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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo - Charmed : saison 6

Publié le 17 Juin 2012 par Lurdo in Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Romance, Drame, Fantastique, CW, Charmed

Bilan de visionnage - Charmed saison 6 :

Bizarrement presque plus supportable à regarder que la saison précédente. Probablement parce qu'après la s5 désastreuse et sans direction, cette fois-ci, ils ont un semblant d'arc et de continuité, en l'occurence le personnage de Chris (Drew Fuller), venu d'un futur dystopien, et qui tente d'empêcher celui ci de se concrétiser.

Bon, ça n'empêche pas l'arc en question de se développer très lentement, et le Chris de jouer comme un pied durant les deux premiers tiers de la saison, mais au moins, ça a le mérite d'exister, et de donner un semblant de consistance au show. Idem pour l'évolution de Leo en Elder, suite au massacre de tous ses supérieurs en début de saison : ça donne une certaine épaisseur au personnage, voire même des pouvoirs assez badass, et ce bien qu'il soit relégué à un rôle très secondaire pendant toute la saison.

Parce qu'à part ça, c'est toujours la même routine : Holly Marie Combs étant enceinte jusqu'aux yeux IRL, son personnage le devient aussi, et elle ne tourne plus qu'une scène ou deux par épisode quand approche la fin de la saison. L'occasion pour Alyssa Milano de continuer sa monopolisation de la série.

Cette saison, malgré un discours méta sur "ras-le-bol de tous ces stupides costumes qu'on nous oblige à porter" (une critique souvent faite par les actrices dans les coulisses de la prod), Milano retrouve bien évidemment ses déguisements débiles et vulgaires : en Valkyrie, dans le double épisode d'ouverture bien naze ; en bikini sans raison pendant une moitié d'épisode ; en Mata Hari strip-teaseuse de bazar, baragouinant un français approximatif ; en Génie, façon I Dream of Jeannie, avec désert arabique de studio ; en lycéenne punk-rockeuse, dans un crossover avec une émission de real tv de la CW ; en bimbo blonde en latex ; et en Evil Phoebe à crête, dans le double épisode final façon Univers Miroir.

Histoire de compléter le tout, son personnage récupère encore de nouveaux pouvoirs supplémentaires, au point de devoir en être privée lors d'un semi reboot très Heroes dans l'esprit (un clip show procédural visant à voir si les soeurs ont abusé de leurs pouvoirs : épisode totalement artificiel et déplacé, mais bien utile aux scénaristes pour faire comme si ils n'avaient pas trop boosté le perso - et l'égo - de Milano), et se lance ensuite dans une quête mégapassionnante pour trouver le père de son futur enfant.

Car c'est encore une grande tendance de la saison : on oublie un peu le côté sexy (sauf chez Phoebe), et on booste le côté girly/romantique de la série, avec des histoires de coeur au centre de la majorité des intrigues. Ça tombe bien, cela dit, ça permet d'économiser un peu de budget, la série en a besoin.

Surtout à cause de ce qui est par ailleurs le gros éclat de rire de la saison : le Poudlard de pacotille sorti de nulle part, accessible depuis une porte magique dans la maison des Halliwell, et dont le proviseur - limite s'il ne se tortille pas les moustaches à sa première apparition, tant son jeu est subtil - s'avère le grand méchant de la saison.

Une intrigue de fond totalement... nawak, qui renforce encore plus l'impression de parodie de la série (déjà que dans la saison, on a les Valkyries à la Xena, un dragon en CGI pourris, le Chris en Spiderman, un Sleepy Hollow du pauvre, Camelot & co, un voyage à la préhistoire, "trois soeurs et un bébé", etc...) et qui achève de la faire basculer dans le registre du gros bordel assumé, forcément un peu plus sympathique que lorsque le show tentait d'être dramatique et poignant avec Cole.

M'enfin bon. Chris is dead, c'est toujours ça de pris.

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