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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #664 : Une Drôle de Fin (2018)

Publié le 7 Mars 2018 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Biographie, Histoire, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Une Drôle de Fin (A Futile and Stupid Gesture) :

Dans les années 70, l'ascension spectaculaire de Doug Kenney (Will Forte), humoriste subversif, rebelle et dépressif, qui fonde avec son compère Henry Beard (Domhnall Gleeson) le magazine National Lampoon, et donne ainsi naissance à tout un nouveau pan de la scène comique américaine, transformant ainsi la société de son pays...

Mouais. Un énorme bof que cette biographie (de son propre aveu ultra-romancée) de Doug Kenney, adaptée d'un livre, et réalisée par David Wain (Stella, Wet Hot American Summer, etc) : le problème, en fait, c'est que le métrage est ultra-balisé, au point de ressembler à une parodie de biopic - ce qu'il n'est pas.

Résultat : tout est prévisible de bout en bout, les clichés des biopics habituels sont présents (enfance difficile, relation parentale compliquée, problèmes de drogue, génie incompris, romances impossibles, etc), leur traitement est particulièrement classique, et le film ne tente que trop rarement de se sortir de ce schéma en jouant avec sa narration.

On a bien un narrateur âgé (Martin Mull), qui raconte le film comme s'il était Kenney, toujours en vie ; un narrateur qui s'adresse directement au spectateur, brise allègrement le quatrième mur, interagit avec Will Forte, etc.

Mais hormis ces passages, tout le reste est basique au possible, assez fauché et télévisuel (les perruques sont unanimement immondes), et paradoxalement jamais particulièrement drôle, un problème renforcé par le fait qu'aucun des personnages de cette petite bande ne soit particulièrement attachant (le duo Kenney/Beard est même assez antipathique, à ses débuts).

On se retrouve donc devant un biopic assez creux, ponctuellement amusant, mais globalement générique, et qui choisit de faire défiler d'innombrables visages connus et autres acteurs comiques à l'écran, dans le rôle de stars de la comédie, sans jamais vraiment les exploiter ou les développer particulièrement.

Un minuscule 3/6, pas plus.

(et potentiellement même moins, une fois que le métrage aura vieilli un peu dans mes souvenirs)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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