Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #critiques eclair catégorie

Un film, un jour (ou presque) #171 : Jurassic World (2015)

Publié le 13 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jurassic World :

Deux décennies après les évènements dramatiques du premier Jurassic Park, l'île d'Isla Nublar est désormais transformée en Jurassic World, un parc ultra-moderne et sécurisé dirigé par Claire (Bryce Dallas Howard), une businesswoman professionnelle et coincée. Mais alors que ses deux neveux (Nick Robinson et Ty Simpkins) lui rendent visite, l'une des nouvelles attractions s'échappe de son enclos, et commence à semer la terreur dans l'île. À Claire, accompagnée du dresseur de raptors Owen (Chris Pratt), de retrouver les deux enfants, et de sauver les 20000 visiteurs de Jurassic World, avant qu'il ne soit trop tard...

Déçu.

Du moins, j'aurais probablement été déçu si j'en avais attendu quoi que ce soit... mais dans les faits, je savais à quoi m'attendre : un semi-remake du premier opus, jouant à fond la carte du fanservice (quitte à ressembler parfois à de la fanfiction peu inspirée), avec des personnages-fonctions, des dialogues pas toujours très fluides, et des effets spéciaux "tout-numériques" paradoxalement nettement moins crédibles et réussis qu'à l'époque du premier opus, et de ses dinosaures mi-animatroniques, mi-synthétiques (c'est comme toujours le problème de sous-traiter à ce point les effets spéciaux d'un même métrage à de multiples compagnies : les résultats sont toujours assez inégaux d'une scènes à l'autre.)

Avec en prime de gros problèmes de vraisemblance, par moments (outre les 20000 visiteurs qui se volatilisent passé un certain moment du film, ce n'est pas parce que l'on s'en moque dans les dialogues que ça rend moins stupide la notion de Claire qui traverse la moitié de l'île en courant en hauts-talons), des idées assez moyennes, parfois à la limite du ridicule (certains plans auraient dû être évités - je pense notamment au raptor en train de grogner entre deux barreaux de sa cage auquel il s'agrippe comme un détenu d'un mauvais film de prison ; de manière générale, dès que les dinosaures sont trop humanisés ou anthropomorphisés, on quitte instantanément le crédible pour donner dans le cartoon, une impression pas aidée par l'anatomie du I-Rex, déjà plus humanoïde que les autres dinosaures).

Bon, cela dit, ça a beau être un blockbuster moderne ultra-balisé et calibré, avec des acteurs pour la plupart en pilotage automatique, et une bande originale qui ressort les thèmes de JP de manière totalement aléatoire et contre-productive... ça reste regardable. Mais franchement, ce Jurassic World n'est ni pire, ni meilleur que JP3 ou JP2...

3/6

commentaires

Catch Review : TNA Impact (08/07/2015)

Publié le 11 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Sans grande motivation...

Impact du 08/07/2015 :

- Ouverture sur une promo inévitable d'EC3, qui apparemment a reçu les clefs d'Impact ce soir, des mains de Tatie Dixie. Matt Hardy s'incruste, défie EC3, qui le repousse. Et booke Hardy vs les Dirty Heels. J'avoue, j'ai un peu décroché à mi-parcours. Mais bon, voilà le début du push de Matt Hardy dans le main event... *soupir*

- Hardy vs Dirty Heels. Mwé. RAS. Pas vraiment intéressé par ce match, d'autant que les heels sont obligés de tricher pour battre Hardy...

- Galloway annonce la fin de The Rising, alors que le groupe n'a rien accompli et n'a pas servi à grand chose. Pas une grande perte. Et à nouveau, j'ai un peu décroché pendant la promo de Drew... pour me raccrocher quand EC3 a commencé à se moquer de lui, et à le booker dans un match handicap, à nouveau. Reste que tout ça, c'est particulièrement bavard. Mais bon, voilà, le début du push de Galloway dans le main event... *meh*

- Galloway vs Revolution. Rapide et pas franchement passionnant, et la Revolution est vraiment de moins en moins crédible et intéressante. Pas forcément bien grave, puisqu'avec le départ de Storm, et un Koyah qui semble se révolter (supaire), la faction n'en a plus pour très longtemps.

- Anderson vient dire bonjour à EC3, et se fait repousser.

- Bram vs Anderson. Deux catcheurs à la dérive, sans direction ni storyline... et un match avorté qui se finit avant d'avoir décollé. Tout ça nous fait une première demi-heure bien faible, en effet.

- Robbie vs Jessie, street fight. Comme d'habitude, je ne suis pas fan des street fights, mais bon, vu le niveau du show, pour l'instant, je prends ce qu'on me donne. Et là, les deux hommes se sont bien donnés, justement. Le seul problème, en fait, c'est que si Jessie s'impose comme un heel crédible et intense, Robbie se fait un peu (beaucoup) éclipser dans ce feud.

- Lashley vient voir EC3, et récolte un match contre Tyrus pour sa peine.

- Comme prévu, l'interview de Jarrett ne nous apprend rien de vraiment capital, tout ce qu'il nous dit, c'est que peut-être qu'il défendra le titre dans d'autres promotions, et que TNA fera partie de son alliance de fédérations... ce qui est bien sympa, mais n'apporte pas grand chose à la TNA.

- EC3 vs Norm Fernum. Forcément. Squash. (et un mini botch de EC3 qui l'appelle Norm Fernman à plusieurs reprises, malgré le nom affiché sur les écrans de l'IZ)

- EC3 vs Sharkboy. Forcément (again). Squash (again).

- Angle vient exiger son rematch. Peut-être enfin un match de championnat potable ?

- Lashley vs Tyrus. Je ne le dirai jamais assez : Lashley est un monstre de puissance. C'est pour ça que ça m'agace autant lorsque sa spear se transforme régulièrement en "semi-corde à linge à l'abdomen avec salto avant", qui n'a absolument aucun sens au niveau physique. Le match, sinon, était honorable pour un mastodonte comme Tyrus.

- Jarrett qui continue d'esquiver plus ou moins les questions, avec de jolis "si nos objectifs concordent, le potentiel de notre collaboration est énorme" qui ne l'engagent à rien. Ensuite, il dit du bien de tous les mecs qu'il a recrutés, et dont 80% vont rejoindre la GFW, yeah...

- Velvet vs Madison. Maddie qui n'a même pas droit à son entrée, *soupir*, et qui se fait interrompre en pleine promo. M'enfin bon, au point où on en est... un brawl, c'est pratique pour ne pas avoir à faire des prises de catch crédibles, et pour gagner un match avec trois coups de pied et un stunner... *soupir²*

- EC3 vs Angle. Un autre match avorté, un de plus, qui se finit par DQ. Décidément...

- Dixie fait son retour (whouhou), mais elle est gentille, maintenant (...) et elle a décidé de ramener un nouveau GM, parce que son neveu est vraiment trop maychant. Une jolie perte de temps, qui cumule tout ce que je ne voulais pas voir : Dixie au micro, dans le ring, et un nouveau GM (et quand on sait que la semaine prochaine, elle remet ça, en plus long, ça fait super envie. Et l'identité du GM sera la goutte qui fera déborder le vase...)

 

Un show tout simplement médiocre. Je l'avais pressenti en lisant les comptes-rendus des tapings, mais ça se confirme... et ça ne va pas vraiment s'arranger. Vivement les tapings de fin Juillet, pour qu'ils rectifient le tir. Enfin espérons.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #170 : God Help The Girl (2014)

Publié le 10 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Jeunesse, Musique, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

God Help the Girl :

Eve (Emily Browning), passionnée de musique, quitte l'hôpital où elle est soignée pour anorexie, et rejoint Glasgow, où elle veut faire carrière. Là, elle rencontre James (Olly Alexander), un musicien décalé, et avec Cassie (Hannah Murray), à qui James apprend à jouer de la guitare, le duo va créer son propre groupe, pour se lancer dans une carrière musicale...

J'aurais dû me renseigner avant. Vraiment.

J'avoue, j'ai vu le cast de ce film (Browning et Murray), et je me suis dit "tiens, une comédie musicale avec deux actrices que j'apprécie, pourquoi pas". Malheureusement, j'avais raté le nom du réalisateur et des producteurs.

Car ce métrage, produit par les producteurs habituels de Wes Anderson (icône cinématographique twee/hipster), est l'oeuvre du meneur du groupe Belle & Sebastian (icône musicale twee/hipster), et est en vérité l'adaptation filmique d'un concept album de sa formation pop indépendante.

D'où ma très très grande déconvenue en regardant le métrage. Car si le hipster récupère tous les codes du vintage et du kitsch pour se les approprier avec un décalage creux et hautain (il a conscience du kitsch, mais il l'arbore ironiquement afin de se faire remarquer), le twee fait théoriquement de même, mais avec sincérité : s'il adopte des codes démodés et kitschs, c'est parce qu'il les apprécie sincèrement, qu'il trouve que c'était mieux avant, et que de les réutiliser aujourd'hui donne naissance à quelque chose de mignon et d'intemporel. Seul problème, la frontière est souvent fine entre hipster et twee... qui ne font souvent qu'un.

Et ce film en est l'exemple parfait.

Ici, tout est maniéré, précieux, et affecté : les personnages s'habillent vintage, sans raison ; la musique qu'ils écoutent est rétro, sans raison ; le rendu visuel est très daté, sans raison ; les chorégraphies sont outrées et excessivement artificielles, pour ne pas dire démodées ; les personnages prennent la pose, ont des discussions pseudo-philosophiques sur la vie, l'amour, la musique, ils critiquent Bowie parce qu'"on ne ressent rien en écoutant du Bowie"... pour faire simple, malgré son appartenance assumée au genre twee, je n'ai jamais ressenti aucune sincérité dans ce métrage, ce qui a rendu sa préciosité assez agaçante.

Mais toutes ces affectations hipsters/twees pourraient n'être qu'un problème mineur si le métrage était techniquement de qualité.

Malheureusement, là aussi, il pêche sur de nombreux points : en tant que comédie musicale, toutes les chansons se ressemblent, dans un style typiquement twee qui manque de mélodies accrocheuses, et qui enchaîne les paroles aux rimes inexistantes ; en tant que film de passage à l'âge adulte, le métrage est trop long, manque de direction, et se contente d'enchaîner des scènes comme autant de vignettes sans autre but que de montrer des jeunes qui composent de la musique ensemble, parce que "la musique est la plus grande des forces" ; de plus, l'esprit même du twee (nostalgique, mélancolique et regrettant un passé idéalisé) s'oppose un peu à cette notion de passage à l'âge adulte qui constitue pourtant le noyau du film ; et en tant que film tout court, ça ressemble plus souvent à un clip musical de deux heures qu'à un véritable long-métrage, ce qui lasse très rapidement le spectateur réfractaire à l'ambiance maniérée du film.

Bref, God Help the Girl est un métrage qui, malgré sa distribution sympathique, m'a fortement rebuté, et m'a rappelé à quel point j'étais allergique à certains courants musicaux et populaires actuels. Mais je suis certain qu'il trouvera un certain public, auprès duquel il deviendra semi-culte.

1.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #169 : Le Témoin Amoureux (2008)

Publié le 9 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Témoin Amoureux (Made of Honor) :

Séducteur impénitent, Tom (Patrick Dempsey) refuse constamment de s'engager. Mais quand sa meilleure amie Hannah (Michelle Monaghan) finit par trouver l'homme de ses rêves en la personne de Colin (Kevin McKidd), un Écossais séduisant, viril et sportif, Tom finit par comprendre qu'il est sérieusement épris de son amie. Choisi pour être la "demoiselle d'honneur" d'Hannah, il décide alors de faire capoter le mariage, et de tenter de la séduire dans l'intervalle...

Une comédie romantique dérivative (on pense à Le Mariage de Mon Meilleur Ami) à la réputation calamiteuse, et qui dans les faits, s'avère en effet assez médiocre.

Probablement parce qu'étrangement, elle s'efforce à chaque instant de rendre ses protagonistes principaux (Dempsey et Monaghan) antipathiques, malgré le capital sympathie de leurs interprètes. En effet, on se trouve dans un cas de figure assez classique (le séducteur qui tombe enfin amoureux et voudrait se ranger, la fiancée qui ignore que son meilleur ami l'aime), et le spectateur est donc supposé se ranger du côté du couple, et espérer que tout s'arrange pour eux.

Sauf qu'en fait, "Tom" n'est jamais attachant : il est dragueur, jaloux, et sa seule motivation dans tout le film est de saboter le mariage de sa meilleure amie afin de la récupérer pour lui. Hannah, de son côté, tombe éperdûment amoureuse d'un homme riche, séduisant, gentil, romantique, fort, exotique, etc... et elle le plaque devant l'autel, sans la moindre hésitation ni la moindre autre excuse que "tu es un mec parfait sur tous les plans, et tu as dépensé une fortune pour moi, mais comme je suis une femme capricieuse, je préfère mon meilleur ami qui vient de ruiner la cérémonie, donc je vais partir avec lui et te laisser en plan, le coeur brisé, désolée, au revoir !".

Pour résumer, ce qui ne va pas avec ce métrage, c'est qu'un spectateur normalement constitué va plutôt se ranger du côté de Colin, qui finit par être le dindon de la farce du récit, plutôt que du côté des deux protagonistes principaux.

Qui plus est, le reste du film n'aide pas du tout à faire passer la pilule, entre l'écriture basique des personnages (de Colin l'homme parfait aux potes de Tom, tous plus génériques les uns que les autres, en passant par les demoiselles d'honneur résumables à "elle est grosse", "elle est transparente", et "elle est bitchy"), le déroulement affreusement mollasson du métrage (un tiers du film s'écoule avant qu'il ne se produise la moindre chose), et l'humour limité, qui enchaîne le slapstick prévisible avec des blagues sur le surpoids de la demoiselle d'honneur ou sur l'homosexualité supposée d'un homme qui accepterait d'être "demoiselle d'honneur".

D'autant plus frustrant que les acteurs y mettent de l'énergie, et que la dernière partie, en Écosse, aurait pu donner lieu à quelque chose de plus sympathique et de mémorable, et qui aurait pu se moquer des clichés romantiques habituels, par exemple. Mais non.

1.75/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #168 : Les Minions (2015)

Publié le 8 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Comédie, Illumination, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Minions :

Depuis leur création, les Minions n'ont qu'un objectif : servir les plus grands et forts des criminels. Mais après une longue période de disette, trois minions, Bob, Kevin et Stuart partent pour Orlando en Floride, afin d'assister à une convention de super-vilains, afin d'y tromper un nouveau boss. Là, ils entrent au service de Scarlett Overkill (Sandra Bullock), une méchante à la mode, et tentent de faire leurs preuves en dérobant les joyaux de la couronne britannique...

Bah je n'en attendais absolument rien, de cette préquelle/spin-off dédiée aux Minions, et pourtant, ce fut une rigolade du début à la fin, que ce soit pour l'approche décomplexée des années 60, pour son casting vocal impeccable, pour sa bande originale, ou plus simplement pour son humour slapstick à la fois international, british et pourtant trahissant régulièrement ses origines francophones.

Un film très agréable, qui ne se prend pas au sérieux, et avec lequel on passe un très bon moment.

4.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #167 : Accidental Love (2015)

Publié le 7 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Accidental Love (aka Nailed) :

Sur le point de se fiancer avec Scott (James Marsden), un agent de police poseur et égocentrique, Alice (Jessica Biel), une serveuse sans avenir, est accidentellement atteinte par un clou en plein tête, qui change sa personnalité. Incapable de se faire soigner car n'ayant pas de sécurité sociale, elle décide de partir pour Washington en compagnie de plusieurs amis, pour y rencontrer Howard Birdwell, un jeune représentant républicain au Congrès, et tenter de convaincre la machiavélique Pam Hendrickson (Catherine Keener) de passer une réforme de l'assurance maladie américaine...

Une comédie satirique écrite par la fille d'Al Gore, et initialement réalisée par David O'Russell sous le titre Nailed, mais depuis terminée sans lui suite à des problèmes financiers récurrents, et reniée par le réalisateur.

On comprend sans difficulté pourquoi, tant le tout est hystérique, caricatural, mal réalisé (le coup des dutch angles pour montrer que c'est de la comédie, *soupir*) et tout simplement raté.

Les acteurs (pourtant bons, notamment Biel, qui est convaincante) sont tous en surjeu, le film a clairement été bricolé à l'arrache (il y a certains plans de réaction honteux avec la tête de Biel incrustée sur le corps d'une autre actrice), et c'est tellement décousu et n'importe quoi que ça en devient vite très fatigant et agaçant.

1.25/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #166 : The Last of Robin Hood (2013)

Publié le 6 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Last of Robin Hood :

Alors qu'il commence à vieillir, Errol Flynn (Kevin Kline), le sulfureux playboy du Hollywood des années 50, s'entiche de la jeune Beverly (Dakota Fanning), 15 ans. Avec l'accord tacite de Florence (Susan Sarandon), la mère ambitieuse de Beverly, le couple va bientôt occuper le feu des projecteurs, et faire l'objet de toutes les rumeurs et de tous les scandales...

Un biopic au sujet potentiellement sulfureux, mais qui malheureusement s'avère, dans les faits, un métrage terne, flasque et particulièrement inerte.

Kline et Sarandon sont comme toujours excellents, mais Dakota Fanning est effacée et transparente, à l'image de tout le film, qui manque de cachet visuel, d'énergie, de punch, et se refuse à aborder la moindre controverse, préférant rester plutôt en retrait et à la surface de cette relation étrange et peu commune.

Une belle occasion manquée.

2/6

commentaires

Catch Review : TNA Impact (01/07/2015)

Publié le 4 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Depuis le mois de Mai, Impact me déçoit. Après une série de premiers shows impeccables, bien équilibrés entre nouveaux visages et action, le programme s'est réinstallé dans l'Impact Zone, et avec ce retour à Orlando, les bookers sont retombés dans leurs vieilles habitudes, leurs béquilles récurrentes, qui ont rapidement donné au show l'apparence d'une improvisation constante, et d'une course aux audiences à base d'anciens noms rarement pertinents rappelés pour un match ou deux. Point culminant de cette tendance, la semaine dernière, avec le retour de Jeff Jarrett, sa participation à Slammiversary, et sa promo éhontée pour sa nouvelle compagnie. Autant dire que ma motivation à regarder Impact, ces jours-ci, n'est pas à son maximum...

Impact du 01/07/2015 :

- BDC vs Rising, Loser must disband, Elimination Handicap match. Pas de grande surprise ici, puisque le feud était rance et éventé, avec le Rising inexistant sorti des promos de Drew, et le BDC et son roster rotatif, au gré des départs. Un tag match tranquille au résultat assez  prévisible. En espérant qu'ils se décident à pusher un peu Eli Drake, maintenant, ce qui semble bien parti, vu que sa blessure durant ce match semblait gentiment bidonnée, histoire de laisser Drew 4 contre 1, et d'être libéré de ses obligations vis à vis de The Rising...

- Youpi, rien ne dit "bell to bell" comme une interview exclusive avec Jarrett. En plus je suis sûr qu'on n'apprendra rien d'intéressant.

- Évacuation de Low Ki, pas très gracieuse, mais bon.

- Magnus et Mickie dans le ring, pour une promo contre Storm ; Storm réplique en promettant une adversaire pour Mickie dans un match par équipe, la semaine prochaine. Plutôt réussi de la part de Mickie, mais assez quelconque de la part de Storm, qui part dans une tirade misogyne assez déplacée et caricaturale...

- Wolves vs Heels, 5/5, 30 min Iron man tag. Un excellent match marathon. Mais maintenant, vu la pénurie d'équipes à la TNA, on peut se demander ce qui attend les champions en titre...

- Kong vs Brooke vs Taryn, KO Title. Pas mauvais, même si un peu trop bref pour être totalement convaincant. Grosse déception quant à la vidéo mystère, par contre. Supaire, Gail Kim vs Taryn, c'est frais, inédit, original, ça donne envie...

- Interview inutile et creuse de Jarrett, qui ne dit rien d'intéressant, mais fait sa promo pour GFW. M'enfin au moins c'était bref.

- EC3 vs Kurt Angle, World Title. Pas de surprise quant au résultat, forcément, mais un match de championnat plutôt convaincant. Rien d'exceptionnel (Angle a tendance à se montrer parfois répétitif et mécanique, dans ses vieux jours, et EC3 n'est pas un catcheur exceptionnel dans le ring), mais un affrontement solide, devant un public motivé. Maintenant, je redoute le pire pour son règne à venir...

 

Un peu comme pour Slammiversary, pas de surprise : l'action était de qualité, et peu encombrée ou sabotée par le booking. Ce qui est tant mieux, il faut bien l'avouer.

Après, j'ai toujours énormément de mal à m'enthousiasmer, sachant que Aries, Magnus et Storm ne sont plus là, que Roode rejoint lui aussi la GFW - la GFW semble avoir officiellement ajouté la TNA à son portefeuille collaboratif de fédérations associées, ce qui est très bien... mais pour l'instant, c'est toujours la GFW qui continue de profiter de cette relation, tandis que la TNA se retrouve le bec dans l'eau, à voir tout son roster foutre le camp sans rien gagner d'autre en échange que Jarrett et ses promos - , que la tag division est au point mort, que la KO division tourne en rond, et que la semaine prochaine, le grand retour télévisé de Dixie a été annoncé.

Disons que ce n'est pas vraiment la TNA que j'ai envie de voir en ce moment (c'est pour ça que j'ai un peu arrêté de regarder le show sur le web en "direct", et que, jusqu'à nouvel ordre, je vais tranquillement attendre le lendemain... ou deux jours après, il n'y a pas d'urgence)

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #165 : Parallels (2015)

Publié le 3 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Netflix, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Parallels :

Ronan (Mark Hapka), sa soeur (Jessica Rothe) et leur voisin pot-de-colle (Eric Jungmann) se rendent à un rendez-vous fixé par leur père dans un immeuble étrange, en centre ville. Quelques instants après y être entrés, une machinerie étrange se déclenche, et transporte l'immeuble et ses trois occupants dans une dimension parallèle, où ils rencontrent Polly (Constance Wu), qui leur explique la situation : l'immeuble relie toutes les dimensions parallèles existantes, et bascule de l'une à l'autre toutes les 36 heures...

Concept de série télévisée produit par l'un des showrunners de The Lost Room pour Fox Digital, et transformé en cours de route en long-métrage de 83 minutes diffusé sur Netflix, long-métrage qui se termine forcément en queue de poisson, dans l'attente d'une suite éventuelle qui ne viendra probablement jamais.

Et ce n'est pas très étonnant, à vrai dire, puisque cette combo pilote + premier épisode n'est qu'une grossière resucée de Sliders, avec malheureusement une distribution globalement insipide et transparente, qui interprète ses personnages (déjà pas très malins ou intéressants) sans finesse aucune (exception faite de Constance Wu, amusante en glisseuse sarcastique, désabusée et blasée).

Rien de mémorable, et assez mauvais si on le juge en tant que film à part entière. En tant que pilote de série tv, ce n'est pas terrible non plus, et clairement pas inspiré, mais ça reste regardable, donc :

3/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #164 : The Last Five Years (2014)

Publié le 2 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Last Five Years : 

Les hauts et les bas de la relation de Cathy (Anna Kendrick), une actrice en quête de succès, et de Jamie (Jeremy Jordan), un auteur publié et très occupé, qui vivent à New York...

Un spectacle scénique de Broadway, adapté ici par le scénariste de The Fisher King de Gilliam, et de PS I Love You, et avec Anna Kendrick et Jeremy Jordan, qui font un couple sympathique et talentueux ; passé le fait que toutes les scènes sont chantées avec plus ou moins de succès (frôlant parfois le style "on parle de manière vaguement musicale" de Sondheim, avec le risque de fatiguer très rapidement le spectateur), la forme globale est intéressante, puisqu'elle suit l'histoire de la relation sous deux points de vue opposés :  celui de Cathy, qui remonte le temps depuis la dépression post-rupture jusqu'à l'époque de la romance, et celui de Jamie, qui fait l'inverse, de la romance à la rupture.

Cette structure en flashbacks/flashforwards est intéressante, oui, et c'est très bien joué... mais dans l'absolu, je suis tout de même resté assez indifférent face à cette comédie musicale douce-amère qui souffre de mélodies un peu faiblardes et inégales. Pas forcément mauvais, mais à réserver à un public "averti" (façon de parler).

3/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #163 : Écho (2014)

Publié le 1 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Found Footage, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Écho (Earth to Echo) :

Peu de temps après qu'un chantier routier soit inauguré près de chez eux, les téléphones portables de Tuck (Brian Bradley), Alex (Tea Halm) et Munch (Reese C. Hartwig) se mettent à afficher d'étranges messages codés. Ceux-ci les mènent, en pleine nuit, jusqu'à Echo, un petit extraterrestre mécanique aux allures de chouette, écrasé sur Terre, et qui tente désespérément de rejoindre son peuple...

Un found-footage pour enfants qui lorgne très fortement sur (pour ne pas dire repompe allègrement) tous les films Amblin des années 80, les oeuvres qui leur rendent hommage comme Super 8, ainsi que quelques autres références évidentes (Bubo du Choc des Titans).

En l'état, ce n'est pas désagréable à regarder, mais malheureusement, l'interprétation est très inégale, la mise en scène found footage fait parfois cache-misère, et le tout est finalement trop peu inspiré pour vraiment marquer les esprits (la fin, notamment, semble catapultée et n'a pas de réel impact).

Dommage, parce que la bestiole est tout à fait réussie dans le genre, grâce à des effets spéciaux plutôt convaincants et à un design attachant.

3.5/6

commentaires

Catch Review : TNA Slammiversary 2015

Publié le 30 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Depuis début mai et le retour de la compagnie dans l'Impact Zone, Impact a changé de direction, s'éloignant chaque semaine un peu plus du programme centré sur l'action du début d'année, pour retomber dans des travers plus regrettables, avec des matches moins intéressants, des départs remplacés par des vétérans qui ont déjà tout fait à la TNA, et un booking globalement chaotique et souvent improvisé, qui ne va nulle part.

Et alors que Slammiversary pouvait laisser espérer quelque chose de plus construit, voilà que les aléas du calendrier ont forcé la compagnie à déprogrammer la carte initiale, pour en improviser une nouvelle centrée autour de Jeff Jarrett, tandis que tous les matches importants sont désormais relégués à un Impact enregistré. Traduction : Slammiversary n'est plus qu'un One Night Only un peu plus prestigieux et il ne faut plus s'attendre à grand chose de surprenant.

Slammiversary 2015 :

- Une vidéo récap des 13 ans de la compagnie, qui m'a déprimé plus qu'autre chose, avec tous ces talents qui ne sont plus là.

- Public assez motivé, ça change.

- X-div Title elimination 3-way. Improvisé la veille du show, il était peu probable que l'on ait le moindre nouveau champion... m'enfin bon, un match plutôt réussi, même si les caméramen et le réalisateur galèrent toujours, avec des angles inintéressants, des zooms inutiles, des cadrages bancals ou trop serrés, des replays mal placés, etc.

- Robbie redevient sérieux.

- Promo générique de Jessie dans le ring.

- Broman vs Broman. Jolie énergie et intensité dans les premières minutes, mais rien de très mémorable ensuite, puisque le match est honnêtement trop long pour son propre bien.

- Désolé, mais je ne vois toujours pas Matt Hardy comme un main-eventer ou un #1 contender potentiel. Malheureusement, TNA n'est clairement pas d'accord avec moi.

- Bram vs Matt Morgan, Street Fight. AKA la conclusion (inutile) de la storyline (inutile) des open challenges de Bram. Un streefight/match hardcore sans enjeux... ce qui est probablement le pire type de streetfight pour moi qui ai déjà du mal avec ce style de matches. Cela dit, en soi, rien de vraiment mauvais, hormis le gros moment de flottement génant sur la fin (quand Bram cherche quelque chose sans le trouver), et le fait que Bram, comme dans tous les matches de ces open challenges, se fait beaucoup trop dominer par ses adversaires.

- EC3 "se sent comme un champion". Nan, vraiment ? :mrgreen: Bien joué, EC3.

- Aries vs Davey Richards. Techniquement l'ultime match d'Aries pour la compagnie, et les deux hommes se sont donc déchirés, avec un match épique et enthousiasmant. Bon, le finish était un peu faiblard, et la stipulation du match #5 était téléphonée au possible tant elle était logique, mais rien de bien méchant.

- EY est motivé.

- Dollhouse vs Brooke & Kong. Intro toujours surjouée et forcée des Dollhouse, y compris au micro, Brooke toujours en mode hyperactif, un match assez basique mais pas désagréable, et une Taryn qui n'est même pas entrée dans le ring de tout le match.

- Magnus pour une promo enflammée et sincère, avant ce qui est là aussi "techniquement" son dernier match.

- Magnus vs Storm, Unsanctioned Street Fight. Encore un brawl, donc :soupir: mais sinon, bel effort des deux hommes pour leur dernier match au sein de la TNA. Ça manquait de sang, cela dit.

- C'est triste, mais je m'aperçois que je me contrefous de Galloway, en fait, malgré ses promos réussies.

- Quelques minutes des employés de la TNA en train de faire le ménage. Moui.

- EC3 & Tyrus vs Anderson & Lashley. Un tag match générique, sans enjeux, et sans grand intérêt.

- Jarrett backstage (avec Karen en mode slutty vegas girl), pour une promo énergique.

- King of the Mountain 2015. 20 minutes d'un gros bordel n'ayant qu'un seul objectif, brosser l'égo de Jeff Jarrett dans le bon sens, et le forcer à accepter l'induction dans le HOF, après qu'AJ Styles ait tout simplement refusé. Finish prévisible, match forcément chaotique au possible et paradoxalement ultra-télégraphié, avec Jarrett qui passe tout son temps dans la cage mais finit par voler la victoire in extremis... les nostalgiques apprécieront, mais de mon côté, non seulement j'ai toujours détesté ce gimmick match laborieux, mais en plus j'ai eu l'impression de voir TNA se mettre à genoux pour embrasser le postérieur de Jarrett, à la façon de Vince en son temps.

 

 

Comme souvent lorsque le booking fait défaut ou ne sert à rien, ce sont les athlètes qui se déchirent pour rendre le PPV mémorable. Ici, ce n'est pas tout à fait mémorable, mais on ne peut pas nier les efforts des lutteurs, qui sortaient en plus de quatre jours d'enregistrements. Reste qu'il est très problématique que trois des quatre poids-lourds ayant pris part aux deux matches les plus réussis du show ne soient désormais plus sous contrat, et que le point central de ce PPV soit l'ancien patron et sa femme aigrie qui viennent se pavaner et gagner un match sans rien apporter en retour à la compagnie.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #162 : Destination Hawaï (2008)

Publié le 29 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Thriller, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Destination Hawaï (Special Delivery) :

Maxine (Lisa Edelstein), une spécialiste en transport privé réputée, reçoit pour nouvelle mission l'escorte d'une adolescente de 14 ans, Alice (Brenda Song), depuis la Chine jusqu'en Amérique. Et non seulement la jeune fille est insupportable et caractérielle, mais de mystérieux assaillants s'en prennent au duo sur le chemin du retour...

Un téléfilm Lifetime qui tente d'être tant de choses à la fois qu'il finit par s'y perdre. Ça commence comme une road-trip comedy, ça continue comme un thriller, ça vire ensuite au chick flick sur les liens entre une mère divorcée qui a perdu sa fille adolescente et une adolescente rebelle qui n'a jamais connu sa mère, puis ça revient à un téléfilm romantique, puis à un drame familial, etc, le tout saupoudré d'un peu de film de Noël, parce que pourquoi pas, tant qu'on y est. ^^

Le résultat est un métrage qui manque d'homogénéité, de punch, et ne fonctionne que ponctuellement, malgré le capital sympathie d'Edelstein et de Song, toujours adorable même lorsqu'elle joue les pimbèches (London Tipton n'est pas loin, d'ailleurs). M'enfin ça se laisse regarder, et les paysages hawaïens sont ensoleillés, joyeux, et agréables (tout le contraire de l'affiche du film, donc).

2.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #161 : Time Lapse (2014)

Publié le 28 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Time Lapse :

Trois colocataires, Callie (Danielle Panabaker), Finn (Matt O'Leary) et Jasper (George Finn) découvrent, chez un voisin décédé, une mystérieuse machine braquée sur leur appartement et qui, tous les jours, produit une photo du futur, 24 heures plus tard. Immédiatement, le trio commence à l'exploiter pour s'enrichir, mais lorsqu'il comprend que le futur ne peut être changé, les ennuis commençent...

Un film clairement inspiré d'un épisode de la Quatrième Dimension (avec son appareil photo prédisant le futur), et qui repose sur un paradoxe temporel et causal pas inintéressant.

Malheureusement, je dois bien dire que le film m'a progressivement perdu, jusqu'à ce que je bascule en mode totalement passif et désintéressé, à approximativement la moitié du film. La faute à un trio de personnages principaux peu attachants : l'un est un artiste torturé, l'autre un glandeur sarcastique, la troisième une fille un peu agaçante... et ensemble, ils passent tout le film à prendre les pires décisions imaginables.

Ajoutez à cela des grosses ficelles improbables (le bookmaker criminel qui travaille avec les russes et comprend instantanément que sa silhouette floue, de dos et en contre jour dans un coin d'un polaroid signifie voyage temporel !), et vous finissez avec un film qui ne parvient pas à exploiter son concept initial de manière satisfaisante, et s'avère finalement assez laborieux.

Dommage.

2.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #160 : Pompéi (2014)

Publié le 27 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Drame, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Pompéi (Pompeii) : 

L'histoire d'amour impossible entre Milo (Kit Harington), esclave celte devenu gladiateur, et Cassia (Emily Browning), la fille d'un riche marchant de Pompéi, alors que le Vésuve est sur le point d'entrer en éruption, et que le maléfique sénateur Corvus (Kiefer Sutherland) tente de faire sienne Cassia au plus vite. 

Un film catastrophe qui a tout du nanard, tourné par un Paul Anderson qui se prend pour Roland Emmerich.

On se retrouve donc avec un film qui commence en repompant Conan le Barbare, puis devient un clone de la série Spartacus, mâtinée de Gladiator, avant de continuer en photocopie de Titanic, entre la catastrophe inévitable, l'amour impossible entre les deux classes sociales, le fiancé rival et machiavélique, etc...

Bref, le script est insipide, la musique est insipide (et lorgne sur du sous-Zimmer), la distribution est insipide (Harington a beau faire de la musculation, il n'est pas un instant menaçant, badass ou charismatique ; Browning est ici trop maigrichonne pour être séduisante ; Sutherland nous fait Evil Jack Bauer avec un accent), les combats sont insipides (et accélérés artificiellement), les personnages sont insipides (et épais comme du papier à cigarette)...

Ne reste que l'explosion du Vésuve, spectaculaire, mais qui frôle régulièrement le too much, avec des rebondissements, des cascades et des effets improbables et irréalistes.

1.75/6 (pour les effets spéciaux)

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #159 : The Details (2011)

Publié le 26 Juin 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Details :

La découverte de ratons-laveurs dans le jardin de la famille Lang va s'avérer le détonateur d'une suite d'événements improbables dans le voisinage, et dans la vie de Jeff (Tobey Maguire) & Nealy (Elizabeth Banks)...

Une comédie noire très peu convaincante, et qui agace plus qu'elle ne fonctionne, la faute à une musique excentrique très envahissante et omniprésente, et à une écriture assez quelconque. Dommage, parce que la distribution est sympathique (Laura Linney, Maguire, Banks, Liotta, Washington) bien qu'elle cabotine beaucoup.

1.5/6

commentaires

Catch Review : TNA Impact (24/06/2015)

Publié le 25 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après quelques Impacts médiocres, la semaine dernière remontait un peu la pente, sans plus. Et cette semaine, pour une raison inexplicable, une hype énorme de dernière minute a commencé à se faire, à quelques heures de l'enregistrement du show, avec notamment des dirt sheets parlant de show historique dans l'histoire de la compagnie... restons méfiants, mais gardons espoir.

Impact du 24/06/2015 :

- EC3 confiant backstage.

- Angle dans le ring, attend son adversaire ; EC3 meuble un peu, et finit par répliquer en annonçant l'adversaire de Kurt, Matt Hardy. Mwé, pas vraiment de quoi trembler dans ses bottes.

- Low Ki vs Grado vs Tigre Uno, Elimination X-Div Title. Josh Matthews qui survend la popularité de Grado = :( ; Low Ki qui élimine Grado rapidement = :) ; pas un match formidable, mais bon au moins Grado n'a pas gagné, et Tigre est champion.

- Bram backstage, attend son prochain adversaire, et Vader (?) semble répondre à l'appel. Mwé.

- The Dollhouse se dispute backstage. Mwé. Toujours très cheap et cheesy.

- Velvet vs Angelina. Aucune surprise vue la stipulation "si Velvet gagne, elle retrouve sa place au sein du roster". Mwé. Générique et quelconque.

- Les Dirty Heels sont confiants.

- À nouveau une vidéo teaser de la nouvelle KO, qui visiblement ne fera pas d'apparition ce soir.

- MVP shoote un peu sur les dirt sheets, et est confiant (décidément).

- Dirty Heels vs Wolves, match 4 sur 5, Full Metal Mayhem. Pas mal de meublage, pour ce qui est probablement le match le plus faible de la série. Ce qui ne veut pas dire que c'était mauvais, mais simplement un peu décousu.

- Hardy s'explique.

- Jarrett dans le ring pour faire la pub de sa fédération, et annoncer qu'il va participer au King of the Mountain à Slammy = mwé. Long, larmoyant, et inutile.

- Bram vs Vader. Vader n'était pas mauvais, pour son âge et son état physique. À part ça, bof. Et Matt Morgan qui se pointe en post-match, encore moins enthousiasmant.

- EY vs Melendez. Médiocre, mais pas trop long.

- BDC et Rising se battent, Hernandez se pointe, attend maladroitement au bord du ring, et rejoint le BDC. De moins en moins motivant.

- Angle vs Matt Hardy. À peu près ce à quoi on pouvait s'attendre. Pas mauvais mais rien de forcément génial ou mémorable. Ec3 attaque Angle en post-match, mais se fait contrer.

 

Plutôt que de se tourner vers le futur, apparemment, TNA a décidé de se tourner vers le passé, avec Jarrett, Velvet, Morgan, Hernandez, Vader, les Hardyz, le KOTM. Je ne peux pas vraiment dire que cela me plaise beaucoup, d'autant que cela se fait souvent au détriment des nouveaux talents, qui voient leur temps d'antenne diminué ou servent de faire valoir.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #158 : Big Man Japan (2007)

Publié le 24 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Drame, Japon, Comédie, Documentaire, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Big Man Japan (Dai Nippon-Jin) :

Dai Sato (Hitoshi Matsumoto) est un quadragénaire paumé, au père souffrant de la maladie d'Alzheimer, et à la vie familiale en lambeaux ; pour ne rien arranger, il est capable de se transformer, avec l'aide d'un courant électrique, en humanoïde géant, qui repousse alors les invasions de monstres difformes et grotesques. Mais malgré ses actes héroïques, Sato n'est pas populaire auprès des Japonais, et il peine à répondre aux exigences de son agente...

Un mockumentaire japonais improbable, grotesque et absurde, dont le concept est clairement original, mais pas forcément totalement maîtrisé.

Par moments, en effet, le métrage délaisse son côté mockumentaire pour céder au spectaculaire et à un POV omniscient, ce qui affablit un peu la forme du récit ; de plus, le récit est tellement doux-amer et mélancolique que les ruptures de ton sont assez brutales entre le désespoir du protagoniste, et le nawak des monstres et des affrontements.

Dommage donc que le tout ne soit pas mieux rythmé et manque à ce point de cohésion et de punch, parce que sinon, on tenait là un film instantanément culte (quoique, dans le genre culte, le finish non-sensique en mode sentai fauché au symbolisme politique évident se pose là ; déjà que les effets spéciaux primitifs donnent un cachet certain au métrage dans son ensemble).

3.5/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #157 : Comment Tuer son Boss 2 (2014)

Publié le 23 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Comment tuer son boss 2 (Horrible Bosses 2) : 

Las de toujours devoir travailler aux ordres de quelqu'un d'autre, Nick (Jason Bateman), Dale (Charlie Day) et Kurt (Jason Sudeikis) décident de devenir leurs propres patrons, et de commercialiser une invention révolutionnaire. Celle-ci attire l'attention des Hanson, Rex (Chris Pine) et son père Bert (Christoph Waltz), qui décident cependant d'arnaquer le trio, et de mettre ce dernier sur la paille. Les trois incapables n'ont alors plus qu'une solution pour s'en sortir : kidnapper Rex en échange d'une rançon...

Aucun souvenir de l'original, et en voyant ce second film, je comprends mieux pourquoi : c'est insipide, ça confond "chaos organisé" et "bordel général et improvisé", et ça tourne clairement à vide, faisant ouvertement basculer le trio de personnages principaux du statut de "pieds nickelés maladroits" à "abrutis finis dont on se demande comment ils parviennent à rester en vie au quotidien".

Les personnages sont gueulards (Charlie Day est insupportable), insupportables (Pine semble s'amuser, cela dit), le tout est hystérique et manque de structure, bref, ça m'a plus agacé qu'autre chose (et le bêtisier est plus drôle que le film).

1/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #156 : Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec (2010)

Publié le 22 Juin 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, France, Fantastique, Aventure, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec :

Alors qu'un ptérodactyle menace Paris, Adèle Blanc-Sec (Louise Bourgoin) tente de ramener une momie égyptienne à la vie pour aider à soigner sa soeur malade...

Si je devais résumer ce film en un mot, ce serait : bancal. Allez, un autre mot : décousu.

Car c'est clairement le problème de ce métrage de Besson, et ce à tous les niveaux : c'est affreusement inégal. Les effets spéciaux sont inégaux (les momies sont réussies, le volatile nettement moins, surtout dans les plans où Adèle le chevauche), le rythme est inégal (ça oscille entre dynamique et soporifique, avec des scènes très réussies, et d'autres tout à fait inutiles), les maquillages sont inégaux (à la fois techniquement, mais aussi au niveau de leur intérêt intrinsèque : ils ne servent à rien), l'humour est inégal (globalement, ça ne fonctionne pas, sauf pour les momies), le scénario est inégal (l'intrigue du ptéro est bouclée à mi-film, et laisse place à celle des momies de manière tout à fait forcée) et l'interprétation est inégale (Bourgoin n'est pas mauvaise, mais est assez monotone et quelconque, d'autres sont meilleurs) ; ajoutez à cela une réalisation de Groluc assez passe-partout, et une narration d'ouverture en voix-off totalement inutile, et on se retrouve avec un film bâtard, jamais vraiment mauvais, mais jamais vraiment convaincant non plus.

2.75/6

commentaires

Catch Review : TNA Impact (22/05/2015)

Publié le 21 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Édition internationale d'Impact, uniquement diffusée à l'étranger la semaine du 22/05...

Impact International du 22/05/2015 :

- Le Pope fait son entrée pour s'occuper des commentaires.

- X-div 6-men elimination match - Mandrews vs Manik vs Argos vs Tigre vs Steve vs Spud. Un long et bon match, avec un Manik manipulateur, un Tigre et un Argos efficaces, et un Steve qui fait le con (mais est populaire). Très rafraîchissant.

- Récap du feud des Bromans.

- Jesse donne ce qui ressemble à une promo solide backstage, sabotée par les comms français qui se croient dans les Chevaliers du Zodiaque, la série abrégée.

- Idem pour Spud, pourtant motivé.

- Jesse très agacé et crédible dans le ring, au micro. DJ Z réplique qu'il n'est pas l'enfant d'un divorce, mais un ex-champion, alors que Jesse n'était que le boy-toy de Tara.

- Jesse vs DJ Z. Match très efficace, et jolie intensité de Jesse. Une très bonne surprise.

- Brève promo de Magnus backstage, puis dans le ring.

- Magnus vs Khoya. Les commentateurs qui partent dans un délire sur Claude François, *soupir*. Domination évidente de Magnus, Khoya qui s'en sort plutôt bien, et finish toujours faiblard de Magnus.

- Backstage, promo énervée de Bram, qui déteste tout le monde, et est doublé comme un maychant de Ken le Survivant.

- Rebel vs Marti Belle.  Marti au micro (mon dieu le doublage... le doublage !!!), du surjeu dans tous les sens, et un match laborieux (pas pire qu'un match de Velvet, cela dit), même si Rebel a des mouvements offensifs amusants, et est à l'aise en regard de son inexpérience (moins d'un an d'entraînement vs 11 ans pour Velvet). Earl qui se fait vanner par les commentateurs, ça m'amuse.

- King confiant, backstage, avec le doublage à deux doigts de virer à l'accent façon Eddie Murphy :facepalm: .

- King vs Micah, X-Division title. Pas convaincu par la présence de Micah dans un match de X-div, et le bonhomme est assez générique dans le ring. Rien de mauvais, mais oubliable.

- Roode motivé.

- Campagne électorale d'EC3. Toujours efficace.

- Bram vs Roode. Un match non-hardcore pour Bram, ça fait un bien fou à voir. Plutôt solide et assez intelligent dans son déroulement.


Un bon show, assez chargé en catch (histoire de ne pas priver les USA d'un éventuel avancement des intrigues. Les commentateurs français... euh... disons que je vais continuer à regarder en VO, hein.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #155 : Girlfriend (2010)

Publié le 20 Juin 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Girlfriend :

À la mort de sa mère, Evan (Evan Sneider), un jeune vingtenaire trisomique, se retrouve seul au domicile familial ; il décide alors de devenir le "petit-ami" de Candy (Shannon Woodward), une jeune divorcée paumée tiraillée entre son ex violent et colérique, et son amant marié, père de l'enfant dont elle fait payer la pension alimentaire à son ex.

Un drame indépendant constamment sur le fil du rasoir, tant il aborde des sujets sensibles et potentiellement particulièrement glauques. Et c'est probablement là qu'il faut chercher le rejet viscéral de bon nombre de critiques, qui, malgré les récompenses décernées en festival, ont descendu le métrage en flammes.

Pourtant, le film parvient à éviter bon nombre de pièges et de problèmes potentiels, en opposant à Evan des personnages multi-dimensionnels et faillibles : même Russ, le "bad guy", a une motivation très humaine, celle de connaître la paternité réelle de son enfant.

Bref, un métrage assez touchant et réussi, en ce qui me concerne, bien qu'il n'évite pas quelques facilités. En tout cas, Shannon Woodward est excellente dans son rôle constamment à fleur de peau, et Evan, lui, est parfaitement à l'aise dans le sien.

4.25/6

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #154 : Votre Majesté (2011)

Publié le 19 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Votre Majesté (Your Highness) :

Le Prince Thadeous (Danny McBride) est un glandeur qui préfère passer son temps à fumer de la marijuana plutôt que marcher dans les pas de son frère aîné, le brave et héroïque Prince Fabious (James Franco). Lorsqu'un sorcier maléfique (Justin Theroux) enlève la promise de Fabious (Zooey Deschanel), cependant, Thadeous n'a pas d'autre choix que de prendre part à la quête de son frère, accompagné de son fidèle page (Rasmus Hardiker) et d'une aventurière aussi séduisante que coriace (Natalie Portman)...

À sa sortie, en 2011, j'étais resté assez mitigé devant ce film :

On ne peut pas dire, en voyant le métrage, avec ses créatures animatroniques, ses sfx et ses décors, bref, son apparence globale, que les 50 M de dollars du budget aient été forcément gâchés. Le film applique à la lettre la formule Pineapple Express, se présentant comme une parodie vaguement stoner, pleine de vannes de cul et d'humour bien bas de plafond, pour finir par embrasser totalement les conventions du genre parodié, et conclure (quasiment) au premier degré, avec duel sur fond de déluge d'effet spéciaux, etc...

Mais quand même : 50 millions de dollars. Là où ça coince, pour moi, c'est que le film a les mêmes problèmes que Pineapple Express : à savoir que, lorsque c'est relativement premier degré, ça fonctionne assez bien (la poursuite en calèche, les combats contre les monstres, la bataille finale pleine de sfx). Mais le tout est globalement parasité par des vannes ultra-graveleuses, une tendance à systématiquement opter pour la facilité de la vanne de cul (oh, un yoda marionnette... pédophile et pervers ; oh, un minotaure... qui se prend pour Harvey Keitel dans Bad Lieutenant et tente de se taper le page qui ne sert à rien), et un rythme défaillant (ça se déroule plutôt bien, et puis là, paf, un couloir d'au moins 10 minutes de dialogues sans intérêt, par exemple).

C'est nettement moins stoner movie que Pineapple (heureusement), même si Franco joue le premier tiers du film dans un état pas très net, à essayer de tenir son accent d'une bouche pâteuse ; le reste du cast fait son truc (comprendre que Portman est en mode jeu limité, que Theroux cabotine, que McBride fait du McBride, et que Deschanel doit avoir 10 ou 15 lignes de dialogue dans tout le film, en surjeu) ; certains choix de réals sont hasardeux, m'enfin rien de bien dommageable... et comment terminer sans mentionner le score honteux (mais paradoxalement totalement mémorable) de Jablonsky, photocopié de Transformers et de Pirates des Caraibes, ainsi que du Zimmer synthétique des années 80.

Bref, pas terrible : j'ai passé plus de temps à lever les yeux au ciel qu'à me marrer, donc 2 ou 3/6... allez, 2.5/6.

Et après avoir revu le film, je dois bien avouer que je suis fortement tenté de revoir mon avis à la hausse. Car si tous les défauts mentionnés ci-dessus sont bel et bien présents, ils s'effacent un peu une fois que l'on sait à quoi s'attendre.

Certes, tout ce qui est vannes sexuelles et graveleuses reste affreusement déplacé, et semble rajouté à l'arrache pour justifier un classement "film pour plus de 17 ans" ; certes, Franco, Deschanel et Portman se font littéralement bouffer par McBride, son page et Theroux ; et certes, en coupant 5 ou 10 minutes de dialogues, le film serait mieux équilibré... mais sous ses atours de pantalonnade décérébrée écrite sous influence narcotique, on finit par percevoir un pastiche sincère et nostalgique des films de quête, plutôt très bien maîtrisé formellement.

Donc je remonte ma note à

3.5/6 (sans l'humour graveleux et en dessous de la ceinture, ça aurait été > 4/6)

commentaires

Catch Review : TNA Impact (17/06/2015)

Publié le 18 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après le show très mitigé d'il y a quinze jours, et un Destination X particulièrement médiocre et decevant, la semaine dernière, Impact arrive mollement à la fin de sa séance de tapings au sein de l'Impact Zone. Espérons que ça décolle enfin un peu, à moins de deux semaines de Slammiversary...

Impact 17/06/2015 :

- Bref hommage à Dusty Rhodes, ça fait toujours plaisir.

- On ouvre sur du blabla, avec la signature de contrat d'EC3/Angle. Promo sympa d'EC3, avec des références-qui-n'en-sont-pas, réplique peu impressionnée de Kurt. Kurt choisit Lashley pour affronter EC3 dans l'intervalle. Un segment pas indispensable, mais pas désagréable.

- Les Wolves viennent se plaindre des Dirty Heels, Roode répond qu'il s'en contrefout, et refuse le défi des Wolves, à moins que le gagnant ne puisse décider de la stip du match #4.

- Roode vs Eddie Edwards. Enfin un peu d'action, pour un match forcément solide, malgré une fin en queue de poisson.

- De la hype pour Bobby Lashley.

- Joseph Park backstage, prêt à se battre contre Bram. Mwé. Je suis content de revoir le personnage, et l'interprétation était bonne, mais ça sent clairement l'impro de dernière minute, puisque "Park" n'a même plus ses dents, son jogging, il n'est pas rasé, etc...

- De la hype pour Galloway.

- Bram vs Park. Park qui parvient presque a dominer Bram, euh... Pourquoi ?

- Taryn qui surjoue toujours.

- Une nouvelle KO censée débuter ? Si c'est le retour de Havok, ça risque d'être problématique niveau relations publiques, avec son scandale twitter...

- Dollhouse vs Brooke & Kong. Brawl immédiat, et match assez basique, mais finish sympa.

- Récap de Melendez vs Young.

- Melendez dans le ring, pour une bonne promo. EY intervient, explique qu'il se contrefout de Melendez, et se déchire pour tenter de faire fonctionner ce feud.

- Jessie vs Dj Z. Theme naze "ilétromaychan" pour Jessie, et un match bref, mais avec une jolie intensité de la part de Jessie, qui est énervé en post-match, et promo convaincante, jusqu'à l'intervention de Robbie. Segment efficace.

- Récap de Magnus/Storm.

- Magnus dans le ring, refuse de partir tant que Storm n'est pas dans le ring. Storm se pointe, se moque de tout le monde, et fait semblant d'avoir le landeau du Baby Magnus, qu'il fout en l'air pour s'enfuir. Un peu cheap, mais bon, pourquoi pas.

- EC3 vs Lashley. Un match compétent, malgré un finish bordélique/surbooké, et un spot joliment laborieux avec la mise en place de la chaise.


Un Impact assez bavard, et plutôt léger en action de grande qualité, mais en comparaison de la semaine dernière, c'était un net progrès. La semaine prochaine, c'est du live, donc j'espère un peu de surprises ou de progrès dans les storylines, ainsi qu'un public un peu plus énergique.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #153 : Mad Max - Fury Road (2015)

Publié le 17 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Mad Max - Fury Road :

Dans un futur post-apocalyptique ou le pétrole et l'eau sont les seules ressources de valeur, Immortan Joe (Hugh Keays-Byrne) conserve la main mise sur les populaces suvivantes en contrôlant ces deux ressources hors de prix. Mais lorsque Imperator Furiosa (Charlize Theron) se rebelle, et organise la fuite des cinq concubines de Joe, elle est contrainte de s'allier à Max Rockatansky (Tom Hardy), un loup solitaire qui vient d'échapper aux troupes d'Immortan. Lancés dans une course poursuite en plein désert, au volant d'un énorme semi-remorque, Max et Furiosa vont tout faire pour échapper à Immortan Joe et à ses mutants...

Une course poursuite apocalyptique de deux heures, sans vrai temps mort, pilotée de main de maître par un George Miller toujours vaillant malgré son âge. C'est épique, bourré d'imagination et de plans splendides, ça dépote constamment, c'est la bonne manière de faire du girl power, c'est une expérience sensorielle épuisante, et malgré mes doutes initiaux, Tom Hardy compose un Max bestial et en retenue, assez intéressant.

Toute aussi intéressante, l'absence complète d'arc romantique entre Max et Furiosa, ce qui aurait pu s'avérer ultra-cliché.

Alors tout n'est pas parfait, la musique est trop présente et trop peu inspirée, et j'aurais clairement préféré le voir en VO, mais pour peu qu'on adhère à l'esprit décomplexé et assumé du métrage, à son univers déglingué et à ses parti-pris esthétiques plus que narratifs (qui ne plairont clairement pas pour tout le monde), ce n'est que du bonheur.

4.5/6

commentaires
<< < 100 110 120 130 140 150 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 180 190 > >>