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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #netflix catégorie

Un film, un jour (ou presque) #425 : Les Mémoires d'un Assassin International (2016)

Publié le 10 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Netflix, Action, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Mémoires d'un Assassin International (True Memoirs of an International Assassin) :

Comptable et apprenti-auteur, Sam Larson (Kevin James) passe son temps à se documenter pour rendre son roman d'espionnage, les Mémoires d'un Assassin International, le plus crédible possible. Jusqu'au jour où son ouvrage est publié par une maison d'édition en ligne, qui le présente comme étant la biographie d'un espion réel : aussitôt, c'est un succès considérable, et Sam devient la coqueluche des médias... mais aussi celle de véritables espions. Enlevé par des étrangers impressionnés par sa réputation, Sam se réveille au Venezuela, et devient le pion de multiples criminels, au nombre desquels un Général (Yul Vasquez), un mafieux russe (Andrew Howard), un président (Kim Coates), El Toro (Andy Garcia), la CIA (Rob Riggle), un agent de la DEA (Zuly Henao), et le Fantôme (Ron Rifkin), le véritable assassin sur lequel il a basé son roman...

Un film Netflix, écrit et réalisé par Jeff Wadlow (le réalisateur de Kickass 2), et qui ressemble beaucoup à un film d'Adam Sandler, mais qui étrangement n'est pas produit par Happy Madison.

Pourtant, les gimmicks habituels des films de Sandler sont là : le héros loser, la fille superbe en co-star, les caméos improbables, les aventures à l'autre bout du monde (ce qui permet aux acteurs de prendre des vacances), le scénario dérivatif et pas très développé, le soft-rock 80s...

Bref, on est en terrain ultra-balisé (La Totale/True Lies n'est pas loin), c'est globalement très mou et générique (ça se réveille un peu sur la toute fin, quand Kevin James s'énerve un peu), et le tout est éminemment oubliable.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 125 - I Am The Pretty Thing That Lives in The House (2016), Within (2016) & The Night Before Halloween (2016)

Publié le 3 Novembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Netflix, SyFy, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween, c'est terminé, et jusqu'à la fin de la semaine, on achève l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme la fin de ce marathon de cinéma fantastique et d'horreur qui a duré un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

I Am The Pretty Thing That Lives In The House :

Lily (Ruth Wilson), une aide soignante peureuse, s'installe dans la demeure d'Iris Blum (Paula Prentiss), une romancière spécialisée dans les histoires de fantômes, et qui se fait trop vieille pour rester seule. Rapidement, Lily comprend que le roman le plus célèbre d'Iris lui a été inspiré par la présence fantomatique de Polly (Lucy Boynton), une jeune femme disparue entre ces murs...

Une histoire de fantômes distribuée sur Netflix, écrite et réalisée par le fils d'Anthony Perkins, et qui souffre des mêmes problèmes que February (chroniqué un peu plus tôt dans ces pages) : visuellement très travaillé, le film bénéficie d'une technique très professionnelle et maîtrisée, mais aussi, malheureusement, d'un script faiblard, d'une froideur glaciale, et d'une tendance au cinéma d'auteur pseudo-intellectuelle et arty assez agaçante.

Ici, c'est peut-être même pire qu'avec February (qui conservait un semblant de structure et de narration classique), puisque, outre son titre à baffer, ce métrage souffre d'un scénario ultra-basique, dont le manque d'épaisseur est à peine camouflé par les artifices de structure du script, et par les choix narratifs et visuels effectués : tout est lent, contemplatif, l'héroïne débite des platitudes pseudo-philosophiques et pompeuses en voix off, encore et encore, jusqu'à ce que le spectateur ne l'écoute plus.

Et pour ne rien arranger, justement, l'héroïne est franchement peu engageante. Avec ses lèvres de canard, Wilson compose une héroïne peureuse, fébrile, constamment dans les tremblements et la passivité, un personnage qui passe son temps à se parler, comme une enfant tentant de se rassurer, et qui devient très rapidement énervante.

Autant dire qu'il est alors difficile de se passionner pour ce film au final assez creux, gentiment prétentieux, et qui ne capitalise jamais vraiment sur l'atmosphère très particulière qu'il parvient à créer.

2.25/6

Within :

Lorsqu'elle s'installe dans une nouvelle maison avec son père (Michael Vartan) et sa belle-mère (Nadine Velazquez), Hannah (Erin Moriarty), une adolescente, est mécontente de cette nouvelle existence loin de tout et de tous. Mais rapidement, cependant, des événements étranges commencent à se produire dans la maison : manifestations paranormales, voisin serrurier pervers (Ronnie Gene Blevins), ou quelque chose de plus étrange encore ?

Un long-métrage qui ressemble étrangement à un téléfilm Lifetime, mais qui pourtant n'en est pas un, apparemment.

M'enfin bon, pour ce que ça change : pendant 50 minutes, le film a tout d'un téléfilm Lifetime, tant dans sa forme que dans son script, et ce dernier tente fortement de faire croire au spectateur que le serrurier est le responsable de tous ces phénomènes paranormaux vus à l'écran (comme des clous qui sortent seuls du mur... mais bien sûr !).

Et puis, soudain, alors que la confrontation entre le pervers-fausse-piste et l'héroïne se produit (et aurait été le point culminant d'un téléfilm Lifetime), le métrage décide d'abattre toutes ses cartes, en révélant la véritable nature des phénomènes (spoiler : c'est ultra-dérivatif, et le titre, ainsi que l'accroche de l'affiche, vendent largement la mèche).

Le film bascule alors dans quelque chose de plus horrifique, mais pas forcément de plus efficace (car ultra-balisé et déjà vu), jusqu'aux 15 dernières minutes, rampantes, qui ne sont pas désagréables.

Après, on a malheureusement droit à une fin en queue de poisson, à un carton-titre de pré-générique de fin pas très convaincant, et à des end credits qui défilent à l'envers, sans raison ; un peu à l'image du film, en fait : ce n'est pas bon, c'est assez plat et générique, mais çà et là, on se dit que la réalisation est plutôt efficace, que la gestion de l'espace est plutôt réussie, que l'héroïne n'est pas désagréable (d'autant que a demoiselle est agréable à l'oeil, et volontairement peu vêtue)... bref, qu'il y a du bon, mais que c'est parasité par tout le reste, qui est bien inutile.

2.25/6

The Night Before Halloween :

La veille d'Halloween, un canular qui tourne mal plonge Beth (Natalie Ganzhorn), l'une des amies de Megan (Bailee Madison), dans le coma. Rapidement, Megan et le reste du groupe découvrent que Kyle (Jahmil French), l'instigateur du canular, voulait la mort de Beth, car il est atteint de la Malédiction du Carver, un être surnaturel qui vous ôte la vie la veille d'Halloween, à moins que vous ne parveniez à convaincre quelqu'un d'autre à commettre un meurtre... Un an plus tard, confrontés à leur tour au Carver, le groupe de Beth doit faire tout son possible pour survivre.

Un téléfilm Syfy tellement mauvais et insipide que j'ai totalement décroché au bout d'une bonne demi-heure, et que j'ai régulièrement sauté des scènes sans rien perdre du métrage.

Entre la réalisation plate, l'histoire dérivative et inintéressante, le rythme inexistant, et les personnages tous interchangeables, il n'y a absolument rien à sauver, et ce malgré les efforts de Bailee Madison (la seule actrice connue du cast, et donc, forcément, la final girl).

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 113 - Stranger Things, saison 1 (2016)

Publié le 30 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Télévision, Review, Halloween, Fantastique, Horreur, Netflix

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Stranger Things, saison 1 (2016) :

En novembre 1983, le jeune Will Byers (Noah Schnapp), 12 ans, disparaît de la petite ville de Hawkins, dans l'Indiana. Joyce (Winona Ryder), sa mère, tente désespérément de le retrouver, tout comme Jim Hopper (David Harbour), le chef de la police locale. Mais c'est Dustin (Gaten Matarazzo), Mike (Finn Wolfhard) et Lucas (Caleb McLaughlin) trois amis de Will, qui ont le plus de succès dans leur enquête, puisqu'ils croisent le chemin d'Eleven (Millie Bobby Brown), une adolescente aux pouvoirs étranges, et qu'ils sont confrontés aux manigances d'une agence gouvernementale aux motivations sinistres, et à la menace d'une force surnaturelle particulièrement monstrueuse...

Régulièrement, le web et ses médias s'emballent pour une nouvelle série du câble américain, qui devient instantanément culte, quelle que soit son niveau qualitatif réel (et ses problèmes inévitables de format et de rythme, cf toutes les séries Marvel).

En parallèle, le web est désormais peuplé des enfants des années 80, qui érigent la nostalgie de leur enfance comme une valeur dominante (exactement ce dont les 'Member Berries de la dernière saison de South Park sont l'incarnation), et des enfants des générations suivantes, qui ne connaissent cette époque qu'au travers des films des années 80, et en ont une vision assez idéalisée et fantasmée.

Donc forcément, quand arrive Stranger Things, une mini-série Netflix se déroulant dans les années 80, et jouant massivement la carte du fanservice et de la nostalgie des films et romans fantastiques de cette époque, le show devient inévitablement "la meilleure série de l'année/de la décennie/du monde" !

*soupir*

Dans les faits, cependant, il en va autrement.

Car si Stranger Things s'avère une madeleine de Proust totalement comestible et même assez bien menée, formellement parlant, cette première saison est très loin d'être sans défaut, et peine un peu à exister au delà de son statut d'hommage-recyclage. Il n'y a en effet rien de vraiment original ou novateur dans ce gros mélange d'influences plus ou moins digérées, mais totalement assumées : ça reprend allègrement les schémas narratifs, les idées, les codes visuels et scénaristiques et autres archétypes d'innombrables oeuvres de genre, de Stephen King à Steven Spielberg, en passant par les Goonies ou, plus surprenant, Silent Hill et Under The Skin (on pense aussi très fort à Super 8, l'hommage bancal de JJ Abrams au cinéma Amblin). Le résultat, s'il brosse le spectateur dans le sens du poil en jouant à fond la carte du fanservice, manque malheureusement un peu de personnalité, puisqu'on passe son temps à se dire "tiens, ça, c'est inspiré de XXX, ou de YYY"

Un problème exacerbé par le format inhérent aux séries Netflix, toujours trop longues pour leur propre bien. Car si, sur le papier, les 8 épisodes de 50+ minutes de Stranger Things semblent un juste compromis entre les saisons trop longues des autres séries Netflix, et le format ultra-court de certains shows anglais, dans les faits, il ne fait que renforcer (de manière involontaire) la parenté de cette série avec les oeuvres de Stephen King : comme toutes les adaptations télévisées de ces dernières, Stranger Things raconte ainsi en 7-8 heures ce qui aurait pu être raconté en moitié moins de temps, de manière plus efficace et plus dynamique.

Cette série passe en effet énormément de temps à mettre en place des intrigues et des personnages secondaires qui, en fin de compte, n'ont qu'une fonction accessoire au récit, et finissent passés à la trappe plus ou moins rapidement. Du remplissage qui ne choque pas forcément sur le moment, mais qui, avec du recul, devient un peu voyant, et laisse énormément de temps au spectateur pour réfléchir un peu à l'intérêt de ce qu'il voit à l'écran.

Néanmoins, la série possède quelques points forts qui font son intérêt, au nombre desquels la reconstitution d'une époque plus ou moins fantasmée (ce n'est pas du 100% fidèle à la réalité, mais c'est homogène et crédible), son atmosphère très particulière (le score ambiant façon Tangerine Dream/Carpenter est plutôt sympathique, bien que pas forcément pertinent compte tenu du coeur du récit, qui singe plutôt les films Amblin) et sa distribution enfantine, très convaincante (Eleven est toute en retenue et en sensibilité, les autres enfants se débrouillent très bien, malgré des dialogues parfois pas assez réalistes et trop "écrits") ; comme ces enfants sont le coeur du récit, et le fil rouge de ces huit épisodes, c'est une grosse qualité de Stranger Things d'avoir su choisir des têtes d'affiche convaincantes, et qui donnent l'impression d'être vraiment amis (le petit Lucas excepté, qui passe son temps à s'opposer à ses potes et à protester, mais bon, c'est un problème d'écriture).

On ne peut pas en dire autant du reste des personnages, qu'ils soient adultes ou adolescents.

Les adolescents ne jouent pas forcément mal, mais n'ont au final qu'une importance minime dans cette saison, importance totalement disproportionnée par rapport au temps d'antenne qui leur est réservé ; au niveau des adultes, on est dans les traits très forcés - le shérif torturé (avec flashbacks lourds à la clef), le méchant très méchant, la mère hystérique et paniquée (épuisante Winona Ryder, qui ne semble plus avoir qu'un seul réglage de jeu : toujours à fond) - et en fin de compte, on ne s'attache à aucun de ces protagonistes. Ce qui pose forcément un petit problème, vu qu'ils composent facilement plus de la moitié du show.

Reste enfin l'approche technique. L'écriture est inégale, je l'ai mentionnée : elle manque de subtilité, elle manque de profondeur, les thématiques sont assez inexistantes, le dernier épisode donne lieu à une résolution prévisible, facile et frustrante, et le tout repose beaucoup trop sur son aspect fanservice pour convaincre totalement ; la réalisation, cependant, et les visuels utilisés durant ces huit heures sont très réussis. Il y a ainsi une certaine économie de moyens et d'effets lorsque le script l'exige, qui évite les débordements, et les effets numériques sont limités à quelques scènes, ainsi qu'au monstre de service, pas très inspiré, mais qui passe encore relativement bien à l'écran.

Au final, cette saison 1 a clairement été survendue par les critiques et le web, envoûtés, comme à leur habitude, par la carte de la nostalgie abattue par le programme ; mais Stranger Things n'est pas pour autant un échec.

Et cela, non seulement la série le doit à ses jeunes héros sympathiques, mais aussi et surtout à quelque chose de plus en plus rare aujourd'hui : une sincérité absolue dans ses efforts, une affection très claire pour ses personnages, pour leur univers, et pour toutes les références utilisées, et une absence totale du détachement cynique actuel qui a tendance à accompagner ce genre de nostalgie.

Stranger Things a beau être ultra-maladroit et dérivatif, mais au moins c'est sincère.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #349 : The Do-Over (2016)

Publié le 29 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Netflix, Comédie, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Do-Over :

Directeur de banque loser et malheureux, Charlie (David Spade) est trompé par son épouse (Natasha Leggero), et martyrisé par ses beaux-enfants. Lors de la réunion des 25 ans de sa promotion de lycée, cependant, Charlie renoue avec son meilleur ami d'antan, Max (Adam Sandler), désormais agent du FBI, et qui le convainc de se joindre à lui sur son yacht pour passer le week-end loin de tout. Mais en acceptant, Charlie est loin de se douter qu'il va se trouver embarqué dans une aventure improbable qui va l'amener à endosser l'identité d'un homme mort et à se rapprocher de la veuve de celui-ci (Paula Patton), afin de résoudre un mystère qui le dépasse complètement...

Moins de six mois après la sortie de The Ridiculous 6, son précédent film produit pour Netflix, voici le nouveau Adam Sandler qui débarque, un Adam Sandler clairement conçu et tourné dans la précipitation, avec un budget plus limité, et à ranger dans la catégorie "film de vacances d'Adam Sandler".

Par budget plus limité, j'entends qu'ici, la distribution est nettement plus réduite que d'habitude, et nettement moins prestigieuse ; de plus, l'écriture du film est clairement plus faible, assez pauvre en gags, elle a recours à une voix off explicative jamais utilisée de manière homogène et convaincante, et le tout semble le produit de scénaristes s'étant arrêtés à leur premier jet de scénario. D'un point de vue formel, donc, le film n'est pas aussi travaillé que d'habitude.

Et paradoxalement, lorsque je parle de film de vacances de Sandler, c'est que, comme souvent chez ce dernier, le film n'est qu'un prétexte pour aller tourner au soleil (ici, Porto Rico) en compagnie de ses amis et de sa famille.

Mais comme le budget est ici plus limité, Netflix oblige, le film ne reste pas très longtemps sur place, et préfère prendre des allures de comédie d'action, avec des personnages qui passent le plus clair de leur temps sur les routes de Georgie (ce qui est déjà nettement moins glamour que Porto Rico).

Et le film souffre de cet accent mis sur une buddy comedy pas très convaincante, et aux enjeux un peu trop sérieux pour son propre bien (un vaccin universel contre le cancer, rien que ça !) : comme mentionné plus haut, les gags sont rares, recyclés, et frôlent çà et là une homophobie d'assez mauvais goût (et pourtant, on est dans un Sandler, donc la barre du mauvais goût est déjà placée assez haut) ; le récit est assez décousu, et manque d'émotion ou de sincérité (la faute, en partie, à Patton, qui n'est pas très bonne actrice, et a une diction assez médiocre ; lorsque le script, lui, tente une note d'émotion à trente minutes de la fin, ça ne marche qu'à moitié, même si ce n'est pas trop mal amené) ; et pour ne rien arranger, le rythme est un peu défaillant, avec 15 minutes de trop.

Vraiment rien de mémorable dans ce Do-Over, donc, qui s'avère l'un des Sandler les plus faibles de cette dernière décennie, ou du moins, l'un des plus rapidement oubliables.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #313 : Special Correspondants (2016)

Publié le 12 Mai 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Special Correspondants :

Frank Bonneville (Eric Bana), un arrogant radio-journaliste américain, est envoyé en Equateur avec son ingénieur du son, Ian Finch (Ricky Gervais), pour y couvrir un conflit, mais avant de quitter les USA, Ian perd leurs passeports. Ils décident alors de se terrer dans un grenier, de l'autre côté de la rue où se trouve leur rédaction, afin de faire croire à tous qu'ils sont à l'étranger, et qu'on les a pris en otage.

Un remake anglo-saxon d'Envoyés Très Spéciaux, comédie française avec Jugnot et Lanvin dans les rôles principaux, remake écrit, réalisé et interprété par Ricky Gervais pour Netflix.

Malheureusement, si tous les acteurs sont bons, le problème de ce remake est simple : il n'est jamais drôle. Les personnages sont des clichés ambulants sans la moindre caractérisation (America Ferrara est "la latina idiote", Kelly Macdonald est "la bonne copine/love interest de Gervais", Vera Farmiga est "l'épouse manipulatrice", et ça s'arrête là), c'est plat, c'est insipide, ça évite soigneusement toute critique un peu poussée des médias, et c'est un bon gros flop, même sans avoir jamais vu l'original.

Ah, et toute l'action de ce dernier, justement, tournait apparemment autour de l'Irak, et d'un groupe terroriste arabe... là, non, c'est l'Amérique du Sud, les locaux sont des clowns plus qu'autre chose, et on a droit à un mini-film d'action sur la fin, avec Gervais qui tire dans tous les sens. Mwé.

1.5/6

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Critique éclair : Unbreakable Kimmy Schmidt (saison 2)

Publié le 24 Avril 2016 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Sitcom, Netflix, Kimmy

Unbreakable Kimmy Schmidt, saison 2 :

Une seconde saison sympathique, avec toujours une écriture assez fine et absurde, qui rivalise par moments avec le meilleur de 30 Rock, et une interprétation à l'identique. Il y a un bon paquet de moments hilarants, de running gags qui font mouche (j'ai un faible pour l'épisode Fraîcheur Mentos)... mais paradoxalement, je crois que j'ai préféré la première saison.

Je n'arrive pas vraiment à expliquer pourquoi, c'est un ressenti plus qu'autre chose, mais là, à certains moments, j'ai eu l'impression que le show se perdait un peu chemin, alors que la saison 1 était peut-être plus fraîche et directe. Et puis je dois bien avouer que certains guests m'ont laissé plutôt de marbre, comme Fred Armisen, Tina Fey elle-même (même si c'est plus un problème de surexposition de son personnage, qui est amusant, mais à plus petites doses), ou encore Lisa Kudrow, qui ne m'a jamais vraiment convaincu en mère biologique de Kimmy. Ah, et Jane Krakowski m'a semblée perdue dans la bataille, dans son couple assez moyen avec David Cross.

M'enfin bon, ce sont des bémols mineurs, en fin de compte.

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Les bilans de Lurdo : La Fête à la Maison - 20 ans après, saison 1 (2016)

Publié le 20 Mars 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Sitcom, Netflix, Review, Critiques éclair

Fuller House : La Fête à la maison : 20 ans après - saison 1 :

Le reboot/revival/remake/suite de La Fête à la Maison par Netflix, avec tout le monde qui rempile de manière plus ou moins régulière (les adultes du show original ne font ici que des caméos, de temps en temps), pour treize épisodes... sauf les soeurs Olsen (ce qui leur vaut plein de vannes et de remarques méta à leur dépens).

Sans surprise, ce Fuller House est exactement comme la série originale, ni meilleur, ni pire, et avec les mêmes qualités et défauts. Ce qui rend les critiques assassines, outre-atlantique, assez "amusantes", tant elles donnent l'impression d'avoir été écrites par des personnes n'ayant jamais regardé la série mère, et/ou choisissant d'adopter une posture cynique et sarcastique du genre "ha, comment c'était trop de la daube, les séries des années 80, heureusement qu'aujourd'hui on a The Big Bang Theory et Modern Family, ça c'est de la sitcom de qualité sans clichés et sans vannes pourries."...

Cela dit, avis personnel, mais bien que le tout reste effectivement typiquement kitschouille 80s, ça passe nettement mieux sans Dave Coulier (et ses imitations médiocres) et sans les Olsen (et leur personnage tête à claques et envahissant), au point que le tout soit (presque) agréable à regarder. Ou du moins, pas désagréable, pour peu qu'on sache dans quoi on s'embarque.

(bémol, DJ Tanner manque un peu trop de charisme ou d'alchimie avec ses enfants, ce qui fait qu'elle se fait clairement éclipser à l'écran par sa frangine et par l'autre cinglée)

Je m'attendais à avoir envie de zapper après 15 minutes du premier épisode, et en fait, je pense que je reviendrai probablement en seconde saison, pour voir si ça continue sur cette lancée.

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Un film, un jour (ou presque) #259 : The Ridiculous 6 (2015)

Publié le 26 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Western, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Ridiculous 6 :

Après avoir assisté au meurtre de sa mère, Tommy (Adam Sandler) est recueilli par une tribu indienne, qui l'élève comme l'un des leurs, et le rebaptise White Knife. Bien des années plus tard, fiancé à la belle Smoking Fox (Julia Jones), Tommy apprend que son père (Nick Nolte), un célèbre bandit, risque de mourir aux mains de ses anciens hommes de main (menés par Danny Trejo) s'il ne réunit pas la somme de 50000$. Tommy entreprend alors de pister le gang de son père, tout en réunissant la somme demandée : pour cela, il va avoir besoin de l'aide de tous les autres fils de son père, des demi-frères (Rob Schneider, Terry Crews, Jorge Garcia, Taylor Lautner, Luke Wilson) qu'il ne connaissait pas, et qui vont l'aider à dérober de l'argent aux pires criminels du Far-West...

Long métrage écrit, produit et interprété par Adam Sandler et toute sa clique (tout le monde est là, y compris Rob Schneider, qui fait enfin son grand retour dans les films de Sandler !), pour Netflix où, malgré un accueil critique absolument exécrable (0% sur rottentomatoes), et toute une controverse sur le racisme supposé du film, le métrage a battu tous les records de visionnages du service de VOD.

Et ce n'est pas forcément surprenant, puisque Sandler est désormais la tête de turc de la critique, et que ce film est du Sandler typique : c'est gras, c'est vulgaire, c'est assez bas de plafond, c'est caricatural, c'est de la parodie de western assez moyenne, et c'est une bande de potes qui s'amusent.

Du Sandler non-romantique typique, donc, qui souffre d'un rythme longuet (2h de film, alors qu'une heure 40 aurait amplement suffi), et qui ne vole jamais très haut, mais qui reste gentiment distrayant.

La musique de Gregson-Williams (non, pas HGW, l'autre) est appropriée, l'environnement est crédible, la réalisation est efficace, les nombreux caméos sont sympathiques, et Taylor Lautner trouve là ce qui restera peut-être le vrai rôle de sa vie.

Quant à la controverse générée durant le tournage par certains natifs-américains employés dans le film, elle est bien creuse, puisque non seulement presque toutes les ethnies en prennent pour leur grade à un moment ou un autre du film, mais en plus la tribu indienne n'est jamais vraiment moquée, ou l'objet de blagues douteuses (au pire, Sandler fait deux ou trois vannes sur les noms indiens, l'objet de l'une d'entre elles étant interprété par sa femme). Beaucoup de bruit pour rien, donc.

2.75/6 (plus court, ça aurait eu la moyenne, voire un peu plus)

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Christmas Yulefest 2015 - 109 - Or, Myrrhe, Encens, etc... (1)

Publié le 6 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Télévision, Review, Christmas, Noël, Disney, Netflix, Comedy Central, Comédie, Jeunesse, Animation

Le 6 Janvier est là, et les Rois Mages sont enfin arrivés à destination. Il en va de même pour la Christmas Yulefest 2015, qui touche enfin à sa fin sur le blog des Téléphages Anonymes. Pour conclure en beauté, place à l'or, à la myrrhe et à l'encens : les ultimes "trésors" de Noël, critiqués en vrac, et sans ordre particulier...

A Colbert Christmas - The Greatest Gift of All ! (2008) :

Prisonnier de son chalet assiégé par un ours, Stephen Colbert est incapable de rejoindre Elvis Costello en studio pour le tournage de son épisode de Noël, et reçoit la visite de quelques-uns de ses amis, plus braves que lui.

En 2008, bien avant qu'il n'anime désormais le Late Show sur CBS, Stephen Colbert avait échafaudé un Christmas Special de son Colbert Report, sous la forme d'un show de variétés de 45 minutes, avec plusieurs musiciens, chanteurs et amis de Colbert rendant visite à ce dernier dans son "chalet".

L'occasion pour tout ce petit monde d'entonner des chansons parodiques (parfois en duo), et de faire de petits sketches en compagnie d'Elvis Costello, de Toby Keith, de John Legend, de Willie Nelson, de Jon Stewart et de Feist.

Qui dit chansons parodiques dit forcément intérêt et humour inégaux, mais ce Christmas Special a pour avantage de ne jamais se prendre au sérieux : le playback est mauvais, l'illustration visuelle est kitsch, les sketches sont surjoués... mais tout cela est volontaire, car c'est une parodie très claire et volontaire des Christmas Specials télévisés d'antan (rires enregistrés inclus).

Bref, sans être exceptionnel, ou totalement maîtrisé, ce Special reste assez divertissant, et suffisamment bien rythmé pour ne jamais être soporifique.

A Very Murray Christmas (2015) :

Coincé dans son hôtel où il devait enregistrer un show de variétés de Noël, Bill Murray finit par réunir quelques invités dans le bar de l'hôtel, pour y improviser une fête de Noël musicale loin des caméras et du public.

Un Christmas Special d'une heure, diffusé sur Netflix, et tourné par Sofia Coppola, qui adopte ici une approche totalement différente de celle de Colbert.

Là où Colbert était volontairement kitsch et parodique, visant l'humour et la comédie, ici, ce spécial est exactement à l'image de ce qu'est devenu Bill Murray ces temps-ci : quelqu'un qui cultive l'image d'un je-m'en-foutiste absolu, cynique et détaché, mais qui en vérité se prend totalement au sérieux.

On a donc droit à des stars à la pelle (Paul Shaffer, Maya Rudolph, Jenny Lewis, Rashida Jones, Jason Schwartzman, Chris Rock, Miley Cyrus, George Clooney, Amy Poehler, Michael Cera) filmées de manière plate et sans énergie par Coppola, et qui accompagnent Murray dans des duos au budget considérable (avec danseuses, décors, orchestre, etc) sur les grands classiques de Noël.

En voyant la liste des guests, on comprend tout de suite qu'on est de plein pied dans une certaine scène indépendante new-yorkaise - Shaffer, Rudolph, Jones, Schwartzmann, Cera, Coppola, etc - qui explique aussitôt le ton très particulier de ce Special, jamais particulièrement drôle ou mémorable, trop ironique et détaché pour être sincère, trop dépressif et plat pour être festif, et trop flambeur pour n'être autre chose qu'un vanity project pour Bill Murray.

Ne reste alors que quelques jolies prestations musicales, notamment de Miley Cyrus ou de Maya Rudolph. C'est peu.

Bob's Broken Sleigh (2015) :

Bob, le seul elfe du Pôle Nord à ne pas avoir de pouvoirs magiques, est un inventeur de génie ; un jour, cependant, il est confronté à un trio de macareux maléfiques qui tentent de voler le traîneau du Père Noël. Mais Bob parvient à leur échapper aux commandes de l'engin, l'écrasant dans la forêt. Là, il doit faire équipe avec des créatures étranges pour parvenir à ramener le traîneau au Pôle à temps pour les fêtes...

Un moyen-métrage Disney assez décevant, car il est, au final, ultra-classique, avec ces underdogs à la Rudolph le Petit Renne au Nez Rouge, qui sauvent Noël grâce à leur courage et leur volonté, blablabla.

Rien de neuf sous le soleil de Noël, donc, un problème encore renforcé par un rendu en images de synthèse assez banal et simpliste, et par des personnages tous plus improbables les uns que les autres (une truite à fourrure à l'accent et au vocabulaire datés, un lion/ours à cornes peureux, un chat girly et rose à longue queue-bélier préhensile...), et par une écriture particulièrement générique et quelconque. Énorme bof, donc.

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Critique éclair : Wet Hot American Summer (2001) & Wet Hot American Summer : First Day of Camp (2015)

Publié le 16 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Comédie, Netflix

Wet Hot American Summer :

En 1981, les vacances d'été touchent à leur fin au Camp Firewood, et pour tous les moniteurs et les employés, le moment est venu de faire le bilan, et de mettre en ordres leurs affaires afin de quitter la colonie de vacances...

Plus vraiment besoin de présenter cette glorieuse parodie des summer camps movies des années 80, au casting cinq étoiles (Janeane Garofalo, David Hyde Pierce, Molly Shannon, Paul Rudd, Christopher Meloni, Michael Showalter, Marguerite Moreau, Zak Orth, A.D. Miles, Ken Marino, Joe Lo Truglio, Michael Ian Black, Bradley Cooper, Amy Poehler, Elizabeth Banks, Judah Friedlander), et à l'humour absurde tout droit issu des esprits décalés de la troupe comique The State, aka David Wain, Michael Ian Black & Michael Showalter.

C'est totalement décalé, volontairement forcé et improbable, avec des acteurs tous castés dans des rôles totalement trop jeunes pour eux, des montages musicaux débiles au possible, et un jusqu'au-boutisme qui fonctionne à 200% pour peu qu'on sache à quoi s'attendre avant.

Une véritable comédie culte s'il en est.

Dé à 20 faces/6

Wet Hot American Summer - First Day Of Camp :

En 1981, les vacances d'été commencent tout juste au Camp Firewood, et pour tous les moniteurs et les employés, le moment est venu de faire connaissance avec leurs nouveaux collègues, et avec les enfants qu'ils doivent surveiller...

Alors que je n'avais pas du tout prévu de le faire à ce rythme, j'ai fini par enchaîner les épisodes de cette préquelle juste après avoir revu le film, et contrairement à ce que je redoutais suite à certains avis critiques lus ici ou là, je n'ai pas vraiment perçu de problème de rythme dans la série, si ce n'est un petit coup de mou durant l'avant-dernier épisode.

Alors il est vrai que contrairement au film, où c'était un ratio gag & absurdité par minute de film assez élevé, la série est nettement moins percutante. Limite c'est à peu près le même nombre de gags et de scènes absurdes, mais sur une durée double, donc forcément, c'est dilué. Et tous les gags ne font pas mouche, tout comme ils ne faisaient pas tous mouche dans l'original.

Mais entre les nombreux caméos, le toutéliage ultra-poussé (d'innombrables détails anecdotiques - le téléphone de la cuisine - trouvent en fait leur justification dans des scènes du film ; les punks dans la superette qui sont le groupe de nerds qui dévient le satellite dans le film, mais avec 15 ans de plus ; Meloni qui, lorsqu'il poursuit Ken Marino, ne parvient pas à sauter au-dessus d'une souche, comme Lo Truglio dans une situation similaire du film, etc, etc, etc) et certains moments d'anthologie (nan mais le Captain Kirk, sérieux :mrgreen:), j'étais dedans de bout en bout, et je ne regrette pas qu'ils aient fait cette préquelle-suite-nawak, presque aussi réussie que le film. Les fans seront aux anges.

(Meloni est franchement impérial)

(et le coup de DJ Skimask pour camoufler l'absence de Bradley Cooper dans les deux derniers épisodes, c'est :pouce: )

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Un film, un jour (ou presque) #165 : Parallels (2015)

Publié le 3 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Netflix, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Parallels :

Ronan (Mark Hapka), sa soeur (Jessica Rothe) et leur voisin pot-de-colle (Eric Jungmann) se rendent à un rendez-vous fixé par leur père dans un immeuble étrange, en centre ville. Quelques instants après y être entrés, une machinerie étrange se déclenche, et transporte l'immeuble et ses trois occupants dans une dimension parallèle, où ils rencontrent Polly (Constance Wu), qui leur explique la situation : l'immeuble relie toutes les dimensions parallèles existantes, et bascule de l'une à l'autre toutes les 36 heures...

Concept de série télévisée produit par l'un des showrunners de The Lost Room pour Fox Digital, et transformé en cours de route en long-métrage de 83 minutes diffusé sur Netflix, long-métrage qui se termine forcément en queue de poisson, dans l'attente d'une suite éventuelle qui ne viendra probablement jamais.

Et ce n'est pas très étonnant, à vrai dire, puisque cette combo pilote + premier épisode n'est qu'une grossière resucée de Sliders, avec malheureusement une distribution globalement insipide et transparente, qui interprète ses personnages (déjà pas très malins ou intéressants) sans finesse aucune (exception faite de Constance Wu, amusante en glisseuse sarcastique, désabusée et blasée).

Rien de mémorable, et assez mauvais si on le juge en tant que film à part entière. En tant que pilote de série tv, ce n'est pas terrible non plus, et clairement pas inspiré, mais ça reste regardable, donc :

3/6

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Critique éclair : Unbreakable Kimmy Schmidt (saison 1)

Publié le 15 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Comédie, Sitcom, Netflix, Kimmy

Unbreakable Kimmy Schmidt, saison 1 :

Quasi-trentenaire radieuse, optimiste et surexcitée, Kimmy Schmidt (Ellie Kemper) a passé quinze ans enfermée dans un bunker, asservie (avec trois autres femmes) par le charismatique Révérent Wayne. Libérée par les autorités, Kimmy choisit alors de commencer une nouvelle vie à New York, entourée de Titus (Tituss Burgess), son colocataire afro-américain gay et flamboyant, de Lillian (Carol Kane), sa propriétaire névrosée, et de sa patronne Jacqueline (Jane Krakowski), bourgeoise arrogante qui engage Kimmy comme gouvernante sur un coup de tête.

Nouvelle sitcom de Tina Fey et de Robert Carlock, UKS marche forcément dans les traces de 30 Rock : même ambiance, même style, même rythme, même genre de blagues et d'humour, même jeu parfois outrancier, même tendance à l'absurde, etc.

Autant dire que si l'on n'est pas réceptif au style 30 Rock, on restera probablement de marbre devant ce Kimmy Schmidt. D'autant que le show, plus optimiste et sincère, mais moins mordant que 30 Rock, repose beaucoup sur Ellie Kemper et son jeu naïf, enthousiaste et surexcité (enfin, je devrais dire sur son tempérament naturel naïf et surexcité, vu qu'elle est comme ça IRL), qui ne plaira pas à tout le monde.

Personnellement, si j'ai un peu douté du potentiel du show sur ses premiers épisodes (si NBC a décidé du sort de la série sur ces épisodes, je peux comprendre que la chaîne ait préféré refiler le bébé à Netflix), j'ai régulièrement éclaté de rire devant les épisodes une fois que la machine a trouvé son rythme de croisière.

Entre Kemper, attachante et optimiste, les personnages secondaires improbables (pas méga fan de la propriétaire, cela dit), le générique des Gregory Bros (qui finit par être assez obsédant), un ton général qui se lâche de plus en plus à mesure que le show progresse, des gags récurrents, des guests géniaux (Dean Norris, et surtout Jon Hamm, impayable), le tout devient vite très sympathique, et il se dessine, en guise de thème de fond, une quête d'identité de tous les personnages assez subtile et intéressante, qui colle assez bien au format de diffusion Netflix.

En attendant une saison 2 qui devrait se lâcher un peu plus encore, maintenant que la série est officiellement une série du cable.

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