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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "hagner"

Un film, un jour (ou presque) #1536 : Nos pires amis (2021)

Publié le 24 Septembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nos pires amis (Vacation Friends - 2021) :

En vacances au Mexique, Marcus (Lil Rel Howery), bourreau de travail un peu coincé, et sa petite-amie Emily (Yvonne Orji), découvrent qu'ils doivent partager une suite avec un jeune couple décomplexé, Ron (Cena) et Kyla (Meredith Hagner). Contre toute attente, ces deux inconnus finissent par emporter Marcus et Emily dans un tourbillon de fêtes et de loisirs tous plus déchaînés les uns que les autres... mais une fois les vacances terminées, chacun repart de son côté. Jusqu'au mariage de Marcus et Emily, sept mois plus tard, où Ron et Kyla s'invitent, au grand dam des fiancés et de leur vie bien rangée.

Initialement conçue pour mettre en avant le couple Anna Faris/Chris Pratt (lorsqu'ils étaient encore ensemble), Vacation Friends a fini par évoluer, et par être transformée en comédie semi-afro-américaine, centrée sur un couple black (pour tenter d'appâter le public afro-américain friand des comédies de Tyler Perry et autres) bien sous tous rapports, "harcelé" par un jeune couple caucasien un peu trop exubérant.

Lil Rel Howery (qui apparemment a le vent en poupe, en ce moment, cf Free Guy) prend donc la tête du casting (en lieu et place de... Ice Cube, habitué des films de ce genre), face à une Yvonne Orji pas très mémorable, une Meredith Hagner en mode Goldie Hawn (ou Anna Faris), et un John Cena déglingué qui prend de plus en plus d'assurance... le tout sous la direction du créateur de Silicon Valley, et la plume des scénaristes de Vive les Vacances et des Comment tuer son Boss (entre autres).

Sans surprise, on se retrouve donc avec une comédie assez médiocre et gentiment graveleuse, où Howery et Orji jouent les personnages coincés face à un couple en surjeu total, et ce qui aurait pu donner une comédie exotique décalée, à Mexico, devient rapidement un film de mariage afro-américain, avec deux blancs dans le rôle des wedding crashers qui sèment involontairement la zizanie.

Et ça s'arrête à peu près là, puisque le film se contente d'enchaîner les clichés des films de ce genre, sans vraiment faire preuve d'une originalité quelconque, ou parvenir à surprendre avec des gags et des punchlines bien trop téléphonées ; la grossesse de Kyla, notamment, est un bon exemple de sous-intrigue peu inspirée dont on devine immédiatement le déroulement, et qui se déroule alors mollement jusqu'à ce dernier.

Cela dit, malgré cette écriture quelconque, et des effets visuels ratés (les scènes dans la grotte puent le studio), le film se regarde vaguement, probablement parce que Cena et Hagner (que je ne porte pourtant pas dans mon cœur) y mettent de l'énergie (probablement parfois trop).

Mais ça ne va pas plus loin.

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2016 - 61 - Romance Secrète à Noël (2016)

Publié le 31 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Hallmark, Noël, Yulefest, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...

Romance Secrète à Noël (My Christmas Love) : 

Plaquée par son compagnon, Cynthia (Meredith Hagner) demande à son meilleur ami (Bobby Campo) de l'accompagner au mariage de sa soeur (Megan Park) et de passer les fêtes de Noël avec elle, en famille. Mais rapidement, chaque jour, un expéditeur mystérieux envoie chez eux l'un des 12 Cadeaux de Noël. Persuadée d'en être la destinataire, Cynthia passe alors tous ses ex en revue, pour trouver qui peut être responsable de ces cadeaux romantiques...

L'année dernière, Lifetime avait diffusé Un Cadeau sur Mesure pour Noël, un téléfilm que j'avais cordialement détesté, mais qui avait étrangement eu une certaine popularité outre-atlantique, certains allant même jusqu'à en parler comme du "meilleur téléfilm de Noël de 2015"... et cela s'explique probablement par la personnalité de Meredith Hagner, une sorte de croisement entre Brittany Snow, Emily Osment et Meg Ryan, qui y était envahissante, hyperactive et insistante.

Une sorte d'ultra-enthousiasme un peu forcé et caricatural, et surtout très polarisant : si on se laissait embarquer par cette personnalité, ça fonctionnait ; si on n'accrochait pas, c'était tout le château de cartes du métrage qui s'effondrait, pas aidé par sa distribution insipide, et son script dérivatif.

Ici, même combat : une grosse partie du public américain a adoré, et a trouvé que l'héroïne possédait un charme et un charisme digne des meilleures actrices du genre ; de mon côté, j'ai trouvé le tout particulièrement médiocre, pour les raisons mêmes qui m'ont fait décrocher d'Un Cadeau sur Mesure pour Noël : héroïne insupportable et égocentrique, avec une voix aiguë, un enthousiasme artificiel, et une attitude à la limite de l'arrogance et de la présomption ; script prévisible (on se doute très vite qu'aucun des ex de l'héroïne n'est responsable des cadeaux, ce qui ne laisse que peu de choix quant aux tenants et aboutissants de ces 12 cadeaux) et répétitif (les rendez-vous de l'héroïne n'ont que peu d'intérêt si on n'apprécie pas l'actrice) ; distribution masculine transparente ; et budget assez limité (le numéro final de tous les cadeaux réunis est perpétuellement à deux doigts de basculer dans le fauché)...

Alors je n'ai pas détesté autant que Un Cadeau sur Mesure pour Noël, mais encore une fois, je finis par me placer à l'opposé de l'opinion générale, et je vais lui mettre un

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1922 : Nos pires amis 2 (2023)

Publié le 1 Septembre 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Review, Hulu

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nos pires amis 2 (Vacation Friends 2 - 2023) :

À l'invitation de Marcus (Lil Rel Howery) et de son épouse Emily (Yvonne Orji), Ron (John Cena), Kyla (Meredith Hagner) et leur bébé partent passer des vacances dans un hôtel des Caraïbes, sans savoir que Marcus est là pour y signer un gros contrat avec une entreprise coréenne. Mais sur place, leur séjour est rapidement parasité par Reese (Steve Buscemi), le père de Kyla, ancien détenu magouilleur qui n'apprécie guère Ron, et qui éveille aussitôt les doutes de Marcus et d'Emily...

Le premier Nos pires amis, diffusé sur Hulu en 2021, était une comédie de vacances assez approximative, lorgnant sur les comédies de mariage et les films pour afro-américains, avec un couple principal falot, et un duo perturbateur Cena/Hagner hystérique et soûlant... rien de bien folichon, mais l'énergie de tout ce petit monde rendait le tout regardable, à défaut d'être particulièrement bon.

Cette suite, toujours diffusée sur Hulu, mais avec quatre scénaristes en moins, nous refait exactement la même chose, sans le mariage, mais des bébés en plus (les gags à base de bébé sont rares, cependant), et avec un virage vers la comédie d'action dans sa dernière ligne droite. Ce qui donne une comédie toujours aussi faiblarde, à l'humour toujours aussi prévisible et téléphoné, et aux personnages toujours aussi criards et surjoués... mais bizarrement, j'ai un peu plus apprécié que le premier film (alors que globalement, les critiques outre-atlantique sont plutôt moins tendres avec cette suite).

Pas de beaucoup, soyons clairs, puisque tout paraît toujours aussi médiocre et sous-écrit, et ne fonctionne principalement que sur l'enthousiasme de tous les interprètes (y compris Steve Buscemi, très bien en magouilleur manipulateur ; Carlos Santos, par contre, en est réduit à jouer un sous-Fez). Mais la petite touche d'action rend le tout plus nerveux, ce qui est toujours ça de pris.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1093 : The Oath (2018)

Publié le 28 Novembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Thriller, USA, Thanksgiving

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Oath :

Dans un monde où la politique ultra-partisane divise les USA, le Président a laissé jusqu'au Black Friday à ses concitoyens pour signer le Serment du Patriote, une déclaration d’allégeance au gouvernement en place. Chris (Ike Barinholtz), progressiste et libéral accro aux informations en continu, et son épouse Kai (Tiffany Haddish) refusent fermement de le signer, et se préparent à accueillir leur famille (Jon Barinholtz, Meredith Hagner, Carrie Brownstein, Nora Dunn, Jay Duplass, Chris Ellis) pour Thanksgiving. Plus facile à dire qu'à faire, puisque cette dernière ne partage pas leurs opinions politiques, et que le repas de famille risque bien de dégénérer très rapidement...

Une comédie noire et dystopienne qui prend place dans un 2018 quasi-fictif, où la division politique est toujours plus importante, et où le Président des USA propose un "Serment" qui divise l'opinion publique.

En d'autres termes, une quasi-préquelle spirituelle à la franchise American Nightmare (le terme de "purge" est d'ailleurs mentionné, à un moment), traitée sur le ton de la satire grinçante et du thriller par un Ike Barinholtz (ancien de MadTV) dont c'est ici le premier film, en tant que scénariste et réalisateur.

Et honnêtement, ça se regarde assez bien, même si le trait est forcément assez appuyé et polarisant ; mais la distribution est plutôt bonne (d'ailleurs, le fait que Meredith Hagner soit dans le rôle d'une jeune femme antipathique et stridente m'arrange bien, vu le peu de sympathie que j'ai pour cette actrice), et la tension monte de manière satisfaisante tout au long du récit, jusqu'à culminer au bout de 50-60 minutes.

Ensuite, c'est plus compliqué : le film vire au thriller plus violent, avec kidnapping en prime, et commence à s'essouffler, malgré la présence amusante d'un John Cho blessé. Il se conclut alors par une pirouette façon deus ex machina, qui résout tout de manière un peu plate et décevante, et qui donne l'impression que le scénariste/réalisateur n'ose pas pousser ces idées jusqu'à leur conclusion naturelle, préférant botter en touche in extremis.

Au final, un premier essai pas désagréable, mais inégal, très ancré dans son époque de tournage et dans la présidence trumpienne, et qui ne tient pas totalement la distance. Bien essayé, cela dit.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2015 - 68 - Un Cadeau Sur Mesure pour Noël (2015)

Publié le 23 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Cadeau Sur Mesure pour Noël (A Gift-Wrapped Christmas) :

Personal shopper énergique et enthousiaste, Gwen (Meredith Hagner) a tendance à en faire toujours trop pour ses clients, quitte à largement dépasser le budget qu'ils lui allouent, et à franchir certaines limites professionnelles. Son nouveau client, Charlie (Travis Milne) est un cadre surbooké, père célibataire qui néglige son fils Owen à l'approche des fêtes de fin d'année. Toujours prête à se mêler de la vie des autres, Gwen décide alors de forcer Charlie à retrouver l'esprit de Noël, quoi qu'il lui en coûte, et ce faisant, elle se rapproche notablement de son client...

Pour faire simple, ce Gift-Wrapped Christmas, c'est 12 Gifts of Christmas par la chaîne Lifetime, avec un gamin robotique en plus, et une actrice principale sympathique et charismatique en moins.

C'est plat, c'est insipide, c'est laborieux et forcé, c'est esthétiquement assez "particulier" (tous les personnages ont un look relativement marqué, et pas forcément très convaincant), l'héroïne est envahissante et fouineuse (en plus de fortement évoquer Emily Osment de par son jeu, son attitude et son hyper-enthousiasme... sans avoir son charme ou son naturel), et de manière générale, la distribution toute entière semble à côté de la plaque et transparente au possible.

Bref, c'est un bon gros flop pour la chaîne Lifetime, qui semble bien mal engagée cette année, entre Turkey Hollow et ce navet. Bon, cela dit, l'avantage, c'est qu'en comparaison, j'ai presque envie de rajouter un demi-point au 3/6 de 12 Gifts of Christmas, uniquement parce que ce Gift-Wrapped Christmas était vraiment calamiteux.

1/6

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Les bilans de Lurdo : Dummy, saison 1 (2020)

Publié le 12 Juillet 2020 par Lurdo dans Biographie, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, USA, Quibi

L'une des séries de lancement de la plateforme Quibi, projet de Jeffrey Katzenberg ayant pour but de produire des programmes courts de 7 à 10 minutes à destination des smartphones (avec des épisodes tournés à la fois en mode portrait et en mode paysage, whouhou !) , ce Dummy se veut une comédie semi-autobiographique en 10 x 6-8 minutes, créée par Cody Heller, la compagne de Dan Harmon.

Un projet initialement conçu comme un pilote de série normale, puis comme un long-métrage, avant de finir découpé en tronçons pour Quibi...

Dummy, saison 1 (2020) :

Scénariste névrosée et à la dérive, Cody Heller (Anna Kendrick) vit dans l'ombre de son compagnon, Dan Harmon (Donal Logue), scénariste et producteur génial multi-récompensé. Lorsqu'elle découvre que ce dernier possède une sex-doll dans un placard, toutes les certitudes de Cody sur son couple vacillent. Pire : lorsque Cody commence à discuter avec la poupée, celle-ci lui répond, et devient progressivement la meilleure ennemie de la jeune femme, expression improbable de son subconscient et de ses angoisses...

Honnêtement, difficile de trouver un véritable intérêt dans ce projet gentiment nombriliste, un vanity project qui raconte (de manière romancée et fantastique) sa propre genèse et les névroses de sa créatrice.

Peut-être est-ce dû au format, qui empêche le récit de se développer, et donne l'impression d'un long épisode constamment entrecoupé de coupures pub. Peut-être est-ce la poupée, doublée de manière stridente par Meredith Hagner (dont je ne suis pas le plus grand fan) et animée de manière très sommaire. Peut-être est-ce l'illustration musical synth-wave ; le côté méta/auto-biographique pseudo-féministe qui tente de dénoncer des choses (le running gag des agents victimes de #metoo, le renvoi constant au fait que l'héroïne est "la petite-ami de Dan Harmon, qui est génial", la discussion sur le test de Bechdel, etc) tout en les exploitant constamment (Harmon y est omniprésent, ses œuvres et ses acteurs aussi, et la série a clairement vu le jour grâce à son nom) ; le passage assez glauque durant lequel Cody tente d'organiser un plan cul à la poupée avec un jeune voisin de 14 ans (ça se veut provoquant, caustique et drôle, c'est seulement malsain) ; l'auto-apitoiement constant dont Heller fait preuve au travers du personnage de la poupée, représentation et expression de ses névroses, qui passe la moitié de la saison à insulter et à manipuler la scénariste...

Ou bien est-ce tout simplement un mélange de tout cela, et le ton nonchalant, qui font que je n'ai pas vraiment accroché à ce qui n'est, en fin de compte, guère plus qu'un moyen, pour Heller, de faire sa psychothérapie à moindre frais, et de confronter ses failles et ses inquiétudes.

Kendrick y met pourtant de l'énergie et du sien, mais dans l'ensemble, ça ne décolle pas vraiment.

(je me demande aussi si les ressemblances avec Wilfred, série sur laquelle Cody Heller a travaillé, ainsi que le mauvais souvenir que je garde de la série Deadbeat, créée et écrite par Heller, n'ont pas joué en défaveur du programme)

Mwébof, en somme.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1352 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Palm Springs (2020)

Publié le 5 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Romance, Review, Science-Fiction, USA, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Palm Springs (2020) :

Après être entré dans une étrange grotte au milieu du désert californien, Nyles (Andy Samberg) est pris au piège d'une boucle temporelle, condamné à revivre non-stop la journée du mariage d'une amie, à laquelle il est invité. Résigné, il commence néanmoins à envisager cette vie répétitive sous un autre angle lorsque Sarah (Christin Milioti), sœur de la mariée, se retrouve à son tour prisonnière de ce jour sans fin...

Encore une relecture d'Un Jour Sans Fin à la sauce comédie purement romantique, mais cette fois-ci, ça marche vraiment grâce aux multiples idées et ajouts que le scénario fait à ce postulat de départ.

Déjà, il faut bien l'avouer, le couple principal est très attachant, entre un Andy Samberg qui débute le film dans un état désabusé, déprimé et résigné, coincé dans sa bulle temporelle depuis des centaines et des centaines d'occurrences, et une Christin Milioti toujours immédiatement attachante et expressive. On croit à leur relation, on s'y intéresse, et on espère qu'ils finiront ensemble (ce qui ne fait jamais vraiment aucun doute, mais c'est le jeu).

Ensuite, je parlais de ces rajouts et de ces idées intéressantes : le fait de donner une forme physique à la boucle temporelle (une grotte mystérieuse dans le désert) permet de multiplier les prisonniers de la boucle ; le simple fait d'avoir deux protagonistes captifs de cette bulle temporelle permet de changer totalement la dynamique d'Un Jour Sans Fin, pour en faire une sorte de métaphore de l'amour et des premiers instants d'une relation.

À mesure que le duo apprend à se connaître, se rapproche et fait les quatre cent coups ensemble, le reste du monde n'a progressivement plus aucune importance : ils sont dans une bulle, à la fois métaphorique, existentielle et science-fictive, et seule la compagnie l'un de l'autre à de la valeur à leurs yeux.

Et puis il y a l'ajout, à la marge, de JK Simmons, sorte d'Elmer Fudd ou de Yosemite Sam confronté au Bugs d'Andy Samberg, un chasseur qui traque sa proie pour se venger : un peu sous-exploité, au final, mais plutôt amusant.

Bref, ce Palm Springs (titre passe-partout s'il en est...) fonctionne bien, et est une agréable surprise. Pas parfait (la dernière demi-heure est un peu plus conventionnelle, et Meredith Hagner est soûlante et stridente, même dans un petit rôle), mais très sympathique, et rafraîchissant.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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