, il n'y a vraiment que tout le passage de la fête avec Flash Gordon qui soit vraiment drôle ; le reste, c'est de l'ordre de la rom-com + bromance assez basique, certes réussie niveau sfx, mais un peu trop référentielle, et qui se prend trop au sérieux, et avec des caméos et des scènes qui semblent avoir été ajoutés pour rallonger la durée du film (un fight chorégraphié entre Wahlberg et l'ours en peluche, sur papier, c'est rigolo, dans les faits, ça tombe assez plat, c'est longuet et c'est filmé au premier degré ; idem pour toute l'intrigue du kidnapping, qui fait rapiéçage, façon "merde, on n'a pas vraiment d'antagoniste ou de conflit autre que romantique dans le film, vite, il faut trouver quelque chose... et si on filmait une course-poursuite sur fond de grosse musique orchestrale !?")

3/6 (ah, et paradoxalement, un peu l'impression que certains trucs ont été zappés au montage, genre le perso de la collègue de Wahlberg - Laura Vandervoort - dont on se dit "tiens, elle va certainement servir de love interest secondaire au héros, quelque chose du genre"... et puis non, c'est juste MacFarlane qui a décidé de caser sa copine pour trois répliques, et puis elle disparaît du film)

Pour ce second opus, c'est un peu la même chose, en encore moins efficace.

Outre Mila Kunis, évacuée d'une réplique, sans vraiment prendre de gants, le film nous rejoue la même partition, entre caméos plus ou moins creux (j'avoue que Dorn et Warburton en couple gay, déguisés en Worf et en Tick pour la Comicon, ça m'a amusé), humour pipi-caca-beuh omniprésent, références à la pop-culture assez quelconques, tentatives d'émotion et de sérieux qui tombent à plat, et effets spéciaux impeccables.

MacFarlane voulait supposément faire "quelque chose de différent", ce qui, pour lui, semble vouloir dire "photocopier l'épisode Measure of a Man de Star Trek Next Gen."

Problème, non seulement la partie "procès" du film est affreusement laborieuse (et se paie un sketche du SNL tout simplement calamiteux), mais en plus, elle ne semble jamais vraiment développée, comme si c'était un embryon d'idée que MacFarlane avait eu la flemme de consolider.

D'ailleurs, c'est tout le film qui ressemble un peu à un patchwork un peu baclé, et ce dès le long numéro d'ouverture façon cabaret, typique des intérêts de MacFarlane, mais hors-sujet compte tenu de l'univers de Ted.

Bref, hormis le nerd fight à la Comicon, assez amusant, et la comparaison Seyfried/Gollum, Ted 2 est un film dans la droite continuité du chapitre précédent, mais en plus plat, en plus générique, et en nettement moins inspiré.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #187 : La Ligue des Justiciers - Dieux et Monstres (2015)

Publié le 4 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Animation, Fantastique, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Ligue des Justiciers - Dieux et Monstres (Justice League - Gods & Monsters) :

Dans un univers parallèle plus sombre et violent, Superman (Benjamin Bratt) se nomme Hernan Guerra, fils de Zod recueilli, à son arrivée sur Terre, par des immigrés mexicains ; Batman (Michael C. Hall) est Kirk Langstrom, un savant devenu vampire après avoir tenté de se débarrasser de son cancer ; et Wonder Woman (Tamara Taylor) est Bekka, autrefois fiancée au Néo-Dieu Orion. Ensemble, ils font respecter la loi et l'ordre sur Terre, malgré la méfiance du gouvernement et des citoyens... jusqu'au jour où de célèbres savants sont tués selon des méthodes qui semblent pointer la Ligue des Justiciers du doigt : à eux de prouver leur innocence avant qu'il ne soit trop tard...

Un long-métrage animé du DCU qui a fait l'événement, car il signe le retour de Bruce Timm aux commandes de cet univers. Et c'est donc un choix assez étrange de faire de ce grand retour un métrage se déroulant dans un univers alternatif, une sorte de gros What If sorti de nulle part (j'ai toutefois cru comprendre que Timm voulait initialement adapter The Authority, mais a dû se rabattre là-dessus), et qui a de quoi déstabiliser les fans de la Justice League.

Cela explique probablement les nombreuses réactions indignées des fans et des critiques, qui ont fait un rejet en bloc du film... moi-même, je n'étais pas très chaud, d'autant qu'il faut bien l'admettre, le design des trois personnages principaux est particulièrement insipide, pour ne pas dire mauvais.

Et puis finalement, petit à petit, j'ai fini par me prendre au jeu de ces versions différentes des héros DC, aux origines narrées en flashback, dans un script assez classique, mais qui fonctionne.

Reste néanmoins des problèmes de casting (Paget Brewster en Lois ne fonctionne pas du tout pour moi) ou d'intérêt global (le tout est assez convenu), mais je ne me suis pas ennuyé, et ça fait toujours plaisir de retrouver un style visuel plus classique et efficace, qui change des mochetés auxquelles le DCU nous avait habituées.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #182 : The Death of Superman Lives - What Happened ? (2015)

Publié le 28 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Fantastique, Science-Fiction, DC, Action, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Death of Superman Lives : What Happened ? :

L'histoire de la production avortée, à la fin des années 90, de Superman Lives, adaptation du célèbre super-héros par Tim Burton, avec Nicolas Cage dans le rôle-titre...

Au fil des ans, Superman Lives a acquis une réputation de film-catastrophe, un projet dont les quelques rares images disponibles sur le web ne faisait que renforcer la notion d'un véritable accident industriel, notion encore plus martelée par le one-man show de Kevin Smith, et par son opinion de Burton et de Jon Peters.

Bien décidé à ne pas se laisser influencer par cette réputation, et par les gardiens de la pensée et du bon goût du web (qui se basent sur deux polaroïdes flous et sur le statut actuel d'acteur risible de Nic Cage), Jon Schnepp, le réalisateur de ce documentaire, a décidé de remonter le temps, et de faire un travail d'investigation complet, interrogeant tous les principaux intervenants (Cage excepté) de ce projet maudit.

Et le résultat est assez fascinant, donnant l'aperçu d'un projet qui aurait été clairement radicalement différent de toutes les incarnations de Superman que l'on a connues depuis, tout en restant typiquement Burtonien. Mieux encore : en publiant certaines des photos de Cage avec son look quasi-définitif, Schnepp renverse totalement les idées reçues sur cette incarnation du personnage, et montre qu'une fois devant une caméra, le Superman de Cage aurait pu être tout à fait crédible.

Tout cela reste bien entendu au conditionnel, tant les variables étaient innombrables dans cette production, au nombre desquelles Jon Peters, aussi ridicule et grandiloquent que Smith le laissait entendre : cet ancien coiffeur et "combattant de rue" devenu producteur est le cliché même du producteur hollywoodien, dans sa grosse maison cliquante, interrompant son interview pour prendre des coups de téléphone, se lançant dans des divagations improbables, et niant une grosse partie des problèmes qui lui sont imputés.

Et pourtant, tous les autres intervenants le pointent du doigt, à un moment ou un autre, comme étant l'un des gros obstacles à la bonne réalisation de la version de Burton, l'autre obstacle principal étant un studio soudainement devenu ultra-frileux suite à d'innombrables flops successifs au box-office.

On en vient donc à regretter que Superman Lives n'ait pas vu le jour : au mieux, si Burton avait réussi à mener le projet à terme, cela aurait pu s'avérer une date dans l'histoire du cinéma superhéroïque ; au pire, cela aurait été un What If à gros budget, fascinant et audacieux.

Dans un cas comme dans l'autre... ça aurait probablement été plus intéressant que Man of Steel (ou, aux yeux des moutons de panurge du web, que Superman Returns).

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #180 : The Spirit (2008)

Publié le 24 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Action, Aventure, Thriller, Policier, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Spirit :

Supposément assassiné, le policier Denny Colt (Gabriel Macht) est ramené à la vie par une expérience étrange du psychopathe la Pieuvre (Samuel L. Jackson). Devenu le Spirit, protecteur de la ville, et défenseur des innocents, Colt jure alors de se venger de la Pieuvre, et de mettre un terme aux crimes innombrables de celui-ci...

Au premier abord, The Spirit ressemble à une étrange parodie non-sensique de Sin City : même réalisateur, mêmes inspirations, mêmes visuels ultra-stylisés, mêmes effets inégaux... la seule différence, à vrai dire, c'est le ton.

Dans Sin City, tout était sombre, tragique et relativement sérieux ; ici, tout est nettement plus comique, outré, depuis le héros (Macht est assez générique et transparent) qui passe son temps à être ridiculisé, jusqu'à Samuel L. Jackson en savant fou nazi (!?), en passant par les innombrables clones/sidekicks aux morts improbables, et par Scarlett Johansson en secrétaire/assistante sarcastique et impassible.

Tout le monde surjoue volontairement, la musique de David Newman singe fortement Danny Elfman période Batman, et le tout se trouve, au final, à la limite d'un Batman des années 60s, au style différent, mais à l'approche très similaire de son personnage et de son univers.

Le problème étant alors que ce ton improbable reste très inégal : d'une scène à l'autre, le film passe de la comédie au film noir mortellement sérieux, et le tout ne parvient jamais vraiment à se cristalliser en un tout homogène.

On reste donc dans un joyeux bordel visuellement assez réussi, mais qui ne sait jamais vraiment ce qu'il veut être, et échoue par conséquent à être quoi que ce soit d'autre qu'un gros WTF filmique.

3/6

(lors du premier visionnage, j'avais mis un 2/6, principalement parce que le côté parodique du métrage ne m'était pas apparu aussi clairement, et m'avait rebuté)

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Un film, un jour (ou presque) #176 : Cendrillon (2015)

Publié le 20 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Romance, Disney, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Cendrillon (Cinderella) :

À la mort de son père, la jeune Cendrillon (Lily James) se retrouve à la merci de sa marâtre machiavélique, Lady Tremaine (Cate Blanchett), et de ses deux filles, qui la traitent comme une esclave domestique. Un soir, cependant, alors que le Prince (Richard Madden) donne un bal ouvert à toutes les jeunes femmes célibataires du Royaume, elle reçoit la visite d'une bonne fée, qui lui offre robe, chaussures et attelage pour se rendre au bal...

Kenneth Branagh aux commandes de cette adaptation filmée du dessin animé classique de Disney, datant de 1951... et c'est bien là que le bât blesse.

Car le scénario de Chris Weitz (aussi scénariste de La Boussole d'Or, film soporifique et plat s'il en est) s'avère dénué du moindre charme ou du moindre intérêt.

Si la direction artistique est plutôt jolie et très réussie, bien servie en cela par la réalisation posée et classique de Branagh, tout le film s'avère des plus insipides, à la fois une conséquence directe du choix d'une adaptation semi-fidèle et appliquée du dessin animé, mais aussi la conséquence de partis-pris et de décisions créatives peu inspirées.

Cendrillon et son Prince sont ainsi benets et béats au possible, pour ne pas dire totalement transparents, et se font voler la vedette par les seconds rôles, notamment Cate Blanchett & Helena Bonham-Carter (qui est dans la seule scène un minimum inspirée du film) ; le script semble jouer la carte du meublage au détour de chaque scène, histoire de remplir les (presque) deux heures de métrage ; et pire encore, toutes les chansons et les mélodies du Disney sont passées à la trappe, remplacées par un score compétent mais totalement générique de Patrick Doyle : résultat, la plus grosse partie de la "magie" de Cendrillon n'est pas au rendez-vous, et le film s'avère rapidement soporifique, sa fidélité au récit original passant soudain du stade d'atout à celui de talon d'Achille.

Vraiment déçu, d'autant que l'accueil unanimement positif de ce film laissait présager quelque chose de plus intéressant.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #172 : Dimensions (2011)

Publié le 14 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Drame, Fantastique, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dimensions :

Après la mort de leur meilleure amie Victoria, tombée au fond d'un puits dans le Cambridge des années 20, ses deux compagnons de jeu Stephen (Henry Lloyd-Hughes) et Conrad (Sean Hart), épris d'elle, se consacrent à une existence de recherche scientifique, afin de découvrir comment remonter le temps, et sauver la jeune fille ; mais la séduisante Annie (Olivia Llewellyn) vient perturber leurs plans, et sèmer la discorde entre les deux amis.

Un film anglais qui m'a un peu pris au dépourvu. Je m'attendais à un film mêlant histoire d'amour et voyage temporel de manière intriguante et équilibrée... et puis en fait, non. Avce son budget très limité, le film préfère jouer totalement la carte de la romance et du triangle amoureux, le voyage temporel n'étant qu'un détail en arrière-plan.

Ainsi, on a droit à une bonne demi-heure durant l'enfance des protagonistes, histoire de mettre en place les relations et le drame fondateur, puis environ encore une bonne demi-heure à l'âge adulte, pour continuer à décrire ces relations, ainsi que la jalousie, la rivalité et l'obsession des protagonistes. La dernière demi-heure, enfin, commence un peu à cristalliser le tout, mais de manière tellement peu affirmée qu'on en ressort forcément déçu.

Le voyage temporel, en effet, ne sert que de toile de fond au métrage, au travers d'une écriture un peu laborieuse et basique (des discours didactiques expliquant les principes du voyage dans le temps), de quelques plans à effets spéciaux (un peu ratés, comme lors du suicide par revolver), et d'un rebondissement final absolument éventé tant il est téléphoné depuis le début du film.

En fait, on ressort du film avec l'impression qu'il est passé à côté de son sujet, préférant décrire une relation peu originale et inspirée (les deux amis inventeurs qui se déchirent pour les beaux yeux d'une femme, been there, seen that), plutôt que d'exploiter pleinement le potentiel fantastique du scénario.

Pas très captivant, donc, et pas du tout ce que j'espérais, malheureusement, mais au moins c'est assez joli visuellement.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #171 : Jurassic World (2015)

Publié le 13 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jurassic World :

Deux décennies après les évènements dramatiques du premier Jurassic Park, l'île d'Isla Nublar est désormais transformée en Jurassic World, un parc ultra-moderne et sécurisé dirigé par Claire (Bryce Dallas Howard), une businesswoman professionnelle et coincée. Mais alors que ses deux neveux (Nick Robinson et Ty Simpkins) lui rendent visite, l'une des nouvelles attractions s'échappe de son enclos, et commence à semer la terreur dans l'île. À Claire, accompagnée du dresseur de raptors Owen (Chris Pratt), de retrouver les deux enfants, et de sauver les 20000 visiteurs de Jurassic World, avant qu'il ne soit trop tard...

Déçu.

Du moins, j'aurais probablement été déçu si j'en avais attendu quoi que ce soit... mais dans les faits, je savais à quoi m'attendre : un semi-remake du premier opus, jouant à fond la carte du fanservice (quitte à ressembler parfois à de la fanfiction peu inspirée), avec des personnages-fonctions, des dialogues pas toujours très fluides, et des effets spéciaux "tout-numériques" paradoxalement nettement moins crédibles et réussis qu'à l'époque du premier opus, et de ses dinosaures mi-animatroniques, mi-synthétiques (c'est comme toujours le problème de sous-traiter à ce point les effets spéciaux d'un même métrage à de multiples compagnies : les résultats sont toujours assez inégaux d'une scènes à l'autre.)

Avec en prime de gros problèmes de vraisemblance, par moments (outre les 20000 visiteurs qui se volatilisent passé un certain moment du film, ce n'est pas parce que l'on s'en moque dans les dialogues que ça rend moins stupide la notion de Claire qui traverse la moitié de l'île en courant en hauts-talons), des idées assez moyennes, parfois à la limite du ridicule (certains plans auraient dû être évités - je pense notamment au raptor en train de grogner entre deux barreaux de sa cage auquel il s'agrippe comme un détenu d'un mauvais film de prison ; de manière générale, dès que les dinosaures sont trop humanisés ou anthropomorphisés, on quitte instantanément le crédible pour donner dans le cartoon, une impression pas aidée par l'anatomie du I-Rex, déjà plus humanoïde que les autres dinosaures).

Bon, cela dit, ça a beau être un blockbuster moderne ultra-balisé et calibré, avec des acteurs pour la plupart en pilotage automatique, et une bande originale qui ressort les thèmes de JP de manière totalement aléatoire et contre-productive... ça reste regardable. Mais franchement, ce Jurassic World n'est ni pire, ni meilleur que JP3 ou JP2...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #165 : Parallels (2015)

Publié le 3 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Netflix, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Parallels :

Ronan (Mark Hapka), sa soeur (Jessica Rothe) et leur voisin pot-de-colle (Eric Jungmann) se rendent à un rendez-vous fixé par leur père dans un immeuble étrange, en centre ville. Quelques instants après y être entrés, une machinerie étrange se déclenche, et transporte l'immeuble et ses trois occupants dans une dimension parallèle, où ils rencontrent Polly (Constance Wu), qui leur explique la situation : l'immeuble relie toutes les dimensions parallèles existantes, et bascule de l'une à l'autre toutes les 36 heures...

Concept de série télévisée produit par l'un des showrunners de The Lost Room pour Fox Digital, et transformé en cours de route en long-métrage de 83 minutes diffusé sur Netflix, long-métrage qui se termine forcément en queue de poisson, dans l'attente d'une suite éventuelle qui ne viendra probablement jamais.

Et ce n'est pas très étonnant, à vrai dire, puisque cette combo pilote + premier épisode n'est qu'une grossière resucée de Sliders, avec malheureusement une distribution globalement insipide et transparente, qui interprète ses personnages (déjà pas très malins ou intéressants) sans finesse aucune (exception faite de Constance Wu, amusante en glisseuse sarcastique, désabusée et blasée).

Rien de mémorable, et assez mauvais si on le juge en tant que film à part entière. En tant que pilote de série tv, ce n'est pas terrible non plus, et clairement pas inspiré, mais ça reste regardable, donc :

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #163 : Écho (2014)

Publié le 1 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Found Footage, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Écho (Earth to Echo) :

Peu de temps après qu'un chantier routier soit inauguré près de chez eux, les téléphones portables de Tuck (Brian Bradley), Alex (Tea Halm) et Munch (Reese C. Hartwig) se mettent à afficher d'étranges messages codés. Ceux-ci les mènent, en pleine nuit, jusqu'à Echo, un petit extraterrestre mécanique aux allures de chouette, écrasé sur Terre, et qui tente désespérément de rejoindre son peuple...

Un found-footage pour enfants qui lorgne très fortement sur (pour ne pas dire repompe allègrement) tous les films Amblin des années 80, les oeuvres qui leur rendent hommage comme Super 8, ainsi que quelques autres références évidentes (Bubo du Choc des Titans).

En l'état, ce n'est pas désagréable à regarder, mais malheureusement, l'interprétation est très inégale, la mise en scène found footage fait parfois cache-misère, et le tout est finalement trop peu inspiré pour vraiment marquer les esprits (la fin, notamment, semble catapultée et n'a pas de réel impact).

Dommage, parce que la bestiole est tout à fait réussie dans le genre, grâce à des effets spéciaux plutôt convaincants et à un design attachant.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #158 : Big Man Japan (2007)

Publié le 24 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Drame, Japon, Comédie, Documentaire, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Big Man Japan (Dai Nippon-Jin) :

Dai Sato (Hitoshi Matsumoto) est un quadragénaire paumé, au père souffrant de la maladie d'Alzheimer, et à la vie familiale en lambeaux ; pour ne rien arranger, il est capable de se transformer, avec l'aide d'un courant électrique, en humanoïde géant, qui repousse alors les invasions de monstres difformes et grotesques. Mais malgré ses actes héroïques, Sato n'est pas populaire auprès des Japonais, et il peine à répondre aux exigences de son agente...

Un mockumentaire japonais improbable, grotesque et absurde, dont le concept est clairement original, mais pas forcément totalement maîtrisé.

Par moments, en effet, le métrage délaisse son côté mockumentaire pour céder au spectaculaire et à un POV omniscient, ce qui affablit un peu la forme du récit ; de plus, le récit est tellement doux-amer et mélancolique que les ruptures de ton sont assez brutales entre le désespoir du protagoniste, et le nawak des monstres et des affrontements.

Dommage donc que le tout ne soit pas mieux rythmé et manque à ce point de cohésion et de punch, parce que sinon, on tenait là un film instantanément culte (quoique, dans le genre culte, le finish non-sensique en mode sentai fauché au symbolisme politique évident se pose là ; déjà que les effets spéciaux primitifs donnent un cachet certain au métrage dans son ensemble).

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #156 : Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec (2010)

Publié le 22 Juin 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, France, Fantastique, Aventure, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec :

Alors qu'un ptérodactyle menace Paris, Adèle Blanc-Sec (Louise Bourgoin) tente de ramener une momie égyptienne à la vie pour aider à soigner sa soeur malade...

Si je devais résumer ce film en un mot, ce serait : bancal. Allez, un autre mot : décousu.

Car c'est clairement le problème de ce métrage de Besson, et ce à tous les niveaux : c'est affreusement inégal. Les effets spéciaux sont inégaux (les momies sont réussies, le volatile nettement moins, surtout dans les plans où Adèle le chevauche), le rythme est inégal (ça oscille entre dynamique et soporifique, avec des scènes très réussies, et d'autres tout à fait inutiles), les maquillages sont inégaux (à la fois techniquement, mais aussi au niveau de leur intérêt intrinsèque : ils ne servent à rien), l'humour est inégal (globalement, ça ne fonctionne pas, sauf pour les momies), le scénario est inégal (l'intrigue du ptéro est bouclée à mi-film, et laisse place à celle des momies de manière tout à fait forcée) et l'interprétation est inégale (Bourgoin n'est pas mauvaise, mais est assez monotone et quelconque, d'autres sont meilleurs) ; ajoutez à cela une réalisation de Groluc assez passe-partout, et une narration d'ouverture en voix-off totalement inutile, et on se retrouve avec un film bâtard, jamais vraiment mauvais, mais jamais vraiment convaincant non plus.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #154 : Votre Majesté (2011)

Publié le 19 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Votre Majesté (Your Highness) :

Le Prince Thadeous (Danny McBride) est un glandeur qui préfère passer son temps à fumer de la marijuana plutôt que marcher dans les pas de son frère aîné, le brave et héroïque Prince Fabious (James Franco). Lorsqu'un sorcier maléfique (Justin Theroux) enlève la promise de Fabious (Zooey Deschanel), cependant, Thadeous n'a pas d'autre choix que de prendre part à la quête de son frère, accompagné de son fidèle page (Rasmus Hardiker) et d'une aventurière aussi séduisante que coriace (Natalie Portman)...

À sa sortie, en 2011, j'étais resté assez mitigé devant ce film :

On ne peut pas dire, en voyant le métrage, avec ses créatures animatroniques, ses sfx et ses décors, bref, son apparence globale, que les 50 M de dollars du budget aient été forcément gâchés. Le film applique à la lettre la formule Pineapple Express, se présentant comme une parodie vaguement stoner, pleine de vannes de cul et d'humour bien bas de plafond, pour finir par embrasser totalement les conventions du genre parodié, et conclure (quasiment) au premier degré, avec duel sur fond de déluge d'effet spéciaux, etc...

Mais quand même : 50 millions de dollars. Là où ça coince, pour moi, c'est que le film a les mêmes problèmes que Pineapple Express : à savoir que, lorsque c'est relativement premier degré, ça fonctionne assez bien (la poursuite en calèche, les combats contre les monstres, la bataille finale pleine de sfx). Mais le tout est globalement parasité par des vannes ultra-graveleuses, une tendance à systématiquement opter pour la facilité de la vanne de cul (oh, un yoda marionnette... pédophile et pervers ; oh, un minotaure... qui se prend pour Harvey Keitel dans Bad Lieutenant et tente de se taper le page qui ne sert à rien), et un rythme défaillant (ça se déroule plutôt bien, et puis là, paf, un couloir d'au moins 10 minutes de dialogues sans intérêt, par exemple).

C'est nettement moins stoner movie que Pineapple (heureusement), même si Franco joue le premier tiers du film dans un état pas très net, à essayer de tenir son accent d'une bouche pâteuse ; le reste du cast fait son truc (comprendre que Portman est en mode jeu limité, que Theroux cabotine, que McBride fait du McBride, et que Deschanel doit avoir 10 ou 15 lignes de dialogue dans tout le film, en surjeu) ; certains choix de réals sont hasardeux, m'enfin rien de bien dommageable... et comment terminer sans mentionner le score honteux (mais paradoxalement totalement mémorable) de Jablonsky, photocopié de Transformers et de Pirates des Caraibes, ainsi que du Zimmer synthétique des années 80.

Bref, pas terrible : j'ai passé plus de temps à lever les yeux au ciel qu'à me marrer, donc 2 ou 3/6... allez, 2.5/6.

Et après avoir revu le film, je dois bien avouer que je suis fortement tenté de revoir mon avis à la hausse. Car si tous les défauts mentionnés ci-dessus sont bel et bien présents, ils s'effacent un peu une fois que l'on sait à quoi s'attendre.

Certes, tout ce qui est vannes sexuelles et graveleuses reste affreusement déplacé, et semble rajouté à l'arrache pour justifier un classement "film pour plus de 17 ans" ; certes, Franco, Deschanel et Portman se font littéralement bouffer par McBride, son page et Theroux ; et certes, en coupant 5 ou 10 minutes de dialogues, le film serait mieux équilibré... mais sous ses atours de pantalonnade décérébrée écrite sous influence narcotique, on finit par percevoir un pastiche sincère et nostalgique des films de quête, plutôt très bien maîtrisé formellement.

Donc je remonte ma note à

3.5/6 (sans l'humour graveleux et en dessous de la ceinture, ça aurait été > 4/6)

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Un film, un jour (ou presque) #153 : Mad Max - Fury Road (2015)

Publié le 17 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Mad Max - Fury Road :

Dans un futur post-apocalyptique ou le pétrole et l'eau sont les seules ressources de valeur, Immortan Joe (Hugh Keays-Byrne) conserve la main mise sur les populaces suvivantes en contrôlant ces deux ressources hors de prix. Mais lorsque Imperator Furiosa (Charlize Theron) se rebelle, et organise la fuite des cinq concubines de Joe, elle est contrainte de s'allier à Max Rockatansky (Tom Hardy), un loup solitaire qui vient d'échapper aux troupes d'Immortan. Lancés dans une course poursuite en plein désert, au volant d'un énorme semi-remorque, Max et Furiosa vont tout faire pour échapper à Immortan Joe et à ses mutants...

Une course poursuite apocalyptique de deux heures, sans vrai temps mort, pilotée de main de maître par un George Miller toujours vaillant malgré son âge. C'est épique, bourré d'imagination et de plans splendides, ça dépote constamment, c'est la bonne manière de faire du girl power, c'est une expérience sensorielle épuisante, et malgré mes doutes initiaux, Tom Hardy compose un Max bestial et en retenue, assez intéressant.

Toute aussi intéressante, l'absence complète d'arc romantique entre Max et Furiosa, ce qui aurait pu s'avérer ultra-cliché.

Alors tout n'est pas parfait, la musique est trop présente et trop peu inspirée, et j'aurais clairement préféré le voir en VO, mais pour peu qu'on adhère à l'esprit décomplexé et assumé du métrage, à son univers déglingué et à ses parti-pris esthétiques plus que narratifs (qui ne plairont clairement pas pour tout le monde), ce n'est que du bonheur.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #148 : Kung Fury (2015)

Publié le 10 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Fantastique, Suède, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kung Fury :

Dans le Miami des années 80, Kung Fury (David Sandberg) est un super-flic héritier d'une tradition ancestrale et doté de super-pouvoirs martiaux, avec lesquels il fait régner la loi et l'ordre en ville, au prix de beaucoup de casse. Mais lorsque Adolf Hitler (Jorma Taccone), le Kung Führer, traverse les couloirs du temps et abat tous les collègues de Kung Fury, ce dernier décide alors de remonter le temps jusqu'aux années 40, afin de tuer Hitler...

Un moyen-métrage/fanfilm suédois totalement nawak, financé via Kickstarter, et qui combine, dans une ambiance ultra-référentielle et décalée, toutes les influences cinématographiques, vidéoludiques, musicales et télévisuelles des enfants ayant grandi dans les années 80-90.

Le résultat est absurde, hilarant, spectaculaire, et totalement décomplexé, tout en étant assez maîtrisé techniquement. Certains détesteront, et parleront de fan-service creux, mais moi, j'ai adoré.

5/6

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Un film, un jour (ou presque) #141 : The Scribbler (2014)

Publié le 31 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Action, Fantastique, UK, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Scribbler :

Suki (Katie Cassidy) est une jeune femme déséquilibrée, hantée par d'innombrables personnalités autodestructrices ; alors qu'elle s'installe dans un immeuble empli de pensionnaires toutes malades mentales, et qui se suicident les unes après les autres, Suki suit un traîtement étrange, la "Brûlure siamoise", qui élimine une à une ces personnalités envahissantes. Mais une question de taille reste posée : laquelle de ses personnalités restera à la fin du traîtement...?

Adaptation d'un comic-book anglais, avec plein de visages familiers : Katie Cassidy (alors encore épargnée par les régimes et/ou la chirurgie période Arrow) Garret Dillahunt, Michelle Trachtenberg (au look improbable), Gina Gershon, Sasha Grey, Kunal Nayyar, Billy Campbell, Eliza Dushku (...) pour un tout ultra-stylisé (avec un style paradoxalement très générique/années 90), mais bordélique, assez fauché, et pas vraiment crédible pour un sou.

D'autant que le tout fait fortement penser à The Ward de John Carpenter, ou à Identity de James Mangold, mais sous une couche de peinture et de design fanservice très Sucker Punch.

M'enfin c'est plutôt bien joué par tout le monde (notamment Cassidy), et ça se regarde tranquillement, même si au final, c'est trop éparpillé pour vraiment convaincre.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #136 : Zero Theorem (2013)

Publié le 25 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Science-Fiction, Fantastique, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Zero Theorem (The Zero Theorem) :

Génie informatique torturé et reclus, Qohen Leth (Christoph Waltz) oeuvre au sein d'une société dystopienne, où il tente de résoudre un théorème existentiel improbable pour le compte du Management (Matt Damon). Mais progressivement, la fatigue et la folie s'emparent de lui, une situation guère aidée par les interruptions de la belle Bainsley (Mélanie Thierry) et de Bob (Lucas Hedges).

Un style visuel typiquement Gilliamesque (peut-être trop, d'ailleurs, on frôle le cliché formel), un récit très confus et hermétique qui accumule les idées et les propos, sans jamais parvenir à les cristalliser en un tout pertinent et accessible.

Résultat : c'est répétitif, c'est bordélique, c'est fatiguant, et malheureusement, c'est assez peu avenant. Dommage, la distribution est plutôt bonne.

2.75/6

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Critique éclair : Deadbeat, saison 2

Publié le 24 Mai 2015 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Sitcom, Fantastique, Hulu

RIP : Fauchés et sans repos (Deadbeat), saison 2 :

Kevin Pacalioglu (Tyler Labine) est un stoner/slacker new-yorkais, bon à rien sans avenir, et qui n'a qu'un seul talent : celui de voir et de parler aux esprits ne parvenant pas à trouver la paix dans l'au-delà. Face à lui, Camomile White (Cat Deeley), une fausse médium médiatisée, qui est bien décidée à exploiter les dons de Kevin à son propre bénéfice...

Peu de nouveautés dans cette saison 2 : un générique animé assez amusant, et un personnage supplémentaire, celui d'un nain, sidekick du pote dealer du héros.

Le reste est dans la continuité directe de la saison 1, avec des problèmes intrinsèques qui continuent d'être présents ; l'humour slacker/marijuana/pipa/caca/vomi/foutre est lourd, à la longue ; le format "ghost of the week" finit par être mécanique et formulaïque jusqu'à l'écoeurement, un souci d'autant plus notable que le show est présenté en mode binge-watching par Hulu ; les personnages sont presque tous des connards, que ce soit le lead, l'antagoniste, le nain, et même la fantômette dès lors qu'elle se rapproche de sa copine fantôme ouvrière ; et il y a une fâcheuse tendance à désamorcer le moindre cliffhanger ou la moindre évolution dès la scène suivante, ce qui est assez agaçant.

Après, le duo principal "slacker & sa copine fantôme" ne fonctionne pas trop mal, et le développement de sa relation fonctionne plutôt bien, même si le tout est ultra-prévisible. D'ailleurs, dans le registre "prévisible" la première moitié de cette saison de 13 épisodes s'avère assez quelconque, et enchaîne les épisodes basiques ; il faut attendre la seconde moitié pour que les scénaristes se lâchent un peu, avec en prime quelques guests sympatoches (Danny DeVito, Fred Armisen, ou encore James Franco en pervers exhibitionniste, et Zachary Levi en Abraham Lincoln), et des épisodes qui donnent plus dans la parodie ouverte de genres (théâtre, film de casse, buddy cop movie des 80s, épisode de Noël) que dans le GOTW. D'ailleurs, ce n'est pas surprenant de voir que le show commence à se lâcher dès qu'il met de côté l'antagoniste du héros, et dès qu'il fait revenir le blob en plastique.

Mais quand l'antagoniste revient, dans le dernier épisode, ça retombe assez à plat. Donc une saison 2 assez bipolaire, très moyennement convaincante, mais finalement, comme je le disais plus haut, dans la continuité de la saison précédente, pour le meilleur et pour le pire.

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Un film, un jour (ou presque) #133 : Conan (2011)

Publié le 20 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Conan (Conan The Barbarian) :

Conan le Cimmérien ( Jason Momoa), guerrier puissant et expérimenté, écume l'Hyborée à la recherche de Khalar Zym (Stephen Lang) et de ses troupes, qui ont réduit sa tribu en cendres, et tentent désormais de trouver la vierge (Rachel Nichols) qui permettra à Zym de conquérir le monde...

À sa sortie en salles, j'avais dit ceci :

"Un Momoa qui est très bien, une Rachel Nichols honorable (idem pour McGowan, même si elle cabotine un peu plus), des sidekicks daubesques, une 3D inutile (sauf sur certains plans), une musique calamiteuse, un scénario bancal (au prologue interminable, et au climax faiblard) et une réalisation de DTV, qui échoue dans 80% des scènes à cacher la misère et à rendre le monde de Conan crédible.

Et pourtant, je partais relativement optimiste, n'ayant lu aucun avis préalable, et m'attendant à une série B sans prétentions... mais non, même pas. C'est trop mal filmé pour ça. En l'état, c'est du niveau d'un Kull The Conqueror, en un peu plus friqué.

3/6 sur une échelle de DTV, 1.5/6 sur une échelle de film cinéma.

(et je n'échange pas un Conan le Destructeur, tout familial et cheesy qu'il puisse être, contre ce Conan bancal et énervant. Au moins Dagoth a plus de gueule que les tentacules anonymes qui n'arrivent pas à toucher Momoa, que les hommes-des-sables sur trampoline, ou que le masque-magique-qui-ne-sert-à-rien...)"

Et aujourd'hui, après une nouveau visionnage du métrage, je... euh... je ne suis pas arrivé au bout du film.

Oui, j'avoue, je suis faible, mais j'ai jeté l'éponge après 80-90 minutes. La faute à un prologue/origin story toujours beaucoup trop long (26 minutes pour raconter sans le moindre rythme, style ou poésie ce qui en prenait la moitié dans l'original), à un univers terne, sombre et affreusement générique, et à un ton mortellement ronflant et sérieux, qui ne parvient jamais à donner la moindre énergie au film (déjà pas aidé par la musique passe-partout au possible).

Pour faire simple, c'est long, c'est mou, c'est soporifique, et malgré Momoa qui fait de son mieux, ça n'est jamais intéressant.

1/6

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Critique éclair : Deadbeat, saison 1

Publié le 18 Mai 2015 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Sitcom, Fantastique, Hulu

RIP : Fauchés et sans repos (Deadbeat), saison 1 :

Kevin Pacalioglu (Tyler Labine) est un stoner/slacker new-yorkais, bon à rien sans avenir, et qui n'a qu'un seul talent : celui de voir et de parler aux esprits ne parvenant pas à trouver la paix dans l'au-delà. Face à lui, Camomile White (Cat Deeley), une fausse médium médiatisée, qui est bien décidée à exploiter les dons de Kevin à son propre bénéfice...

(nb : saison 1 vue et critiquée à l'époque de sa sortie, en Avril 2014)

1x01 :

Ghost Whisperer, mais à la sauce sitcom, et avec Tyler Labine en slacker stoner (comme d'hab) qui parle aux esprits, et tente de les aider à trouver le repos éternel. Là, en l'occurrence, il doit tenter d'organiser le dépucelage d'un fantôme via possession (avec une grand-mère), tout en tentant de séduire une (fausse) médium ultra-médiatique, menteuse et pimbêche. Pas très inspiré, bas de plafond, mais avec quelques moments qui fonctionnent. Bof, en somme.

1x02-06 :

Il en va de même avec ces cinq épisodes suivants, qui sont tout à fait regardables, mais assez inoffensifs et éparpillés. Beaucoup d'humour de drogué/slacker, une parodie de Law & Order, la mafia suédoise (épisode assez amusant car totalement nonsensique), quelques caméos, un tenia mexicain agressif, un vol de cadavre, Bloody Mary et un personnage de fausse médium qui reste assez agaçant et antipathique, ce qui est problématique, vu que Labine est sensé être amoureux/fasciné par elle, et qu'on se demande pourquoi.

Bref, c'est une sorte de mélange entre Reaper et Dead Like Me, sans le punch ou l'originalité, et avec des moments délirants qui sont malheureusement trop peu nombreux (le "Slimer" rose en plastoc qui apparaît brièvement dans un ou deux épisodes a une bonne bouille, c'est dommage).

1x07-10 :

Un couple de fantômes meurtriers qui se disputent et leur fille adulte, le fantôme de Rube Goldberg qui veut finir son oeuvre, Ray Wise qui fait un caméo (forcément) pour lancer Labine sur une enquête de métro hanté par un fantôme amnésique (et par une créature plus dangereuse)... Les deux derniers épisodes sont un peu plus dramatiques, ce qui fonctionne assez bien, mais ça se dégonfle assez rapidement, malheureusement... sinon, ça reste anecdotique.

 

Bref, une saison mitigée, qui ne m'a pas faite grande impression, trop dérivative, et semblant toujours un peu hésiter à aller vers quelque chose d'encore plus délirant et original. Ça se regarde facilement, mais ça ne dépasse jamais son postulat de départ, ni les attentes du spectateur.

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