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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2018 - 72 - Office Uprising (2018) & The Monster Project (2017)

Publié le 4 Novembre 2018 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Télévision, Crackle, Comédie, Documentaire, Found Footage

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Office Uprising (2018) :

Lorsque la distribution de canettes d'une boisson énergétique frelatée contamine tous les employés du building d'un fabricant d'armes, ces derniers deviennent incontrôlables, et en proie à des poussées de violence débridée. Desmond (Brenton Thwaites), un glandeur du département comptabilité, Samantha (Jane Levy), sa meilleure amie en partie contaminée, et Mourad (Karan Soni), leur compère, doivent alors réussir à survivre au beau milieu de ce chaos indescriptible, et à échapper à la fureur d'Adam Nusbaum (Zachary Levi), le responsable du département comptabilité...

Une comédie horrifique de bureau disponible en streaming sur la plate-forme Crackle de Sony (avec fondus au noir pour coupures publicitaires, tous les quarts d'heure), ce métrage lorgne fortement sur des films comme The Belko Experiment, Mayhem : Légitime Vengeance, et autres satires du genre sur la vie de bureau, mais adopte un ton nettement plus déconneur et ouvertement caricatural pour en faire un film d'enragés plutôt agréable à regarder.

C'est notamment dû en grande partie au capital-sympathie de la distribution, avec bon nombre de premiers et seconds rôles plutôt sympathiques : Thwaites (Pirates des Caraïbes 5, Gods of Egypt), Jane Levy (Suburgatory et Evil Dead 2013), Zachary Levi (Chuck, qui ici cabotine affreusement en über bad guy tyrannique), Kran Soni (Dopinder de Deadpool 1 et 2), Kurt Fuller, Gregg Henry, etc...

D'autant que l'on sent clairement que le tout est réalisé par un ancien cascadeur (réalisateur de télévision, et de Braven, avec Jason Momoa) : il y a pas mal de scènes d'action, qui sont dynamiques, et dont les acteurs principaux du film semblent s'amuser à faire eux-mêmes les cascades.

Après, c'est loin d'être parfait. On a beau être dans le registre de la comédie décomplexée, ça a tendance à surjouer beaucoup, et la réalisation/les effets/la post-synchronisation parfois approximatifs ont tendance à trahir un budget que l'on imagine limité.

Mais le tout reste agréable à suivre, le trio de tête a une bonne alchimie, et c'est suffisamment enjoué et sympathique pour que l'on ne s'ennuie pas.

3.5/6

The Monster Project (2017) :

Un groupe d'apprentis-réalisateurs (Toby Hemingway, Justin Bruening, Murielle Zuker, Jamal Quezaire) décide de créer le buzz en tournant un documentaire consacré aux monstres : pour cela, ils interviewent, dans un manoir abandonné, une jeune femme se prétendant vampire (Yvonne Zima), un natif-américain affirmant être un skinwalker (Steven Flores), et une asiatique supposément possédée par un démon (Shiori Ideta). Mais rapidement, les choses se compliquent lorsque les monstres s'en prennent à eux...

Un found footage au postulat pas forcément inintéressant, mais au traitement globalement bien trop inégal pour convaincre, avec une première heure de mise en place et de présentation des personnages (et de leurs relations) des plus insipides et molles.

Ensuite, ça s'active un peu, et ça s'énerve même assez sérieusement dans les dernières vingt cinq minutes, mais malheureusement, il est un peu trop tard pour vraiment sauver le tout, d'autant que le tout repose sur un rebondissement final assez forcé, et que certaines "créatures" sont vraiment sous-exploitées.

Cela dit, ce métrage est suffisamment inventif pour se démarquer du tout-venant du genre, et on saluera le travail apporté aux effets numériques : à l'opposé, on regrettera les voix trafiquées au vocodeur, assez fauchées, ainsi que les personnages antipathiques, et l'interprétation parfois forcée de ces derniers (je pense notamment au black de service™, qui joue assez mal) ; sans oublier la justification du dispositif found footage, qui ne tient pas la route une seule seconde, et qui demande à ce que l'on éteigne assez rapidement son cerveau plutôt que de se demander qui filme, pourquoi, et qui a monté les images à un moment T.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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