X-men : Days of Future Past - The Rogue Cut :
Dans les années 70, inquiet de l'avènement de la menace mutante, le Dr. Bolivar Trask (Peter Dinklage) met au point les Sentinelles, d'énormes géants robotiques programmés pour traquer et annihiler les mutants. Mais bien des décennies plus tard, les Sentinelles sont devenues des machines de mort ayant anéanti la plupart des mutants, et transformé la planète en désert apocalyptique. Pour empêcher ce futur désastreux de ce produire, le Professeur Xavier (Patrick Stewart) et Magneto (Ian McKellen) associent leurs forces et réunissent les derniers mutants survivants pour soutenir un dernière siège contre les robots. Leur objectif : renvoyer l'esprit de Wolverine (Hugh Jackman) dans le passé, afin d'empêcher le lancement des Sentinelles...
J'ai un rapport assez étrange aux films de Bryan Singer : en salle, je les apprécie vraiment ; ensuite, ils vieillissent assez mal dans ma mémoire, et je commence ne me souvenir que de leurs défauts (bien souvent, les quelques choix artistiques toujours kitchouilles que Singer fait çà et là) ; et puis quand je me décide à les revoir en dvd, je les apprécie de nouveau.
Ici, c'est la même chose : j'avais le souvenir d'une double intrigue temporelle confuse, qui faisait entrer au forceps un maximum de personnages et de visages familiers de la série dans ce métrage, et qui traînait un peu la patte sur la distance.
Et puis en fait, revoir le film en dvd (et en version longue, pas forcément totalement indispensable, mais néanmoins très satisfaisante) m'a rassuré.
Le script est très solide, privilégiant toujours la caractérisation de ses personnages à l'action pétaradante et décérébrée de beaucoup de films super-héroïques ; la mise en scène, le montage et les transitions entre le présent et le futur sont souvent excellentes, dans un mouvement et une continuité visuelle subtile et maîtrisée ; l'interprétation est convaincante de bout en bout ; et si X-men : Le Commencement était un Magneto begins à peine voilé, ici, c'est à un Charles Xavier begins qu'on a droit, avec un McAvoy excellent.
Bref, un passage de flambeau très réussi, qui met un terme aux aventures du cast des premiers X-men, et passe officiellement le relai à ceux de X-men : Le Commencement ; on pourra juste regretter le traitement de Logan dans cet épisode : oui, Wolverine est la figure phare de la saga, et le studio n'allait pas laisser un film X-men se passer de lui, mais il aurait dû soit être plus utilisé durant les scènes d'action (Wolverine vs une Sentinelle, bon sang !), soit cantonné dans le futur, comme dans le comic-book.
M'enfin c'est du pinaillage, d'autant que Hugh Jackman est, comme toujours, à fond dans son personnage.
4.5/6
(et revoir ce film après avoir subi Les 4 Fantastiques fait assez mal, qualitativement parlant)
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