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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Secret Invasion, saison 1 (2023)

Publié le 6 Août 2023 par Lurdo dans Thriller, Action, Télévision, Disney, Marvel, MCU, Review, USA, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Science-Fiction, Romance

Nouvelle série Marvel en 6 épisodes de 35-60 minutes, Secret Invasion s'inspire librement de l'arc du même nom pour proposer un récit d'espionnage inaugurant le versant télévisuel de la Phase 5 du MCU, chapeauté par l'un des producteurs et scénaristes de Mr. Robot...

Secret Invasion, saison 1 (2023) :

Nick Fury (Samuel L. Jackson) revient sur Terre pour faire équipe avec Talos (Ben Mendelsohn) et traquer un groupe de Skrulls rebelles dirigés par Gravik (Kingsley Ben-Adir), qui ont décidé d'installer leur peuple sur Terre en infiltrant les gouvernements et les institutions humaines...

Dans les mains de quelqu'un ayant une vision pour ce programme, Secret Invasion aurait pu être plein de choses : une série d'action spectaculaire et pétaradante ; un buddy movie rigolard et décontracté avec Talos et Fury en compères qui s'envoient des piques ; un thriller paranoïaque où tout le monde est suspect, y compris les plus grands superhéros de la planète ; une étude du personnage de Fury, vu sous un angle plus personnel ; un récit géopolitique tendu finalement assez d'actualité...

En l'état, malheureusement, Secret Invasion n'est rien de tout cela, ou plutôt, c'est un peu de tout cela, mais trop brièvement, le temps d'une scène ou deux, et jamais de manière particulièrement convaincante.

N'y allons pas par quatre chemins, Secret Invasion ne sert à rien : la série commence avec des Skrulls infiltrés un peu partout dans des tâches d'espionnage, Fury dans l'espace, et la Terre se remettant faiblement du Blip, elle se termine avec une (Super) Skrull (totalement surpuissante) infiltrée dans des tâches d'espionnage, Fury dans l'espace, et la Terre se remettant faiblement du Blip, et d'une menace skrull infiltrée.

La boucle est bouclée, et les six épisodes de SI donnent un peu l'impression de tourner en rond : chaque épisode (ou presque) se termine par la mort d'un personnage secondaire, on parle de menace nucléaire, de guerre mondiale, d'infiltration à grande échelle, etc... et pourtant, la tension est inexistante, les caméos n'ont pas beaucoup d'impact (même si Don Cheadle et Olivia Colman semblent vraiment beaucoup s'amuser), et l'action est faiblarde, avec comme seuls moments un tant soit peu mémorables une grosse fusillade en épisode 4 et un affrontement de Super-Skrulls dans le final.

Pire : dans cette suite officieuse à ce qui était montré dans Captain Marvel, Nick Fury est à la ramasse, du début à la fin. Il est vieux, il est fatigué, tout le monde lui dit qu'il devrait raccrocher, et la série le dépouille totalement de son aura, ce qui est probablement la pire chose qu'on aurait pu faire au personnage (ça, et le montrer marié à une Skrull... qui travaillait pour l'ennemi).

Bref... je n'ai pas du tout accroché à cette Secret Invasion, qui ressemblait beaucoup à un script de long-métrage artificiellement rallongé pour tenir six épisodes de 40 minutes, et se serait probablement mieux porté avec un budget cinématographique (et un autre scénariste). Probablement la série que j'ai le moins appréciée de tout le MCU...

(ah, et bizarrement, j'ai trouvé que le générique partiellement conçu avec une AI, qui a tant fait parler de lui en mal à la diffusion du pilote, était probablement l'élément le plus réussi de tout le projet)

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critiques éclair - Star Trek Strange New Worlds 2x04-06 (2023)

Publié le 5 Août 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, USA, Review, Drame, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, CBS, Strange New Worlds

Suite de la saison 2 de Star Trek Strange New Worlds, après trois premiers épisodes très inégaux, dont se détache clairement celui du procès d'Una, bien au dessus des deux autres...

Star Trek - Strange New Worlds, saison 2 :

- 2x04 - Among the Lotus Eaters : Alors que M'benga, Pike et La'an descendent sur Rigel VII, une planète primitive au développement parasité par une source extérieure, les trois officiers découvrent qu'un ancien membre de l'équipage est désormais Roi de la planète, et que tous ses habitants (ou presque), ainsi que l'équipage de l'Enterprise en orbite, sont victimes de radiations effaçant progressivement leurs souvenirs...

Un épisode écrit par Kristin Beyer (co-scénariste sur Discovery et auteure de romans Voyager) qui lorgne très fortement sur les épisodes "à l'ancienne", façon TOS (la mission sur Rigel VII est d'ailleurs un renvoi direct au pilote refusé de TOS, The Cage et à sa version "flashback" dans The Menagerie) : postulat de départ à l'ancienne, décors extérieurs à l'ancienne, musique à l'ancienne, enjeux à l'ancienne... et malheureusement, rythme à l'ancienne, pour un épisode un peu mollasson qui aurait gagné à être raccourci de 5-10 minutes.

Après, ce n'était pas désagréable pour autant, avec notamment un focus secondaire sur le couple de Pike (dommage que sa compagne soit un peu transparente, il y aurait eu moyen de choisir une actrice plus attachante ou charismatique) et sur Ortegas qui parvient à lutter contre cet Alzheimer de l'espace pour piloter le vaisseau et le sauver. 

Mais ça s'arrête là.

- 2x05 - Charades : Alors que Spock doit se préparer à une cérémonie rituelle avec sa fiancée et ses futurs beaux-parents, il est pris dans une anomalie spatiotemporelle et voit sa moitié vulcaine éradiquée. Désormais totalement humain, et en prise avec des émotions qu'il ne sait pas contrôler, Spock doit réussir à tromper sa belle-famille... tout en résistant à son attirance pour Chapel.

Un épisode plutôt comique de la série, centré sur Spock, sa relation avec T'Pring et ses sentiments pour Chapel... et ça fonctionne plutôt bien, je dois dire, aidé par des beaux-parents détestables, une Mia Kirshner attachante en Amanda Grayson (même si elle n'a que onze ans d'écart avec Ethan Peck), un Anson Mount à la nonchalence qui fait toujours mouche, et un Peck qui maîtrise désormais bien son Spock, à la fois son versant humain et son côté vulcain. Sans oublier Jess Bush, toujours très efficace en Nurse Chapel (même si les choix capillaires de son personnage me dérangent toujours un peu).

Après, ce n'est pas un chef d'œuvre en soi, et il reste quelques maladresses, mais entre les Kerkhovians très "administratifs" et la tirade finale de Spock sur sa mère, réussie, ça passe globalement plutôt bien.

- 2x06 - Lost in Translation : Alors que l'Entreprise assiste le Farragut dans la mise en ligne d'une station de collecte de deutérium, au cœur d'une nébuleuse, Uhura commence à être victime d'hallucinations mises sur le compte du surmenage. Mais bien vite, il apparait que ces hallucinations cachent tout autre chose...

Un épisode intéressant, qui n'est pas sans rappeler des récits au postulat similaires, que ce soit du côté de Next Generation ou de Voyager, par exemple, avec des entités qui vivent sur un autre plan que les humains et tentent de communiquer d'une manière initialement incompréhensible.

Ici, le titre de l'épisode dévoile un peu trop à l'avance le pourquoi du comment, mais ce n'est pas bien grave, puisque l'intrigue de fond est en partie prétexte à confronter James T. Kirk au reste de l'équipage, ce qui permet à Paul Wesley de donner un peu de substance à son interprétation du personnage - la production aurait pu faire un effort au niveau du casting ou de la ressemblance, mais l'écriture est là pour prendre le relais, et ce Kirk est déjà plus convaincant ici, dans ses interactions avec ses (futurs) membres d'équipage.

À côté de cela, Celia Rose Gooding prouve une nouvelle fois que son Uhura est particulièrement sympathique (j'ai envie de dire, bien plus que Zoe Saldana dans le rôle, mais c'est probablement dû à l'écriture) et qu'elle est bonne actrice, presque toute la distribution a des petites scènes, çà et là (Una et Pelia qui se disputent, Sam Kirk jaloux de son frère, La'an troublée par Kirk, la rencontre Spock/Kirk, etc), et le tout se regarde très bien, même si le scénario, en soi, ne révolutionne rien.

Agréable, dans l'ensemble, et la saison continue à reprendre un peu de poil de la bête après ses trois premiers épisodes inégaux.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1902 : Le cratère (2023)

Publié le 4 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Science-Fiction, Aventure, USA, Disney, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le cratère (2023) :

À la mort de son père dans les mines de la Lune, Caleb (Isaiah Russell-Bailey) apprend que le contrat de travail du défunt lui garantit une place à bord du prochain vaisseau en partance pour la colonie idyllique d'Omega, à 75 années de voyage de là. Mais partir l'oblige à abandonner ses amis Dylan (Billy Barratt), Borney (Orson Hong) et Marcus (Thomas Boyce), et l'empêche d'exaucer le dernier souhait de son père : avec l'aide d'Addison (Mckenna Grace), fraîchement arrivée de la Terre, la petite bande va dérober un transport lunaire, et partir à l'aventure, explorer un cratère lointain où son père voulait que Caleb se rende...

Encore un de ces films de la fameuse Black List annuelle des meilleurs scripts non produits à ce jour qui, une fois produit et tourné, s'avère assez quelconque. Ici, on a droit à un film d'aventures pour enfants clairement dans le moule Amblin, avec un casting à la représentativité un peu mécanique (ne manquait qu'un Indien ou un Pakistanais) et à l'interprétation inégale, un rythme un peu nonchalant durant la première heure, et des péripéties pas exceptionnelles en soi, notamment parce que le tout est très prévisible.

Après, je ne suis pas (plus) le public visé, mais bon, l'alchimie de cette petite bande est moyenne, et si ce n'était pour cette mise en images d'une société humaine colonisatrice de l'espace façon Elon Musk, avec ses travaux forcés et ces contrats à deux doigts de l'escalavage, il n'y aurait pas grand chose de très mémorable à se mettre sous la dent ici.

Alors ce n'est clairement pas désastreux, c'est bien tourné et les effets numériques sont globalement réussis, mais je n'ai pas été plus convaincu que ça par ce métrage Disney + au ton un peu mélancolique qui se marie parfois mal à l'idée d'un film d'aventures jeunesse 80s et à l'énergie/le dynamisme que cela devrait impliquer.

3.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1901 : Invitation à un Meurtre (2023)

Publié le 3 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Thriller, Policier, Critiques éclair, Histoire, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Invitation à un Meurtre (Invitation to a Murder : A Miranda Green Mystery - 2023) :

En 1934, Miranda Green (Mischa Barton) et cinq autres personnes (Chris BrowningBianca A. SantosGiles MattheyGrace Lynn KungSeamus Dever) sont invitées sur l'île du milliardaire Lewis Findley, au large des côtes anglaises. Bien vite, un meurtre se produit, et Miranda, passionnée d'Agatha Christie, tente d'identifier le coupable...

Une tentative à petit budget et assez ratée de surfer sur la vague des murder mysteries en créant un personnage de fleuriste détective amateure (on n'est pas loin d'un téléfîlm policier estampillé Hallmark, honnêtement) qui résoud des meurtres mystérieux dans une Angleterre clairement tournée en Amérique.

Et honnêtement, rien ne fonctionne réellement dans tout cela : les accents, le charisme des interprètes, la caractérisation, les décors, les costumes, l'écriture, le rythme, les déductions, la logique interne... tout est bien trop approximatif pour être satisfaisant, à l'image de l'affiche du film (il n'y a qu'à aller sur la page imdb du film pour découvrir une toute autre affiche... avec une distribution intégralement différente, photoshoppée à l'arrache par le studio) et de cette héroïne fleuriste guère sympathique qui balance avec aplomb des "je vais vous faire arrêter", "officier, emmenez cet homme" et compagnie, comme si elle avait la moindre autorité.

Bref, c'est assez mauvais, mais ça s'est déjà suffisamment bien vendu à l'étranger pour qu'une suite soit déjà en chantier. Youpi.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1900 : Les Chevaliers du Zodiaque (2023)

Publié le 2 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Japon, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Chevaliers du Zodiaque (Knights of the Zodiac - 2023) :

Seiya (Mackenyu), jeune combattant à la recherche de sa sœur disparue, enlevée par la maléfique Guraad (Famke Jansen), est recruté par Alman Kido (Sean Bean) pour protéger sa fille adoptive, Sienna (Madison Iseman). Car cette dernière va devenir l'avatar de la déesse Athena, une transformation dangereuse que Guraad veut empêcher. À Seiya de devenir un Chevalier d'Athena, pour espérer protéger Sienna des dangereux cyborgs de Guraad...

Que dire à propos de ce Knights of the Zodiac qui ne ressemblerait pas de l'acharnement thérapeutique ? Ce n'est pas bon. Pas du tout, même. Pourtant, l'espace d'une grosse moitié de film, j'y ai presque cru, ou du moins, je me suis dit que ça aurait pu être pire : les acteurs ne sont pas mauvais, le récit n'est pas trop mal articulé, les scènes d'action sans pouvoir ne sont pas désagréables, ça se regarde... et puis, au bout d'un moment, Seiya apprend à maîtriser son cosmos avec Marine, et à partir de là, ça part en spirale.

Déjà parce que tout est affreusement cheap : les costumes font vraiment cosplay du pauvre, ne sont jamais mis en valeur (et ça empire encore quand les armures entrent en jeu, dans la dernière ligne droite), les effets numériques sont tous approximatifs au possible, bourrés d'effets de particules pastels immondes, visuellement ça devient brouillon et laid, et le tout ne fait qu'empirer, jusqu'à ce grand final qui reprend X-men 3 : The Last Stand, avec Saori Sienna dans le rôle du Phénix et Seiya dans celui de Wolverine.

Et le scénario est sur des rails, prévisible, quelconque, et insipide : non, ce n'est vraiment pas convaincant, à aucun moment, c'est tellement éloigné de tout ce qui faisait le charme des CdZ, l'énergie, l'intérêt de l'histoire originale, la camaraderie des personnages (en même temps, il n'y en a qu'un, ici, de CdZ) que ça rejoint immédiatement le panthéon des adaptations foireuses de bande dessinée et de comics à l'écran.

2.5 pendant sa première partie, et ça tombe ensuite à 1.5/6 sans jamais se relever. 

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Un film, un jour (ou presque) #1899 : Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (2021)

Publié le 1 Août 2023 par Lurdo dans Animation, Documentaire, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, USA, Review, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Marcel le coquillage (avec ses chaussures) (Marcel The Shell with Shoes On 2021) :

Lorsqu'il loue un Airbnb après s'être séparé de sa compagne, Dean, réalisateur, découvre que les lieux sont occupés par Marcel, un coquillage à chaussures, qui vit là avec sa grand-mère, Connie. Fasciné par ce duo improbable, Dean décide alors d'en faire le sujet d'un court-métrage dont le succès médiatique va bouleverser la vie de Marcel, de Connie et de l'humain qui les filme.

Un long-métrage développant l'univers présenté dans les trois courts du même nom, eux aussi écrits par Dean Fleischer Camp et Jenny Slate, et visibles en ligne sur Youtube.

Avec son format mockumentaire bien maîtrisé et son animation en stop-motion supervisée par les Chiodo Bros, on se trouve là devant un film d'animation adorable, à la fois mélancolique, émouvant, touchant, mignon, contemplatif et drôle, qui aborde des notions de famille, de communauté, de solitude, de passage du temps, et bien plus encore.

Une vraie réussite à laquelle je ne m'attendais pas, qui parvient à transcender le postulat de base des courts  (gentillets et anecdotiques), en en faisant quelque chose de réussi et de sincère à la fois.

5/6

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