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Wet Hot American Summer :
En 1981, les vacances d'été touchent à leur fin au Camp Firewood, et pour tous les moniteurs et les employés, le moment est venu de faire le bilan, et de mettre en ordres leurs affaires afin de quitter la colonie de vacances...
Plus vraiment besoin de présenter cette glorieuse parodie des summer camps movies des années 80, au casting cinq étoiles (Janeane Garofalo, David Hyde Pierce, Molly Shannon, Paul Rudd, Christopher Meloni, Michael Showalter, Marguerite Moreau, Zak Orth, A.D. Miles, Ken Marino, Joe Lo Truglio, Michael Ian Black, Bradley Cooper, Amy Poehler, Elizabeth Banks, Judah Friedlander), et à l'humour absurde tout droit issu des esprits décalés de la troupe comique The State, aka David Wain, Michael Ian Black & Michael Showalter.
C'est totalement décalé, volontairement forcé et improbable, avec des acteurs tous castés dans des rôles totalement trop jeunes pour eux, des montages musicaux débiles au possible, et un jusqu'au-boutisme qui fonctionne à 200% pour peu qu'on sache à quoi s'attendre avant.
Une véritable comédie culte s'il en est.
Dé à 20 faces/6
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Alors que je n'avais pas du tout prévu de le faire à ce rythme, j'ai fini par enchaîner les épisodes de cette préquelle juste après avoir revu le film, et contrairement à ce que je redoutais suite à certains avis critiques lus ici ou là, je n'ai pas vraiment perçu de problème de rythme dans la série, si ce n'est un petit coup de mou durant l'avant-dernier épisode.
Alors il est vrai que contrairement au film, où c'était un ratio gag & absurdité par minute de film assez élevé, la série est nettement moins percutante. Limite c'est à peu près le même nombre de gags et de scènes absurdes, mais sur une durée double, donc forcément, c'est dilué. Et tous les gags ne font pas mouche, tout comme ils ne faisaient pas tous mouche dans l'original.
Mais entre les nombreux caméos, le toutéliage ultra-poussé (d'innombrables détails anecdotiques - le téléphone de la cuisine - trouvent en fait leur justification dans des scènes du film ; les punks dans la superette qui sont le groupe de nerds qui dévient le satellite dans le film, mais avec 15 ans de plus ; Meloni qui, lorsqu'il poursuit Ken Marino, ne parvient pas à sauter au-dessus d'une souche, comme Lo Truglio dans une situation similaire du film, etc, etc, etc) et certains moments d'anthologie (nan mais le Captain Kirk, sérieux ), j'étais dedans de bout en bout, et je ne regrette pas qu'ils aient fait cette préquelle-suite-nawak, presque aussi réussie que le film. Les fans seront aux anges.
(Meloni est franchement impérial)
(et le coup de DJ Skimask pour camoufler l'absence de Bradley Cooper dans les deux derniers épisodes, c'est )
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