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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 3.3 : Thor Ragnarok (2017) & Black Panther (2018)

Publié le 10 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Aventure, Fantastique, Science-Fiction, Marvel, MCU

Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive à grand pas, et le moment est donc idéal pour revoir tous les films du MCU, dans leur ordre de diffusion initial...

La Phase 3 continue de battre son plein, malgré des Gardiens de la Galaxie un peu décevants : pour l'instant, c'est carton-plein pour cette Phase du MCU... et ce n'est pas fini !

Thor 3 - Ragnarok (2017) :

Lorsque Hela (Cate Blanchett), soeur aînée de Thor (Chris Hemsworth), ressurgit pour conquérir le trône d'Asgard - ou le détruire, le cas échéant - ce dernier voit son monde bouleversé : son marteau est pulvérisé, et il est envoyé à l'autre bout de l'univers, sur Sakaar, pour y devenir un gladiateur dans les jeux du cirque du Grand-Maître (Jeff Goldblum). Mais, là, il retrouve (contre toute attente) l'incroyable Hulk (Mark Ruffalo), qu'il va devoir affronter dans l'arène s'il veut s'échapper...

Une comédie spatiale décalée et hautement réjouissante, pour peu qu'on ne soit pas allergique à l'humour absurde et à un second degré certain, typique du réalisateur, Taika Waititi.

Alors c'est sûr que si l'on s'attendait à un crépuscule des dieux ultra-dramatique et sérieux, il y a de quoi être frustré ; néanmoins, si l'on accroche à cette univers de space-opera déglingué façon années 80, néons, pochettes de heavy metal et Flash Gordon, et que l'on sait à quoi s'attendre, c'est un vrai plaisir.

Ce n'est pas sans défauts, certains personnages sont expédiés ad patres trop rapidement, la post-synchro VO de Cate Blanchett est assez ratée, et l'humour prend parfois trop le pas sur le reste, mais dans l'ensemble, ça fonctionne, c'est fun, et ça met en place certaines des dernières pièces du puzzle Infinity War.

D'où la note de 4.25/6 pour cet Asgardians of the Galaxy.

(critique originale plus complète publiée sur ce blog en 2017, à lire ici)

Black Panther (2018) :

De retour au Wakanda après la mort de son père, T'challa (Chadwick Boseman) doit remplacer ce dernier sur le trône, et dans le costume de la Panthère Noire. Mais l'association de deux criminels - Ulysses Klaue (Andy Serkis) et Killmonger (Michael B. Jordan) - menace bien vite de déclencher un coup d'état, et de renverser l'ordre établi...

Pour conclure cette première partie de la Phase 3 du MCU, retour à quelque chose de plus sérieux, avec un film quasi-indépendant du reste de son univers, et qui célèbre l'Afrique sous toutes ses formes.

Acclamé par la critique, et succès au box-office avant même sa sortie, Black Panther est un métrage globalement satisfaisant, aux thèmes pertinents et à la direction artistique spectaculaire (gros travail sur les accents et le phrasé, en VO). Killmonger a ainsi une véritable dimension dramatique qui parle clairement à un certain segment de la population afro-américaine (au risque, malheureusement, de laisser de marbre une grosse partie du public caucasien, pour ne pas dire européen).

Tout n'est pas parfait, loin de là : on peut regretter le sort des deux méchants du film, ainsi que le petit ventre mou, une fois la moitié du récit atteinte. À l'identique, et plus paradoxal de la part du réalisateur de Creed, les affrontements physiques du premier tiers du film (le duel de la cascade, notamment) semblent un peu trop lents, et manquant d'impact (ou d'un montage plus nerveux et percutant). Enfin, on note une certaine redondance dans les scènes finales du film, pré et mi-générique.

Sans oublier, bien sûr, des effets spéciaux relativement inégaux. Si les rhinocéros passent nettement mieux sur petit écran (je me demande même s'ils n'ont pas été retouchés avant la sortie dvd), il n'en va pas de même pour la Panthère et sa tenue : très affairées, en parallèle, sur Avengers - Infinity War, les équipes d'effets spéciaux sont un peu à la peine ici, et il y a toujours un vrai problème de masse et de mouvement des doublures numériques de la Panthère (et de Killmonger). Cela affaiblit donc pas mal le duel final, qui devient un affrontement de synthèse sans réel impact.

Cela dit, après un revisionnage au calme et en VO, j'ai nettement plus apprécié le film, qui m'avait laissé mitigé-positif après une séance cinématographique assez houleuse. Ce n'est pas mon film préféré du MCU, mais il se place néanmoins en bonne position dans mon classement personnel, de par sa fraîcheur et ses thématiques.

4/6

 

(critique éditée et corrigée en 05/2018 ; critique originale plus complète publiée sur ce blog en février, à lire ici)

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Un film, un jour (ou presque) #666 : Little Nicky (2000)

Publié le 9 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique, Romance, Religion, Horreur

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Little Nicky :

Little Nicky (Adam Sandler) est le fils du Diable (Harvey Keitel) et d'un Ange (Reese Witherspoon), et il se fait constamment maltraiter par ses deux demi-frères, Adrian (Rhys Ifans) et Cassius (Tommy "Tiny" Lister Jr.). Lorsque le Diable, plutôt que de choisir un successeur parmi ses trois fils, décide de rempiler pour 10000 ans, Adrian et Cassius s'échappent des Enfers pour aller semer le chaos sur Terre, et rallier au passage suffisamment de disciples pour pouvoir détrôner leur père. Nicky n'a alors d'autre choix que de tenter de les arrêter, avant qu'il ne soit trop tard, et que leur père ne disparaisse à jamais...

Critique numéro 666 ! Autrement dit, pour fêter cette occasion unique, je ne pouvais que m'intéresser à un film des plus diaboliques... mais comme je voulais éviter d'empiéter sur le terrain de l'Oktorrorfest et de de son festival de films horrifiques en tous genres, direction Adam Sandler, et sa comédie satanique improbable, métalleuse et totalement barrée : Little Nicky !

Une comédie très peu appréciée des critiques (ce qui n'est pas surprenant) mais aussi des amateurs de Sandler, qui lui reprochent généralement son côté ouvertement fantastique, bas-de-plafond et déglingué... alors que c'est justement tout ce qui fait son charme absurde.

Alors certes, c'est bancal, décousu, plein d'idées débiles, de personnages inutiles, de caméos des potes de Sandler (Regis Philbin, Ozzy Osbourne, Dan Marino, Henry Winkler, Rob Schneider, Carl Weathers, Jon Lovitz, Tarantino, Clint Howard, Rodney Dangerfield, Kevin Nealon, Dana Carvey, Patricia Arquette, Peter Dante, Allen Covert, Jonathan Loughran, Michael McKean et Robert "Triumph the Insult Comic Dog" Smigel dans le rôle d'un chien... entre autres) qui n'apportent rien au tout, d'humour stupide, de post-synchro inégale, et dans l'ensemble, ce n'est pas vraiment un bon film...

... mais je n'arrive pas à le détester.

    666/6

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    Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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    Un film, un jour (ou presque) #665 : Good Kids (2016)

    Publié le 8 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Romance

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Good Kids :

    Nora (Zoey Deutch), Andy (Nicholas Braun), Lion (Mateo Arias), et Spice (Israel Broussard), meilleurs amis depuis l'enfance, sont particulièrement sages et studieux. Sur le point de partir à la fac, ils décident cependant de passer un été de folie, et de rattraper en quelques semaines tout ce qu'ils n'ont jamais fait durant leur adolescence : Nora se laisse séduire par un trentenaire, Lion met de côté ses arts martiaux pour s'essayer à la drogue, Spice tente de trouver l'âme soeur, et Andy, lui, s'improvise gigolo auprès des riches quadragénaires à la libido surdéveloppée auxquelles il enseigne le tennis...

    Premier film et scénario de son réalisateur, cette teen comedy s'avère particulièrement médiocre et plate, avec un cast pourtant pas désagréable et compétent, embourbé dans un récit plat et générique, sans rythme, ni beaucoup d'humour.

    Bref, ça tombe trop souvent à plat, malgré quelques scènes sympathiques de-ci de-là, et malgré une distribution agréable (le caméo d'Ashley Judd en femme au foyer ultra-sexy qui s'ennuie était surprenant), qui a une bonne alchimie.

    2.25/6

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    Un film, un jour (ou presque) #664 : Une Drôle de Fin (2018)

    Publié le 7 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Biographie, Histoire, Netflix

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Une Drôle de Fin (A Futile and Stupid Gesture) :

    Dans les années 70, l'ascension spectaculaire de Doug Kenney (Will Forte), humoriste subversif, rebelle et dépressif, qui fonde avec son compère Henry Beard (Domhnall Gleeson) le magazine National Lampoon, et donne ainsi naissance à tout un nouveau pan de la scène comique américaine, transformant ainsi la société de son pays...

    Mouais. Un énorme bof que cette biographie (de son propre aveu ultra-romancée) de Doug Kenney, adaptée d'un livre, et réalisée par David Wain (Stella, Wet Hot American Summer, etc) : le problème, en fait, c'est que le métrage est ultra-balisé, au point de ressembler à une parodie de biopic - ce qu'il n'est pas.

    Résultat : tout est prévisible de bout en bout, les clichés des biopics habituels sont présents (enfance difficile, relation parentale compliquée, problèmes de drogue, génie incompris, romances impossibles, etc), leur traitement est particulièrement classique, et le film ne tente que trop rarement de se sortir de ce schéma en jouant avec sa narration.

    On a bien un narrateur âgé (Martin Mull), qui raconte le film comme s'il était Kenney, toujours en vie ; un narrateur qui s'adresse directement au spectateur, brise allègrement le quatrième mur, interagit avec Will Forte, etc.

    Mais hormis ces passages, tout le reste est basique au possible, assez fauché et télévisuel (les perruques sont unanimement immondes), et paradoxalement jamais particulièrement drôle, un problème renforcé par le fait qu'aucun des personnages de cette petite bande ne soit particulièrement attachant (le duo Kenney/Beard est même assez antipathique, à ses débuts).

    On se retrouve donc devant un biopic assez creux, ponctuellement amusant, mais globalement générique, et qui choisit de faire défiler d'innombrables visages connus et autres acteurs comiques à l'écran, dans le rôle de stars de la comédie, sans jamais vraiment les exploiter ou les développer particulièrement.

    Un minuscule 3/6, pas plus.

    (et potentiellement même moins, une fois que le métrage aura vieilli un peu dans mes souvenirs)

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    Un film, un jour (ou presque) #663 : Stone of Destiny (2008)

    Publié le 6 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Histoire, UK

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    Stone of Destiny :

    En 1950, alors que l'Écosse échoue une nouvelle fois à obtenir un Parlement indépendant de la Grande-Bretagne, quatre jeunes étudiants - Ian Hamilton (Charlie Cox), Kay Matheson (Kate Mara), Gavin Vernon (Stephen McCole) et Alan Stuart (Ciaron Kelly) - décident de s'introduire dans l'Abbaye de Westminster, la nuit de Noël, pour y reprendre aux Anglais la Pierre du Destin, symbole traditionnel de la souveraineté écossaise...

    Un film de casse adapté d'une histoire vraie, plein de bonne volonté et d'amour de l'Écosse, mais qui ne décolle jamais vraiment, tant il prend son temps, et se prend beaucoup trop au sérieux.

    Un peu plus d'humour et de comédie auraient fait beaucoup de bien à ce film, qui bénéficie pourtant d'une intrigue improbable, d'une distribution très sympathique (Cox a de faux airs de Jean Dujardin dans son jeu, Mara est adorable, Robert Carlyle tient bien son rôle, etc), de lieux de tournage superbes, et d'une ambiance indubitable.

    Dommage.

    3/6

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    Un film, un jour (ou presque) #662 : Les Bonnes Soeurs (2017)

    Publié le 5 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Histoire, Religion

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Les Bonnes Sœurs (The Little Hours) :

    Dans l'Italie médiévale, poursuivi par son maître (Nick Offerman) pour avoir couché avec l'épouse de ce dernier, Massetto (Dave Franco) se réfugie dans un couvent, où il se fait passer pour un sourd-muet, et devient rapidement l'objet des affections des jeunes nonnes (Alison Brie, Kate Micucci, Aubrey Plaza), sexuellement frustrées et réprimées...

    À l'origine de cette comédie satirique américaine adaptée du Décaméron de Boccace, œuvre dont on retient principalement le côté paillard et libertin (le film de Pasolini y est pour quelque chose), se trouve son réalisateur et scénariste, Jeff Baena, par ailleurs compagnon d'Aubrey Plaza.

    Un couple qui était déjà responsable, en 2014, de Life After Beth, une zombie comedy assez moyenne où l'on apercevait plusieurs des acteurs de ce Little Hours (Plaza, John C. Reilly, Molly Shannon) et dont la plupart des défauts se retrouvent, presque à l'identique, dans ce nouveau métrage.

    Là où Life After Beth se concentrait tellement sur sa métaphore de base (l'ex envahissante qui réapparaît) qu'il en oubliait progressivement le genre de son film, son rythme, sa structure, et versait occasionnellement dans l'hystérie, Little Hours fait de même avec le genre de la comédie de mœurs grivoise, qui semble ici totalement phagocyté par une approche moderne, sa distanciation pince-sans-rire et sarcastique assez typique de Plaza, et son manque de maîtrise.

    En lieu et place de quelque chose de drôle, de léger, de vivant et de libertin, on se retrouve avec un métrage terne, sans vie, rarement drôle (des nonnes qui picolent, qui baisent et qui jurent, c'est amusant quelques minutes, mais pas sur une heure et demi), et rarement sexy (ce n'est pas la faute des actrices, qui donnent de leur personne - surtout Micucci, d'ailleurs).

    En soi, ce ne serait pas rédhibitoire si la distribution n'était pas aussi sous-exploitée (un problème récurrent des films de Baena, cf Bachelor Party), au point que l'on se demande parfois si ce tournage n'était pas un prétexte pour que Plaza et Baena emmènent toute leur bande de potes en vacances en Italie (Offerman, Paul Reiser ou Adam Pally ne font guère plus que des caméos) ; une chose est sûre, quand arrive la fin du métrage, après avoir subi le numéro habituel de Fred Armisen, arrivé en cours de film, on se dit "d'accord... mais... c'est tout ?".

    Le film semble vraiment inabouti : pas assez clair et sérieux pour avoir un message, pas assez drôle ni sexy pour être une comédie grivoise, pas assez fou et vivant pour être une farce à l'italienne... bref, pas assez.

    2.5/6

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    Les bilans de Lurdo : Rick et Morty, saison 2 (2015)

    Publié le 4 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Animation, Fantastique, Comédie, Science-Fiction, Les bilans de Lurdo

    Après leur saison 1 convaincante (malgré quelques bémols), les aventures rocambolesques et improbables de Morty et de son grand-père Rick continuent dans des directions toujours plus déjantées...

    Rick and Morty, saison 2 :

    Nouvelle saison de Rick & Morty, et l'équipe de scénaristes se lâche, désormais débarrassée des impératifs inhérents à une première saison de série. Et ce, dès son épisode de reprise, qui donne le LA de cette nouvelle année, avec un grand délire amusant à base de multiplications des réalités, et de Key & Peele au doublage.

    Il en va de même pendant tout le reste de la saison, durant laquelle se succèdent des concepts et des idées toujours plus excentriques et déjantées : Jemaine Clement en alien psychédélique, Unity l'esprit-ruche (doublée par Christina Hendricks) qui couche avec Rick, les parasites mémoriels qui s'invitent chez Rick & Morty, le concours de chant interstellaire, le microvers contenu dans un microvers lui-même contenu dans un microvers (avec Stephen Colbert en homologue extraterrestre de Rick), une thérapie de couple qui dérape, Tiny Rick, une greffe de pénis galactique, une version extraterrestre d'American Nightmare, ou encore le mariage avorté de Bird-Person...

    Autant d'épisodes plus ou moins réussis, mais partageant une même abondance d'idées, de designs et de personnages particulièrement inventifs et variés : on ne pourra pas reprocher à l'équipe de Rick & Morty de manquer d'imagination, c'est certain. Et ce, pour le meilleur et pour le pire, puisque certains défauts se font de plus en plus présents : les intrigues secondaires, notamment, qui sont généralement centrées sur Jerry, Beth et leurs problèmes de couple, ou sur Summer.

    Si certaines de ces sous-intrigues fonctionnent, elles ne sont généralement pas à la hauteur de l'intrigue principale de l'épisode, et elles ont tendance à tourner en rond : d'un épisode à l'autre, Jerry & Beth se disputent, leur couple se fracture, se répare, se fracture encore, etc, etc, avec une forte tendance à toujours jouer sur les mêmes ressorts émotionnels et narratifs, et à aboutir aux mêmes conclusions.

    Certes, c'est souvent aussi décalé et inventif que le reste, mais ça se répète aussi un peu trop, et ça finit par devenir prévisible ; pire, à trop jouer la carte du nihilisme et de la dépression, cela finit par rendre certains de ces moments supposément émouvants (le sacrifice final de Rick, par exemple, ou sa tentative de suicide) assez creux et forcés.

    Un peu à l'identique, la seconde moitié de la saison enchaîne des épisodes qui m'ont laissé de marbre : Tiny Rick/la thérapie de couple est trop déséquilibré pour vraiment fonctionner, la suite du zapping intergalactique continue sur la lancée de son premier volet (c'est aléatoire, c'est très inégal, bref, bof), le remake de The Purge n'est pas très intéressant, et, comme je le disais plus haut en parlant d'émotion forcée, je n'ai pas été vraiment convaincu par le final de la saison, un peu trop décousu et artificiel à mon goût.

    La série reste de qualité, mais çà et là, on commence à voir poindre les mêmes problèmes qui faisaient que certaines saisons de Community étaient très inégales.

    Je suis curieux de voir comment le show va évoluer à l'avenir, d'autant que près de deux ans se sont écoulés entre la saison 2 et la saison 3 : plus de noirceur, de cynisme et de malaise, ou retour à quelque chose de plus léger et aventureux ? On verra bien...

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    Les bilans de Lurdo - Westworld, saison 1 (2016) - première partie (1x01-02)

    Publié le 3 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Drame, Thriller, Western, Les bilans de Lurdo, HBO

    Il y a un an et demi, peu avant le lancement de la saison 1 de Westworld, j'avais passé en revue les deux films adaptant le même récit initial de Michael Crichton, car je prévoyais à l'époque de suivre en temps réel l'évolution du programme.

    Et puis, par manque de temps, et surtout de motivation devant les trouzemille théories et discussions animées ayant surgi dans les premières semaines de diffusion - discussions difficile à éviter si l'on voulait, à l'époque, jauger les réactions du public sans se faire gâcher les surprises de la série, j'ai fini par repousser ce visionnage, encore et encore, évitant le moindre spoiler, pour pouvoir aborder le tout en toute sérénité...

    Donc, maintenant que la saison 2 est à l'horizon, il est temps de me mettre, progressivement, à cette saison 1 (produite par JJ Abrams et pilotée par Jonathan Nolan & Lisa Joy), en me laissant le temps de la digérer, au rythme de deux épisodes par semaine.

    Westworld saison 1 :

    Dans le parc d'attractions Westworld, les visiteurs peuvent découvrir la ville de Sweetwater, une bourgade du Far-West emplie de personnages atypiques, en réalité des robots ultra-modernes, au sein desquels les arrivants peuvent s'immerger et donner libre court à leurs envies. Jusqu'à ce que des dysfonctionnements commencent à se produire chez certains androïdes...

    1x01 :

    Les premiers dysfonctionnements touchent les androïdes du parc ; un mystérieux Homme en noir (Ed Harris) s'en prend sauvagement à Teddy (James Marsden) et Dolores (Evan Rachel Wood) ; la direction du parc tente de minimiser les problèmes de ses robots, en déclenchant un braquage qui tourne mal...

    Une bonne surprise. J'avoue que je craignais un déséquilibre entre le côté western (qui est loin d'être mon genre préféré lorsqu'il est abordé au premier degré), et le côté futuriste/anticipation, mais ce premier épisode pose de bonnes bases, et une ambiance prenante et intrigante.

    Notamment au niveau de Ed Harris, un hardcore gamer totalement désensibilisé à la violence de son jeu, et qui n'a qu'une ambition : découvrir les niveaux cachés du Westworld. C'est une approche intéressante de cet univers, aidée par le charisme indubitable de Harris.

    Cela dit, les autres acteurs sont au diapason. Evan Rachel Wood (avec qui j'ai pourtant beaucoup de mal, habituellement) est très bien en androïde tour à tour froide et souriante, Louis Herthum est formidable, Anthony Hopkins semble cacher des choses, les personnages secondaires sont tous convaincants (ça fait plaisir de voir Shannon Woodward dans un rôle secondaire, et même si je supporte moins Simon Quarterman, c'est clairement voulu et écrit ainsi), et le mystère reste entier quant aux origines du mal étrange qui frappe les robots (le bug représenté par la mouche ^^).

    Quelques bémols, cependant : le générique d'ouverture, esthétique mais assez insipide musicalement, avec Ramin Djawadi qui recycle ses ostinati zimmeriens, déjà utilisés sur Game of Thrones ; et autant l'utilisation de Black Hole Sun dans le saloon ne m'a pas gêné, autant celle de Paint It Black (en version orchestrale symphonique) pendant la fusillade m'a semblé totalement hors-sujet et contre-productive.

    Bref, on voit clairement le budget (c'est visuellement superbe), c'est bien mené, je suis curieux de voir la suite.

    1x02 :

    Logan (Ben Barnes) et William (Jimmi Simpson) arrivent à Westworld, mais ils semblent avoir deux conceptions diamétralement opposées du parc ; Maeve (Thandie Newton) se réveille pendant une opération de maintenance, et s'échappe dans les couloirs de l'installation ; l'Homme en noir continue ses massacres, et sa quête des niveaux cachés du parc...

    Ça continue plutôt bien, même si le rythme m'a paru un peu moins soutenu. Content de voir Jimmi Simpson arriver dans le parc (Ben Barnes, un peu moins, car il semble tout simplement refaire la même partition que dans Punisher - enfin, c'est l'inverse, mais je me comprends), j'ai toujours apprécié cet acteur, notamment dans Psych : Enquêteur Malgré Lui.

    D'ailleurs, je me demande si les scénaristes ne vont pas positionner William comme l'antagoniste/nemesis, in fine, de l'Homme en noir : le script semble en effet établir une sorte de parallèle entre les deux personnages (notamment le salut du chapeau adressé à Dolores), tout en les opposant sur de nombreux plans (chapeau noir/chapeau blanc, comportement vis à vis du parc et des robots, personnalité).

    Alors peut-être que je me trompe, et que le contraste est uniquement là pour démarquer William de Logan, mais je sens la feinte, et je ne serais pas surpris que les chemins de Jimmy et de l'Homme en noir viennent à se croiser dans peu de temps.

    Et sinon, j'ai trouvé que tout ce qui tournait autour de Thandie Newton était ici assez réussi. Hopkins et ses dialogues pseudo-profonds, un peu moins.

    Zou, on continue...

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    Un film, un jour (ou presque) - INTÉGRALE MARVEL CINEMATIC UNIVERSE - Phase 3.2 : Les Gardiens de la Galaxie vol.2 (2017) & Spider-Man Homecoming (2017)

    Publié le 3 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Aventure, Marvel, MCU, Comédie

    Avengers : Infinity War, la conclusion de 10 années de films Marvel, arrive à grand pas, et le moment est donc idéal pour revoir tous les films du MCU, dans leur ordre de diffusion initial...

    Après un début de Phase 3 plutôt solide, on continue avec les films les plus récents du MCU : la suite des Gardiens de la Galaxie de James Gunn, et le retour de l'homme-araignée (enfin, de l'ado-araignée) et de son père de substitution, Tony Stark...

    Les Gardiens de la Galaxie - vol. 2 (Guardians of the Galaxy vol. 2 - 2017) :

    Au terme d'une mission chez les Souverains, les Gardiens de la Galaxie (Chris Pratt, Zoe Saldana, Dave Bautista, Vin Diesel, Bradley Cooper) mettent la main sur Nebula (Karen Gillan) et dérobent une source d'énergie rarissime. Bien vite, les voilà traqués par les troupes souveraines, et par les Ravageurs de Yondu (Michael Rooker), jusqu'à ce qu'ils croisent le chemin de Mantis (Pom Klementieff) et de son maître Ego (Kurt Russell), qui affirme être le père biologique de Peter... 

    Une suite bigger louder à tous les niveaux, pour le meilleur et pour le pire : si on s'amuse toujours beaucoup, et que les personnages restent attachants, les problèmes de rythme se font un peu plus ressentir (la durée est abusive), et l'on frôle par moments l'overdose de tout ce qui avait fait le succès du premier métrage (musique, effets spéciaux, trognes étranges, gags), ici décuplé pour l'occasion.

    Et c'est ce manque d'équilibre et de modération dans tous les ingrédients de la formule GotG qui fait que le tout fonctionne honorablement et sympathiquement, mais ne fait que rarement des étincelles. Dommage.

    3.5/6

    (critique originale plus complète publiée sur ce blog en 2017, à lire ici)

    Spider-Man - Homecoming (2017) :

    Après la Guerre Civile des Avengers, Peter Parker (Tom Holland) retourne à sa vie de jeune lycéen, où il s'ennuie de plus en plus, espérant désespérément que Tony Stark (Robert Downey Jr.) le contacte à nouveau. Décidé à se montrer héroïque à son niveau, Parker utilise donc ses pouvoirs pour aider son quartier contre les petites frappes en tout genre. Jusqu'à ce qu'il découvre les machinations d'Adrian Toomes (Michael Keaton), qui transforme en armes des pièces de technologie extra-terrestre récupérées çà et là...

    Une teen comedy plus légère et enjouée que les deux ou trois derniers Spider-Man sortis en salle, et qui bénéficie amplement de son intégration au reste de l'univers Marvel cinématographique.

    C'est une habile fusion de différentes versions de Peter Parker, adaptée à une nouvelle génération et à un nouvel univers, qui met de côté le trauma fondateur et le mélodrame romantique habituellement de mise chez Spidey, pour quelque chose de plus léger et adolescent : c'est rafraîchissant, c'est dynamique, ça n'a pas d'enjeux galactiques ou mondiaux, et c'est tout simplement attachant de bout en bout.

    Seul vrai bémol, un manque de lisibilité et d'ampleur dans certaines scènes d'action.

    4.5/6

    (et j'apprécie de voir l'arc de Tony Stark continuer, un Tony qui, après avoir touché plus bas que terre et perdu tous ses amis lors de Civil War, tente de franchir un cap et de se trouver une famille, comme Cap le lui a suggéré dans sa lettre à la fin de CW...) 

    (critique originale plus complète publiée sur ce blog en 2017, à lire ici)

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    Blog Update ! - Février 2018

    Publié le 2 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Update, Les bilans de Lurdo

    Le mois de février a beau être court, le blog des Téléphages Anonymes n'a pas ralenti sa cadence, et sa rubrique quotidienne Un film, un jour... ou presque ! a continué son petit bonhomme de chemin, avec notamment une semaine spéciale Saint Valentin assez chargée...

    #641 : Coco - 4.25/6

    #642 : Flock of Dudes - 1.75/6

    #643 : La Planète Des Singes - Suprématie - 3.75/6

    #644 : Batman - Gotham by Gaslight - 4.5/6

    #645 : Mascots - 3/6

    #646 : Red Trousers - Anthologie du cinéma de Hong Kong - 4/6

    #647 : SEMAINE ST-VALENTIN

    - L'Agence Cupidon - 3/6

    - Amoureux Malgré Eux - 2.5/6

    - Girl's Best Friend - 3/6

    #648 : SEMAINE ST-VALENTIN

    - Are You Ready For Love ? - 2.25/6

    - Un Café et un Nuage d'Amour - 1.5/6

    - Amour, Rupture et Littérature - 1.5/6

    #649 : SEMAINE ST-VALENTIN

    - Michael Bolton's Big Sexy Valentine's Day Special - Sparrow/6

    - L'Étincelle de l'Amour - 1.75/6

    - My Secret Valentine - 3/6

    #650 : SEMAINE ST-VALENTIN

    - Marions-nous ! - 2.25/6

    - Un Baiser au Coin du Feu - 3/6

    - Very, Very, Valentine - 2.5/6

    #651 : SEMAINE ST-VALENTIN

    - Spanglish - 3/6

    - La Saison des Amours - 1.5/6

    - Un Prince Pas Très Charmant - 2/6

    #651b : SEMAINE ST-VALENTIN

    - Falling For Vermont - 2/6

    - Cherche fiancé pour une semaine - 2/6

    - Une Maison pour Deux 2 - 2/6

    #651c : SEMAINE ST-VALENTIN

    - Je ne t'oublie pas - 3/6

    - La Reine du Remariage - 2.25/6

    - Comment trouver l'amour à la Saint Valentin ? - 3/6

    #652 : Happy Valley - 4/6

    #653 : Black Panther - 3.5/6

    #654 : When We First Met - 3/6

    #655 : Alexandre et sa Journée Épouvantablement Terrible et Affreuse - 3/6

    #656 : My Wonder Women - 3/6

    #657 : Amies Malgré Lui - 3/6

    #658 : Bright - 3/6

    #659 : Unleashed - 3/6

    #660 : Starship Troopers - Traitor of Mars - 2/6

    #661 : Le Faussaire - 3/6

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    Un mois dominé par la semaine Saint Valentin qui, si elle a valu au blog un bon pic d'audience jusqu'à fin février, n'a pas apporté le moindre métrage au-dessus de la moyenne - à part, peut-être, le Big Sexy Valentine's Day Special de Michael Bolton, une grosse parodie déconneuse et amusante.

    Le reste du mois n'a pas non plus été très passionnant : au niveau des blockbusters, Black Panther et le dernier Planète des Singes se démarquent un peu, sans plus ; au niveau de l'animation, Coco et Batman - Gotham by Gaslight assurent le quota de réussites... mais tout le reste est, au mieux, passable.

    Pas sûr que le mois prochain soit bien meilleur...

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    Film du mois :

    Coco et Batman - Gotham by Gaslight, sans hésitation. Deux dessins animés très réussis, et qui font plaisir à voir.

    Mention spéciale à Black Panther, dont je suis ressorti mitigé au terme d'une séance calamiteuse, mais qui vieillit plutôt bien dans mon esprit.

    Flop du mois :

    Flock of Dudes, une comédie lourde et antipathique, tout sauf drôle, et Starship Troopers - Traitor of Mars, un film d'animation creux au possible, et bien trop premier degré pour son propre bien.

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    Au niveau des séries, Star Trek Discovery s'est finie comme elle avait débuté (un ratage), la saison 2 de The Good Place et la première saison de Black Mirror m'ont laissé mitigé, la saison 1 de Rick et Morty m'a amusé, et la première moitié de la saison 1 du reboot de The Tick, bien que plus sérieuse que prévu, laisse augurer du meilleur.

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    En mars, on continue sur notre lancée, avec en prime un bref détour par l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick !

    Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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    Un film, un jour (ou presque) #661 : Le Faussaire (2014)

    Publié le 2 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

    Le Faussaire (Art and Craft) :

    Pendant plus de trente ans, Mark Landis, un mythomane solitaire à tendances schizophrènes et autistes a trompé les plus grands musées de part le monde en leur donnant gratuitement des oeuvres théoriquement de valeur, mais en réalité créées par ses soins en photocopiant et en copiant des tableaux existants. Désormais démasqué, et traqué par un commissaire d'exposition pugnace, Landis doit faire face à la fin de sa carrière de faussaire, et à l'exposition, dans une galerie, de tout son "art"...

    Un documentaire un poil longuet et neurasthénique (à l'image de son protagoniste principal), qui n'est pas désagréable, mais est loin d'être captivant pour autant.

    Plutôt que de se concentrer à ce point sur le portrait d'un personnage pathétique et déséquilibré, le documentaire aurait peut-être gagné à équilibrer le tout avec une description plus approfondie de ses techniques, et à s'attarder sur comment tous ces musées ont pu être à ce point crédules...

    3/6

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    Un film, un jour (ou presque) #660 : Starship Troopers - Traitor of Mars (2017)

    Publié le 1 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Animation, Science-Fiction, Japon, USA

    Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

    Starship Troopers - Traitor of Mars :

    Assigné à une base en orbite de Mars, Johnny Rico (Casper Van Dien) ne peut qu'assister, de loin, à l'attaque de la Fédération sur la planète mère des insectes, à l'autre bout de la galaxie. Mais soudain, des hordes d'insectes surgissent sur Mars, à deux pas de la Terre : une présence inexplicable, qui pourrait bien être le fruit d'une étrange conspiration...

    Nouveau métrage d'animation, qui s'inscrit dans la continuité du film original, et de Starship Troopers - Invasion (2012), un métrage assez mauvais, qui n'apportait absolument rien à la franchise, et souffrait d'un premier degré regrettable, totalement à côté de la plaque.

    Ici, malgré le retour d'Edward Neumeier (scénariste du film de Verhoeven) au script, et l'utilisation de multiples personnages familiers (Rico, Dizzy, Carmen, Carl - seuls Casper Van Dien et Dina Meyer reprennent leurs rôles), on retombe exactement dans les mêmes problèmes que le précédent : c'est spectaculaire, oui, mais c'est aussi ultra-creux et premier degré, avec une caractérisation et des dialogues particulièrement clichés et médiocres, et un rythme bancal ; l'animation labiale est globalement mauvaise, le rendu physique inégal, et l'apparence des personnages toujours débatable (la méchante et ses faux airs d'Emma Watson, mouarf) ; et dans l'ensemble, le script est assez basique, voire même improbablement capillotracté.

    À nouveau, on se dit que la hargne satirique de Verhoeven manque cruellement au cinéma de genre, mais bon, s'il préfère tourner un drame religieux sur Virginie Efira en nonne lesbienne, c'est son choix...

    2.5 - 0.5 pour l'intégration de mauvais acteurs réels (l'équipe technique ?) dans certains flashs infos = 2/6

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