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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Critique éclair #010 - SEMAINE WALPURGIS - Freeze (2022)

Publié le 1 Mai 2024 par Lurdo in Cinéma, Thriller, Horreur, Critiques éclair, Histoire, Fantastique, USA, Review, Walpurgis

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Freeze (2022) :

En mission pour retrouver le Capitaine Streiner (Tim Cartwright) et son équipage, partis explorer le Pôle Nord, le Capitaine Mortimer (Rory Wilton) et l'équipage de l'Innsmouth (Johnny Vivash, Jake Watkins, David Lenik, Ricardo Freitas, Beatrice Barrilà) se retrouvent rapidement pris par les glaces, et assaillis par d'étranges créatures amphibiennes. Les survivants se réfugient alors dans des grottes voisines, où ils découvrent les origines antédiluviennes de ces Profonds, ainsi que le sort de Streiner...

Un petit budget lovecraftien qui lorgne gentiment sur The Terror et se veut très inspiré de At the Mountains of Madness... sans avoir les moyens financiers et techniques de livrer un métrage convaincant. 

Déjà, parce que le film montre immédiatement ses créatures à l'écran, dès les premières secondes, et précipite son récit, incapable de créer le suspense ou la menace : en moins de 20 minutes, tout l'équipage (4 personnes et demi) a déjà été attaqué, chassé du bateau, arpente des étendues enneigées (dont les plans aériens plutôt jolis révèlent les traces de passage de nombreux véhicules et autres skieurs), et est déjà dans des grottes sombres où il va passer tout le reste du film.

À partir de là, tout est tiré vers le bas par les limites budgétaires et scénaristiques du film : les Profonds sont des mecs en combinaison de caoutchouc qui marchent à quatre pattes et dont les attaques se limitent à câliner leurs victimes, quelqu'un est venu passer un coup de balai dans les grottes avant le tournage, ça tourne en rond, la photographie est basique, et la structure globale du film ne fonctionne pas vraiment, notamment dans le grand final avec sa préparation à la Aliens.

C'est dommage, car il y a là un vrai potentiel, un embryon de film réussi enfoui dans tout ça, notamment parce que la distribution est plutôt solide (mention spéciale à Cartwright en grand méchant machiavélique) et que l'atmosphère fonctionne ponctuellement, mais ce n'est pas encore à niveau.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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