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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #charmed catégorie

Les bilans de Lurdo - Charmed : saison 8

Publié le 29 Juin 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Romance, Drame, Fantastique, WB, Charmed

Bilan de visionnage - Charmed saison 8 :

Alias "ils ne peuvent plus descendre plus bas, là, quand même ? Ah, si...", ou encore "la saison des blondes".

Parce qu'après sept ans de nawak, HMC, Milano et RMG ont enfin suffisamment de pouvoir pour refuser les déguisements débiles et les tenues minimalistes. Résultat : la production décide de faire d'une pierre deux coups.

Au revoir les frangines représentant le summum de la chaîne de pouvoir, avec un Pouvoir des Trois indestructible, et bonjour Bimbo Billie, aka Kaley "Big Bang Theory" Cuoco, une sorcière encore étudiante, blonde, très conne, mais qui a elle seule est plus puissante que les soeurcières, et va chasser les démons dans une tenue de prostipouffe en latex et hauts-talons.

Bref, une version younger, blonder, sexier, et dumber des héroines de la série. Une bimbo qui joue encore moins bien que McGowan (qui s'est nettement calmée cette saison niveau tics et surexcitation, elle a dû arrêter la coke), qui ne se plaint pas, qui se tape l'incruste et emménage au manoir dès les premiers épisodes de la saison (sans aucune raison), et qui prend rapidement le devant de la scène dans un arc saisonnier confondant de connerie.

Parce que Bimbo a une soeur, enlevée de leur chambre lorsqu'elle était petite, douze ans plus tôt (en même temps que la frangine de Mulder, à priori tongue.gif), et qui a été élevée par la Triade (de maychants démons qui ont été atomisés il y a quelques saisons par les frangines et Cole, mais cépograve, on les ramène, et on n'a qu'à dire qu'ils sont plus puissants qu'avant).

Et donc, Bimbo passe toute la saison obsédée par sa soeur, à saoûler tout le monde pour la retrouver, battant les records d'égocentrisme et d'antipathie pourtant déjà colossaux de Phoebe.

Parce que bon, du côté des frangines, on retombe immédiatement dans la routine, après un reboot dans le season premiere : Piper râle et ne peut pas blairer Bimbo ; Phoebe veut un bébé, et couche avec tous les mecs qu'elle croise (l'occasion pour elle de faire un épisode calamiteux en voix off, façon Sex and the city), jusqu'à trouver l'amouuuur avec Cupidon (rofl) ; et Paige joue les êtres de lumière, tentant de former Bimbo, tout en se retrouvant fiancée et mariée en l'espace d'une poignée d'épisodes.

Tout le monde fait comme si la fin de saison dernière n'existait pas, ça recycle à gogo, ça se croit dans Smallville avec de la retrocontinuité à tous les étages, c'est monopolisé par les histoires de cul de Phoebe, bref, c'est un gros néant créatif.

Tellement gros, en fait, qu'il faut faire des économies budgétaires au plus vite: paf, on dégage la chanson titre, et on vire Leo. Brian Krause (qui étrangement semblait rajeunir d'épisode en épisode : probablement que la fin de la série approchant, il s'est senti pousser des ailes) est expulsé du show dans un épisode larmoyant, dans lequel HMC enterre tout le monde point de vue jeu (pas difficile, vu le niveau global, cela dit : Milano ne bouge même pas un sourcil, et RMG est en mode KHAAAAAAAAAAAAAAAN).

Et là, grosse poilade : Leo est entre la vie et la mort, en hibernation. Bimbo s'en contrefout, ce qui l'intéresse, c'est sa soeur perdue. Phoebe, heureusement, a un titre de Miss Égo à défendre, et plutôt que de soutenir sa frangine dévastée... annonce qu'elle déménage, parce qu'elle n'arrive pas trouver l'amouuur tant qu'elle vit avec ses frangines, et qu'elle a besoin d'avancer dans sa vie, comprenez, plutôt que de rester coincée à combattre des démons et à sauver le monde.

Et les économies effectuées sur le contrat de Brian Krause d'être dépensées sur un nouveau décor, l'appartement luxueux de Phoebe, qu'on verra trente secondes tous les 4 épisodes jusqu'à la fin du show.

Bref. Bimbo retrouve sa soeur, corrompue par les démons, mais elle est trop conne pour s'en apercevoir. Bimbo 2 manipule Bimbo, et ça se finit par un Soeurs vs Soeurs qui coûte temporairement la vie à Phoebe, Paige et Bimbo 2, fait à nouveau péter le manoir, et dans lequel une Bimbo déchirée doit choisir entre sa soeur et les soeurs Halliwell (grand moment d'acting).

Et forcément arrive alors le series finale, "Forever Charmed", avec voyages temporels nawak, reboots, happy end pour tout le monde, guimauve, Phoebe finalement enceinte, Leo, Adult Wyatt & Chris qui reviennent, blablablabla... whatever.

Un show finalement assez fascinant à regarder pour sa décomposition progressive, et sa chute dans les abysses qualitatives de la CW. D'une série assez quelconque, aux défauts déjà prononcés, mais somme toute assez regardable, ça a sombré plus bas que terre dès la saison 4 ou 5, et ensuite, ça ne s'en est jamais remis.

J'ai survécu à Charmed, mais non, je n'en ferai pas un t-shirt.

(et die Cuoco, die)

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Les bilans de Lurdo - Charmed : saison 7

Publié le 25 Juin 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Romance, Comédie, WB, CW, Fantastique, Charmed

Bilan de visionnage - Charmed saison 7 :

Alias "la saison du nawak et du je-m'en-foutisme".

Au rayon du nawak, 95% des loners de la saison.

- Dans le désordre, on a ainsi le droit à Piper transformée en Shakti, en mère de famille, en Faucheuse cynique (ripoff de Dead Like Me ?), en poupée dans une maison miniature ;

- un Leo sadique et vengeur, et qui se fait draguer par Charisma Carpenter (la nouvelle Voyante de la saison), Leo qui devient un Avatar, Leo amnésique qui doit retrouver le chemin de la maison, Leo qui devient humain, Leo qui devient directeur de l'école de magie ;

- Paige qui joue les directrices de l'école de magie pendant les trois quarts de la saison, Paige qui vieillit subitement, Paige qui doit s'occuper de protégés humains, Paige qui voyage dans le passé, Paige qui est catapultée dans un film noir ;

- Sans oublier Slutty Phoebe, une Phoebe en chaleur pour un chanteur de boysband guest star, une Phoebe à poil sur un cheval dans un épisode pseudo-féministe risible, une Phoebe qui séduit un démon repenti le temps de quelques épisodes, qui l'envoient au far-west, chez Robin Des Bois, etc, Phoebe qui a des problèmes à la fac, Phoebe qui se voit possédée par une sorcière hideuse "parce que c'est la plus belle, la plus célèbre, la plus géniale des trois soeurs"...

- les filles qui régressent mentalement jusqu'à leur petite enfance, les filles super cambrioleuses de musée, les filles qui ont leurs règles en même temps, ce qui les transforme en maychantes créatures tueuses/rats géants en cgi.

- une boîte de pandore à la fac, des anges gardiens, un rip-off ridicule de The Fog, avec des maychants pirates sortis du brouillard pour enlever des sorcières lesbiennes, l'ange de la mort au chômage, Q, Cole, des histoires de coeur saoulantes, une attaque de zombies, le retour des fées et autres bestioles nazes de la saison précédente...

Au rayon du je-m'en-foutisme, deux approches différentes d'une même attitude, celle du "cette-série-est-naze-je-voudrais-me-tirer".

D'un côté, Holly Marie Combs, qui a tout simplement décidé de faire la grève de l'acting, cette saison, même dans les moments sensés être les plus émouvants. De l'autre, Rose McGowan, qui au contraire semble avoir décidé de rendre son perso insupportable, et suit pour cela la Shatner School of Acting : elle en fait continuellement trois tonnes, au point qu'elle ne parvient plus à dire une réplique sans faire une grimace exagérée, un hochement ou une inclinaison de tête inutile, de grands gestes avec les bras, bref, sans qu'elle ne se transforme en moulin à vent caricatural même pas digne d'une pièce de boulevard.

Et au milieu de tout ça, la prod tente de faire exister une poignée de mini-arcs narratifs. Le premier, le plus intéressant, est celui des avatars, cette force supérieure au delà du bien et du mal, qui après avoir essayé de recruter Cole en vain dans les saisons précédentes, se rabat sur Leo, et passe plusieurs épisodes à convaincre les soeurs de passer à autre chose que la chasse aux démons, en les aidant à provoquer l'avènement de Utopia, un futur sans démons, ni bien ni mal.

Sauf que cet arc narratif, qui commençait bien (malgré le personnage agaçant d'un enquêteur/love interest de Paige), continuait relativement décemment (malgré une certaine lenteur dans son déroulement)... est bouclé en un épisode, quand Leo fait un 180° en l'espace de quelques minutes, et décide de laisser tomber les avatars. Le show passe alors à autre chose, avec pour seule conséquence le passage de Leo au stade d'humain en guise de punition. Youpi.

Second mini-arc : Billy Zane, démon repentant à la durée de vie limitée, qui rejoint le groupe pour une poignée d'épisodes, le temps de faire son show, de bouffer de son charisme le reste du cast, et de se taper Phoebe (forcément). Des épisodes sans grand intérêt, mais le personnage de Zane aurait mérité de décrocher un spin-off.

Enfin, le dernier arc, celui d'Oded Fehr, le big bad de la fin de saison, clairement construit comme étant sensé clôre la série toute entière sur un happy end. Le GIGN débarque, le manoir Halliwell explose (un peu), les soeurs feignent leur mort pour enfin pouvoir passer à autre chose, en paix avec elles-mêmes, et l'ultime épisode de la saison est bourré de répliques à double sens du genre "- le Pouvoir des trois nous libèrera, le pouvoir des Trois nous libèrera... - courage, dites vous que c'est la dernière fois qu'on prononce cette formule...".

Pas de chance, la CW a ensuite renouvelé le show pour une 8è saison. Oups. icon_arrow.gif

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Les bilans de Lurdo - Charmed : saison 6

Publié le 17 Juin 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Romance, Drame, Fantastique, CW, Charmed

Bilan de visionnage - Charmed saison 6 :

Bizarrement presque plus supportable à regarder que la saison précédente. Probablement parce qu'après la s5 désastreuse et sans direction, cette fois-ci, ils ont un semblant d'arc et de continuité, en l'occurence le personnage de Chris (Drew Fuller), venu d'un futur dystopien, et qui tente d'empêcher celui ci de se concrétiser.

Bon, ça n'empêche pas l'arc en question de se développer très lentement, et le Chris de jouer comme un pied durant les deux premiers tiers de la saison, mais au moins, ça a le mérite d'exister, et de donner un semblant de consistance au show. Idem pour l'évolution de Leo en Elder, suite au massacre de tous ses supérieurs en début de saison : ça donne une certaine épaisseur au personnage, voire même des pouvoirs assez badass, et ce bien qu'il soit relégué à un rôle très secondaire pendant toute la saison.

Parce qu'à part ça, c'est toujours la même routine : Holly Marie Combs étant enceinte jusqu'aux yeux IRL, son personnage le devient aussi, et elle ne tourne plus qu'une scène ou deux par épisode quand approche la fin de la saison. L'occasion pour Alyssa Milano de continuer sa monopolisation de la série.

Cette saison, malgré un discours méta sur "ras-le-bol de tous ces stupides costumes qu'on nous oblige à porter" (une critique souvent faite par les actrices dans les coulisses de la prod), Milano retrouve bien évidemment ses déguisements débiles et vulgaires : en Valkyrie, dans le double épisode d'ouverture bien naze ; en bikini sans raison pendant une moitié d'épisode ; en Mata Hari strip-teaseuse de bazar, baragouinant un français approximatif ; en Génie, façon I Dream of Jeannie, avec désert arabique de studio ; en lycéenne punk-rockeuse, dans un crossover avec une émission de real tv de la CW ; en bimbo blonde en latex ; et en Evil Phoebe à crête, dans le double épisode final façon Univers Miroir.

Histoire de compléter le tout, son personnage récupère encore de nouveaux pouvoirs supplémentaires, au point de devoir en être privée lors d'un semi reboot très Heroes dans l'esprit (un clip show procédural visant à voir si les soeurs ont abusé de leurs pouvoirs : épisode totalement artificiel et déplacé, mais bien utile aux scénaristes pour faire comme si ils n'avaient pas trop boosté le perso - et l'égo - de Milano), et se lance ensuite dans une quête mégapassionnante pour trouver le père de son futur enfant.

Car c'est encore une grande tendance de la saison : on oublie un peu le côté sexy (sauf chez Phoebe), et on booste le côté girly/romantique de la série, avec des histoires de coeur au centre de la majorité des intrigues. Ça tombe bien, cela dit, ça permet d'économiser un peu de budget, la série en a besoin.

Surtout à cause de ce qui est par ailleurs le gros éclat de rire de la saison : le Poudlard de pacotille sorti de nulle part, accessible depuis une porte magique dans la maison des Halliwell, et dont le proviseur - limite s'il ne se tortille pas les moustaches à sa première apparition, tant son jeu est subtil - s'avère le grand méchant de la saison.

Une intrigue de fond totalement... nawak, qui renforce encore plus l'impression de parodie de la série (déjà que dans la saison, on a les Valkyries à la Xena, un dragon en CGI pourris, le Chris en Spiderman, un Sleepy Hollow du pauvre, Camelot & co, un voyage à la préhistoire, "trois soeurs et un bébé", etc...) et qui achève de la faire basculer dans le registre du gros bordel assumé, forcément un peu plus sympathique que lorsque le show tentait d'être dramatique et poignant avec Cole.

M'enfin bon. Chris is dead, c'est toujours ça de pris.

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Les bilans de Lurdo - Charmed : saison 5

Publié le 13 Juin 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Comédie, Romance, Drame, CW, WB, Charmed

Bilan de visionnage - Charmed saison 5 :

- Charmed 5x01-12 :

J'ai souffert. Vraiment le début de la fin pour la série, qui entame ici une spirale infernale dont elle ne se relèvera jamais (en même temps, ce n'est pas comme si elle partait de très haut à la base, donc le résultat devient rapidement calamiteux).

Au programme, une Rose McGowan en mode inexpressive/râleuse 99% du temps, avec une vague intrigue de wannabe sorcière enthousiaste et forte-tête ; une Holly Marie Combs embourbée dans la grossesse de son personnage, qui pour l'occasion passe en mode "mégère aux oneliners caustiques et remarques ironiques" dans chacune de ses scènes ; et une Alyssa Milano en roue libre, clairement mise en avant par les scénaristes, et affublée de costumes tous plus ridicules et vulgaires les uns que les autres (le précurseur du syndrome Lois Lane de Smallville, en fait) : dans l'ordre, on a donc sirène topless, Cendrillon de bordel, super-héroine en latex, bikini égyptien, strip-teaseuse à couettes, et bien sûr, fringues de ville qu'une prostituée n'oserait pas porter dans une vitrine à Amsterdam.

Bref, les défauts habituels, multipliés par douze, avec en plus, au niveau du scénar, un grand vide cosmique, occupé par des loners recyclant les premières saisons, d'interminables scènes de meublage dialogué, et par la grande (et insupportable) histoire d'amour/haine de Cole & Phoebe.

Un Cole totalement dégénéré, en mode Wolverine-qui-se-bourre-la-gueule-dans-les-bars, aux motivations totalement incohérentes, mais en fait, on s'en fout ! Julian McMahon cabotine comme ce n'est pas permis, se laisse pousser la barbe, glande dans des strip-clubs, et permet au show de conserver un minimum d'intérêt (ou du moins, de ne pas endormir le spectateur), tant il est à fond dedans et s'éclate.

À tel point que quand arrive le 100è épisode (un What-if post-apo assez convenu), et que la série nous refait la fin d'Acathla, mais entre Cole et Phoebe, on est tristes.

Parce que maintenant, il n'y a plus personne pour assurer le facteur fun de la série.

- Charmed 5x13-23 :

L'avantage de la fin du cycle Cole dans l'épisode 12/l'accouchement de Piper, c'est que 1) l'amour d'histoire môôôôôôdite de Phoebe et Cole ne monopolise plus le show, et 2) Holly Marie Combs cesse d'être en mode mégère enceinte, et redevient beaucoup plus supportable.

L'inconvénient ? Tout le reste. En l'espace d'une poignée d'épisodes, débarrassé du semblant d'intrigue dramatique qu'était Cole/Phoebe, le show vire totalement au ridicule le plus total, niais et cheap (à se demander s'ils ont eu une coupure budgétaire par rapport à la s4, en plus de changer de co-showrunner, et de choisir une orientation loner pour la série).

Au programme, cette fois-ci : toujours plus d'invités musicaux, d'épisodes aux scénarios enfantins, aux sujets stupides (Ooooh, des leprechauns qu'il faut sauver, oooooh, des fées, des licornes, des nymphes, des marchands de sable, des oies au oeufs d'or, les Titans en jupette d'été, etc...), à l'humour piteux (l'épisode des trois frangines affectées par la surdité/cécité/mutisme des trois singes traditionnels, Leo enceint, des démons comiques, des poltergeists blagueurs...) aux costumes risibles (les soeurs en déesses antiques, avec, bien évidemment, Phoebe en slutty Aphrodite irrésistible), et aux effets spéciaux... hum... en régression.

Bref, ça part dans tous les sens, sans aucune direction, c'est amateur au possible, et ça remplace plus ou moins le côté sexy (toujours présent, via les costumes débilissimes de McGowan et Milano, mais moins souligné) par un côté "fantasy du pauvre/série familiale", avec histoires de bébé, et de bestioles surnaturelles qui ne font pas trop peur.


Fish'n'Tits

Et afin de bien couronner le tout, le show est plus que jamais le Milano & McGowan show, HMC étant à nouveau repoussée au second plan, avec son mari et son bébé, pendant que les deux autres actrices s'habillent comme des poufs, surjouent comme c'est pas permis, deviennent des warriors invincibles, ont des problèmes de coeurs qui remplissent 70% des épisodes, et font l'étalage de leurs "talents" de chanteuses.

Le pire (ou le mieux, c'est selon) étant probablement que tout ça est clairement assumé, tout comme l'est le pseudo manifeste féministe qui arrive vers la fin de saison (quand le fantôme de la grand-mère se pointe, écrit totalement à côté de la plaque).

M'enfin bon, au moins, ils ne prétendent pas faire autre chose qu'une série girly, cheap, légère et toute aussi vite oubliée qu'elle est visionnée.

À retenir, cela dit, une approche intelligente du clip show, avec Milano & McGowan qui se baladent dans d'anciens épisodes de la série, pour observer l'évolution du mariage de leur soeur (d'ailleurs, amusant de constater que Doherty n'apparaît dans aucun ancien épisode, si ce n'est sous forme de chien) ; et un caméo très bref de Zachary Quinto en maychant sorcier à la mèche émo très Petrellienne.

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Les bilans de Lurdo - Charmed : saisons 1 à 4

Publié le 9 Juin 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Comédie, Fantastique, Romance, CW, WB, Charmed

Bilan de visionnage - Charmed saisons 1 à 4 :

Il y a quelques temps, en mode sado-maso, je me suis dit : tiens, si je regardais l'intégrale de Charmed, une série que je n'avais pas revue depuis la diffusion de ses premières saisons dans la Trilogie du Samedi de Meuh 6. Dont acte...

L'avantage du temps qui passe, c'est que ça nous donne un recul assez intéressant. Bon, je ne vais pas revenir sur l'histoire du show, ça serait se faire du mal.

Cela dit, au terme du visionnage des quatre premières saisons de la série, je tiens à mentionner que :

- malgré les consignes de la production ("1) l'histoire a beau se dérouler à San Francisco, ne jamais mentionner la communauté gay, et 2) trouver un moyen d'ôter le maximum de fringues à toutes les actrices (et si possible qu'elles aient toutes les tétons qui pointent)" - Aaron Spelling)

- malgré l'orientation clairement "romance fantastique" du show (après tout, c'est la WB, et c'est dit texto dans le générique "i am human and i need to be loOOOOOoved")

- malgré le surjeu atroce d'Alyssa Milano, officiellement le perso tête à claques du show

- malgré les épisodes téléphonés comme c'est pas permis (à noter qu'on retrouve un parallèle amusant entre les scripts de Charmed et ceux de certains Buffy/Angel de la même période, dûs au fait que certains des scripts proposés par des freelancers à un show l'étaient aussi à l'autre série) et autres gimmicks très très cons (les chimpanzés ! les catcheurs ! les trolls ! )

- malgré les engueulades de Doherty avec tout le monde, notamment Milano, en coulisses

- malgré les déséquilibres très clairs dans le traitement des personnages

... et bien malgré tout cela, la série réussit néanmoins là où un show comme Smallville (et autres séries de la CW actuelles) échoue systématiquement : à développer une intrigue de fond saisonnière qui reste intéressante, et ce sans être oubliée en cours de route le temps de trois-quatre loners.

Parfois l'intrigue est assez légère au sein des loners (tiens, encore un épisode avec une des soeurs transformée en monstre/possédée par un démon), parfois beaucoup trop lourde (raaaah, la fin de s4, avec sa Phoebe maléfique reine des enfers, au secours), mais au moins elle a le mérite d'exister, et les personnages évoluent lentement, mais sûrement.

D'ailleurs, je me suis surpris, à certains moments, à me dire "p'tain, mais en fait, c'est une scène excellente que j'ai sous les yeux, tant au niveau de l'écriture que de l'interprétation. Dommage que le reste du show ne soit pas au même niveau". Preuve qu'au moins, ici, il y avait des scénaristes à la barre, même s'ils étaient lourdement handicapés par le cahier des charges de la prod...

Après, ça reste très médiocre, et ça ne s'améliore pas à mesure que la série avance. Au contraire, même. 

Point de vue dynamique et alchimie des personnages, le show perd drastiquement en intérêt plus le temps passe : McGowan est sympatoche, et apporte un vent de fraîcheur à une série qui commençait déjà à tourner en rond (la fin de s3, centrée sur Doherty, filmée par Doherty, à la gloire de Doherty, était assez gonflante), mais son perso reste ultra-anecdotique et transparent, y compris dans ses relations avec ses "soeurs" ; au fil du temps, Milano abandonne toute volonté, et obéit aux désideratas de la prod, en portant à chaque épisode des fringues systématiquement plus vulgaires et légères ; quant à Holly Marie Combs, clairement la meilleure actrice de la série (elle est à 20 km au dessus de tous ses partenaires, et l'unique raison pour laquelle je ne me suis pas pendu devant certains épisodes), elle écope sur les saisons 3 et 4 d'une relation sirupeuse et pépère... qui la relègue constamment au second plan, pendant que Milano récupère le devant de la scène.

(mention spéciale à Julian McMahon, qui avait encore un peu de motivation dans son jeu à cette époque, juste avant qu'il ne comprenne que pour réussir à Hollywood, il suffisait de ne pas avoir peur d'enlever ses fringues à l'écran, et de simuler des scènes d'amour avec des actrices siliconées. Depuis, il en a fait sa carrière.)

Et puis bon, quand on enchaîne les épisodes à l'arrache, on se rend tout de suite compte que le show se décompose lentement, et ce dès la seconde saison.

J'ai désormais (presque) hâte de revoir la s5, qui commence, comme de bien entendu, par Alyssa Milano... quasi-topless, déguisée en sirène.

Forcément.

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