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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2017 - 25 - Stalking Santa (2006)

Publié le 11 Décembre 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Stalking Santa :

Lloyd Darrow (Chris Clark), spécialiste auto-proclamé en matière de Père Noël, est obsédé par Santa Claus, et tente désespérément de prouver son existence au reste du monde. Pour cela, accompagné de Clarence (Daryn Tufts), un stagiaire dévoué, il mène l'enquête, et découvre une conspiration dont il ignorait jusque là l'existence...

Un pseudo-mockumentaire indépendant à tendance humoristique, qui ne tente (malheureusement) jamais d'être particulièrement réaliste ou crédible (pas sûr qu'il en ait eu les moyens, de toute façon), et qui s'efforce de mettre à la sauce Noël plein de sujets improbables, des OVNIs à Roswell, en passant par Nessie, le film Patterson-Gimlin, Deep Throat, des conspirations internationales, etc.... le tout narré par William Shatner.

Dans l'absolu, ce faux documentaire assez pépère n'est pas désagréable à suivre, et analyse l'un après l'autre les différents mythes autour de Santa (origine, rennes, voyage, cadeaux, elfes, femme, Pôle Nord), avec un Shatner très premier degré en voix off et des enfants adorables qui donnent leur avis... mais rapidement, les limites du métrage apparaissent.

Outre le budget clairement limité, il y a quelques problèmes dans la vraisemblance du dispositif documentaire (des angles de caméra impossibles, etc), des digressions régulièrement inutiles qui ralentissent le rythme, des séquences/gags qui tombent totalement à plat, et le film finit par se transformer ponctuellement en un portrait de deux losers pathétiques à l'équilibre mental très discutable, portrait qui ne fonctionne qu'à moitié, faute de maîtrise suffisante et d'une conclusion satisfaisante.

Un film regardable, mais qui s'essouffle donc assez rapidement, et aurait probablement bénéficié à être condensé en un moyen-métrage de 60 minutes.

Un minuscule 3/6

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